Chapitre 28_*_
Je laissais les Napoli parler ensuite, me contentant de lancer une de mes lames à John quand il en eu besoin. Observant la femme partir avant de la voir s'effondrer. Ne pouvant me retenir de ricaner en devinant que c'était Carla. Chose confirmée par la voix de John qui râla après sa sœur.
Carla vint s'asseoir à côté de moi, grommelant en disant qu'elle aussi voulait jouer. Je grattouillais sa tête en ricanant, observant le chaton qui était déjà avec la femme. Et surtout le chaton qui découvrait que la femme n'était pas une sainte. J'intervins juste pour éviter qu'elle ne la tue, ne voulant pas non plus qu'on m'empêche de jouer avec. Carla semblait frustrée au plus haut point, son corps entier trahissant cela.
─ Ne t'en fais pas ma belle. Je t'ai réservé une surprise. Ton frère voulait juste savoir de quoi était capable ta cousine. Fais moi confiance. Lui murmurais-je.
Je reportais mon regard sur John, le voyant me sourire alors que je me rallumais une cigarette l'air de rien.
─ On m'a dit qu'il y avait un feu de camp prévu ce soir !
Pour toute répons, je me mis à siffler, voyant arriver peu de temps après Jarod et Santana.
─ Ramenez moi les sacs. On va faire le feu de camp maintenant.
À priori mes hommes n'attendaient que ça, vu que je vois arriver les faucons derrière eux, les bras déjà chargés de tout ce qu'il faut. Préparant de quoi faire un immense feu en un temps records.
─ Ça se voit que vous avez l'habitude d'en faire. Ricanais-je
Quelques minutes plus tard tout est prêt à prendre feu et je l'allume, l'observant avec fascination s'élever et prendre de l'ampleur.
─ Carla, viens ma belle. Je sens que ça va t'amuser.
J'ouvre les sacs, dévoilant son contenu tout en fourrant ma main à l'intérieur, en ressortant un coeur pour le montrer aux deux jouets.
─ Voilà ce qu'il reste de tes hommes Ganterha. Le reste est déjà en cendre. Remercie-moi de te faire l'honneur de pouvoir assister aux dernières traces de toute ta famille.
─ On en fait quoi ? Demande Carla qui joue déjà avec un coeur, tentant de jongler avec.
─ On le fout au feu. Mais tu peux aussi me faire voir tes talents de jongleuses. Ou on se les lances ? Ou une bataille ?
Je jouais avec le coeur, haussant un sourcil avant de m'approcher de Carla. Je sortis une lame, ouvrant le coeur avant de le présenter à Carla, reprenant mon sérieux.
─ Tu peux aussi boire leurs sangs, en manger un ou deux pour te repaître du goût de votre ennemi que vous avez vaincu. Tu peux aussi juste les lancer aux feux avec ta cousine pour prendre part à la vengeance de ton frère. C'est à toi de décider comment tu veux participer à ta façon à cette vengeance.
La réaction de Carla me rassura sur mon idée, et elle mordit aussi vite dans le cœur, pendant que le chaton semblait se mettre aux couleurs de son cousin : se repeignant le visage de sang à l'aide du cœur.
Je laissais Carla faire, allant m'asseoir dans l'herbe sans lâcher le feu du regard, fumant en même temps. Je finis par tourner la tête, voyant John me faire signe de venir avec Carla. Je me relevais pour le rejoindre, m'allumant une cigarette tout en suivant mon samurai. Carla arriva en courant à côté de moi, s'agitant étrangement.
─ Pourquoi John veut que je vienne ?
─ Peut-être pour partager cela avec sa petite sœur ? Supposais-je
John se tourna vers moi alors qu'on venait de le rejoindre devant la porte du sous-sol, un sourire sur les lèvres.
─ Tout est prêt Izanami. J'ai suivi ton conseil et au lieu de choisir une salle, je les ai mis chacun dans une. Asiatique Room, pour monsieur et Maiale Sospeso pour madame.
