Chapitre 15. Point de vue Calvin B.


                  Étonnement nous étions ressortis vivant et entier de ce charmant entretien. On nous avait clairement fait comprendre que le clan du dragon n'était pas nos oignons, et qu'il serait « dommage de faire disparaître d'aussi bon agents pour préserver des choses nous dépassant » ... Forcément notre curiosité avait été encore plus aiguisée, mais nous repartions avec une clé USB « cadeau de la maison, utilisable pour m'sieur le juge Hopkins » ...


Une bonne grosse carotte à se mettre où nous le voudrions en gros. Même si je devais reconnaitre être curieux du contenu de cette fameuse clé.



                  Bon, il fallut quand même bien des jours à nos génies du service informatique pour décrypter cette fameuse clé. Mais quand elle y parvint, on put clairement savourer le « cadeau » assez hallucinant dans son genre. Cette clé USB ne semblait contenir ni plus ni moins que les enregistrements des caméras de la demeure de Logan Herrero sur ces dernières années. Il nous fallut évidemment bien des heures de visionnages pour en faire le tour. Nous étions en effet très heureux de ces preuves accablantes, authentifiées sans trucages par nos services mais nous ne pouvions nous réjouir non plus des images visionnées.


                Cette clé USB semblait être un « best-of » personnalisé sur Logan Herrero avec l'ensemble des jeunes femmes que nous recherchions, et des que nous ne recherchions pas d'ailleurs... Même si la finalité pour toutes ces pauvres femmes était la même : nous avions vus Logan Herrero les tuer à chaque fois. Le mystère restant étant de savoir ce qu'il avait foutu des corps.




─ C'est même pas des crimes passionnels... C'est juste des meurtres de sang-froid... Comme s'il se débarrassait d'un jouet qui était à présent encombrant.... M'indignais-je

─ Je me demande quel est le processus l'ayant amené à devenir ainsi tout de même. Tiqua Attkins.

─ Ouais bah en attendant, avec ça on va chez le juge et on obtient notre perquisition. On va ratisser du haut au sous-sol sa baraque et on repartira pas sans preuves. Putain mais je peux pas juste annoncer autant de morts sans l'ombre d'un corps ! Tu imagines la douleur des familles bordel !

─ Faudra bien pourtant si on trouves pas de corps... Au moins ils auront les réponses à leurs questions. C'est toujours mieux que de ne rien savoir. Moi je préférerais savoir.... Mais c'est sûr que j'aimerais encore plus avoir quelque chose à enterrer... Alors on va chercher jusqu'à trouver.





               Deux jours plus tard, nous débarquions dans la villa de Logan Herrero avec toutes les équipes possibles pour ne pas repartir bredouilles. Nous fûmes étonnés que la villa soit toujours gardée mais plus habitée. Apparemment le nouveau chef des Santa-Sangre n'avait pas dû souhaiter reprendre cette demeure.


              Les gardes ne nous firent étonnement pas de problèmes pour fouiller la demeure, gardant leurs postes sans même faire attention à nous. Ils ne répondirent à aucune de nos questions, usant du droit de garder le silence et de secret professionnel pour ne pas nous dévoiler quel était leur nouvel employeur.

Les équipes se déployèrent pour traiter le maximum de surface efficacement, et le luminol fut le meilleur ami des équipes scientifiques. C'est au bout de longues heures qu'une équipe finit par nous appeler afin que nous venions voir ce qu'ils avaient trouvés.


              Dans un sous-sol ne servant pas qu'à stocker le vin clairement vu certaines pièces douteuses, l'une des pièces semblaient attirer particulièrement nos équipes.


Et pour cause, en son centre trônait une énorme broyeuse dont la simple vue me pétrifia.




─ Me dites pas que... Glapis-je

─ Et bien, nous allons effectuer tous les prélèvements nécessaires afin de vérifier cela, mais j'ai bien peur de deviner la destination des corps...

─ Faites-moi tous les prélèvements que vous pouvez ! Hurla Attkins. Surtout faites tout dans les règles, ce fils de pute va payer pour ce qu'il a fait !





