Chapitre 8, part 2
"- J'aime être avec toi."
La phrase lui avait échapper et instantanément ses joue prirent feu pourtant le plus petit ne sembla pas s'en inquiété, ses yeux gardèrent la même intonation curieuse et distante.
" -Pourquoi tu te sent seul si tu vois tant de monde ?
Je n'ai pas beaucoup d'ami ... Si .... Si tu l'accepte alors tu en fait parti.
Et le prince ?
Le prince n'est pas vraiment un ami.
Quoi ?!
Non, enfin pas dans ma façon de voir les choses. Un ami c'est une personne égale à toi, sinon c'est ... différent. Le prince est certes amicale mais il a aussi autorité sur moi et m'es supérieur, il appartient à la royauté. Moi je ne suis même plus un bourgeois, je ne suis rien. Il a la bonté de me traité avec bienveillance mais nous ne sommes pas ami. En fait ... je ne l'aime pas trop. Il se veux gentil mais ... Le prince est profondément égoïste et il se croit bien au contraire très altruiste. C'est une personne qui sans mauvaise intention peut faire du mal, et je le regrette. J'aimerais qu'il soit un exemple d'homme bon et ne rien avoir de péjoratif sur lui. Mais c'est faux. Les gens le crois tout noir ou tout blanc mais il n'est pas comme ça. Il faut juste le connaitre. Zal, s'il est honnête, te dira. Lui aussi il connait le vrai prince Shapour.
Moi je le déteste, osa avouer le danseur.
C'est le cas de beaucoup de gens. Après est ce que, parce que presque tous pense qu'il est mauvais, cela fait de lui un homme mauvais ... Je ne pense pas. Je ne sais pas quoi te dire à ce sujet. Il faut que tu te fasse ta propre impression. Ce qui est bien ou mal c'est toujours subjectif, propre à chacun de nous.
... C'est compliquer ce que tu raconte, et plutôt bizarre. Comment quelqu'un pourrait il être à la fois bon et mauvais.
Imagine -comment dire ça- que quelqu'un te fait du mal, beaucoup de mal, mais qu'il le fait parce qu'on l'y oblige sinon c'est à ses enfants qu'ils feront du mal. Est-ce un homme bon ou un homme mauvais ?
C'est un homme mauvais, il obéit à de mauvaises personnes et fait de mauvaises actions.
Dans ce cas les esclaves sont des mauvaises personnes. Eux aussi obéissent à des hommes parfois abominable et font des choses cruelles.
Je n'ai jamais dit le contraire, répliqua coup sur coup l'Azérie en tournant dos au Touareg. Et puis de toute façon les esclaves ne sont pas des Hommes, ce sont des objets, ou des animaux. Un animal ou un objet n'est pas "bon" ou "mauvais", il fait ce que l'homme lui dit de faire. Etre une mauvaise personne, c'est réservé aux Hommes."
Dans ces mots d'une sagesse qui stupéfiât le savant, on ressentait toute la douleur d'avoir vécu sans pouvoir de ses propres volonté choisir vers quel côté s'orienté. Le pire était sans doute que Râwukhshna se considérais, se savait avoir été une mauvaise personne et donc l'être toujours, n'ayant encore rien fait pour se racheter. Dans cette prison doré, sans doute serais il toujours quelqu'un de mauvais qui laissai mourir les autres et peu importait.Oui, et il n'éprouvait aucun scrupule à être néfaste car le scrupule et la morale était des choses de faibles. Aussi se retourna-t-il vers l'eunuque dans un sourire candide, s'efforçant au mieux à reproduire les expressions faciales qu'on réclamait chez lui. Il était sur de cette façon, de s'attirer l'affection de tous,surtout des personnages importants comme Jamshid et le prince.
Ce dernier vit que le sourire était forcé mais ne put s'empêcher d'éprouver tendresse et pitié pour cette petite chose qui avait traversé des épreuves sans doute horrible avant d'arrivé ici. Le pire était que ce n'était pas terminer. Ne sachant quoi dire de plus, il soupira, déçu de n'avoir pas put plus se rapprocher du danseur :
" -Bon et bien, on se voit bientôt. Je repasserais te voir."