Je m'approchais de mon samurai, me contentant de l'embrasser sauvagement avant de rentrer et de me diriger vers la femme, sortant une lame dans chacune de mes mains. Mon sourire s'étirant.
Je me mis à découper ses vêtements, la laissant nue et visiblement humiliée au vu de son regard.
─ Tu m'as vraiment gavée à gueuler comme une truie tu sais. Maintenant, je vais te donner une bonne raison de hurler, tu vas voir. Annonçais-je d'un ton impatient.
Je me mis tout d'abord à lui découper les tétons, avant de m'attaquer à ses mollets puis à ses cuisses. Sifflotant un air d'opéra en même temps.
Mon attention est soudain détournée par Carla et je lui tends une lame avant de passer à un des bras.
─ Pas de zones vitales sinon elle crève trop vite. Me contentais-je de dire avant de me remettre à siffloter.
─ Comme ça ? Me demande Carla.
Je tourne la tête, m'empêchant de rire au vu de la tête de Carla avant de passer derrière elle, posant ma main sur la sienne en lui montrant les différentes inclinaisons possibles en fonction de ce qu'elle veut faire. Je la guide sur la première inclinaison, lui faisant découper un bout de peau avant de le donner à manger à la femme parce que je savais pas quoi en faire.
Carla décida de s'attaquer aux seins, hurlant quelques minutes après.
─ Mais c'est dégueulasse !!
─ Carla ? Intervins John
─ Cette conne à des implants !!!
─ Fourre lui dans le cul, elle a un cul plat. Suggérais-je l'air de rien.
─ Je peux pas je l'ai percée ! Oh, je sais !
Je l'observe prendre les implants, les posant sur la tête de la femme avant de se reculer.
─ Nouvelle collection hiver, le bonnet en silicone vous protégera du froid ! Je suis sûre que ça va faire fureur cet hiver !
Je me mis à ricaner avant de reprendre, lui conseillant différentes zones en fonction de la douleur. Je m'écartais pour la laisser jouer, m'allumant une cigarette tout en la conseillant quand elle en avait besoin.
Au bout d'un moment, je m'éloignais d'elle, la laissant jouer à sa guise alors qu'elle avait l'essentiel des astuces. J'allais rejoindre mon samurai, curieuse de le voir jouer.
J'arrivais justement alors que mon samurai parlait avec son jouet. Mon sourire s'étirant alors que justement, il parlait de moi.
─ Oh, mais ça, il fallait y penser avant de s'en prendre à ma famille... Tu sais, j'ai beaucoup hésité sur la façon dont j'allais m'amuser avec toi et puis une amie m'a conseillé de ne pas choisir et de te faire profiter de toutes mes idées. Quelle sagesse mon Izanami.
─ Merci merci. Ne puis-je m'empêcher de ricaner.
Je le vis se retourner, ses yeux s'écarquillant sous mon rire avant qu'il ne se ressaisisse en une vaine tentative.
─ Izanami ? Tu as déjà fini de jouer ?
─ La femme Ganterha est le jouet de ta sœur, elle l'a amplement méritée. Elle prend beaucoup de plaisir à pouvoir exercer son imagination d'ailleurs. Elle a un talent indéniable pour apprendre.
─ Tu entends Vasco ? Ma sœur a du talent ! Comme c'est doux à mes oreilles. Écoute comme elle la fait hurler ! Dis dans un sourire John
─ Laissez-la s'il vous plait... Je vous en prie, arrêtez ça... Implora Vasco
─ Hmm... Ce ne sont que les préliminaires, on s'arrête pas au préliminaire voyons ! Grondais-je envers Vasco.
