Chapitre 7, part 1

Râwukhshna ouvrit lentement les yeux. Immédiatement les souvenir de la veille revinrent avec une violence inouïe. Le regards fou du prince Shapour, ses caresses tantôt sèche tantôt pleine de salive partout sur son corps, ses gros doigts lubriques qui rampaient sur sa peau, le frottement de sa barbe sur son ventre, cette épiderme moite contre lui, se frottant lascivement à ses chaires, et le pire, le pire : le sexe du prince. Voir la virilité d'un esclave, il avait l'habitude,d'un homme important beaucoup moins. Une érection c'était déjà traumatisant alors ça ... ça ... Il frissonna et retint ses pleurs. Tout son corps lui faisait mal, il était courbaturé et perclus. Son corps tout entier était couvert de bleue et les doigts du prince s'étaient tatoué dans sa peau là où il l'avait serrer avec force : au poignet et à la taille. A cela s'ajoutait les tâches qu'avait laissé les suçons sur sa peau basané, lui faisant perdre cet aspect doux et angélique dont il était si fier. Ses fesses étaient l'ultime humiliation, la sensation douloureuse et pulsatile qu'elles lui envoyaient n'était certes qu'un spectre des souffrance de la nuit, mais suffisait à lui donner une forte nausée. Il se recroquevilla dans les draps étonnamment sec et chaud. Après le souvenir de la peur revint celui apaisant de Jamshid. Le conseiller avait été là pour lui, il avait lavé son corps meurtri, et il était rester pour l'aider à rejoindre Morphée. Ihsan eut la sensation que grâce à lui il avait éviter les plus gros cauchemars. Pourtant aussitôt qu'il eut pensé à tout le bien que lui avait fait la présence de l'autre en ces moments troublé, il se souvint également de la promesse qu'il lui avait faite d'être à ses côté lorsqu'il ouvrirait les yeux. Maintenant qu'il était réveiller force était de constater qu'il était seul, complètement seul. Sans comprendre pourquoi Râwukhshna se senti trahit, malheureux il décida de se laisser dépérir dans un sommeil sans fin. Il ne voulait plus vivre cette vie ... S'il avait sût, sans doute aurait il voulu rejoindre sa mère. Cette vie était tout autant un enfer que celle d'esclave.

Comment avait-il put croire un seul instant qu'un sous-homme, un asservi comme lui, puisse bénéficier d'une aide -princière ou non- sans que ce ne soit un cadeau empoisonné. Il n'était rien, et c'était pour cela qu'il subissait cela encore aujourd'hui. Il avait crut,crédule qu'il était, qu'un membre de la famille royale pouvait faire un cadeau à un esclave. Mais il n'était même pas un Homme,il n'était qu'un animal ! Personne ne ferait jamais rien pour lui,il l'avait toujours sut. C'était sa mère qui le lui avait dit et il n'avait pas écouter. Elle le lui disais : "rien n'est gratuit, encore moins pour nous autre. Méfie toi de tout et ne fait de cadeau à personne. Soit égoïste et ne pense qu'à survivre."Elle l'avait mise en garde, il était prévenu que l'Homme est une créature égoïste, que les maîtres sont cruel, que la vie est dure et que pour chaque bonne chose que tu vis, en temps qu' esclave il te faut en payer deux fois le prix avec un moment désagréable. Il n'était pas un homme libre, c'était faux. Il n'était qu'un corvéable, sinon pourquoi serait-il obliger d'obéir encore, et pourquoi ne disposerait-il pas de sa propre vie comme il l'entendait? Jamshid lui avait menti. Tout n'était qu'illusion dans ce palais.Il était autant esclave du prince que tout les autres, et il se demanda même un instant si vivre dans l'ombre n'aurais pas été préférable. Il n'avait qu'une envie, retrouver sa mère : c'était la seule qui n'avait jamais eut d'arrière pensé à son sujet. Celui qu'il croyait être son ami s'avérait finalement être du côté du prince. Il était seul, de nouveau, et il avait très mal. Pour la première fois il ressentait le goût amer de la trahison. pourquoi jamais avait-il été si gentil avec lui en vérité ? Pourquoi ? Il se demanda aussi pourquoi l'absence du conseiller lui faisait aussi mal. Jamais Ihsan n'avait été proche de quelqu'un. Découvrir ainsi qu'il s'agissait d'un mensonge, que l'autre ne ce souciait en réalité que de son roi, que lui n'avait aucune valeur à ses yeux,c'était horrible. Il s'en voulu de l'avoir autant apprécier et d'avoir compter sur lui pour l'aider dans ses moments douloureux, il regretta chaque attention de Jamshid qu'il avait apprécier pour finir il blâma également sa propre stupidité avant d'enfoncer son visage dans un coussin. Son corps avait mal, mais son cœur était mille fois plus anéanti que cela.

