Chapitre 26. _ *_
J'observais le corps endormi à mes côtés, l'étrange sensation d'avoir pu dormir sans cauchemar, ancrée dans mon esprit. Une question vint se glisser dans mon esprit, mes muscles se tendant alors que je serrais le drap entre mes doigts.
« M'avoir connu faisait-il de lui aussi un homme maudit ? »
─ Izanami ?
Je remontais le regard pour me plonger dans le sien, sa main venant se poser sur ma joue alors que son regard me parlait bien plus que de simple mot. Tout comme mon regard devait en dire bien plus.
Il secoua la tête en se redressant, venant prolonger le temps que l'on passa dans ce lit.
On sortit de la chambre aux alentours de dix heures, et je pris le petit déjeuner avec lui sur la terrasse. Lançant les hostilités une fois son café terminé.
─ Ton père m'a informé hier que tu reprenais le contrôle des affaires. Nous devons donc faire le point sur l'opération de demain. Mais avant cela, je vais devoir me rendre aujourd'hui à la Cosa Nostra.
─ Je les ai prévenus hier, ils nous attendent pour faire le point sur tes besoins. Nous partons dès que tu le souhaites.
Je regarde l'heure avant de décrocher mon téléphone, prévenant les Démons que je les veux à l'adresse que je vais leur envoyer pour 10h40 max. Ils comprennent facilement qu'en gros, ils doivent tous décoller au plus vite pour nous rejoindre. Une fois ma conversation achevée, mon regard se porte sur mon samurai. Son attitude me montre qu'il a déjà anticipé ce que j'allais lui dire alors qu'il s'est levé. Il m'embrasse avant de se diriger vers la villa et j'en profite pour aller chercher Jarod et Santana.
J'entre en coup de vent dans l'annexe, allant me changer pour une tenue plus classe avant d'attraper au vol mes deux hommes dans le salon. Ils me suivent, finissant tout de même par me demander où nous allions.
─ À la Cosa Nostra. Répondis-je tout en rejoignant John qui nous attendait avec Marco devant la demeure.
On rejoignit les Démons au point de rendez-vous, et j'allais à leurs rencontres en laissant les autres dans la voiture. Ils me firent une révérence respectueuse, comprenant sans mal à mon air que nous n'étions plus là pour plaisanter.
─ Avez-vous fait ce que je vous ai demandé ?
─ Nous avons cela. Chacun a pus estimer au plus juste ses besoins. Des consignes ? Répondit calmement Pavel
─ Ce sont des alliés, vous me laissez parler et faire cela à ma façon. Comportez vous comme des Dragons et tout ira pour le mieux.
─ C'est-à-dire ? Intervins Hisae
─ Silence et droiture. Rétorqua Ezio. On sera ses ombres et on doit montrer lors de nos interventions que nous maîtrisons parfaitement le sujet. Aucun d'entre nous ne doit oublier que c'est au nom des Dragons que nous sommes là.
─ Vous êtes les Démons d'Iblis, je vous connais parfaitement et je ne doute absolument pas de vos talents. Si cela avait été le cas, jamais je ne vous aurais emmené pour une opération aussi importante à mes yeux. Je sais que vous avez préparé chaque chose pour les secteurs que je vous ai confié. Vous connaissez mes ordres pour l'opération même, alors donnez vous les moyens de faire ce que vous faites le mieux. Quoi qu'il arrive, je vous soutiendrais.
Ils me saluèrent avec respect de nouveau et je remontais dans la voiture de John. La voiture des Démons ainsi que leur moto nous suivant pour parvenir au lieu où allait se dérouler notre rendez-vous.
La réunion avec les hommes de la Cosa Nostra nous prit l'air de rien un moment, et on ne revint à la demeure des Napoli qu'un peu avant 15h. Les démons ayant décidé de finir leurs préparatifs avec les hommes que la Cosa Nostra avait fourni. Ils devaient exposer à chacun des hommes en fonction des secteurs leurs plans, alors je pense qu'ils en avaient l'air de rien pour le restant de la journée les connaissant.