─ Tu voudrais que j'empêche ma petite sœur si talentueuse, de développer sa créativité ? Je te croyais amateur d'art... Ne t'en fais pas, tu auras tout le temps d'admirer son œuvre quand on aura finit de jouer dans cette salle qui je souligne a été spécialement équipé pour toi. D'ailleurs, j'y pense... Toutes les salles ont été faites pour toi Vasco. Rajouta John en fixant l'homme
─ Nous, on aime pas enfermer nos enfants dans des idées préconçues tu sais Vasco. On les éduque pour qu'ils puissent pleinement savourer la vie comme ils le voudront. Tu ne peux pas nuire à l'épanouissement de cette pauvre fille par égoïsme.
J'observais ensuite John discuter avec l'homme, finissant par lui trancher une oreille avant que Carla ne vienne avec la main coupée de la femme. L'agitant comme un nouveau jouet, s'en servant pour saluer l'homme.
Je la désignais du doigt en ricanant, un regard fier pour mon élève.
─ Tu vois qu'elle a du potentiel ! Tu en es où avec la femme ma belle ?
─ Bah... J'allais commencer à lui couper le pied, mais après la main, elle s'est évanouie. Du coup, c'est moins drôle ! Me répondit-elle en faisant la moue.
─ Ah. Attends, je te montre.
Je repartis dans la salle contenant la femme, Carla me suivant de prêt. J'appliquais la méthode de réanimation apprise au Japon, le Kuatsu, tout en l'expliquant à Carla.
─ Quand ton jouet perd connaissance, tu fais ça. As-tu retenu ?
Je lui remontrais les gestes pour être sûre, lui expliquant ensuite qu'elle devait garder cette technique que pour elle. Normalement, il fallait passer par la case Japon pour bénéficier de ce savoir.
Une fois certaine que Carla s'en sortira, son jouet se réveillant doucement, je repartis rejoindre John.
─ Bon, maintenant que tout est dit, on va pouvoir commencer. Je t'avoue que je me surprends moi-même... Je ne pensais pas pouvoir tenir si longtemps avant de jouer avec toi. Tu es à la hauteur de mes espérances, tu sais... Et ce n'est pas quelque chose que je dis souvent.
Je l'observe se diriger vers la table où son mis ses outils, chantonnant en même temps « Danse Macabre ». Je ne peux empêcher un sourire de s'étirer sur mes lèvres alors que je m'approche.
─ Et aux femmes, as-tu déjà dit cela mon samurai ? Dis-je sur un ton taquin.
Il éclata de rire aussi vite, son sourire ne le quittant pas.
─ Ton timing est aussi affûté que ta lame mon Izanami ! Et tu sais qu'il n'y a qu'une femme a qui je pourrais dire ça, même si celle-ci est plus qu'à la hauteur... Tiens regarde ! Que penses-tu de celui-là pour commencer ?
Et paf l'esquive ! Médaille d'or pour le samurai !
─ Oh, j'espère la rencontrer un jour alors. Oui, je pense que ça pour commencer ce sera parfait en effet. Rétorquais-je d'un ton sérieux avant de m'éloigner pour m'allumer une cigarette.
Je l'observe commencer à jouer avec Vasco, secouant la tête avec un sourire aux lèvres face à ses bêtises.
─ Quelle femme de goût... Soupira John. Tu ne trouves pas Vasco ?
L'homme ose ne pas lui répondre, mais mon samurai semble ne pas s'en formaliser alors qu'il place la tenaille autour d'un des orteils de Vasco.
─ Hmmm... Toi aussi, elle te laisse sans voix...
Il coupe l'orteil aussi vite et je ne peux m'empêcher de ricaner au son du hurlement de l'homme.
─ Ah il a retrouvé sa voix. Constatais-je.
Je ne peux m'empêcher de rire alors que Carla s'indigne du fait que le jouet de John crie plus fort que le sien, John lui rétorquant que c'est « comme en musique petite sœur, il faut savoir trouver le bon rythme pour que les notes résonnent le mieux » ...
