Chapitre 8, part 1

Son altesse Shapour était ensevelit depuis son retours sous une quantité astronomique de document qui lui était parvenu pendant son voyage et qu'il fallait désormais traiter dans les plus bref délais. Il n'avait plus ni le temps ni même l'idée de pensé à se divertir,excepter le soir où il descendait voir ses épouses faute de temps pour aller voir ses amant. Priorisé ses femmes était nécessaire pour son image certes médiocre aux yeux de la cour impériale mais malgré tout il était un prince et un prince se devait de faire bonne figure. Il caressa les plumes blanches du faucon qu'il faisait niché dans son bureau en épluchant les relevé de transactions maritimes. Il gérait le commerce entre la basse et la haute Afrique ainsi que toutes les exploitations sur la côte Ouest du continent appartenant à l'empire qui, soit dit en passant, était sans aucun doute à son apogée, plus étendu qu'il ne le fût jamais. Shapour avait sous sa juridiction les derniers comptoirs Orientaux avant le départ vers le cap de bonne espérance. A cela s'ajoutait que cette même route servait au retours des bateaux charger jusqu'à fond de cale de denrées Asiatiques, en profitait les ports de Casablanca et Rabat jusqu'à Tunis et Tripoli en passant par Tanger. Pourtant tousses ports de commerce n'étaient rien, juste des arrêts inutiles pour les marchants qui parait vendre à Alger, Oran ou Istanbul et Alexandrie. Uniquement des villes loin de la juridiction de Shapour,sous le contrôle de d'autres membres de sa fratrie. Il cracha ! De tous les fils de son père il était le plus mal aimé, pour preuve il était le plus mal lotis ! Les marchants qui passaient par la mer pour rejoindre l'Asie étaient tous des fou qui revendait les marchandises hors de prix et de piètre qualité car abîmer par le voyage. Seul la route de la soie représentait un véritable intérêt pour le commerce avec la Chine et encore une fois c'était Bajazet qui avait tout ! C'était lui qui dirigeait sa cher Perse, les seules terres que Shapour avait toujours désiré dans l'empire. C'était encore lui qui s'enrichissait à l'infini et pouvais sans problème se rendre à la capitale ! Ici dans le désert on était pauvre et bien isolé. Il fit valser une chaise, effrayant son oiseau de proie.Personne n'avait que faire de la viande de brousse et de l'ivoire dans le bassin méditerranée ! Les gens voulait des épices ! Des épices que Bajazet avait, LUI !

Enrageant comme chaque jour il s'effondra dans son fauteuil et tenta de calmer l'animal paniqué qui tentait de s'envoler de son perchoir malgré la chaîne et le capuchons. Il chuchota quelques mots passionné à son faucon et celui-ci finit par se calmer. Shapour n'aimait pas le commerce, il n'avait jamais aimé ça. Le seul qui parvenait à l'y intéressé était Jamshid mais ce dernier était occuper ces temps-ci aux palais. Le prince préférait de loin les plaisirs de la vie, il aurait aimé être à la place de Bajazet qui avait tout : le trône en héritage, un fief gigantesque, des finances florissantes. Ou alors avoir la place de son plus jeune frère Oussama qui certes n'avait qu'un petit palais tranquille près de la côte mais n'avait aucune responsabilité ni aucun problème. Sa situation était la pire : il avait un fief certes grand mais miteux, des terres arides et un désert, des étendus à garder en paix avec des minorité qui se battaient sans cesse, tous les problèmes de grands ports, des grandes cité, des grandes étendu habité, sans aucun des avantages.Des jours il aurait aimé que Bajazet et le roi meurt. Mais c'était sans compter sur son neveu, Soliman qui aurait alors hérité de tout. Décidément il était destiner à passer à côté des bonnes choses. Heureusement que ses belles épouses et ses beaux amant étaient là, eux. Heureusement que ses enfants était respectueux,et vif autant de corps que d'esprits, heureusement qu'il avait se palais où couler des jours plus paisible. C'était une retraite dans son désert à lui et à Jamshid. Parce que le désert était la seule chose qu'il partageait, sinon tout était à lui. Pour son meilleur ami il avait fait une exception. Il lui avait donner une partie du désert natale des Touareg dont la famille de Jamshid était originaire. C'était symbolique, tout restait sous sa juridiction,mais cela faisait plaisir aux deux hommes de regarder les dunes la nuit par la fenêtre et de ce dire d'une même pensé "Il est beau notre désert". Jamshid était son seul véritable ami dans ce monde. Les heures filait et il était fort tard quand son altesse remarqua enfin la missive cacheté sur son bureau de "L'empire éternel" et du blason extrêmement complexe de ce dernier. A cela s'ajoutait un deuxième caché lui privé indiquant quel'envoyeur non comptant d'être une personnalité ayant une identité civile reconnu dans la noblesse faisait parti de la direction impériale sous son altesse l'empereur, sultan d'Orient, le magnifique Mehmet II. A l'instant où il remarqua le bas relief de cire Shapour perdis sa couleur marbré pour devenir sable, délavé. Il pesta dans toutes les langues qu'il connaissait entre autre le Perse qu'il parlait fort mal avant de se saisir en toute hâte du courrier urgent.Tout ce qui avait le blason impériale était primeur sur le reste.D'un geste nerveux il déchira le précieux papier.