Nous, nous devions aborder la partie concernant le QG, lors d'une réunion avec les personnes intervenantes. Autant dire que je n'étais pas forcément très détendu quand le chaton nous sauta dessus. Je ne sais trop quelle lubie en tête.
Ah si pardon, la lubie était une exigence à en être. Le chaton exigeait. Autant dire que dans l'état d'esprit dans lequel j'étais... Je dus vraiment prendre sur moi pour que le chaton ne connaisse pas ma façon de penser qui la mettrait en PLS dans un coin lointain de cette villa pour ne plus en ressortir.
Je soufflais longuement, avant de me frotter le visage, ma main se levant pour empêcher quiconque de parler.
─ D'abord on va faire cette putain de réunion, et vu que le chaton... Veux en être... Eh bien qu'elle vienne tiens. Si le chaton n'a pas changé d'avis à la suite de cette réunion, je m'occuperai personnellement de jauger son niveau et de l'entraîner.
Oui, j'étais tendue et alors ?
─ Santana, va me chercher les faucons. Amène-les à la salle de réunion. Jarod, reste avec le chaton et explique-lui comment ça va se passer.
Je me dirigeais vers l'annexe, récupérant les plans, les documents que j'avais ainsi que mon ordinateur avant de me rendre dans la salle de réunion. J'étalais le plan du QG des Ganterha avant de distribuer les documents à John et à mes hommes.
Commençant mon exposé sur l'attaque telle qu'elle était prévue, expliquant les tracés sur le plan comme étant les rondes des différents hommes sur places. La répartition des faucons se fit naturellement et je les vis étudier les points en question sur les documents alors que je passais au point qui intéressaient les Napoli.
─ Les faucons veilleront à ce que rien ne sorte de la demeure. Un de mes hommes s'occupera de brouiller tout système de communication pour empêcher les ennemis d'appeler du renfort. Nous serons tous reliés par un système d'oreillette. Les hommes que vous aurez à l'autre bout auront toutes les caméras sous les yeux. Ils seront vos yeux quand vous en aurez besoin. Nous nous répartirons l'endroit pour éviter de nous faire prendre à revers. John, nous nous rejoindrons là. Dis-je en pointant un endroit de la carte. La suite de cette opération nous conduira directement à la cible que tu désires. Le responsable même des Ganterha. Nous devons bien être clairs sur ce qui va se passer demain. Je ne veux aucun rescapé. Absolument aucun. J'exige que le sol même de leurs terres baigne de leurs sangs. Cette opération débutera exactement au même moment que les autres. À travers le monde les Ganterha vont se faire éradiquer en une seule et unique soirée. Aucun droit à l'erreur, je veux que ces sales chiens crèvent comme des merdes. Les démons s'occuperont du reste du pays, avec la consigne de faire couler le sang comme jamais. Alors mes faucons, montrez donc à nos ennemis ce que sont des Dragons. Rendez moi fière et vous connaissez déjà comment je vous récompenserais. John, des commentaires ?
─ C'est un plan élaboré à la perfection et votre réputation n'est plus à faire ! Au cas où je n'en aurai pas l'occasion plus tard, ma famille et moi-même tenons à vous remercier de toute l'aide que vous nous apportez et pour finir... ! Je suis impatient de pouvoir jouer avec vous, c'est un vrai privilège !
Un sourire tendre s'étira sur mes lèvres alors que je croisais son regard. Je redevins sérieuse, m'étirant avant de regarder le chaton caché dans un coin.
─ Angelina, penses tu pouvoir te rendre utile ?
Je la fixais d'un regard sérieux, n'étant à ce moment précis que la Patronne. Rien de moins. Attendant sa réponse. Réponse qui allait déterminer la façon dont j'allais lui donner une leçon.
─ Je sais me battre.
J'empêchais un sourire moqueur de fleurir sur mes lèvres, mes sourcils se levant devant l'affirmation.