J'ai préféré fumer ma cigarette que de commenter ça.
Il s'amuse avec l'homme un petit moment avant de le détacher, le traînant jusqu'au jouet de Carla. Je me rallume un mélange, restant à observer avec curiosité.
Je sifflais d'admiration en découvrant le travail de Carla sur la femme alors que je m'approchais. Observant le travail alors que Carla montrait fièrement son œuvre à son frère, parlant avec lui.
Vraiment du beau boulot pour une débutante bordel. Ali s'amuserait avec elle.
─ Naëlle ? M'interrogea Carla en sautillant
Je tournais la tête vers la demoiselle alors que j'étais toujours penchée, mon regard repartant sur son boulot.
─ Du sacré bon boulot pour une première fois. Un bon potentiel dans ce domaine. Tu es bien la sœur de mon samurai.
Je sentis soudain un souffle contre mon oreille, un délicieux frisson se répandant le long de mon dos alors que la voix de mon samurai venait s'infiltrer dans mon oreille.
─ Et si tu lui montrais tes talents mon Izanami. Me susurra John
Je me redressais lentement, frôlant volontairement mon samurai avant de me diriger vers Vasco, mon sourire s'étirant alors qu'une lame avait déjà glissé entre mes doigts.
Je me penchais contre l'oreille restante du jouet, mes doigts venant glisser sur sa nuque.
─ Tu vas voir, je vais te faire hurler comme jamais personnes ne t'as fait hurler mon beau. Aucun homme ne résiste entre mes doigts.
Je me redressais en laissant courir ma lame contre sa joue, me demandant par quoi j'allais commencer avant de me décider. Je me penchais sur son torse, commençant à dessiner minutieusement. Ôtant sa peau à certains endroits, jouant sur les couches de chair au fur et à mesure pour créer les nuances nécessaires au tableau.
Je pris grand soin de créer mon œuvre sur son torse, lui gravant un immense cerisier en fleur japonais avant de continuer le paysage sur le reste de son corps, oubliant franchement ce qui pouvait se passer autour de moi.
Quand mon tableau fut terminé je me reculais, l'admirant tout en m'allumant une cigarette. Je fis tourner l'homme, rencontrant une nouvelle toile vierge à laquelle je m'attaquais aussi vite. M'amusant à dessiner sur le même principe le samurai de John en position de combat, prenant le temps afin de n'oublier aucun détail, soignant le sujet principal du tableau avant de passer au reste de la scène, représentant des corps à ses pieds alors que le fond suggérait de nouveau le printemps. Signant le renouveau pour mon samurai.
Je m'écartais de l'homme une fois mon œuvre finis, m'éloignant pour admirer tout en me rallumant une cigarette.
Je saluais Carla alors qu'elle repartait, observant avec attention du coin de l'œil mon samurai. Je sursautais soudain, sortant mon téléphone pour prendre l'œuvre en photo avant de l'envoyer à Ali. Le connaissant il allait encore en faire un tableau...
Quand je me retournais John était à l'autre bout de la pièce, un drap dans les mains alors que sur la table trônait deux katanas. Il me fallu moins d'une seconde pour reconnaitre mon bébé, mes sourcils se fronçant aussi vite. Je pris une profonde inspiration, me rappelant qu'il s'agissait de mon samurai et qu'il avait dû passer par l'un de mes hommes afin de l'obtenir, et qu'il avait un très grand respect pour les choses.
Clairement, il avait de la chance d'être mon samurai sur ce coup-là.
─ Pourquoi mon bébé est là ? Me renseignais-je d'un ton doux.
─ J'ai demandé à Santana de le déposer à côté du mien pour qu'ensemble nous puissions faire la mise à mort. J'ai eu tort ?
─ Non non, je suis touchée par le geste. Je suis juste possessive avec mon bébé, il est d'une importance particulière pour moi. Expliquais-je tout en m'approchant.
