Chapitre 25_ *_
J'étais en pleine contemplation de mon samurai quand un bruit me fit tourner la tête. Mon sourire s'étirant alors que je me décollais du mur pour me diriger l'air de rien vers la porte de sortie.
Le bruit venant de l'autre côté de cette porte me renseigna vite sur l'origine d'un problème que n'avait pas prévu mon samurai. Mais que moi j'attendais, raison de ma pause actuelle.
J'ouvris la porte en grand, accueillant une demoiselle qui me semblait être une bombe sur le point d'exploser. Et visiblement l'abruti gardant la porte ne savait pas gérer ça. Du coup je me demandais à quoi il servait avant de décider de m'en foutre. Après tout, c'était pas un de mes hommes. Chacun ses merdes.
On échangea quelques mots où je me présentais à la demoiselle avant de l'entrainer dans la salle de jeu. J'ai tout le loisir d'observer la réaction de la demoiselle alors qu'elle découvre les lieux, et surtout à quel jeu joue son cher cousin qu'elle prenait sûrement pour un parfait petit ange.
Clairement elle était surprise oui. Mais juste surprise de découvrir son cher John dans cet état que je trouvais personnellement super excitant. Elle observa avec soin les gestes de mon samurai, sans l'once d'un sentiment tel que l'horreur qu'une autre personne lambda aurait dû ressentir.
Elle n'était pas dégoûtée de la scène, elle ne la comprenait juste pas.
La question étant de savoir si c'est parce qu'elle semblait déconnectée de tout ou que sa réaction aurait été identique en étant maitre d'elle-même ?
Je suivis en silence la discussion entre mon samurai et la demoiselle, comprenant aussi vite que John avait des limites que je n'avais jamais eu avec les membres de ma famille. Mon samurai était un amour, et clairement il serait prêt à tout faire plutôt que de faire sombrer les membres de sa famille. Lui il se considérait comme le protecteur de sa famille. Et pour lui sa cousine restait cette chose qui pouvait se briser. Mais je ne lui reprocherais jamais de ne pas fonctionner comme moi.
Ce que moi j'étais prête à faire, même à ceux de ma famille, je ne le souhaitais pas à mon samurai. Après tout, j'étais un monstre ayant évolué et grandis encore plus depuis notre rencontre. Moi, les remords qu'il avait, je pense que je n'ai jamais su les ressentir. Et à mes yeux, c'était mon rôle de préserver cette part de mon samurai. Mon rôle de pousser sa chère protégée à exploser.
Alors je pris les choses en main. Intervenant dans la conversation, expliquant purement et simplement qui était les hommes devant elle. Et elle s'était approchée, toujours sans ciller, le regard plein de ce qui pouvait tourner encore et encore dans sa tête. John venant enfoncer sans le vouloir cette lame brûlante de la douleur qu'elle devait ressentir. Venant la tourmenter encore plus sans même qu'il ne le comprenne vraiment.
Je m'emparais alors d'un couteau, jouant avec tout en m'approchant de la demoiselle qui regardait les hommes. Tendant ma main tenant la lame pour qu'elle le voit. Et j'ouvris la bouche, lançant l'attaque, la prenant avec plus de soin que ce que je n'aurais fait avec un de mes hommes. Parce que là c'était une des personnes les plus importantes dans la vie de mon samurai. Alors pour lui, je pris soin de rester moi-même mais de ne pas la briser. De juste provoquer l'étincelle qui ferait enfin exploser le trop plein que je voyais en elle.
Oh bien sûr mon samurai tenta bien de s'opposer. Évidemment, cela ne serait pas samurai sans cela n'est-ce-pas ?
Mais je finis par lui faire signe de me laisser faire. Et je repris mon attaque, soufflant mon feu sur le brasier couvant en elle. Et je le sentis oui, je sentis avec délectation ce feu qui prenait en elle. Je sentis enfin sa bête prête à se dévoiler. Venant prendre le pas sur sa « raison ». Elle était enfin consciente que la seule barrière la retenant c'était elle-même.
