Chapitre 9, part 1
Sans trop savoir pourquoi Râwukhshna était en colère contre tout et tout le monde. Tous les être humains connaissent des jours, où plutôt des soirs, où on ne parvient pas à trouver le sommeil, on réfléchis trop, sans vraiment rien donner de constructif, et on ressasse avec morosité le pire de ce que l'on connaisse. Là c'était semblable, mais subtilement différent dans le sens où l'Azéri ne ressassait pas ses pires souvenirs, il préférait de loin les oublier, et n'en voulait pas autant aux autres qu'à lui même. Plus il y pensait plus il se trouvait lâche. Il avait eu l'occasion de disparaître, de s'enfuir, il avait été dehors et libre un instant et il n'en avait pas profiter. Pas plus qu'il n'avait profiter de la moindre occasion qui, réflexion faite, s'était présenté à lui.Ceci établis, ce n'était pas des raisons suffisante pour expliquer son trouble hargneux et insomniaque qui le prenait ainsi au beau milieu de la nuit, non. Force était de constater qu'il n'y avait pas devrai raison et que le côté galvanisant de cet instant en extérieur avait raviver sa haine farouche de l'endroit où il avait atterri. A y réfléchir, il se demanda même s'il ne détestait pas encore plus ce lieu en ce moment qu'après son viol ... Non finalement le pire était tout de même ce terrible moment oh combien traumatisant. Râwukhshna se retourna pour la centième fois dans ses draps trop chaud. S'il avait le malheur dormir par dessus il avait froid. Non décidément rien n'allait ce soir. Dehors la nuit semblait le narguer et lui rappeler que le temps défilait, dévorant minute par minute son précieux sommeil. Il avait envie de hurler de rage, ce quine lui ressemblait absolument pas. C'était la première fois qu'il avait en lui ce trop plein d'énergie bouillonnant de colère. Cela le laissait désemparer. Comment se débarrasser de ce ressentiment si pénible et enfin trouver la paix d'un lourd sommeil de plomb ?Depuis sa naissance dormir avait été une nécessité mais aujourd'hui il pouvait bien rattraper ses heures en journée, de toute façon il n'avait rien à faire. Alors quoi ? Que lui restait il à présent sinon des doutes. Le peut de sécurité qu'il avait venait en fait de la répétition des jours, des ordres. On avait diriger sa vie, il n'avait jamais eu à le faire lui même, il n'avait jamais été confronter à ce constat qu'était le fait d'avoir à assumer les conséquences de ses propres choix et ainsi de ne pouvoir s'en prendre qu'à soit même. Sans doute était ce aussi cette prise de conscience qui le maintenait éveiller. Il avait à diriger sa vie de ses propres main, rien ne le ferait plus pour lui désormais, du moins presque rien, rien en tout cas ne le pousserais à avancer ou ne galvaniserait ses épaules endurcis aux souffrances. Sa vie plate avait besoin d'être modelé de ses propres mains, chose qu'il ne savait pas faire, qu'il n'avait jamais appris à faire. Sa propre impuissance le laissait pantois et apaisait tout juste cette colère qui semblait s' essouffler dans la nuit à mesure que ses pensés le menait vers des problèmes plus concret. Peut être avait-il enfin trouver un corde, un fil conducteur vers la libération. Si ce n'était ça, pourvu que ce soit au moins le sommeil. Il se retourna encore, dehors un des animaux de la ménagerie du prince cria un son étrange. Râwukhshna poussa un soupir et enfonça sa tête dans les couvertures. Il avait bien un but qu'il s'était fixer : celui de séduire Jamshid pour le confronter au prince et détruire le palais,tout détruire, afin de s'affranchir de cette prison. Mais il doutait, encore une chose qu'il faisait pour la première fois. Il doutait de sa volonté à briser un homme. Pas le prince, non, lui il n'aurait même aucun scrupule à l'étrangler de ses mains si ça ne signifiait pas sa propre mort. Non c'était pour le Touareg qu'il avait des remords à l'idée de le manipuler. Il ne savait pas pour quel raison mais intimement sa propre idée ne lui plaisait pas.L'eunuque avait été trop gentil, trop agréable, pour que