Je m'en emparais, le sortant de son fourreau pour en admirer la lame, un sourire doux s'étirant sur mes lèvres alors que je fixais la lame gravée de mon dragon.
─ C'est un cadeau d'un ami très cher à mon cœur. Hakane. Il l'a fait concevoir par un grand maitre avant de me l'offrir. C'est ma lame favorite, une véritable extension de mon âme. J'aime la porter et l'abreuver de sang. Elle me suit dans de nombreuses batailles et ne m'as jamais déçue. Tout comme celui qui me l'as offert. Peu d'hommes peuvent se vanter de ne m'avoir jamais déçue... Soufflais-je pour moi-même.
Je secouais la tête avant de ranger ma lame, m'excusant auprès de John avant de lui dire que nous pouvions commencer la mise à mort.
Il me fit un geste ample de la main, me laissant choisir et je ressortis ma lame avant de me diriger vers le corps de la femme, la détachant et l'observant chuter lourdement sur le sol. Me tenant prête alors que je regardais mon samurai.
Dans un même geste parfaitement identique, on abattit nos lames, les têtes de ses ennemis venant rouler sur quelques centimètres. Mes doigts vinrent recueillir doucement le sang sur ma lame avant que je les porte à ma bouche. Savourant le goût de sa vengeance.
Mon regard se leva sur mon samurai alors qu'il s'approchait de moi avec une allure de prédateur. Il vint recueillir le sang dans ma bouche avant de se reculer, jouant avec une de mes lames qu'il venait de me prendre. Je l'observais alors se taillader le torse, mon regard se posant aussi vite sur son sang qui vint perler. Je ne fis même pas attention à ses gestes ensuite alors que je lâchais mon katana avant de lui sauter dessus, le faisant chuter tout en bloquant ses bras, ma langue venant goûter avec une lenteur calculée chacune des plaies qu'il venait de se faire.
Je sentais chacun de ses muscles se tendre de plus en plus de secondes en secondes, son rythme respiratoire trahissant son état.
Mes ongles vinrent s'enfoncer dans ses bras alors que je me redressais. Juste le temps de lui faire croire que j'allais cesser avant de me repencher, venant le mordre fortement avant le lécher doucement la morsure, descendant le long de son torse au fur et à mesure, le marquant à différent endroit alors que son corps tendu au possible ressemblait à une corde sur un arc prêt à lâcher.
En une seconde il fit basculer nos positions, ma lame toujours entre ses mains lui permettant de découper en un geste vif ma brassière. Venant m'en débarrasser aussi vite.
Il sembla prendre grand soin à parcourir du bout de sa langue chaque parcelle de mon corps, mon corps s'arquant de plus en plus à mesure à qu'il descendait. Je ne fis même attention de la façon dont il me débarrassait de mon pantalon, tellement concentrée sur les sensations qu'il me faisait ressentir. Ma bouche se contentant de gémir son surnom en japonais comme seul son dont je semblais capable.
Il s'arrêta soudain, me laissant au bord du gouffre, venant m'embrasser sauvagement avant de se reculer doucement.
─ Sachant que mes hommes ne vont pas tarder à venir nettoyer, je refuse d'être interrompu de nouveau mon Izanami. Me souffla-t-il.
Oh c'est vrai qu'il devait être tôt dans la matinée, nous étions Lundi et les employés n'allaient pas tarder...
Je hochais la tête, lui faisant signe d'attendre alors que je récupérais dans un état second mes Beretta et mon katana. Le nettoyant avant d'aller le ranger dans son fourreau. Je revins vers John aussi vite, mes armes en main, lui sautant dessus. Il me porta jusqu'à sa salle privée où je déposais en passant mes armes, le laissant m'emporter plus haut alors que je m'attelais à lui faire perdre le peu de contrôle qu'il avait rassemblé.
L'avantage c'est qu'on arriva très rapidement dans sa chambre.