Sa bête grattait, encore et encore, et la seule vue de mon cher samurai sembla suffire à faire tout exploser en elle. J'observais avec délice sa cage exploser enfin, sa main qui venait s'emparer de la lame. Et je me reculais, l'observant hurler encore et encore « Je suis une Napoli », détachant chaque syllabe à chaque coup qu'elle lançait. L'observant tailler en des gestes amples et plein de fureur le corps devant elle. Voyant sa haine et tout ses non-dits qui explosait sous chaque coup de lame. Ses douleurs, ses larmes. Ses morts. Sa haine.
C'est marrant non ? Pour un peu ça me rappellerait presque moi quand j'ai tué marc. Presque. Mais il ne tenait qu'à moi de leur donner le responsable de leurs douleurs. Et à ce moment-là, enfin ils pourront redevenir serein.
Ma main vint se poser sur son bras, la stoppant dans sa frénésie. L'arrêtant juste avant qu'elle ne sombre, comme on avait pus le faire avec moi pour lui. Maintenant qu'elle avait explosé, qu'elle avait vidé sa tête de ce trop-plein, nous allions pouvoir parler réellement. Les ruines avaient été balayés, il fallait à présent qu'elle se reconstruise selon ses envies à elle. Pas selon ce qu'on attendait d'elle. Et si réellement elle voulait être une Napoli, alors elle devra s'en montrer dignes.
─ Viens chaton ! On va s'en fumer un à présent. Au pire on reviendra si t'as encore envie de te défouler. T'inquiètes... Allez, suis-moi ! Lui dis-je d'un ton doux.
Je la suivis des yeux alors que la demoiselle alla rendre le couteau à mon samurai avant de sortir. Mais mon regard refusa de suivre le dit chaton des yeux dès que mon samurai eut la lame en main, et je l'observais lécher le sang sur la lame avant grand soin. Son regard me promettant mille choses très appétissantes.
Je le pointais du doigt après avoir pris deux mélanges dans ma boite, tentant de paraitre sérieuse. Vainement vu son sourire.
─ Toi. Toi tu bouges pas je reviens.
Je me précipitais vers la sortie, accompagné par son rire, croisant l'homme ayant gardé la porte sur le chemin avant de rejoindre la demoiselle. Je la fis me suivre jusqu'au arbres séparant la villa de l'annexe où nous résidions. L'invitant à s'asseoir alors que je m'allumais un mélange, lui en tendant un. Lui laissant le choix de l'allumer ou pas. Je la laissais même entamer la discussion pour quand elle serait prête.
Et enfin sa bouche s'ouvrit, ouvrant le fil de la discussion.
─ Je ne sais pas si je peux vous poser ce genre de question, mais qui êtes-vous exactement ? Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme vous...
─ Je n'espère sincèrement pas que quelqu'un d'autre comme moi existe dans le monde. Qui je suis ? Hm...
Un soupir s'échappa de mes lèvres avant je ne porte mon mélange à mes lèvres, mon regard errant autour de nous avant que je ne le repose sur la demoiselle attendant que je poursuive.
─ J'ai tellement de visage, tellement d'identités. J'ai eu tellement de vie que ça te donnerait le tournis au mieux. Qui suis-je... Cela dépend de quel visage tu veux entendre parler ?
─ Celle d'aujourd'hui, celui de la femme en face de moi et de tout ce qu'elle représente !
─ Ce que je représente ? Répétais-je avant de rire. Celle que tu as en face de toi on va déjà commencer par ça. Naëlle, surnommée la Femme au Dragon. Patronne du Clan du Dragon. Je suis venu aider mon samurai à obtenir sa vengeance sur les Ganterha en déployant tous mes talents pour que les Napoli puissent la savourer à sa juste valeur.
─ Comment connaissez-vous les Napoli ? Quels liens avez-vous avec John ? J'ai le sentiment que vous le connaissez beaucoup plus que moi. Jusqu'à aujourd'hui, je ne le voyais pas comme ça.
─ Monsieur Napoli est un contact très ancien des Gomora. Bien avant que je n'arrive dans cette famille. Ce sont des partenaires en affaires. Mon samurai... Comment dire cela.
Un sourire s'étire sur mon visage sans que je ne puisse le retenir, et j'en profite pour reprendre une bouffée de mon mélange, recrachant ma fumée alors que l'image de mon samurai en train de m'attendre vient me parasiter la tête.