─ Eh bien. John, rassemble les hommes que tu vas utiliser demain soir s'il te plaît. Ils se joindront à l'entraînement de mes hommes pour qu'ils puissent se reconnaître lors de l'opération. Jarod, Santana vous veillerez avec Marco à ce que l'entraînement se déroule correctement. Moi, je vais constater en personnes l'affirmation de la demoiselle.
─ Izanami je ne pense pas que... Commença mon Samurai.
Ma langue vint claquer sur mon palais avant je ne tournes le visage vers lui. Le regard aussi sérieux que le sien.
─ Je sais ne t'en fait pas. Rassure-toi, je serais d'une douceur exemplaire.
Je vis bien qu'il était aussi perplexe que mes propres hommes, mais il n'ajouta rien, comprenant sans doute qu'au même titre que la veille au soir, la leçon à venir était essentielle pour la demoiselle.
─ Allez-vous préparer. Angelina, va te mettre en tenue de sport. Tu nous rejoins devant l'annexe.
Tout le monde sortit de la salle de réunion et je ne retins que John à l'intérieur, refermant la porte avant de m'appuyer dessus. Il posa ses mains contre la porte avant de poser son front contre le mien.
─ Encore un peu de patience mon samurai. Demain soir, tu auras ta vengeance.
─ Et Angelina ?
─ Je m'occupe de ça. Contente-toi de te préparer pour demain. Ne pense qu'à ta propre préparation, je m'occupe du reste d'accord ? Elle a juste besoin de constater la différence de niveau. Tu me fais confiance non ?
Pour toute réponse, il se contenta de s'emparer de mes lèvres. Prenant grand soin à me transmettre sa réponse muette dans son baiser. Baiser qui me permis de transmettre ma propre soif de sang, mon impatience pour le lendemain. Il se recula lentement, tentant de reprendre un rythme respiratoire plus calme pour ne pas qu'on dérape.
─ À plus tard peut-être mon samurai.
Il hocha la tête, me laissant aller rejoindre les hommes qui m'attendait. Je passais dans ma chambre pour me changer rapidement, entrainant ensuite la demoiselle avec moi alors que déjà, les chefs commençaient les entraînements.
Je m'échauffais en faisant signe au chaton de faire le même. Étirant chacun de mes muscles avant de me mettre en position.
─ Si tu parviens à me mettre un coup, tu obtiens ta place pour demain. Un seul et unique coup. Je suis l'unique décideuse pour l'opération, sans mon aval, tu resteras ici. Mon clan ne comporte que les meilleurs. Nous sommes les Dragons, et tu vas devoir me prouver ta valeur. Prépare-toi, car je ne t'épargnerais rien.
Je vis les hommes venir former un cercle autour de nous, Santana et Jarod ne tentant même pas de les retenir. Même moi, je savais très bien que de toute façon, même s'ils se mettaient hors de mon champ de vision, ils ne regarderaient que le combat qui allait se dérouler.
Je me mis à siffloter un air, prenant un air faussement décontracté en baladant mon regard partout. Allant même jusqu'à lui tourner le dos tout en marchant. Apparemment, elle le prit véritablement mal, lançant son attaque aussi vite. Se retrouvant avec mon pied qui vint s'enfoncer dans son ventre alors qu'elle n'était plus très loin de moi. Elle atterrit sur les fesses aussi vite, se massant le ventre tout en se relevant.
Elle recommença aussi vite, voulant lancer son attaque, mais je ne lui laissais même pas le temps de le préparer que je m'élançais sur elle, venant lui coller une droite magistrale qui la renvoya au sol.
─ Debout ! Hurlais-je
Elle secoua la tête en se relevant, semblant comprendre qu'elle allait devoir y aller de tout son savoir parce que je ne l'épargnerais pas. J'enchaînais les attaques à peine fut-elle sur pied, alternant les coups de poings avant que ma jambe ne vienne faucher les siennes. Profitant de son déséquilibre pour lui remettre des coups.