Si c'était ce que nous craignions, le procédé avait dû être utilisé pour bien des corps... Et de la bouilli de corps... Disséminés on ne sait où, c'était des corps que nous ne pourrions jamais rendre à leurs familles...




─ Et si cette fille avait assistée à ça ? Peut-être qu'il a commencé à être violent avec elle... Son comportement a tout du harcèlement quand même de ce qu'on a compris...

─ Elle t'obsède cette fille le bleu ! T'en a une bonne avec elle !

─ Nan mais ça fait gros quand même ! Apparemment les deux Herrero avaient un faible pour elle, mais pas elle. Ils lui faisaient la cour et quand elle se casse mystérieusement... Les deux quittent tout pour la suivre et ne revienne que quelques années après ? Et l'un d'eux a tellement changé que ses propres hommes le disent fous !




Attkins choppa l'attention d'un des gardes dans la demeure, se plantant devant lui l'air de rien jusqu'à ce que l'homme daigne le regarder.



─ Dites-moi, vous bossiez déjà ici du temps de Logan Herrero ?

─ Pourquoi ? Contre-attaqua impassible l'homme

─ Est-ce-que vous auriez une idée des raisons ayant amenés Logan Herrero à avoir un comportement aussi différent d'avant son absence ?



Les gardes se mirent tous à rire devant nos airs étonnés, mais le mec finit par nous répondre.



─ Ouais, le grand Logan s'est fait larguer comme une merde ! Ria-t-il

─ Non mais on devient pas comme ça juste parce qu'on se fait larguer ! Beuglais-je. On aurait pas fini si tout le monde faisait ça merde !

─ Ah bah vous savez moi... Vous me demandez je vous dis ce que je sais. Après on sait pas très bien comment ça s'est finis nous. C'est pas not' boulot.

─ Vous bossiez déjà ici quand il organisait des fêtes ? Ré-attaqua Attkins.

─ Il n'y avait que ça Monsieur. Je ne sais pas quel était son boulot, mais clairement, il était payé à faire la fête lui.




Ouais en gros on n'apprendrait rien de très concluant de leurs parts. Si on mettait de côté le « il s'est fait larguer », mais ça restait à prendre avec précautions quoi...




                 On ne repartit de cette villa qu'en fin de journée, les véhicules remplies de prélèvements à examiner pour nos équipes. De quoi les occuper très largement les semaines à venir vu le nombre récolté.

Lorsqu'on arriva devant le bâtiment où se trouvait nos bureaux, nous furent étonnés d'y retrouver Evans qui semblait discuter avec une chose munie d'un chapeau et d'un manteau difforme.



Ah la chose était une femme, apparemment.



Notre supérieur regarda sa montre longuement avant de nous regarder, tapant du pied nerveusement. Ah, on a encore merdé quelque part ?




─ Agent Wilson. Agent Benett... Quand vous convoquez les gens, veillez à être présent ! C'est intolérable ! S'écria Evans. Ça fait des heures que cette personne attend votre venue ! Imaginez, elle a traversé le globe en catastrophe pour répondre à votre demande et voilà comment vous la remerciez !



Ah merde le thon est pour nous ?



─ Je vous présentes nos plus plates excuses Madame, nous n'avions pas été prévenu de rendez-vous aujourd'hui. Agent Wilson, enchanté. Que puis-je pour vous ?



La chose releva la tête, semblant ranger son portable avant de regarder mon collègue. Lui serrant la main en retour alors qu'un sourire s'étirait sur ses lèvres. À la chose hein pas à mon collègue.



─ Bonsoir, pas de problème je comprends bien que par les temps qui courent vous devez avoir du travail. Terrible époque, on est plus en sécurité nulle part. Nous en discutions justement avec cet adorable Monsieur Evans ! Pardon, quand je suis nerveuse je parle trop ! Je suis Luz Atzalé, j'ai reçu des mails me demandant de venir afin de m'entretenir de personne que j'aurais croisé sur New-York lorsque j'y habitais alors... Me voilà !



Attends attends... C'est ÇÀ la gonzesse après qui courait tout le monde ?