─ Je l'ai connu il y a longtemps. Au Japon. J'étais venu me former au sein d'un clan allié, il était en formation aussi. Et... Quoi dire à part qu'on s'est reconnu ? On se ressemble, on se comprend. On a beaucoup d'estime l'un pour l'autre. Traverser le monde, mettre ma vie en suspend quand il me demande mon aide, je ferais tout juste parce qu'il en a besoin. Ce que je sais de lui, ce que je vois en lui, ce qu'il est avec moi... Ce n'est pas à moi de le dire mais à lui.
J'observe la demoiselle regarder ses mains, couverte du sang de l'homme qu'elle a tuée avant de reposer son regard dans le mien.
─ Je ne comprends pas... Comment saviez-vous que j'étais capable de faire ce que j'ai fait alors que moi-même, je l'ignorais ?
─ L'habitude. On ne dirait peut-être pas, mais de tous les monstres que tu peux imaginer croiser. Je suis la pire. Détecter la part d'ombre chez les gens, les comprendre et les lire avant même qu'ils ne le comprennent, chez moi c'est aussi simple que de respirer. Je t'en savais capable, mais faire le pas, c'était à toi seule de le faire. Tu aurais pus reculer, mais tu as choisi d'attaquer. Pourquoi selon toi ?
Je la vois hésiter, son regard qui erre partout comme si les arbres allaient lui souffler la réponse. Ce qui pourrait arriver si j'ai un de mes faucons là-haut mais vaut mieux pour eux qu'ils la ferment si c'est le cas.
─ Parce que ça a toujours fait partie de moi ! Lança-t-elle enfin
─ La question étant maintenant, qu'as-tu ressenti en le tuant ?
─ Je ne me rappelle pas autre chose que de la colère pendant que je le frappais, mais quand il a poussé son dernier souffle, la seule chose dont je me souvienne, c'est le calme que j'ai ressenti, ce long silence apaisant qui m'envahissait.
─ Quand je t'ai arrêté il était déjà mort depuis un moment en fait. Mais maintenant que tout est plus calme en toi, que vas-tu faire ? Veux-tu te venger ? Recommencer à tuer ? Veux-tu vraiment être une Napoli, avec tout ce que cela implique ? Veux-tu vraiment, non plutôt es tu sûre d'être prête à faire ce pas où ton retour en arrière sera impossible ? C'est simple d'avoir conscience de ce que l'on est capable de faire, mais s'engager sur la même voie que celle de mon clan ou celle des Napoli, c'est autre chose. Tuer un homme ou en tuer des centaines ce n'est pas la même chose. Si tu ne devais retenir qu'une question-là, à laquelle tu dois me répondre sans réfléchir c'est penses tu pouvoir tuer de nouveau ? Là, de sang-froid ?
─ Ce monde m'était inconnu jusque-là et savoir qu'il a toujours fait partie de moi me donne l'impression d'être une enfant qui vient de naître, que j'ai tout à apprendre, tout à découvrir. La colère m'a fait franchir le premier pas et le besoin de protéger les miens sera mon deuxième. Depuis que je suis ici, je me suis vu réagir par instinct de survie, mais aujourd'hui je me rends compte, que j'aime cela, j'aime cette décharge dans la nuque qui me met en alerte et j'aime cette montée d'adrénaline lors de l'affrontement. Je n'ai plus besoin de me trouver des justifications. Je peux tuer et je le sais tout autant que je sais maintenant que j'aime la sensation que cela me procure. Est-ce mal ?
Elle me demande vraiment à moi si c'est mal d'aimer tuer ? Bordel ce monde à l'envers.
Je lui pique son mélange des mains, l'allumant avant d'en prendre les premières bouffées.
─ Chaton, tu demande à la criminelle la plus connue du monde, couverte de sang d'un homme qu'elle a torturé avec délice pendant des heures, si c'est mal d'aimer tuer ? Avoir une ligne de conduite, tout faire pour la suivre, s'en donner les moyens quel qu'ils soient... C'est ça notre monde. Tu te demande qui est ton cousin ? Pour le comprendre, tu devrais suivre son chemin. Apprendre des meilleurs pour te trouver toi-même. Savoir qui tu es pour défendre ta famille. Tu veux être une Napoli ? Alors oublie le bien et le mal. Ne retiens que leurs règles comme seules loi valable à tes yeux. Ce qui serait mal chaton, ce serait de laisser tes ennemis continuer de croire que tu es une cible facile. De les laisser vivre alors qu'ils t'ont arrachés ta vie. Voilà ce qui serait mal à mes yeux. Mais aimer tuer, quand on ne tue que selon les règles, ça ce n'est pas mal.
