Chapitre 1
Hey ! Alors je sais que j'avais dit que je ne posterais qu'une fois par semaine, et je vous préviens que ça sera tous les week-ends. D'ailleurs, si jamais le dimanche soir vous voyez que je n'ai rien posté, vous pouvez toujours m'envoyer un message ou laisser un commentaire, car soit c'est que j'ai oublié (c'est très probable, et dans ce cas, je posterai évidemment), soit c'est que je suis en manque de chapitres, dans ce cas je vous le dirai. Revenons-en à nos moutons : je poste aujourd'hui car je sais que ce week-end je n'aurais pas le temps.
Bref, j'espère que vous aimerez ce chapitre ! Merci de lire cette fiction en tout cas ! 💖
Axelle
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J'étais debout au milieu des pensionnaires, qui me regardaient tous d'un œil sévère.
– C'est pas possible, a murmuré Percy en fronçant les sourcils.
J'ai suivi la direction de son regard, qui allait jusqu'au dessus de ma tête. Là, un trident bleuté flottait dans les airs, faisant légèrement remuer mes longs cheveux blonds.
– Ça se tient, pourtant, a ajouté Annabeth. Vous avez les mêmes yeux. Pourquoi n'y a-t-on pas pensé avant ?
Elle s'est tournée vers le centaure avec la mine catastrophée.
– Mais sérieusement ? Chiron, un deuxième enfant de Poséidon ?
Ce dernier ne lui a pas répondu mais s'est agenouillé, de même que tous les pensionnaires.
– Bienvenue à toi, Mila Brown, fille de Poséidon.
J'avais peur. Cela faisait deux mois que j'étais à la Colonie, et je commençais à peine à m'habituer à la présence d'autres personnes autour de moi. Et puis, comme si c'était trop pour mon cerveau, je suis tombée dans les pommes.
J'ai lentement ouvert les yeux et je me suis assise dans mon lit. Ce n'était pas la première fois que je rêvais de ma revendication, et c'était d'autant plus fréquent depuis que Percy avait disparu. Cela faisait une semaine maintenant, et un an qu'il m'avait trouvée. Nous avions à peine eu le temps de nous rapprocher pendant l'année que pouf ! il avait disparu.
Ç'avait été un coup dur, pour moi comme pour le reste des pensionnaires, et particulièrement pour Annabeth. Ils avaient vaincu Cronos ensemble, ils avaient tant traversé ensemble, ils n'avaient même pas eu le temps de profiter pendant plus d'un mois.
Je me suis levée et j'ai parcouru les mètres qui me séparaient de la fontaine. Tout était calme dans le bungalow 3, beaucoup trop calme. Percy me manquait.
Dehors, le soleil se levait à peine, alors j'ai décidé de sortir. J'avais à peine enfilé mes baskets ainsi qu'un jean et le t-shirt de la Colonie qu'une voix m'a fait sursauter.
– Mila ! Mila, réveille-toi !
Annabeth a passé la tête dans l'embrasure de la porte et a continué de hurler :
– Mila Brown je te jure que si tu ne te lèves pas tout de suite... Oh !
Elle a semblé s'apercevoir que j'étais debout à quelques centimètres d'elle et s'est ressaisie.
– Tu ne vas pas me croire !, a-t-elle jubilé. J'ai fait un rêve !
Au ton de sa voix, j'ai deviné qu'il s'agissait de Percy. Il ne pouvait s'agir que de lui, elle était trop excitée pour que ça soit autre chose.
– Viens vite, dépêche-toi ! Il faut qu'on aille à la Grande Maison !
Je l'ai suivie en courant, et une fois arrivée, je l'ai regardée réveiller Chiron.
– Eh bien, Annabeth, que se passe-t-il ?, a demandé le centaure, inquiet.
– Héra ! Héra m'a envoyé un rêve !
Elle n'avait jamais paru aussi ravie de parler de la déesse du mariage.
– Elle... elle a dit... Percy ! Il faut que je parte tout de suite chercher les demi-dieux que Gleeson Hedge est allé chercher ! Elle a dit que je trouverai Percy là-bas !
Annabeth était tellement euphorique qu'elle n'a pas laissé le temps à Chiron de répliquer, elle a empoigné la personne la plus proche – soit Butch, le fils d'Iris – et l'a secoué comme un prunier.
– Va me chercher Will, dépêche ! On va aller chercher Percy !
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle avait emprunté le char des Apollon et, accompagnée de Butch, elle partait. J'avais voulu l'accompagner mais elle m'avait refusée, sous prétexte que je n'étais pas prête à sortir de la Colonie. Tout le monde pensait ça, ça m'énervait. Sous prétexte que Cronos, ou Luke, peu importe, m'avait enlevée et gardée captive pendant quatre ans, ils pensaient tous que j'étais trop faible, trop craintive. Mais j'avais fait d'énormes progrès en un an, personne ne pouvait le nier.
J'ai donc dû attendre des heures qu'ils reviennent, tout ça pour quoi ? Pour qu'Annabeth et Butch s'écrasent dans le lac, accompagnés de trois demi-dieux de mon âge environ.
Nous nous sommes tous précipités pour les aider, braquant nos souffleurs sur eux pour les sécher.
– Annabeth, a crié Will en voyant les dégâts, je t'ai dit que tu pouvais emprunter notre char, pas le démolir
La fille d'Athéna a eu un sourire d'excuse.