Il me plaqua aussi vite contre sa porte refermée, m'embrassant avec passion alors que mon bassin se frottait contre le sien en un appel limpide. Je finis par mordre sa lèvre, ma langue venant la lécher aussi vite alors je gémissais au goût de son sang. Sa réaction ne se fit pas attendre et je me figeais en un cri silencieux alors sa main s'était glissée afin de me préparer à sa façon. Même s'il était clair que j'étais plus que prête. Je le sentis me mordre à son tour dans le cou, et je me mis à le supplier clairement d'arrêter de me faire attendre.
Et il ne me fallut pas à beaucoup le supplier étrangement.
Un cri de délivrance s'échappant de mes lèvres alors qu'il entamait un rythme effroyable, mes ongles venant marquer sa peau alors que je m'emparais de ses lèvres. Laissant s'échapper le peu de contrôle que j'avais pus maintenir jusqu'à présent. Il avait voulu la femme au Dragon déchainée. Il l'obtenait. À sa plus grande satisfaction au vu de son regard.
Cette fois encore je lui montrerais l'étendu de mon savoir dans ce domaine. Sentant bien que de toute façon nous étions dans le même état. Très loin de pouvoir être rassasié.
Quelques heures plus tard, le ventre de mon samurai se manifesta de façon tellement violente que ce cher samurai se résigna à devoir descendre pour aller chercher de quoi manger. Hésitant quand même à sortir de cette chambre et à me laisser. Sûrement parce que moi, j'étais pas décidée du tout à le laisser descendre. Sachant d'avance qu'il risquait de se faire alpaguer par n'importe qui et mettre trois heures à remonter. Sauf que j'avais encore très faim, et qu'il était hors de question que mon repas sur patte traine sur la route.
Je me levais, les mains sur les hanches dos à sa porte, les sourcils relevés alors que Monsieur mettait une chemise blanche tout restant en boxer.
Si t'en a pas pour long pourquoi tu t'habilles hein !
─ Oses me laisser là et je te jure que je sors dans ce putain de couloir et que je choppe le premier mec venu pour le baiser John Napoli ! Au moins là tu auras tout le temps pour manger !
Je me retournais, posant ma main sur la poignée pour l'ouvrir, bien décidée à exécuter ma menace. Je me retrouvais bien vite portée par lui, mon rire s'élevant alors qu'il avait ouvert la porte. Il se stoppa juste avant de sortir, faisant marche arrière avant de refermer la porte. Il me reposa au sol, enlevant sa chemise avant de me la tendre. Je la mis en ricanant. Ne ratant pas son regard appréciateur.
Je m'approchais de lui avec une allure féline avant de grimper sur lui, mes jambes s'enroulant autour de son bassin. Je sentis ses mains se poser sur mes fesses et il inspira profondément avant de pousser un gémissement.
─ Ok tu as gagné Izanami. On descend juste pour récupérer la nourriture et on remonte.
─ Oh tu veux pas que je mange sur la terrasse ? Minaudais-je. Je suis sûre que...
Il se contenta de me faire taire en m'embrassant avant de se reculer, son regard se baissant sur ma poitrine à peine cachée par sa chemise. Il inspira avant d'ouvrir la porte, et se mis en marche aussi vite. Je m'amusais faire bouger mon bassin au rythme de ses pas, l'embrassant dans le cou. Il se stoppa et je tournais la tête, comprenant qu'il rassemblait ses idées avant d'entamer la descente des escaliers.
─ Je peux descendre si tu veux. Soufflais-je contre son oreille.
Il poussa un grognement, ses mains s'enfonçant dans mes fesses avant qu'il n'entame la descente de l'escalier d'un pas étrangement rapide. Il me remit correctement dès qu'il eu finis de descendre l'escalier, mes dents venant mordiller son cou alors que mes ongles le griffaient, lui faisant pousser un nouveau grognement avant que je ne l'embrasse sauvagement.