─ Qu'est-ce que je fais maintenant ?
Je me mis à sourire, me redressant avant de m'étirer, lui faisant signe de me suivre.
─ Maintenant, tu vas te prendre une douche, te reposer et réfléchir à tout ça. Lui répondis-je enfin.
Je me stoppais devant Santana et Jarod qui gardaient l'entrée de l'annexe où nous étions, les deux me regardant de haut en bas avant de se mettre à rire. Reprenant leurs sérieux en apercevant le chaton avec moi.
─ Je vous présente la nièce de Monsieur Napoli. Angelina. Accompagnez là jusqu'à ma chambre, donnez-lui des serviettes et de quoi se changer. Elle devrait trouver ça dans mes fringues. Elle dormira dans ma chambre. Veillez à ce que les autres lui foutent la paix et à ce qu'elle mange quand elle se réveillera. Soyez gentil avec la dame, elle a eu une journée et une soirée... Chargée.
Je me tournais vers le chaton, posant ma main sur sa joue alors qu'un sourire tendre s'étirait sur mes lèvres.
─ Ce sont des hommes en qui j'ai pleine confiance, ils seront aussi dignes de confiance que peut l'être Vincent à tes yeux. Prends une douche, reposes toi chaton. Là, tu as besoin de dormir et demain tu y verras plus clair. Bonne nuit.
─ Merci Madame Gomora.
─ Naëlle. Juste Naëlle.
─ Alors merci Naëlle.
J'entendis sa réponse alors que j'avais déjà fait demi-tour, repartant tout en fumant pour rejoindre mon samurai.
Lorsque j'entrais dans le fameux sous-sol le son me parvenant me fit comprendre que mon samurai s'amusait avec le dernier jouet du coup. Je m'approchais en silence, mon visage reflétant mon amusement face à la scène. À priori mon cher samurai avait bien aimé mon épluchage et semblait résolu à l'imiter. De ce que je comprenais, il avait délimité tout le torse du dernier jouet, voulant probablement enlever la pièce en une fois.
Je m'approchais et il tourna la tête, le scalpel à quelques centimètres de la peau de sa proie, son sourire le faisant ressembler à un enfant fier de lui qui me fit éclater de rire aussi vite. Je secouais la tête, un sourire toujours sur les lèvres. Jetant mon mégot avant de me glisser entre lui et le jouet, ma main venant se poser sur la sienne, appuyant légèrement pour lui donner la bonne inclinaison alors que mon autre main venait se poser sur la peau en question. Il posa sa tête juste à côté de la mienne, entamant le mouvement alors que son autre bras venait s'enrouler autour de mon ventre, son corps se collant au mien alors qu'on se concentrait sur son objectif.
Il parvint ainsi à enlever la peau du torse en une seule pièce, et je restais contre lui sans bouger alors qu'il continuait sur d'autres partie de son corps. Je le laissais se concentrer, l'observant choisir les zones les plus douloureuses pour faire hurler son dernier jouet. Il s'amusa même à dessiner mon dragon dans le dos du jouet, révélant au fur et à mesure un dragon sanglant que je trouvais vraiment magnifique autant par son sens du détail que par le hurlement que poussa tout le long mon cher petit incontinent.
Je m'étais reculé pour le laisser découper à sa guise, l'observant ensuite découper encore plus soigneusement le tour du dos dans des gestes que je devinais maitrisé vu la rapidité d'exécution. Il finit par détacher la pièce où il avait gravé mon dragon, le montrant au mec avec son air de gosse avant de se précipiter dans un autre coin de sa salle, révélant plusieurs pièces de ses œuvres qu'il avait conservé. Il posa la pièce avec soin sur un dispositif qui semblait prévu pour, prenant un pot contenant un mélange étrange avant d'étaler son contenu sur son œuvre. Une fois fini il recouvrit le tout, regardant le mur en semblant chercher où il le mettrait.
─ Je le mettrais au milieu. Au moins à chaque fois que je reviendrais jouer ici, je repenserais à ce jour. Murmura-t-il.