Non mais soit elle a pris cher soit y'a arnaque sur la marchandise !



─ Bien sûr, suivez-nous Madame Atzalé si vous le voulez bien. Nous allons en discuter en privé. Invita mon collègue.




J'eus beau « analyser » la chose dans l'ascenseur, elle ne semblait vraiment avoir quelque chose pour elle, alors lorsqu'on entra dans la salle d'interrogatoire... Je me présentais à mon tour avant de prier la chose de prendre place.



─ Permettez, j'ai un peu chaud. Répondit-elle en ôtant son chapeau.



            Je me mordis la langue en me disant que la chose semblait bien cacher son jeu au final. Et forcément c'est quand elle ôta son « manteau » avant de prendre place que je m'assis comme une pierre sur ma chaise tellement je fus sidéré.



            Attkins ricana aussi vite, mais je n'eus même pas besoin de le regarder pour deviner qu'il s'attendait pas à ça non plus. La chose masquait clairement une tenue nettement moins sage que sa tenue précédente. Une veste de tailleur venant à peine masquer les contours de ce que je devinais être un simple bustier transparent, une jupe crayon fendue sur le côté faisant apparaitre l'une des attaches de son porte-jarretelle.



Ok, je vais aller me foutre dans le frigo le plus proche et je reviendrais peut-être...



─ Bien, Que puis-je pour vous rendre service ? Se renseigna-t-elle en prenant place



Je préférais laisser Attkins parler pour le coup parce que j'étais pas sûr de pas sortir une connerie moi. Mais je reconnaissais m'être bien fait avoir sur ce coup-là. Je devais avouer que je comprenais le « pourquoi il y a autant de monde voulant son cul »... Même si je l'avais encore vu.




─ Vous avez travaillé à l'époque de Angley Corp avec un certain Natan Herrero c'est cela ?

─ Oui, c'était mon binôme en effet. Pourquoi il a un problème ? Il va bien ? Paniqua-t-elle.

─ Heu oui, enfin sûrement. Esquivais-je. Connaissiez vous son frère, Logan Herrero ?



Elle tapota sa lèvre, faisant une moue avant d'écarquiller les yeux.



─ Oui je l'ai déjà rencontré deux ou trois fois sur New-York en effet. Un homme charmant pourquoi ?

─ Une chose à la fois. Vos relations avec Natan Herrero comment les qualifierez-vous ?

─ Eh bien, c'était un très bon collègue de travail avec qui je m'entendais à merveille. Un homme vraiment très sympathique et serviable. J'ai même passé d'agréables soirées avec lui et des amis.

─ Comment avez-vous rencontré Logan Herrero ?




Elle sembla prendre le temps de réfléchir, tapotant la table avant de répondre.



─ Lors du concert que donnait un groupe dont faisait partis l'un de nos collègues de l'époque. Ah bah vous devez le connaitre ! Le groupe Angel's Night, maintenant devenu The Blacks Wings !

─ Vous avez parlé ce soir-là ?



Elle se pinça les lèvres deux secondes avant de laisser un sourire poli se dessiner sur ses lèvres, joignant ses mains entre elles sur la table, le dos droit, plantant son regard dans celui de mon collègue.



─ Vous savez, je suis une grande adepte de cette citation d'Oscar Wilde. Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder. Il m'a fait envie ce soir-là, on a baisé et puis terminé. Je suis retourné avec mes amis après pourquoi ?



Elle plaisante là ou... ?



─ Vous avez....

─ Oui ! Deux fois. J'avais que deux capotes sur moi ce soir là si je me souviens bien. Mais c'est pas la vrai question pardon.

─ Et Natan Herrero comment a-t-il pris la chose ?

─ Je sais pas moi. Pourquoi aurait-il dit quelque chose ? S'étonna t-elle

─ Bah parce qu'il parait qu'il était amoureux de vous.... Lâchais-je l'air de rien.

─ Oooh... Ah bah non je sais pas. Jamais entendu parler de leurs querelles moi.