Je repartis à l'attaque de son cou, continuant de le marquer alors qu'il se dirigeait je ne sais où. Quand il s'arrêta de nouveau on se trouvait dans la cuisine, et il se contenta d'attraper un saladier de fruit pour le poser entre nous deux. S'avançant encore afin de sortir une bouteille de champagne qu'il posa sur le saladier.
─ Mes clopes ! Tiltais-je
Il fit demi-tour avant de se stopper peu de temps après. Mon sourire s'étira alors que Vincent, son majordome, nous attendait à la sortie de la cuisine. Il me tendit mon paquet de cigarette avec mon briquet avec un sourire.
─ Oh je l'adore lui ! Mon samurai laisse moi descendre je veux lui faire un câlin.
─ Non non, regarde.
John se pencha et embrassa la joue de Vincent, raffermissant sa prise en se redressant.
─ Voilà on peut y aller maintenant...
Son pas se fit très rapide, limite si monsieur ne courait pas étrangement. Quand on arriva dans sa chambre il attrapa le saladier avec la bouteille, me laissant descendre pour aller poser le tout sur sa table de chevet. Je regardais mon paquet avant de pousser un cri.
─ Mon briquet !
Je ressortis en courant de la chambre, boutonnant la chemise comme je le pouvais avant de descendre l'escalier en courant. Un « Izanami » retentit derrière moi, et j'arrivais dans le hall en glissant, recommençant à courir avant de voir Carla le bras levé, mon briquet dans la main. Un sourire moqueur sur les lèvres avec un sourcil levé.
Je sautais sur Carla pour l'attraper avant de sentir que je me faisais moi-même attraper, un bras venant m'encercler pour que mes pieds ne puissent plus toucher le sol. Je me mis à ricaner, montrant fièrement mon briquet à mon samurai.
─ Patronne ?
Je tournais la tête vers la terrasse, voyant Santana arriver en me montrant son téléphone.
─ J'ai mon briquet ! Me contentais-je de dire toute contente
Il haussa ses sourcils, reprenant le téléphone à son oreille.
─ Oh. Ok. Heu Peter... Elle est occupée. Oui. Oui. Ok.
Il me fit un signe avant de repartir et je tiltais que nous n'étions pas seuls.
─ Oh pardon ! Bonjour Chaton ! Bonjour Carla ! Et Bonjour... Fermes la bouche on dirait que t'as vu un mort ! Oh au revoir !
Je me fis emmener vers l'escalier en même temps alors que Carla me criait au revoir sous mes grands signes d'au revoir. Mon rire retentissant alors que mon samurai me posa à peine sur le sol qu'il me fit grimper sur son épaule pour monter aussi vite l'escalier. Prenant à peine le temps de refermer sa porte qu'il me lançait sur le lit.
Je lançais le briquet alors qu'il se lançait sur moi, venant arracher les boutons de sa chemise en un geste vif.
Je crois qu'on ressortira plus de cette chambre étrangement.
En fin d'après-midi il dû cependant prendre une pause, son portable sonnant. Un appel qu'il ne pouvait rater et j'en profitais pour me fumer une ou deux cigarettes à sa fenêtre, revêtue de sa chemise.
J'étais en train d'observer Carla et Angelina en pleine discussion sur la terrasse avec la femme que j'avais vu plus tôt quand je sentis ma chemise glisser, un bras venant s'enrouler autour de mon ventre. Sa main venant repousser mes cheveux alors que je penchais la tête, facilitant l'accès à ses lèvres dans mon cou.
Il se pencha ensuite à côté de moi, suivant mon regard avant que son sourire ne s'étire.
─ Vincent ! Cria-t-il soudain.
Le majordome tourna la tête aussi vite, levant le regard pour regarder John.
─ Pouvez-vous nous monter quelques choses à manger ?