Je m'éloignais en quelques bonds, m'étirant sans la lâcher du regard alors qu'elle crachait du sang. Se relevant avant de se remettre en position. Modifiant sa garde pour parer aux faiblesses que je venais de souligner de force.
─ T'attends le dégel ? Tu crois que ton ennemi attendra sagement que tu sois prête ? ATTAQUE ! Hurlais-je
Elle revint aussi vite à l'attaque, le regard clairement sombre. Je pris grand soin à détruire chacune de ses attaques avant même qu'elle ne m'atteigne, l'envoyant au sol un nombre incalculable de fois. L'obligeant à se relever à chaque fois. Ma voix venant lui énumérer d'un ton glacial le nombre de fois où elle était morte.
Et quand ma patience fut épuisée, je lui annonçais que je passais aux choses sérieuses. Ne lui laissant même pas le temps de comprendre que je l'attaquais à mon tour, veillant à ne rien lui casser en amortissant mes coups, l'enchaînant tellement que mon dernier coup de poing la fit s'écrouler sur le sol.
J'eus beau exiger qu'elle se relève, elle se contenta de rester la tête vers le sol, le sang s'échappant de son nez venant goûter doucement sur le sol. Ses mains se posèrent sur le sol, ses bras se mettant à trembler alors qu'elle tentait de s'appuyer dessus.
Mon pied partit aussi vite, venant la faire s'étaler encore plus sur le sol. Je sortis une lame d'une de mes manches, venant m'asseoir sur elle alors que je posais la lame contre sa gorge, le regard brûlant de rage.
─ Tu oses prétendre savoir te battre ? Je t'ai déjà tuée tellement de fois que ça en est lamentable. Vingt-cinq ans. Vingt-cinq putains d'années qu'il attend ce jour. Depuis vingt-cinq ans, il se prépare juste pour ce jour. Il a tout sacrifié pour être prêt pour ce jour-là. Et toi, tu oses croire que cette vengeance t'était due ? Mais ma pauvre fille, rien n'est dû dans notre monde. Tu ne sais même pas te défendre, tu te feras tuer dès que l'un des hommes te quittera des yeux. Pas une de tes attaques n'étaient pas prévisibles. Tu sais te défendre contre les premiers abrutis venus oui. Mais dans mon monde, tu ne sais rien faire. J'attends ce jour depuis tellement longtemps que je refuse de m'encombrer de boulets qui se feront tuer. J'y vais pour tout détruire. Mes pertes seront de zéro quand les leur seront total. Tu veux prouver ta valeur ? Alors entraînes toi. Ce monde, c'est toute notre vie, et toi, tu n'es qu'un enfant gesticulant et parlant trop. Fais tes preuves et ensuite, tu pourras exiger. En attendant, tu resteras ici pendant que ton cousin lavera le nom des Napoli par le sang et je ne laisserais personne se mettre en travers de sa route.
Je me relevais, cherchant des yeux quelqu'un avant de claquer des doigts et de lui faire signe de s'approcher.
─ Marco, pouvez-vous emmener la demoiselle se faire soigner s'il vous plaît ?
L'homme hocha la tête avant d'embarquer sa belle, et je ne pus m'empêcher de ricaner en me disant qu'au moins ça laisserait le temps à monsieur de se calmer parce qu'il n'avait pas eu l'air d'apprécier la raclée de sa belle.
─ Les autres, au boulot.
La dispersion se fit aussi vite et je m'allumais une cigarette, ouvrant et refermant mes mains pour canaliser ma frustration.
─ Santana, Jarod, je vous laisse gérer la suite.
Je repartis vers le bâtiment où nous logions, prenant au passage la boîte contenant les Katanas pour les poser sur la table du salon. Revenant avec le nécessaire pour nettoyer et préparer mes armes pour le lendemain. C'étaient des lames plus courtes que les lames de Katanas habituel, parfait pour le corps à corps dont je raffolais. Suri avait vraiment choisis avec beaucoup de goût encore une fois.