– Je suis vraiment désolée, Will. Je le ferai réparer, je te promets.
Will a semblé vouloir répliquer mais n'a rien dit, il a simplement jaugé du regard les trois nouveaux et j'en ai profité pour faire de même.
Il y avait deux garçons et une fille. Le premier avait des yeux d'un bleu limpide, presque électrique, et des cheveux blonds coupés à la perfection. Il avait ce genre de beauté typique des magasines, comme si le monde lui appartenait. Cependant, quelque chose semblait clocher, il n'avait pas l'air très en point.
La fille, quant à elle, semblait prête à en découdre. Elle arborait une expression de guerrière, et ses yeux luisaient. De quelle couleur étaient-ils ? Difficile à dire. Cependant, elle avait des cheveux coupés en mèches désordonnées, d'un brun caramel doux.
Quant au dernier, le deuxième garçon, il devait faire à peu près ma taille, ce qui était un peu petit pour un garçon. Il avait l'air d'un lutin latino, avec ses boucles brunes qui lui tombaient dans les yeux, ses oreilles pointues et ses yeux d'un marron foncé.
– C'est eux ?, a continué Will d'un air dégoûté. Ils ont bien plus de treize ans. Comment ça se fait qu'ils n'aient toujours pas été revendiqués ?
– Revendiqués ?, a demandé le lutin en fronçant les sourcils.
Mais personne n'a jugé bon de lui répondre, tous attendaient des explications de la part d'Annabeth.
– Des nouvelles de Percy ?
Annabeth a secoué la tête tout en murmurant que non, et nous avons tous poussé un soupir de déception. Quant à moi, je rageais intérieurement contre Héra. Oh, si je la voyais celle-là ! Je la secouerais jusqu'à ce qu'elle m'explique pourquoi elle avait envoyé un rêve à Annabeth pour un tel résultat !
– Eh ben, a fait une voix, me faisant sursauter.
Je me suis tournée pour me trouver nez à nez avec Drew Tanaka, fille d'Aphrodite. C'était une fille superficielle et enjôleuse, avec qui je ne m'entendais pas vraiment.
– Oh, ferme-la, Drew..., ai-je murmuré entre mes dents.
Personne n'a semblé m'entendre, ce qui m'arrangeait. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec la conseillère en chef des Aphrodite, elle serait bien capable de m'enjôler pour me faire faire le tour de la Colonie en sous-vêtements, ou pire.
– J'espère qu'ils en valent la peine.
– Merci, c'est trop sympa !, s'est exclamé le brun en faisant la grimace. On est quoi, vos nouveaux joujoux ?
Elle affichait un petit air suffisant que je rêvais de lui faire ravaler. Mais le blond s'en est occupé pour moi.
– Carrément. Si vous nous donniez des infos avant de commencer à nous juger ? Par exemple où est-ce qu'on est, qu'est-ce qu'on fait là, combien de temps on va devoir rester ?
Annabeth a soupiré et s'est passé une main sur les yeux, l'air désespérée. J'ai posé ma main sur son épaule.
– Jason, a-t-elle alors dit, je te promets que nous répondrons à tes questions. Et Drew, tous les demi-dieux méritent d'être sauvés. Mais je reconnais que j'avais espéré autre chose de cette expédition.
Bon. Maintenant, je savais que le blond avait un prénom, et que ce dernier était Jason.
– Hé, s'est écriée la fille en levant une main entre Annabeth et Jason, on n'a pas demandé à venir ici.
– Et personne ne veut de toi, ma chérie. T'as toujours les cheveux en vieilles queues de rat comme ça ?
C'en était trop, apparemment pour la fille comme pour moi, et tandis qu'elle essayait de se jeter sur Drew et qu'Annabeth lui demandait d'arrêter, je me suis tournée vers la fille d'Aphrodite :
– C'est bon, Drew, ferme-la. On n'a pas besoin de tes commentaires, merci bien.
Elle a semblé sur le point de répliquer mais Annabeth l'a réduite au silence d'un seul regard.
– Nous devons faire un bon accueil aux nouveaux venus, a-t-elle déclaré en me fusillant du regard au passage.
Qu'avais-je donc fait ? Si elle devait s'en prendre à quelqu'un, c'était à Drew, pas à moi !
– Nous allons leur donner un guide à chacun, a continué la fille d'Athéna, et leur faire visiter la Colonie. Avec un peu de chance, d'ici au feu de camp de ce soir, ils auront été revendiqués.
La nouvelle venue a levé la main comme à l'école avant de demander :
– Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce que ça signifie, revendiqué ?
J'allais lui expliquer quand un symbole est apparu juste au-dessus de la tête du latino. Il s'agissait d'un hologramme rougeoyant représentant un marteau crépitant de flammes.
– C'est ça, être revendiqué, a dit Annabeth en pointant du doigt le symbole, qui commençait déjà à s'estomper.
Puis elle s'est tournée vers moi, l'air soucieux.
– Mila, va prévenir la Grande Maison que nous avons un nouveau déterminé.
Je suis partie tandis que le brun bougeait dans tous les sens en demandant :
– Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai les cheveux en flammes ?
J'ai ri toute seule pendant ma course. Cet énergumène semblait avoir un sens de l'humour déplorable, on allait certainement bien s'entendre.
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