Râwukhshna ne lui offre pas le peu de gratitude dont il était capable en lui épargnant ça. Et puis c'était surtout pour lui même que l'idée était déplaisante : séduire le conseiller signifiait donner son corps, comme avec le prince. Cela lui donnait la nausée. Il eut envie de se faire une tisane pour s'apaiser l'esprit, où alors de prendre un peu d'opium mais c'était une drogue forte et il fallait voir un herboriste pour s'en procurer, pour ça il faudrait réveiller des gens, Jamshid surtout, et ce n'était pas dans les plans. Quand à la tisane il en avait déjà bu 4 et ça n'avait pas fait effet. Lassé Râwukhshna se leva et se mit à faire les cent pas dans sa chambre, l'esprit vide. Lorsqu'il en eut assez, il enfila une petite veste et tenta de s'aventurer dans les salles communes.Immédiatement il fut stimulé à l'idée de faire quelque chose d'interdit. Encore une première fois ! Mais celle-ci était très stimulante. Sortir après le couvre feu dans le palais plonger dans le noir faisait monter l'adrénaline dans son sang. Oh bien sur il ne risquait pas d'être attraper par un patrouilleur, c'est simple il n'y en avait pas dans cet parti du palais puisque Jamshid n'était pas là. Donc la voix était libre, il n'y avait rien de dangereux, et le garçon aux yeux pourpre n'avait pas peur de l'obscurité. Cette escapade était donc juste un plaisir interdit qu'il s'offrait dans le dessein de nourrir son esprit qui brouillait du vide avec un peu d'action et d'aventure, pour ainsi se coucher et dormir, il les avait, profondément car enfin repu mentalement. Il voulais pour lui l'idée d'avoir fait quelque chose aujourd'hui. C'est ainsi qu'il pénétra le salon sur la pointe des pieds. Dans les faits il n'était pas si tard, il était aller se coucher plus tôt que les autres,pour preuve l'odeur d'épice qui flottait encore dans l'air, fugace reste du dîné de ce soir. La salle des bains comme le grand salon était désert, ça et là traînaient nonchalamment des coussins, une ou deux parties de jeux avaient été abandonné en cours de route et seraient sans doute reprise demain.
" -Mreow ..."
Râwukhshna manqua la crise cardiaque ! Son corps tambourina dans sa poitrine alors qu'il s'était mordu la main par reflex pour ne pas crier (les manies d'esclaves avaient la vie dur). Le chat de Zal ! Ce dernier vint se frotter à sa jambe en miaulant davantage pour avoir des caresses.
" -Silence Simurgh, tu fait trop de bruit."
Pour toute réponse il obtient un ronron, visiblement le félin n'avait réveiller personne. S'il se souvenait bien, les chambres voisines appartenaient à Seth et Zal, puis venait vers la gauche celle de Silva, au plus loin celle d'Adamik, toute deux plus ou moins proche de la porte d'entré secrète du harem pour les raisons morbide qu'on lui avait raconter. L'un des deux serait assassiner, un jour, et ce serait vite fait, on le sortirait par cette unique porte menant au monde extérieur sous la forme d'un corps sans vie. Le petit Perse en eu des frissons. De l'autre côté, vers la droite, venait à côté de celle de l'albinos la chambre que se partageaient Neil et Iuti jusqu'à ce que leur nombre retombe à 7 et non plus à 8 (une nouvelle fois l'aventurier du soir en eu un haut-le-cœur) pour finir la plus lointaine des chambres était celle de Samalai ou visiblement la lumière n'était pas tout à fait éteinte. Quand on y prêtait attention, on entendait même des voix. Pendant un instant le garçon hésita à retourner dans sa chambre mais la curiosité l'emporta. Pour se donner bonne conscience il se dit qu'il n'était pas le seul à enfreindre le règlement. Il voulait savoir ce que pouvait bien faire l'ouzbek à la peau café-au-lait à une heure si tardive. Avec qui bavardait-il ? Ces manigance nocturne devinrent son nouvel objectif. Avant il espionnait comme personne, il avait des oreilles et des yeux partout dans le palais du maître, il ne voyait pas comment l'amant du prince pourrait le repérer, insouciant comme il était, et discret comme était Râwukhshna. Un coup d'œil à droit, un