Une fois la préparation de mes lames pour le lendemain effectuée, je les remis à leurs places. Prenant mes Beretta, les nettoyant entièrement avant de les ranger à leurs tours. J'allais me prendre une douche avant de me changer, revêtant un pantalon large blanc avec un simple débardeur.
Je m'étirais en ressortant de l'annexe, observant mes mains avant de me diriger vers le gymnase. J'y entrais doucement, restant contre la porte alors que John était concentré dans sa préparation. Au bout de quelques minutes, sa tête tourna vers moi, et je me penchais légèrement en avant, devant son regard perplexe sûrement.
─ Je suis désolé de te déranger pendant ta préparation. Je voulais seulement te demander l'autorisation d'accéder à ton piano afin que je puisse en jouer quelques heures. Je comprendrais bien sûr que tu ne le veuilles pas, je sais que chaque instrument est aussi personnel que nos armes. Expliquais-je doucement.
Je redresse la tête, croisant son regard. Il est visiblement très étonné de ma demande et l'espace d'une seconde, je me dis qu'il va refuser. Juste avant qu'un sourire ne s'étire sur ses lèvres alors qu'il se relève.
─ Nos instruments sont le reflet de nos âmes Izanami, et je ne vois aucun inconvénient à ce que ton âme se mêle à la mienne.
.
Je l'observe partir vers ses affaires, puis il revient vers moi, me lançant les clés de sa pièce.
─ Merci mon samurai.
Mon sourire s'est étiré sans même que je ne m'en aperçoive réellement, et je le laisse repartir dans sa préparation alors que je me dirige vers sa salle privée. Avant de toucher à son piano, je prends grand soin de me laver les mains, posant mon téléphone sur vibreur sur le bar après avoir prévenu Peter que je ne serais pas joignable les heures à venir.
Je me positionne sur son banc, caressant les touches avant de me mettre à jouer, commençant par l'étude op 25 n°11 de Chopin, tout en fermant les yeux. Je sens un sourire s'étirer sur mes lèvres alors que mes doigts dansent sur les touches. Sentant mon corps se détendre au fur et à mesure qu'avance le morceau. Enchainant avec la Ballade n°1, laissant mes sentiments se déverser en sachant que personne ne pourra m'entendre. Occultant totalement le monde, ne devenant plus que mes doigts jouant sa mélodie. Enchainant encore et encore les mélodies qui me passent par la tête, l'esprit vide de toute interférence en dehors de ce piano. L'âme totale offerte sur mes notes.
Hurlant, pleurant, grondant, riant, exultant. J'explore chacune de mes émotions jusqu'à les épuiser totalement. Repensant à mes plans, laissant exploser ma soif de vengeance, hurlant à travers mes notes. Sentant mon corps se tendre de tout ce ressentiment qui vient inonder les touches.
Je me laisse totalement aller, me laissant le temps de souffler réellement avant que la vie ne reprenne son cours dingue.
Finissant par repenser à ce qui arrive enfin demain. Repensant à comment tout a commencé avec mon samurai, jouant mes émotions et mes pensées sans même ouvrir les yeux. Exultant face à la vengeance que je l'aide à avoir.
Mes doigts restent soudain en suspends et j'ouvre doucement les yeux, découvrant que la nuit est tombée. Mon regard tombant directement sur mon samurai assis à son bar, un verre dans la main alors qu'il semble m'écouter jouer. Il ouvre les yeux, et sans que je ne réfléchisse plus, mes doigts reprennent leurs courses sur son piano. S'envolant sur les touches alors que je ne lâche pas son regard, le voyant refermer les yeux. N'écoutant ma mélodie qu'avec son cœur.
Il m'écoute ainsi jouer encore un moment avant de finir son verre, me proposant un verre. Je me relève, m'étirant avant de le rejoindre à son bar. Buvant un verre avec lui avant qu'il ne me souhaite une bonne nuit avec tendresse.
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