Une simple lettre
Akane Sakuragi, née le 24 septembre 2004 à 6h du matin, Balance ascendant Balance ascendant lunaire Balance, se tient en ce moment au bord de la mer sur l'un des rochers, vêtue de son uniforme scolaire et tenant dans ses mains placés dans son dos, une lettre. C'était le matin, un groupe d'amis faisait la course pour savoir qui "déclarera sa flamme à leur professeur", des idiots dans ce genre, insouciants. Elle contemplait le ciel, hésitant à jetter cette lettre dans l'océan. Cette lettre qu'elle maudissait de tout son être. La lettre expliquant que sa mère allait se remarier et déménager. Cette lettre déclarant qu'elle ne pourrait plus forger. Plus jamais toucher de métal. Cependant, c'était la triste réalité qu'elle voulait fuir. Même si elle devait suplier un démon. Elle soupira avant de partir vers son lycée.
À la récréation, elle déposa sa lettre sur le bureau de son professeur et parti sur le toit afin de réfléchir "comment sortir de cette situation ?"
Du bruit attira l'oreille de la jeune fille âgée de 16 ans. Le même groupe d'idiots que ce matin voulait désormais se mesurer à un quelconque jeu.
"Peut-être que c'est ma chance", se dit la jeune fille en descendant les escaliers.
- je peux jouer avec vous ? Si je gagne vous devrez faire tout ce que je dis.
Étrangement, le groupe d'idiots n'ont pas eu peur d'elle à cause de sa passion ou sa force naturelle et renforcer par la métallurgie.
- ça marche ! répondit l'un deux.
Il s'agissait d'arriver premier à une course de natation. La jeune fille attendit le deuxième à être arrivé, donc celui qui est arrivé après elle et lui arrose la figure.
- j'ai gagné. Viens au feu d'artifice avec moi. Je serai devant chez toi à 18 heures.
Le garçon en question, Inosuke, tel était son nom. Avait toujours été fasciné par elle, n'osait pas déclaré sa flamme, c'était une chance inespéré pour lui. Pourtant, après les cours, il était parti chez son ami jouer aux jeux vidéos.
La jeune fille était rentrée chez elle après les cours, ignorant sa mère et son amant. Elle mis son kimono d'un rose semblable aux sakura, prépara quelques affaires et partie discrètement de chez elle avant de se rendre devant la maison d'Inosuke. Et l'attendit. L'attendit. Et l'attendit. 18h15, 18h30, 18h45. Elle resonna. Toujours aucune réponse.
- il a du m'oublier. Tant pis.
Elle partit vers le festival d'été lorsqu'elle vit sa mère et son beau-père la chercher, elle se mit à courir. Inutile de vous dire la complexité qu'est courir lorsque l'on porte un kimono nous obligeant à faire des petits pas sur des chaussures en bois, la difficulté de reprendre une respiration sous toutes ces couches de ceintures. Elle était comme un frêle papillon prisonnier d'une toile. Incapable de se délivrer par soi même. C'est alors qu'elle bouscula quelqu'un qui la rattrapa de peu, la tenant par les épaules d'un bras.
- je suis désolée !!
- hein ? Une humaine ?
La personne avait un étrange teint bleue, des tatouages sur le corps formants des traits, des yeux dorés où étaient marqué dans leurs pupilles "troisième lune supérieure", des cils épais et des cheveux roses en batailles. Ces yeux comparables au métal de l'or la regarde de haut. Son torse était quasiment découverts. Ce regard doré fut détourné d'elle par l'appelle de sa mère.
- Aka ! (Notez que Aka signifie rouge)
- vous êtes qui vous ? , retorqua le jeune homme, très irrité par tout ce boucan d'un coup.
- on pourrait te poser la même question ! Qu'est-ce que tu fais à Aka ? , cette fois-ci, l'irritable amant de sa mère pris la parole.
Le jeune homme la lâcha en envoya valser le couple avant de regarder la jeune héroïne de cette courte histoire.
- "aka" je suppose que c'est un surnom. N'est-ce pas humaine ?
- o...oui... Je suis Akane Sakuragi, 17 ans, actuellement forgeronne. Merci de m'avoir aidée. Puis-je vous posez une question ? Pourquoi m'appellez-vous "humaine" ? Cela prétend que vous êtes quelque chose qui n'est pas humain ?
- ça fait beaucoup de questions. Je n'aime pas les faibles mais dire à un démon que tu es forgeronne est un peu suicidaire. Très bien, je n'avais rien à faire, je vais faire un peu la discute avec toi. Tu es très optimiste. Je suis un démon. Je mange les humains. Mon nom est Akaza, la troisième lune supérieure. Nos noms commencent pareils. C'est une amusante coïncidence n'est-ce pas ?
- oui, effectivement. Pourquoi dire que je travaille les métaux est-il suicidaire ?
- t'en as beaucoup des questions comme ça Akane ? Je pourrais te demander pourquoi tu fuyais tes parents ?
- je te reprends sur un point. Ma mère et son amant. Et j'ai mes raisons. Fin de la discussion. Adieux.
Elle commence donc à s'en aller mais un bras la retient.
- Qui a dit que tu pouvais t'en aller ? J'ai répondu à tes questions. Maintenant réponds aux miennes. Humaine. Je pourrais te tuer ici et maintenant. Dis toi que tu es chanceuse que je ne t'ais pas déjà tuer. Les faibles le donnent envie de vomir.
- moi aussi je déteste les faibles. C'est pour ça que je forges. Pour qu'ils aient une chance de ne plus l'être. De plus, il y a une question à laquelle tu ne m'as pas répondu. Pourquoi est-ce suicidaire de dévoiler à un démon ma passion pour le métal ?
Un fin sourire se dessina sur les lèvres d'Akaza. Cette jeune fille l'intéressait finalement. Elle ne tremblait pas d'un pouce malgré ses menaces ou même le fait de se retrouver face à un démon. Il s'était déjà senti comme ça, mais c'était face à des adversaires puissants. Le jeune démon, ayant en apparence 16 ans, explosa de rire. Un rire belliqueux, donnant des frissons à n'importe qui, tout comme son aura. Ce démon était effrayant, malgré tout, cette jeune fille n'avait pas peur. Était-ce de l'inconscience ou tout simplement de la confiance ?
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