La missive lui était adressé personnellement d'une main souple et calligraphier -un courrier officiel rédiger par un scribe, de toute évidence, peu de gens savait lire et écrire. C'était une annonce.L'arrivé au palais de son altesse le grand vizir Bajazet ainsi que de son fil et de son épouse principale -ils seraient évidemment accompagner de toute une armada. C'était pour "discuter de la guerre imminente et des conflits interne de plus en plus important".Les insurrections avaient bien plus souvent lieu en Turquie et en Perse en ce moment, Shapour n'avait pas son nez la dedans et n'avait pas envie d'engager des moyens dans la répression des guerres civiles de son frère. Pourtant ce dernier allait se pointer avec des conflits géopolitiques sous couvert d'une simple visite fraternelle.

VOILA!! Son aîné allait encore le mettre dans un étron incroyable et fumant ! Il allait le tuer ! Il allait le tuer !! Un rapide calcule de la date lui fit comprendre que son frère serait la dans environs une semaine si ses guides étaient doué avec les étoiles du Sahara.Il était hors de question qu'il mette ses terres en déficit pour les problèmes de son frère aîné ! Bajazet se débrouillerait ! Il appela à toute vitesse ses conseillé et ordonna qu'on prépare une caravane. Il allait rendre une visite surprise à son fil qui vivait à Oran avec ses épouses. Ainsi, Bajazer recevrais un courrier lui indiquant qu'a son arriver, quoi qu'il fasse, le palais serait déserté de son propriétaire. Oui, le prince Shapour posait un lapin à son frère, peut lui importait. Il ne voulait pas le voir ni l'entendre ni même l'accueillir dans sa maison. Alors si par malheur il ne faisait pas demi tours et bien l'héritier de l'empereur logerait tout seul quelques jours avec des esclaves et puis c'est tout. Shapour reviendrait chez lui quand ce dernier quitterait les lieux et il n'en serait pas autrement. Faisant tous les préparatifs à son départ il décida de laisser Jamshid au palais, il fallait quelqu'un pour gérer les documents important en son absence et rien ne valait l'eunuque à se poste. Les dernière formalité prisent il rassembla ses effets personnels.

Le lendemain soir le prince Shapour était parti, refusant catégoriquement la rencontre à des fins militaires entre lui et son frère Bajazet, disparaissant jusqu'à nouvel ordre dans le désert.