Inconsciemment il passa sa main dans une frugale caresse sur le bras de Râwukhshna qui fut saisit d'un frisson. L'autre avait déjà disparut quand dans la tête du garçon toutes les informations furent mise ensemble.Quel était ce geste et pourquoi ? Essayait-il d'imiter le prince ?Il avait dit exactement la même chose : qu'il repasserais le voir.Et ce contacte volé ... Ce pouvait-il que ? ... Il fallait qu'il en est le cœur net, c'était trop important pour qu'on ne se serve pas d'une telle chose. Roxane allait devoir la jouer finement, mais c'était jouable. Il voulait savoir si sur cette terre il existait des être comme le prince, corrompable pour le corps d'un autre mâle.Si Jamshid faisait parti de ses esprits déviant alors fuir le palais serait simple. Il suffirait de monter les deux homme l'un contre l'autre. C'est sa mère qui lui avait expliquer la possessivité des hommes sur les femmes. Si c'était ainsi qu'on le voyais, comme un semblant de femme, alors il en userait jusqu'au bout. Le comportement de Zal envers le prince, ce qu'il en avait raconter, étayait encore sa thèse. La lumière d'espoir naquis de ce toucher, et si il parvenait encore par l'esprit et la fourberie à différencier la cause de l'effet, son cœur tambourinant dans sa poitrine avait lui bien du mal à dissocier la présence de Jamshid de cette joie fuguasse.
Durant les jours qui suivirent Râwukhshna fut plus pensif qu'il ne le fut jamais par le passé. Il s'était donner pour objectif de séduire le prince et Jamshid puis de les monté l'un contre l'autre mais aucun des deux n'était visible et cela le laissait dans ses réflexions sur le sujet. Ressassant encore et encore son plan il avait aussi beaucoup pensé au gardien en bien comme en mal si bien que ce dernier avait finalement été au centre de son esprit pendant plusieurs jours. Jamshid devenait peu à peu une obsession.
Et il ne fut pas le seul : Ihsan y avait une place prépondérante dans les pensées de Jamshid et ce malgré l'arrivé en fanfare de son altesse Bajazet et sa suite il y a quelques heures. Ils avaient amener avec eux leurs propres artistes et de nombreuses occupation si bien que le palais débordait de tout : d'esclave, de meubles, de produits, de femmes, d'homme de main, tout était en trop et organisé ce bazar ambiant demandais une présence doublement attentive que n'avais pas l'eunuque, à son grand malheur. Ce n'était pas le moment de pensé au danseur ! Il devait faire en sorte que rien ne soit ne serais-ce que déplacer dans le palais de son maître, éviter les vol, où qu'un des invité ne se permette d'aller dans un endroit inapproprié. En plus il devait se montrer un hôte agréable en l'absence de son maître qui, si il avait été là, aurait eu le culot de mettre tout ce beau monde à la porte. Jamshid aurait apprécier l'un des affronts de Shapour, pour une fois, car la situation était intenable. Elle s'était à peine calmer depuis le début de l'orgie organisé dans le grand salon qui avait commencer il y a de cela une heure et demi. Bientôt son altesse serait à cour de divertissement et on passerais d'une mauvaise situation à une encore plus déplorable où il faudrait loger l'encombrant héritier quelque part dans ce palais où rien n'était fait pour un homme de cette envergure. C'est pour retarder au maximum l'incident politique que Jamshid voulait faire durée les festivité au maximum et qu'en concéquense il vidait peut à peut le garde manger de son maître.Si la nourriture n'allait pas poser problème tout de suite, les distractions se faisaient de moins bonne qualité minute après minute et il ne serait pas bon que le prince Bajazet et sa clique est un avis péjoratif de leur séjour au palais de Shapour. Allah maudisse ce dernier d'avoir laisser son conseiller dans un si gros pétrin !
" -Où sont les danseur ?
Monseigneur Jamshid, c'est déjà le troisième rappel de la troupe, ils sont fatigué. Il faut trouver autre chose.
Bonté divine. Je ne vois plus qu'une seule solution. Jabar ! Ramenez moi Abd-al Jabar !"
Les princes de l'empire Ottoman étaient tous des djinn maléfiques ! Ce n'était pas possible autrement : il sortaient des enfer comme des monstre tentaculaire semant le chaos avec leur égoïsme propre à tout ceux sorti du même moule. Tel était la descendance de l'empereur : le fruit secret du croisement de Bahamut, ou Fatak, à choisir, et Teryel ! Ils étaient des démon qui rendait à Jamshid et leur père la vie impossible. Que deviendrait l'empire avec un de ces deux la au trône ? Bon dieu, il ne valait peut être mieux pas y penser. Arriva enfin celui qu'il avait fait mander, un de ses collègue capable de gérer du moins partiellement la crise :
" -Jabar, je vais chercher des danseur, je te laisse la surveillance. Tu dois t'occuper du flux des personnes et des plats, fait un sorte que les esclaves que le prince verra soit présentable. Laisse les danseur se reposer, et fait jouer les meilleurs morceau de musique.Je reviens avec un plan de secours.
Oui !
Alors au travail, ghayit ! S'énerva-t-il trop stressé."