coup d'œil à gauche, la voix étant libre l'Azéri trop curieux se faufila jusqu'à la loge mais à mesure qu'il approchait de la source ténu de lumière qui passait par l'entrebâillement de la porte ses pas ralentissaient. En effet les voix se faisaient plus claires et ... plus gémissante que prévu. Le danseur n'était pas suffisamment idiot ou innocent pour ignorer que la dedans on faisait la bête à deux dos. Comment l'amant du prince avait-il fait pour faire entré une femme dans le harem ?! Râwukhshna hésita :regarder, pas regarder. Ce n'était qu'une œillade par le trou de la serrure, très indiscrète certes, mais c'était là un gros dossier et dans la peau d'un informateur comme il l'était il ne pouvait passe permettre de louper une donnée aussi capitale que l'identité de la femme qui faisait gémir si fort le pensionnaire. Il dégluti.Après tout si on pouvait faire entré discrètement un femme la nuit, lui pourrait bien filer, disparaître, de la même façon. Il devait en savoir plus : bien que ce soit très gênant et de l'ordre de l'intime il tenait un moyen de s'échapper qui valait tout l'or du monde. Râwukhshna osa donc un œil dans la chambre demi-éclairé.Il ne vit d'abord pas grand chose, entendit surtout le lit grincer furieusement et les bruits s'accélérant, les plaintes également alors que les deux diables devaient s'en donner à cœur joie dans leur danse du loup. Finalement il manqua de tomber à la renverse et s'étrangla quand il vit le dos bien trop masculin d'un bardache sauvagement chevaucher une paire de jambe velu d'un bougre audiblement bien content d'être là. Râwukhshna se mordis si fort la phalange que le gout métallique du sang apparut succinctement dans sa bouche. Devant ses yeux écarquillé, occupé et dans l'incapacité de le voir, Samalai s'asseyait vite et fort en gémissant de plaisir sur un engin fièrement dressé. Le monsieur qui était la dessous, car c'était bien un monsieur, empoignait les cuisse de son amant et grondait grave et bas, apparemment trouvant la séance aussi plaisante que son camarade. Alors qu'il s'empalait avec bonheur, Samalai tenta de gémir un prénom, sentant sans doute l'orgasme s'approcher. C'est ainsi que Râwukhshna put nettement l'entendre prononcer "A-Adamik!" avant de le voir se cambrer violement pris d'un frisson intense tendit que le sus-nommé grondait le nom de l'ouzbek d'une fois grave, profonde, à la fois émotive et repu.
Soudain une main se plaqua sur la bouche de Râwukhshna, le bâillonnant.Il n'eut pas le temps de crier à l'aide qu'on l'entraînait en arrière, l'arrachant à la curieusement fascinante scène des caresses amoureuses des deux amants. La main ferme qui le maintenait était cru, elle le tira jusque dans sa chambre pour l'y enfermer. Ce n'est qu'à cet instant que Râwukhshna reconnu Jamshid, quand ce dernier prononça d'une voix sévère :
" -Qu'est-ce-que que tu faisait ?!"
C'était inédit que le timbre de l'eunuque soit si froid et cassant, apparemment très énervé. Il relâcha sa bouche et l'éloigna,effectivement très en colère, s'adossant à la porte en attendant une réponse. Râwukhshna ne lui en donna aucune, encore sonné et choquer, bouche bée, indiquant une direction qui se voulait être celle de la chambre allumé à cette heure nocturne.
" -Je répète. Qu'est-ce-que tu faisait ? Qu'est-ce-que tu pensait faire dehors à cette heure ci ?
Samalai et Adamik !!
Baisse d'un ton. Je sais."
Râwukhshna était encore davantage choquer de la réponse de l'eunuque. QUOI ?!Il savait ? Celui qui avait à charge de les surveiller, eux et leur virginité ainsi que tout les aller et venu dans le harem, savait que ces deux là avait une relation fougueuse et plus qu'illicite. Et il n'avait rien fait ?!
" -Tu sais ? Marmonna à demi voix le danseur, égaré.
Qu'est-ce-que tu veux que je te dise ? Lâcha l'eunuque d'une voix lasse. Oui, Adamik et Samalai, ce n'est pas comme si c'était surprenant. Tout le monde ici s'en doute, seul toi et moi avons la preuve. Voilà, tu sais tout ce que je sais. Alors qu'est-ce-que tu va faire ?