L'immaturité du prince était sans doute ce qui désola le plus Jamshid quand il réalisa qu'il était à la tête du palais avec une personnalité impérial à venir et personne à lui présenter. Son maître l'avait encore mit dans de beaux draps ... Il soupira. C'était vraiment trop de responsabilité pour ses seules épaules. Cela dit cette mascarade n'était pas une première et Jamshid avait toujours sût garder le palais en l'absence de son maître aussi bien que les régents qui en était aussi à la charge. C'est surtout à eux que reviendrait comme toujours -prince ou pas- le plus difficile dans l'organisation. Son altesse ou son conseillé ne prenant des décision directe que sur les événements ponctuels. Et c'était tant mieux que les choses soit ainsi car gérer le roulement des esclaves n'était clairement pas la priorité de l'eunuque. Il avait dut réinstaller les cages de chasteté sur les amants du prince, et surveillait activement ses deux harem avec des rondes constante et aléatoires. Pour l'instant,et il en était soulager, il n'y avait rien à déplorer, aucun incident. Ce qui le rassurait le plus était sans doute le fait que Râwukhshna se soit finalement bien intégrer au groupe et entendu avec tout le monde. En y pensant il eut un pincement au cœur. Ce dernier était devenu froid et distant, il l'évitait consciencieusement et semblait lui en vouloir pourtant de mémoire il ne lui avait rien fait de mal. Il avait fait de son mieux ... Force était pourtant de constater que cette proximité qu'il affectionnait tant et dont il appréciait les bienfaits n'était plus. Cela lui faisait beaucoup de mal, et il ne parvenait pas à oublier cette rage, cet air troubler, affliger, morose ou haineux dans les iris pourpres du danseur. Les reflets bizantium avait donc, comme il le craignait, perdu toute cette innocence. La joie qui y brillait parfois était forcé, il le sentait au fond de lui même. Savoir que par sa faute cet douce créature était changer à jamais remuait Jamshid au point de lui en faire perdre le sommeil. Il devait, il avait besoin de faire revenir le bonheur qu'il avait vu dans le cœur de l'Azérie,peut importait le reste. L'absence du prince lui permettrait au moins de se rapprocher du jeune homme, de lui parler, de mettre les choses au clair et il l'espérait d'avancer en directions de cette amitié visiblement perdu. Le reste à ces yeux n'était que secondaire.



Roxane était pris dans la concentration intense de son entrainement, se laissant glisser sans appuis de ses mains en un grand écart complet.Le carrelage sous ses cuisses était froid mais peu importait, avec souplesse il enchaîna sur quelques pirouettes et mouvements de transitions souple avant de se relevé le dos arqué. Zal applaudit en voyant quelques démonstrations du danseur, Iuti suivit, par mimétisme, et Samalai siffla impressionné tandis que Silva continuait de jouer des accord de son instrument à corde. Si au début ils avaient tous beaucoup bavarder, échanger moult anecdotes,préciser de nombreuses choses les uns sur les autres, rapidement tout était redevenu l'ennuie morne du quotidien. Enfermer dans ses pièces avec pour seul ordre de rester la beauté même, de prendre soin de soit et d'être disponible devenait très rapidement d'un ennuie mortel. Aussi on s'occupait comme on pouvait en jouant, endormant, où comme maintenant en faisant de petites démonstrations de ses talent tel un petit spectacle privé. Sinon et bien on bavardait et on grignotait des choses en rêvant à ce qu'il y avait au delà des murs. La vie n'était pas difficile, bien au contraire,elle était juste trop longue et trop plate. Râwukhshna n'allait pas s'en plaindre, il ne connaissait désormais plus la soif, la faim, le froid, le chaud ni même la fatigue. Cependant il avait découvert quelque chose d'encore pire sur certains bords : l'ennuie.Lui qui était du même naturel tonique et énergique que Iuti avait rapidement tourner en rond dans le salon, fait le tour de tout le clos du harem et échanger avec tout le monde. En seulement quelques jour il avait essayer tout, s'était plus à certaines activité,avait renoncer à d'autre, et c'était lié tout particulièrement d'affection avec certain d'entre eux. Il avait appris aussi, que quelqu'un par sa faute allait être tuer dans les jours à venir,sans doute Adamik -qui ne le portait pas dans son cœur- ou Silva,qui semblait jusque lassé de vivre et infiniment calme, comme ayant déjà renoncer. Pourtant ce dernier restait gentil et très agréable à écouter jouer de l'oud alors méchamment Râwukhshna pria pour qu'on enleva la vie d'Adamik afin de préservé celle de Silva. Ici tous parlait arabe et une autre langue maternelle, seul Zal partageait avec lui l'amour de la Perse et du persan c'était sans doute pour cela que les deux homme s'était entendu comme s'il avait été élevé ensemble. D'un certain point de vu c'était le cas, il avait eut la même "école" de vie.

Pour tromper le manque d'activité Roxane se plongea dans la découverte de chose que les amants avait vu et dont lui n'avait jamais entendu parler. Zal lui montra notamment un animal domestique que le prince lui avait offert en présent. Cela s'appelait un chat, Piçik en Azérie. Celui de Zal était bleu, et à poil court, le regard gris-vert et l'attitude pas joueuse pour un sous mais très câline.Il se nommait Simurgh en référence à Shâh Nâmeh et à son maître.Une fois que Roxane eut finit sa danse, il échangea sa place avec l'albinos qui démontra ses formidables talents d'équilibriste,pouvant faire tenir son corps entier en équilibre grâce à la force d'une seule main, elle même poser sur la tranche d'un livre. C'était incroyable et si difficile que Râwukhshna avait rapidement abandonner l'idée d'essayer d'imiter l'exploit. Il commençait à se faire tard lorsque Jamshid vint pour la dernière ronde du couvre feu. Alors que, repus et las, Râwukhshna s'était réfugier dans sa loge ce dernier entra non sans s'annoncé en toquant doucement à la porte.