Lorsque l'eunuque arriva au pas de course dans le harem où les deux Perse étaient en pleine détente au hammam, alternant plaisanterie,somnolence, et anecdote concernant le monde extérieur.
" -Zal, Roxane ! Vous allez donner une représentation pour son excellence Bajazet, dépêchez vous ! Sortez de la, vous avez très peu de temps pour vous échauffer avant de monter sur scène alors dépêchez vous. Et pas de faux pas : vous êtes devant une personnalité importante, l'héritier de l'empire lui même. Vous avez compris ? Mais ne restez pas béa. Dehors. Allez vous préparer!"
Zal fut le premier à réagir en se ruant hors de la salle embuée comme s'il avait le feu au trousses. C'est ainsi que Râwukhshna compris qu'il y avait urgence et abandonna Jamshid (qu'il observait intensément depuis son apparition subite) pour disparaître en toute hâte dans sa chambre. Commençant à se sécher vigoureusement, il appela son domestique, tentant d'oublier que l'homme l'avait vu dans le plus simple appareil ce qui, cela dit, avait déjà été le cas.Pourtant aujourd'hui cela le gênait, allez savoir pourquoi.
" -Il me faut mes vêtements de danse ! Vite, vite. S'il te plaît dépêche toi !
Bien sur ! Tout de suite. Quelle couleur ?
Euh ..."
L'Azéri mit un moment à réfléchir. A quel point était important le spectateur d'honneur ? Très, non ? Alors mieux valait être correcte.
" -La doré."
A peine sécher Roxane se parfuma rapidement, mit quelques bijoux avant même d'être habiller et enfila en toute hâte une tenue magnifique que le prince appréciait tout particulièrement. Il était vraiment préparer à la va vite, ça n'allait pas du tout mais il y avait urgence car Zal apparut déjà fin près dans l'encadrement de sa porte.
" -Mais qu'est-ce-que tu fait ? Râwukhshna !
J'arrive, j'arrive.
Non non non ! Ça ne va pas ! Qu'est-ce-que tu nous as mi là ? C'est n'importe quoi. Il faut vraiment que tu change de domestique. Tu ne peut pas aller voir le prince héritier dans cette tenue : il est dit fois plus important que Shapour, imagine ! En plus c'est un extérieur au palais, si tu y va dans une tenue si féminine tu va l'indisposé. Je vais te trouver quelque chose. Met tes plus beaux bijoux en les accordant entre eux, mais pas trop. Si tu met trop d'or le prince va se poser des questions. Met en un tout petit peu, avec quelques pierres qu'on pourra faire passer pour du verre coloré, continua l'albinos en retournant ses tiroirs.
Pourquoi ?
Car aujourd'hui tu n'es pas un favori de Shapour, mais un danseur devant le fils aîné de l'empereur. Alors tu dois paraître ni riche ni pauvre, juste beau et bon danseur. Tout est faisable, alors dépêche toi.
Mais qu'est-ce-que je peut mettre alors ?
Tu n'avais pas ce diadème de tissu tout simple, avec une boucle en agate que tu pouvais changer ? Le prince te l'avait fait amener il y a quelques temps ...
La parure d'agate ?
Oui, met l'assortiment bleu clair."
Râwukhshna obéit et mit le collier ras-du-cou en ruban autour de sa nuque et serti d'une unique pierre ovale ainsi que les bagues, les bracelet,et la ferronnière qui était la pièce la plus importante de l'ensemble de la parure car elle lui allait à merveille. Il brossa rapidement ses mèches noires et mis des gouttes dans ses yeux pour les rendre humide et brillant dans l'espoir d'attirer le regards sur eux, son plus grand atours de beauté et faire ainsi oublier son corps trop masculin pour les déhancher qu'il s'apprêtait à effectué. Zal l'aida ensuite à enfiler une tenue perse masculine mais ouverte d'un bleu roi très flashy.
" -Je me sent lourd avec ça.
Tu dois t'y habituer. C'est déjà bien plus découvert que les tenu des danseur normaux.
Ça reste bien plus lourd et serré que ce avec quoi je danse normalement.
Je passerais avant toi, tu aura un peu de temps pour t'y faire. Aller, dépêche toi."
L'albinos fini de le pressé et l'entraîna à la suite de Jamshid hors des quartiers secret. Pour la première fois depuis des semaines il parcourait les couloirs officiels du palais, il sortait de l'ombre.Revoir le soleil, courir au grand jour et la perspective de danser lui rappelèrent ces journées fastes où Jamshid veillait sur lui alors qu'il était encore convalescent. C'était avant de devenir un amant du prince Shapour ... C'était avant de perdre espoir. Il tenta d'attraper la main de Jamshid mais se ravisa et cachant le feu qui le prenait au joues il se remémora la chorégraphie qu'il voulait faire.
