Chapitre 10
Salut les pingouins ! Me revoilà aujourd'hui pour ce nouveau chapitre, j'espère sincèrement qu'il vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser un commentaire si vous avez quelque chose à dire (en bien ou en mal, je suis tout à fait ouverte à des critiques négatives tant que ce n'est pas uniquement pour être méchant).
Merci de lire cette fiction en tout cas (je ne le répèterai jamais assez) ! 💖
Axelle
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– Brown, qu'est-ce que tu fais, tu dors ?, a fait une voix, me faisant sursauter.
J'ai tourné la tête vers Leo tout en souriant. Cela faisait une semaine que nous travaillions sur l'Argo II, une semaine depuis qu'il était revenu de sa quête et que nous avions découvert que Percy était sans doute à la colonie romaine. Une semaine où nous avions appris à nous connaître – surtout quand j'avais débarqué au bunker une nuit en lui demandant de m'expliquer tout ce qui concernait son enfance et sa pauvre mère –, et où nous étions devenus amis. Et notre grand jeu consistait à s'appeler non pas par nos prénoms mais par nos noms de famille. C'était beaucoup plus drôle, et beaucoup plus violent aussi.
– Je repose mes yeux, Valdez, ai-je répondu en faisant une légère grimace. Tes plans sont tellement mal dessinés que j'en ai mal à la tête.
Leo a froncé les sourcils tandis que je lui tirais la langue.
– Hé ! Mes plans sont pas mal dessinés ! Ils sont très bien !
J'ai soupiré. Évidemment qu'ils étaient très bien, il avait tout dessiné en détails. C'était d'autant plus simple pour construire ce navire. Nous avions d'ailleurs commencé par la figure de proue, c'était quelque chose que Leo avait à cœur de faire en premier. La tête de Festus était maintenant fixée sur ce qui ressemblait à un muret de bois. L'avant du bateau.
Leo s'est approché de moi lentement, avant de me bousculer gentiment. Malgré cela, j'ai vacillé sur mes jambes avant de reprendre ma position initiale.
– Hé !, ai-je crié, lui lançant un regard noir peu convaincant.
Je lui en envoyé mon poing dans le bras et il a grimacé.
– La vache, Brown ! T'as de la force en fait ! Qui l'aurait cru ?
– Ha. Ha. Très drôle, le lutin.
J'aimais beaucoup l'appeler le lutin, parce qu'il détestait ça. C'était d'autant plus drôle. Il n'a d'ailleurs pas mis longtemps à réagir, il a attrapé la bouteille d'eau posée sur la table et m'en a vidé le contenu sur la tête tandis que je poussais des cris de souris.
– Non, Leo arrête ! Arrête ! C'est pas l'époque de faire ça !
Il a terminé de me vider sa bouteille sur la tête avec un sourire de sadique, et je me suis mise à grelotter.
– T'es complètement malade ! Je vais attraper la mort maintenant ! On est en plein hiver, espèce de crétin !
Il a souri et a tendu sa main devant moi, faisant naître des petites flammes au creux de ses doigts. J'ai immédiatement senti la chaleur pénétrer mon corps. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot. J'étais la fille de Poséidon, l'eau était mon domaine. Je me suis donc concentrée sur l'eau qui ruisselait de mes habits et je l'ai expulsée de mes vêtements, droit sur Leo. Ses flammes se sont éteintes au contact de l'eau.
– Hé !, a dit Leo en secouant ses cheveux comme un chien mouillé, m'aspergeant au passage. C'est pas du jeu !
J'ai haussé les épaules. J'étais tout à fait sèche, maintenant, ce qui n'était pas son cas.
– C'est toi qui as commencé, ai-je répondu en lui tirant la langue.
Je me suis alors penchée sur les plans, posés sur la table. Nous avions encore tellement de choses à faire, pour ce navire ! Il allait nous falloir du temps, beaucoup de temps. J'étais impatiente de pouvoir enfin revoir mon frère.
Je me suis tournée vers Leo afin de lui demander combien de temps était nécessaire, selon lui, et j'ai réprimé un cri. Leo s'était enflammé, projetant sa chaleur à travers le bunker.