Il reprit ensuite son découpage, venant couper différentes parties du corps du jouet tout en plaisantant. Et je me contentais de l'observer avec un sourire tout en fumant, heureuse de le voir pouvoir se lâcher autant.
Je ne m'approchais que pour voir la mise à mort de son jouet, l'observant lui de plus près. Il s'était étalé le sang de ses ennemis sur la peau de son torse, son regard venant croiser le mien alors qu'il relevait sa main pleine de sang.
Ma main vint saisir son poignet et j'approchais mon visage, ma langue venant récolter lentement tout le sang sur sa main. Je finis par relever le regard tout en récoltant le sang, croisant le sien ne me quittant pas. Quand j'eus fini, il replongea sa main dans la flaque de sang avant de l'étaler sur son torse, et je recommençais avant qu'il ne me fasse chuter sur le sol. Le sol inondé du sang de ses ennemis mis à mort, je me redressais pour ôter ma brassière avant d'ôter mon pantalon, me rallongeant alors que mes mains venaient s'imbiber du sang avant de les laisser parcourir mon corps, mon regard ne le lâchant pas alors que le sien semblait suivre avec application le tracé de mes mains.
─ Izanami... Mon Izanami... Souffla-t-il en s'agenouillant, venant récolter avec soin le sang que j'avais étalé sur moi.
Son visage vint près du mien alors que l'une de ses mains continuait son exploration, ses lèvres venant s'emparer des miennes allumèrent un brasier encore plus grand. Il se délecta de mon état, gémissant en le constatant, ne perdant pas de temps avant de se débarrasser des couches de tissus nous encombrant. J'inversais nos positions, sentant le sang couler le long de mon dos alors qu'il me prenait, ses mains ancrées sur mon bassin qui remontèrent le long de mon buste alors que je me redressais, entamant une danse langoureuse contre son bassin.
Il ne tint pas longtemps sous ma torture, se redressant avant de nous faire lever. Il me porta tout en m'embrassant, venant me porter contre le mur avant de s'enfoncer de nouveau en moi. Son bassin imposant aussi vite un rythme sauvage et passionné tout comme ses baisers. Je l'empêchais de jouir, venant le finir moi-même avec ma bouche.
Juste à temps vu que l'on entendit un « Monsieur John ? » surgir d'un peu plus loin. Mon samurai écarquilla les yeux avant de me regarder et il me précisa que c'était les hommes qui venaient nettoyer la pièce.
Je me mis à ricaner, me rhabillant l'air de rien tout comme lui avant qu'il ne les autorise à venir. J'en profitais pour m'allumer une cigarette et il vint se poser à côté de moi sans lâcher ses hommes du regard.
─ Et Angelina ?
Je tournais mon regard vers lui, ma tête se penchant. Ma main vint caresser doucement son visage et son regard vint se poser sur moi. Mes lèvres lui offrant un sourire rassurant.
─ Nous avons parlé, elle va bien. Elle avait juste besoin d'une bonne nuit de repos après tout ça alors je l'ai amené à l'annexe où nous sommes. Je l'ai laissé sous la surveillance de Santana et Jarod. J'ai toute confiance en eux, et elle, ne t'en fait pas. Elle ne s'est pas écroulée, elle est bien plus forte que tu ne le penses. Cette soirée était très importante pour elle et elle s'en est sortie remarquablement bien. Ça ira pour elle à présent je ne m'en fais pas.
─ Elle va dormir où ? Me demanda-t-il soudain avec un sourire en coin
─ Dans ma chambre. Hors de question qu'elle dorme ailleurs. Pourquoi ça ne te conv...
Il m'interrompit en m'embrassant avant de se reculer pour glisser ses lèvres contre mes oreilles. Loin de celles de ses hommes.
─ Tu te retrouves donc sans lit mon Izanami... Il serait inconvenable de ma part si je ne te proposais pas de partager mon lit pour ce soir. Après tout ce que tu as fait ! Non... ! Et puis c'est un très grand lit. Confortable à souhait. Parfait pour ce que je n'ai pas finis de te faire.
─ Il serait donc inconvenant de ma part de refuser cette offre si généreuse.
Il se recula légèrement, le même sourire que le mien sur les lèvres. Il échangea ensuite avec l'homme qui gardait la porte, et je finis par me rappeler son prénom. Marco. Je le saluais avant que l'on ne les quitte, rejoignant la chambre de John.
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