Comme promis Zal apparut le premier devant l'assemblée sous la stupeur de tous.
" -Pour vous votre majesté, l'équilibriste sans couleur, Zal."
Ce dernier s'inclina et commença son numéro par un poirier particulièrement lent et maîtrisé. Dans sa tenu intégralement noir il correspondait parfaitement à son nom de scène : elle dévoilait un torse fin mais musculeux capable d'enchaîné des figures complexe sur des appuis de plus en plus fragile et précaire. Le summum étant quand il parvint à faire un endo sur les verres retourner des convives, souriant malicieusement au futur roi stupéfait.L'insolence de Zal faisait parti du personnage : il était irréelle,intouchable. Son altesse n'eu pas le temps de s'agacer de l'affront que le gymnaste retournait sur scène avec un salto enchaînant ses derniers mouvements tel des cercles de cheval d'arçon. Ses talons ne touchèrent même plus la scène jusqu'à la fin du numéro puisqu'il s'éclipsa sous les rires en marchant en arrière sur les mains. Il ne put s'empêcher de saluer la foule dans cette drôle de position, en lâchant un des appuis, faisant une courbette sur un seul membre. Le numéro avait été très impressionnant, marquant les spectateur.Mais Roxane ne l'avait pas vraiment regarder : il avait été distrait par Jamshid qui tentait désespérément de garder un œil sur tout. Surtout sur l'Azérie d'ailleurs, et malgré que ce soit tout sauf discret personne ne le remarqua, trop occuper qu'était chacun à penser à autre chose. Le concerné lui même ne vit pas les œillades qui lui étaient dédier car il s'était repris et concentré pour son entré en scène imminente.
Zal,en sueur, vint lui taper sur l'épaule avec un sourire :
" -C'était facile. Donne le meilleur et tu va les laisser coi.
Merci.
Courage, ria le pâle. On se retrouve au salon. Jamshid me ramène dans mes appartements, à tout à l'heure.
A tout à l'heure."
A peine eut il prononcer ces mots qu'on l'appelait. Il prit une grande inspiration. Encore une fois il était Roxane. Il se laissa envahir par le personnage et le tonner d'émotions qui bouillonnait secrètement en lui. Sans qu'il sache d'où venait ces transports,ils lui donnaient de la force. Les musiciens se mirent à jouer, il releva la tête, ouvris les yeux, les notes montèrent de plus en plus fort. Il se mit à danser, ses pieds nu rebondissant sur le carrelage, accélérant peu à peu avec le rythme du son. Il claqua dans ses mains et c'était parti. Il envoya un coup de hanche, se laissant aller. Il pouvait faire tout passer par la danse, dans les mouvements de son corps aujourd'hui ils verraient tous sa rage de vivre, de ne plus se soumettre. Il fit un salto, une roue, un grand écart, il cambra son corps avec vitesse et précision avant de revenir sur ses pieds comme par enchantement. Il n'avait pas l'habitude de danser comme un "vrai" homme, mais il se souvenait assez bien de la façon de faire des danseurs turc qui lui avaient tout appris pour enchaîner les saltos et les pas toniques avec assurance. Il avait sa façon à lui, unique, de faire les choses. Il ne pouvait pas être aussi impressionnant dans sa technique que Zal,il était inexpérimenté, mais lui transmettait des choses réelles,qu'il ressentait dans sa chair et transparaissaient dans ses gestes.C'était ça sa force.
Il n'avait pas vu le temps passé, la musique venait de cesser, et il clôturais son numéro par un des salut les plus bas qu'il eut jamais fait destiné au future empereur. Maintenant il était temps de retourner dans le harem, et cette simple idée lui faisait horreur. Il priait pour un rappel qui ne venait pas. A la place Jamshid vint le rejoindre en coulisse pour le ramener dans sa prison doré. Devant l'air morose de son protéger, l'eunuque tenta quelque chose :
" -Tu as été très bien. Moi en tout cas j'ai beaucoup apprécier.
Oui ...
Ça ne va pas toi.
Si si ..."
Râwukhshna pressa le pas pour rejoindre plus vite ses appartements. Finalement il ne voulait plus être dehors avec cette illusion de liberté qui ne lui rappelait que trop qu'il était soumis à un pervers immorale.C'était trop douloureux de rester dehors quand ce n'était que pour un si court instant, il préférait autant étouffer dans l'œuf cette euphorie. Comme chaque fois, en fait, que quelque chose de positif se présentait dans sa vie : refusant d'y croire, et pour ne pas souffrir de l'aspect éphémère ou irréelle de la chose, il rejetait tout en bloc. Pour Jamshid comme pour tout ses espoirs c'était pareil c'est à dire vain et abandonné depuis longtemps.
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