Deux hommes ... s'étrangla le danseur."
Jamshid reçu un coup de poignard. Il se laissa glisser au sol, la nuit allait être longue, il devait parler lui et Ihsan, il fallait mettre les choses aux point et tant pis pour son cœur meurtri.
" -Dois je te rappelé Râwukhshna (il cracha presque ce prénom)pourquoi tu es ici ? Pour coucher régulièrement avec un homme ...
Un gros dégouttant à l'esprit déviant et ...
Oui, c'est vrai. Mais n'en dit pas plus sur quelqu'un d'aussi important que le prince. Je déteste ce qu'il fait ici, le fait qu'il vous viol, le fait que je doive couvrir cette monstruosité, tu ne m'apprends rien. Souffla-t-il douloureusement.
Mais ... Samalai et Adamik !
Eux c'est différent.
Quoi ?!
Tu l'as bien vu. Eux ce n'est pas du viol. Eux c'est bien plus que ça, c'est de l'amour. Et si moralement je devais fermer les yeux sur une chose, une seule, ce serait les affres d'un amour. Alors je ferme les yeux, question d'éthique. C'est le minium que je puisse faire ...
Mais deux hommes ?!
Et ?
Et ...
Et quoi ? Râwukhshna, regarde avec des yeux humain. Tu as bien vu non ? Tu voudrais que je les dénonces, ne crois pas que j'ignore que c'est mon devoir. Mais tu voudrais que je les dénonces ? Ce serait les condamné à mort. Je ... Je sais que c'est étrange mais je suis bien incapable de leur reprocher de s'aimer. J'en suis incapable.
Mais ...
Je sais ce que tu va dire : ça va contre toute logique et tout bon sens, deux hommes qui s'aiment. Moi aussi je le crois, mais force est de constater que tout n'est pas toujours logique. On ne peut pas nier les sentiments qui les lient tous les deux. Il faudrait être cruel ou aveugle pour ça, et je ne veut être ni l'un ni l'autre. J'ai déjà sacrifier une bonne part de mes principes au service du prince. Si j'abandonne les dernières choses en quoi je crois il ne me restera plus rien, et je préfère me transpercé de mon épée que de vivre sans principe et sans honneur comme certains. Je ne peut pas, d'accord ? Je ne peut pas les dénoncé, je n'ai pas put.
Jamshid ...
Crois moi que ça me tourmente ! Crois moi ! Je suis fidèle à son altesse Shapour, j'ai tout donner pour ses intérêts et pour prouver ma bonne fois. Ça me ronge de lui cacher ça et ce qui passe dans son dos dans ce palais. Mais c'est ma vie et les leurs qui sont en jeux. Si je peut vivre avec la mort de quelques salops sur la conscience, celles d'innocents qui faisaient de leur mieux pour rester en vie ça je ne peut pas.
Je ...
Je sais qu' Adamik et Samalai ne sont pas tout à fait des innocent et qu'il ne font pas de leur mieux pour vivre mais leur amour lui est innocent. C'est me demander de poignarder un enfant que me demander de dénoncer ces gens. Je ne peut pas !
Jamshid ...
Ça me tourmente jour et nuit ! Est ce que je dois continuer de trahir le prince pour les protéger, tous ces gens ? Ou je dois être fidèle a mon maître pour qui j'ai déjà donner toute la fierté qu'un homme peut avoir ? Je me suis traîner dans la boue ... J'ai fait des choses misérable et abominable pour servir le prince. Je ne vaux pas mieux que lui et si il apprends que je lui ait cacher toutes ces choses il me tuera. Je me ferais exécuter sommairement ! Mais ... Mais je veut rester humain, je ne veut pas être comme lui, je me suis dit que peut être j'aurai le salut de l'âme si j'éloignait du sabre les gorges des inconscients de ce palais ! Je ne sais plus ... J'ai fait tellement de mal ... Je ne sais plus discerné le bien du mal. C'est horrible. Je me demande toujours qu'est-ce-que ça fait de moi ?"