─ On nous a dit justement que vous étiez sortie avec Cole Reed, est-ce exact ?

─ Oui... Mais je vois vraiment pas où vous voulez en venir là....

─ Pardon mais nous allons y venir. S'excusa mon collègue imperturbable. On va vous dire ce qu'on nous a rapporté et vous nous donnerez votre version d'accord ? Alors, il semblerait que Natan Herrero ait nourri des sentiments pour vous tout le long de votre collaboration, que vous soyez sortie quelques mois avant votre étrange départ avec un autre collègue, ce Cole Reed, mais qu'en même temps votre binôme gardait un comportement excessivement jaloux envers les autres mâles, et que son jumeau, Logan Herrero, lui vous faisait suivre partout.... Un commentaire ?

─ Bah non, j'ai quitté New-York quand c'est devenu trop le bordel j'avoue... J'avais beau apprécier Natan, je n'avais pas conscience au départ de son comportement excessif, quand j'ai appris pour son jumeau par un ami... J'ai eu peur... Je me suis sentie prise au piège. J'ai donc fui avec cet ami dans l'espoir de pouvoir continuer ma vie ailleurs...

─ Cet ami c'est Nicolino Lorbis c'est ça ?

─ Oui c'est ça. Nino quoi. Un amour. M'as bien fallu ce mec pour supporter les deux autres... Marmonna-t-elle

─ C'est-à-dire ?

─ Eh bien... Non c'est pas grave, c'est du passé. Je ne voudrais pas leurs créer d'ennuis.

─ Oh bah je doute qu'ils soient à ça près ! Surtout Logan Herrero ! M'exclamais-je. Écoutez, si cet homme vous a fait du mal, vous devez nous en parler ! N'ayez pas peur nous pouvons vous protéger. Cet homme ne mérite pas votre compassion, il a tué plus de cinquante jeunes femmes sur New-York !




Je m'en pris une aussi vite par Attkins qui se leva d'un bond alors que la respiration de la demoiselle s'était affolée. Elle avait pâli d'un coup, semblant prête à nous faire un malaise en bonne et due forme de ma faute...



Cela pris dix bonnes minutes à Attkins pour calmer la dame, alors qu'il me lançait des regards incendiaires. Mais au moins, vu sa réaction, elle ne semblait pas au courant de la chose.



─ Quelle était votre relation avec Logan Herrero ? Repris-je plus doucement.



Elle soupira, passant une main tremblante dans ses cheveux avant de poser son regard sur ses mains.



─ Lorsque j'habitais sur New-York, j'ai juste couché deux ou trois fois avec lui, j'ai appris trop tard par Nino que c'était le chef d'un gang... Du coup, je ne voulais pas avoir de relation avec un homme de ce genre moi... Je pensais les choses claires, il se montrait toujours charmant quand on se voyait avec d'autres amis à l'époque. Et puis, j'ai eu une aventure avec un autre collègue... Cole Reed mais ça n'a pas duré... Natan insistait de plus en plus pour s'imposer dans ma vie, et son frère n'était pas en reste... Un jour j'en ai eu assez, j'ai tout plaqué et je me suis cassé... Nino ne me voyait pas partir si je n'avais personne pour me protéger, alors il m'a suivi... J'avais pas prévu que les deux me suivraient... Logan m'as dit qu'il s'était rangé, qu'il serait clean pour être avec moi... Des tas de belles paroles quoi... Comme une conne j'ai fini par craquer... Et je lui ai donné sa chance... J'ai espéré qu'ils seraient moins envahissants, moins jaloux, moins excessif... Mais j'étais sans cesse en conflit avec eux... À devoir rappeler que j'étais pas leurs jouets, qu'ils pouvaient pas faire ce qu'ils voulaient de moi...

─ Vous avez finis par en avoir assez ?



              Je me mis à cligner des yeux alors que je vis les larmes rouler sur ses joues. Je sortis aussi vite des mouchoirs de ma poche, lui tendant le paquet. Elle balbutia des excuses, s'essuyant rapidement les yeux tout en gardant le mouchoir dans les mains.