Le majordome hocha la tête, disparaissant aussi vite de notre vue. L'intervention de John avait attirés l'attention des demoiselles mais il sembla s'en foutre comme de l'an 40, s'attelant plutôt à occuper ses mains en attendant Vincent.
─ Je crois que ton invité jalouse ma place mon samurai.
Ok, ça aussi il s'en foutait à un point phénoménal, préférant plutôt me ramener sur le lit. Juste interrompu, à temps, par un bruit à la porte. Il partit ouvrir, remerciant Vincent avant de refermer la porte. Posant le plateau sur sa commode avant de revenir vers moi.
─ De quoi boire, manger, fumer, se laver et même dormir dans les cas extrêmes... J'ai l'impression que tu ne comptes pas sortir de cette chambre mon samurai... Et que je n'en sortirais plus non plus.
Il se contenta d'un sourire carnassier, avant de laisser sa bouche repartir sur mon corps. Me laissant tout le loisir de comprendre qu'il profitait au maximum. Profiter de cette journée particulière, alors que la nuit même il avait pus savourer pleinement sa vengeance. De cette journée où il m'avait que pour lui avant que nos routes ne se séparent de nouveau et qu'on reparte à nos responsabilités.
Une journée au goût particulier et unique.
Je savais bien de quoi voulait me parler Peter. Il voulait faire le point sur les autres missions en cours au sein de mon clan mais si mon portable n'avait pas réellement sonné de la part de ces personnes là c'est que tout se déroulait selon mes plans.
Ainsi le groupe d'Aaron devait être sur le point de terminer sa mission, les connaissant ils rejoindront le groupe d'Hakane ensuite pour découvrir quelle était leurs missions. Le groupe d'Hakane justement avait une marge de manœuvre en jour beaucoup plus importantes vus leurs objectifs. Mon téléphone ne sonnait que pour la réception de messages. Messages des différents groupes pour confirmer l'exécution de leurs missions. Ils savaient tous la route tracée ensuite. Avec ou sans moi, chacun connaissait déjà le déroulé des événements.
Je savais déjà comment aller évoluer chaque choses, la tournure que tout cela allait prendre. La réaction des Red's Skull, celle de mes hommes. La surprise était un luxe que je ne laissais plus exister au sein de mon monde.
C'est très tôt dans la matinée du mardi que mon téléphone sonna, mes sourcils se fronçant et je fis signe à mon samurai de patienter avant que je ne décroche.
─ Bonsoir Pavel, un problème ?
─ Bonsoir, pardon de vous déranger mais nous avons un problème en effet.
Je me redressais aussi vite, ouvrant la fenêtre alors que je m'allumais une cigarette.
─ Je t'écoute.
─ Dimanche nous avons eu Simon en appel cam, et il nous a informé des tentatives de meurtres à l'encontre de la prin... Luc pardon.
─ Mon frère va bien ?
Je sentis le sang quitter mon visage à la simple idée qu'il puisse avoir été blessé. Ne pouvant supporter l'idée.
─ Oui oui. Il va parfaitement bien je vous assure ! En fait je vous appelle parce qu'une fois nos opérations effectuées en Italie, nous sommes partis directement pour trouver la personne responsable de ce contrat. Nous sommes parvenus à mettre la main dessus, il s'agissait d'un des alliés des Herrero, planqué en France. Cela m'amène à la raison de mon appel.
─ Tu m'appelles pour me demander si tu peux m'amener l'homme qui a tenté de faire tuer mon petit frère. Devinais-je d'un ton froid.
Une main se posa sur celle tenant mon téléphone et je tournais le regard pour rencontrer celui de John. Il se contenta de hocher la tête, ayant très bien entendu la teneur de ma conversation.
─ Amènes moi ce fils de pute à la villa où je suis. Je vous attendrais devant le portail.
─ Nous serons là dans une heure alors, on s'est permis d'emprunter votre pilote.
─ Parfait. Merci à vous. À tout à l'heure alors.
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