Jamshid avait craquer : il était épuisé par le banquer et surprendre un de ses secret être dévoilé l'avait retourner, il avait pris peur pour lui même surtout mais aussi pour les deux amant dans la pièce et pour son malheureux voyeur, Ihsan. Il avait pris peur, il était épuisé, la réaction du danseur si virulente l'avait blessé, tout lui retombait sur les épaules encore et encore. Son père avait raison quand il disait qu'il était un garçon chétif et trop faible, les hommes avaient raison de dire qu'il n'en était plus un, qu'il n'en avait plus l'étoffe en en ayant perdu les attributs. Jamshid n'en pouvais plus alors dès qu'il s'était assis dans un endroit qui lui paraissait sécurisant, c'est à dire face à Ihsan,il s'était laissé aller à ses émotions et avait fini en larme.C'était ridicule, mais qu'est-ce-que c'était lourd à porter, un bien trop grand fardeau.
Râwukhshna lui était rester interdit, d'abord par ce qu'il venait de voir, puis par les larmes du gardien. Jamshid pleurait ? Ça le perturbais sans doute bien plus qu'un homme enfilant un autre homme dans un harem prévu à cet effet. Il pris l'eunuque dans ses bras, sans trop comprendre pourquoi ni sans trop y réfléchir. Il faisait ça parce qu'il sentait que c'était ce qu'il y avait à faire, et peu être un peu parce que ça mère l'avait fait pour lui quand il avait peur ou qu'il était perdu comme Jamshid l'était à présent. Le gardien avait partiellement remplacer sa mère dans son cœur l'espaces de quelques court instant, mais c'était énorme et suffisant pour qu'Ihsan lui rende la pareil sans réfléchir. Il s'étonna lui même d'agir avec altruisme mais en réfléchissant c'était normal d'être bon avec Jamshid qui était quelqu'un de, malgré ses dires,profondément bon. Enfin, il essayait de l'être, et ça c'était déjà un grand pas. Râwukhshna n'était pas bon juge de la bonté humaine, alors il estimait que Jamshid était généreux, au moins un petit peu, plus que lui en tout cas et ça, ça rendait son geste encore plus nécessaire. Il avait à le faire parce qu'on récolte ce que l'on seime et il faut semer le bien quand on veut du bien dans sa vie. En agissant par instinct, Râwukhshna ne se doutait pas vraiment de ce qu'il venait de faire et de l'importance de la chose. Il savait juste que quelqu'un qu'il estimait, car il estimait Jamshid, avait eu un moment de faiblesse, un besoin de soutient, alors il avait répondu présent à cet appel de détresse sans en comprendre la nature ni l'origine, juste parce qu'au fond Ihsan restait humain malgré tout.En ce geste, il se redonnait sans doute fois en lui même et en son avenir, il s'aidait autant qu'il aidait Jamshid car tous les deux avait par la faute de ces événements, désormais besoin l'un de l'autre. Le jeune Azéri se souvint alors de la question de Jamshid qui l'avait lui même beaucoup tourmenter : qu'est on, quand on ne discerne plus le bien du mal ? Il en était arriver à la conclusion que personne ne discernait jamais le bien du mal, que les deux étaient intimement mélanger, car l'enfer est pavé de bonnes intentions, et qu'au final ...
" - Ça fait de toi un homme, un homme normal en plus. Moi non plus, je ne fait jamais la différence entre le bien et le mal. Moi je ne me pose pas de questions (du moins avant de rencontrer quelqu'un de généreux, il ne s'en était jamais posé, enfermé dans la survie égoïste), j'avance sans m'inquiéter de ce qui est bien ou mal.Aucun homme ne discerne le bien du mal, ce serait trop facile. Toi au moins, tu essaie de trouver le chemin du bien. C'est déjà un bon point de départ pour être quelqu'un de bien, je crois."
Jamshid sécha ses larmes en silence, se demandant comment la meilleur des philosophie pouvait se diffusé d'un être qui n'avait jamais voyager ni rencontrer aucun penseur. Comment le plus doux des baumes pour ses blessures, pouvait il venir d'un si sage ignorant ? Le savant dût se rendre à l'évidence qu'il n'y avait pas qu'une manière d'apprendre la vie, qu' Ihsan en avait une différente et que même si elle ne lui conférait pas toute sa science mathématique et rigoureuse du monde qui les entourait, sa connaissance à lui couvrait le domaine de l'humain, et c'était une chose sans doute au moins aussi complexe à moins qu'elle ne le soit davantage parce qu'ils savait que les Hommes sont changeant.
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