─ Non, apparemment il en a eu assez que je ne me plie pas à ses désirs... J'ai découvert qu'il avait mis une femme enceinte... Et il s'est cassé avec elle. J'ai appris par la suite que cette femme était la femme d'un mafieu, et que le mec avait pas beaucoup aimé se faire voler sa femme... Natan lui... Il a préféré quitter ma vie parce que je pardonnais pas tout ça... C'était l'une des pires périodes de ma vie, j'ai découvert la trahison de beaucoup de monde... Et de m'être fait avoir par ces deux-là comme la dernière des connes...



              Elle ôta sa veste, me faisant beuguer sur son corset tout en transparence et en dentelles, masquant tout en suggérant d'autres tatouages sur sa peau. Elle tendit le bras, caressant sa peau du bout des doigts et je tendis les doigts pour comprendre. Sentant avec stupeur le touché particulier de cicatrices sous l'encre.



─ Qui a...

─ Moi... J'ai vraiment essayé de mourir quand j'ai découvert le vrai visage de Logan et Natan Herrero... C'est Nino qui m'a sauvé la vie... Après ça, des mois plus tard ils ont essayé de revenir vers moi... Comme si de rien n'était...

─ Qu'avez-vous fait ?



Un sourire mauvais s'étira sur ses lèvres alors qu'elle plantait son regard dans le mien.



─ Je leurs ait dit d'aller pourrir en enfer. Je ne voulais plus de telles pourritures dans ma vie. Ils sont repartis la queue entre les jambes, et n'ont plus tentés de m'approcher... Enfin, c'est pas comme si j'étais simple à joindre non plus... Ces deux là sont un passé clôturé que je ne souhaite jamais rouvrir... Mais de là à penser que Logan pourrait avoir tué... Avoir tué autant... Finit-elle dans un murmure... Jamais je ne me le serais imaginé... Comme quoi... Il ne faut vraiment pas se fier aux apparences...



Un silence vint accueillir sa dernière phrase, et Attkins finit par se racler la gorge alors que mon regard s'était involontairement perdu sur son... décolleté. Elle remis sa veste, relevant le regard vers Attkins.




─ Je pense que nous avons assez pris de votre temps Madame, c'est déjà très aimable de votre part d'avoir fait tout ce trajet pour nous rencontrer. Nous avons plus qu'abusé sur votre temps, merci de votre témoignage, si jamais nous avons d'autre questions nous vous contacterons... Nous allons vous raccompagner.




             Elle nous remercia tout en remettant son chapeau, prenant son manteau d'un bras avant de sortir de la salle avec mon collègue. Je mis quelques secondes à me lever, ayant profité de la vue de son postérieur.



Lorsqu'on fut enfin dans le hall du bâtiment, je sursautais alors qu'elle se mettait à courir tout en hurlant.




─ Sweeeetieeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !




Un grand blond l'acceuilli à bras ouvert, agrippant la dame par les fesses alors qu'elle lui sautait dessus pour... Ah bah l'embrasser.



Je ramassais son chapeau, me raclant la gorge de plus belle en découvrant à quel point la jupe de la dame était remonté. Un homme au long cheveux blanc se contenta de me prendre le chapeau des mains en me faisant un signe de tête pour me remercier.




─ Tu m'as manqué mon koala.

─ Toi aussi sweetie... Ronronna-t-elle. Dis, j'ai très très faim, je peux te manger en rentrant ?



Je clignais encore des yeux comme un con quand Attkins s'approcha de moi alors que le trio avait quitté les lieux.



─ Aaron, l'ange déchu. Le batteur du fameux groupe dont parlait la dame plus tôt.



Je le regardais en coin et il haussa les épaules en soupirant d'un air désespéré.



─ Ma fille est une fan absolue de ce groupe... Y'a tellement sa gueule en photo dans sa chambre que je ne pouvais que le reconnaitre. Apparemment du chanteur, elle est passé au batteur...

─ Et le reste t'en dis quoi ?

─ J'en sais rien... J'ai besoin d'y réfléchir.




Et moi de baiser. Ça m'as donné envie ces conneries.

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