" -Tu va bien ? Lui demanda-t-il en perse comme chaque fois, tel une attention délicate et particulière cependant Roxane ne voulait croire à cela. Il se disait toujours qu'il le faisait pour tous.

Oui. Je vais bien.

Je vois que tu t'entends bien avec Zal.

C'est tout ce que tu me demande ? Tu ne voulait pas que je me prépare pour la venu du prince ? Je croyais que tu allait me demander de me mettre dans une tenue particulière. Zal m'a dit que ça arrivait des fois.

Le prince est parti tard dans la nuit, hier.

Quoi ?"

Le cœur d'Ihsan se remit à battre avec envie pendant un court instant.Plus de prince au palais ! La vrai paix était sur lui à présent.Il s'autorisa un sourire rassuré tout en le dissimulant du mieux qu'il pouvais à son interlocuteur, sans se rendre compte que cela lui donnait un air mystérieux très séduisant. Pourtant sa joie simple fut de courte durée. La paix certes mais pour combien de temps ?

" -Et ... Il revient bientôt ?

Maintenant qu'il est parti pas avant au moins deux semaines. Le connaissant il va même surement rester dans les environs d'Alger un bon mois.

Un mois ..."

C'était bien plus qu'il ne l'espérait et il ne put empêcher un soupir de passer ses lèvres.

" -Il va te manquer ? Demanda le conseillé d'une voix ... émotive."

Râwukhshna ne sut soudain que répondre. Etre franche avec cet homme ? Ou lui mentir et rester fidèle à son plan. Il ne voulait pas que cette personne proche du prince aille répéter qu'il détestait son altesse mais ... Il y avait un soupçon de désespoir dans le timbre d'habitude si posé du gardien. Alors ne pouvant avouer et ne pouvant mentir il se contenta de souffler qu'il "ne savait pas". Il y eut à nouveau un silence durant lequel l'Azérie tourna le dos au plus grand, fuyant son regards et jouant nerveusement avec ses cheveux. Pourquoi cette présence le mettait il si mal à l'aise ?Parce que sans doute Jamshid était trop gentil. Pourquoi ? Pourquoi tant de tendresse à son égard ? Il voulait savoir si cette attitude était pour lui ou par politesse, par protocole, pour n'importe quoi d'autre qui lui soit imposer. Dans le harem on disait que cet eunuque-le concept était assez abstrait pour Roxane- était manipulateur et beaucoup trop sympathique avec tout le monde. Mais avec lui, il n'était pas "sympathique" ou amicale comme il l'était avec les autres. C'était subtilement différent, plus inquiet, plus protecteur, moins distant ou bienséant. Ça semblait presque sincère et c'était là le plus troublant. Pourquoi ? Cette question le taraudait.

" -Tu veut que j'aille te chercher quelque chose ?

Non merci ... ça ira.

Ihsan, je ... On peut parler.

O-oui. Pourquoi pas ?

Regarde moi s'il te plait."

Il tourna avec réticence l'intensité interrogative de ses iris vers ceux brun et chaud de Jamshid. Pris d'une certaine pudeur, il dut s'y prendre à plusieurs fois pour soutenir ce regards bien trop fixé sur sa personne, et sage. En voyant la lumière d'intelligence dans ces yeux Râwukhshna se sentait toujours idiot.

" -Je ... Ihsan. Tu m'évite ?

Non.

Avant tu ...

Avant tu restais avec moi ou tu venais au moins me voir pour qu'on passe un peu de temps ensemble, se surprit-il à lui reprocher. Maintenant tu passe en coup de vent, alors on a plus le temps de parler, se rattrapa l'Azérie.

Tu as raison, c'est ma faute. Tu ne te sent pas trop seul ?

Nous sommes huit.

Ça ne veut pas dire que tu te sent bien entouré. Moi je croise des personnes centaines de personnes tous les jours et je me sent tout de même souvent seul.

Maintenant aussi ?

Non, j'aime bien être avec toi."

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