– Valdez ! Qu'est-ce que tu fiches ?
Aussitôt, il a retrouvé son état normal.
– Je me sèche, a-t-il répondu comme si c'était tout à fait normal.
Bon, d'accord, ma manière de me sécher n'avait pas été très normale non plus, mais il y avait une différence entre s'enflammer et juste expulser l'eau de ses habits.
– T'es bête !
Je lui ai donné un léger coup dans le bras et il a ri.
– T'as perdu ta force on dirait !
Il me cherchait. Il me cherchait et, puisque c'était comme ça, il n'allait pas tarder à me trouver. Me redressant fièrement, j'ai décroché Alétheia de mon pull et l'ai transformée en épée, avant de la pointer sur sa poitrine.
– Tu me cherches, Valdez, c'est ça ?
– Ça se pourrait...
Il a reculé jusqu'à ce qu'il puisse s'appuyer sur la table, mais j'avais toujours mon épée pointée sous son menton.
– Une dernière parole avant de mourir de la main d'une fille ?, l'ai-je raillé.
Je ne lui aurais pas fait de mal, sérieusement. J'aurais peut-être un peu claqué le plat de ma lame sur son torse. Ou fait quelques mouvements de poignets autour de lui pour lui montrer qui était celui – ou plutôt celle – qui décidait. Cependant, je n'en ai pas eu le temps, car mon ami a alors levé un gros marteau devant lui, repoussant mon épée par ce même mouvement.
– En garde !, a-t-il crié, à moitié mort de rire.
Nous avons alors commencé à nous battre, pour rire, épée contre marteau, eau contre feu. Je dois avouer que, contrairement à ce que j'avais pensé, Leo se défendait très bien, même s'il était clair que je n'étais pas non plus la meilleure épéiste de tout le camp – cet exploit revenait encore à Percy.
– Pas mal, ai-je dit tandis que Leo parait encore un coup d'épée.
J'ai commencé à attaquer plus fort, plus violemment, en prenant des risques. Mais Leo parait chacun de mes coups à l'aide de son marteau, marteau qui semblait pourtant ridicule face à mon épée.
– Eh bien je vois que ça bosse dur !
J'ai sursauté au son de la voix de Piper, et, malheureusement pour moi, je n'ai pas pu éviter le marteau de Leo, qui s'est écrasé sur ma main avec un bruit sourd. Et, déconcentrée de la sorte, je n'ai pas contrôlé mon mouvement, et mon épée a éraflé le bras de Leo.
– Aïe !, ai-je crié, avant de m'apercevoir que Leo saignait. Oh non, je suis désolée !
Je me suis précipitée vers lui mais il m'a repoussée en riant.
– C'est bon, Brown, je ne mourrai pas de ta main.
Il s'est alors tourné vers Piper, qui nous regardait en souriant.
– Alors Reine de Beauté, que nous vaut l'honneur de ta visite ?
– C'est bientôt l'heure du repas, a répondu la fille d'Aphrodite sans se défaire de son sourire. Je suis venue vous prévenir. Mais je suis vraiment désolée d'avoir interrompu un si beau duel.
Leo a ri tandis que je retransformais mon épée en broche et que je l'accrochais à mon pull.
– De toute façon, j'étais en train de la battre, a-t-il claironné en me lançant un regard narquois.
J'ai aussitôt réagi en lui donnant un coup de poing dans l'épaule.
– C'est ça ! Dis plutôt que t'étais en train de te faire allumer !
Il a éclaté de rire et je n'ai pas compris en quoi ce que j'avais dit était drôle, jusqu'à ce qu'il se calme et explique :
– Je suis capable de m'allumer tout seul, tu sauras ! Je n'ai pas besoin de toi.
Ah. Ah, oui, d'accord. Évidemment. Leo était le roi des jeux de mots tordus, des blagues nulles, et de tout ce qui concernait ce domaine. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Il ne pouvait que faire un jeu de mot idiot sur ce que je venais de dire, même si mon cerveau n'y avait clairement pas pensé.
– Eh bien, allons manger alors, ai-je lancé avant de sortir, suivie de mes deux amis.
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