Zal plaisantait allègrement avec les autres garçons du harem -ils s'entendaient tous approximativement bien, en bon camarade d'infortune- sous le regards désabusé de Jamshid. Scène au combien habituelle : les amant mangeaient ensemble alors que l'eunuque charger de les garder les avaient à l'œil, un ouvrage à la main,laissant osciller son regard entre eux et sa lecture. Mais l'albinos ne pouvait ignorer un chose capitale : tous ici étaient extrêmement tendu et la bonne humeur habituelle était fausse. Il y avait une raison à cela : le nouveau favori. Sa présence en ses lieu, comme son absence à table, était des choses dont il fallait se soucier comme de la peste. L'heure était grave, alors quand il vit que le gardien des lieu était absorber dans ses pensé au point de ne pas voir le semblant de dispute entre deux d'entre eux, Zal osa aborder le sujet épineux.

"-Stop! Fit-il d'une voix basse mais ferme, les autre se retournèrent pour le regarder. Vous allez faire semblant combien de temps ?"

Immédiatement les visages des sept hommes se fermèrent et le silence se fit.

"-Nous sommes bien d'accord ... Personne n'a vu le favori, non ? Il n'est toujours pas sorti de sa chambre ?

- Que veut tu que je te dise Zal ? Le prince lui a rendu une visite, c'est normal qu'il ne soit pas dans son assiette, gronda la voix infiniment grave de Seth.

- Ne soit pas trop compatissant avec lui. Nous sommes tous passez par là et on s'en est remis.

- C'est vrai, approuva Iuti, comme à son habitude toujours d'accord avec tous le monde.

- Tu oublis à quel point tu étais mal en point quand c'est arriver,vous oubliez tous, tonna Seth.

- C'est facile pour toi, tu dois être le seul de tout l'empire à avoir droit de dominer le prince.

- Je ne le domine pas. Personne ne le "domine" comme vous dites. Si sa fierté en prenait un coup je serais mort.

- Justement,leur rappela Zal, bientôt l'un d'entre nous sera mort."

À ces mots un silence de plomb tomba sur la pièce. C'était la terrible vérité, la plupart d'entre eux le savaient.

"-Qu... Qu'est-ce-que vous racontez ? Demanda Samalai, le plus récemment arriver.

- Le prince n'aime pas ce qui n'est pas parfait. Pourquoi sommes nous sept -en l'occurrence huit pour l'instant- à ton avis ? Parce que le prince à 13 épouses. Au totale ça lui fait, ou plutôt faisait, 20 conquêtes si je ne m'abuse. Hors ...

- Maintenant qu'il y a un nouveau, nous sommes 21. C'est un de trop pour le monde parfait du prince.

- Vous dites n'importe quoi ! Ricana Samalai mal à l'aise.

- Non,c'est la vérité, continua Seth sous le regard approbatif de Zal. Avant que tu n'arrive nous étions sept aussi et dans la semaine qui a suivit Yilmaz avait disparut. Tu ne te souvient pas ? Il n'avait plus les faveur du prince et il était mal dans sa peau, clairement c'était le plus mal aimé de Shapour entre nous tous et un matin il ne s'est pas réveiller. Tu peut demander à Jamshid, mais je suis sûr qu'il a été tuer durant la nuit et son corps emporter. C'est lui qui était de garde, il doit savoir, il sait tout ici. Mais il n'en parle à personne. En fait je pense que cet homme est le plus influent du palais, il y a sans aucun doute autant de pouvoir que le prince lui même.

- Jamshid est gentil pourtant !

- Trop,c'est un calculateur à n'en pas douter. Il fait la paire avec son altesse, je me demande lequel des deux serais le pire sur le trône.Heureusement qu'il est eunuque, sinon toutes les portes lui seraient ouverte et la prise de pouvoir serais inarrêtable.

- Tu crois qu'il conspire contre le prince ?

- Ouh là non ! Aucun risque. Même si c'est un personnage puissant je n'ai pas l'impression qu'il apprécie les titres, il doit se contenter de faire ces affaires dans l'ombre. Quelqu'un qui assiste sans broncher à la mort certaine d'un homme -qu'il disait être son ami- c'est forcément un sale type.

- Vous vous éloignez du problème, pesta Zal. La question n'est pas de savoir si la sympathie de l'eunuque est intéressée ou non. C'est de savoir lequel d'entre nous va passer à la trappe. C'est évident que d'ici peut nous ne serons plus que sept à nouveau."

Tous se regardèrent inquiet, Seth et Zal pourtant semblèrent particulièrement calme.

"-Pourquoi vous faite cette tête, leur demanda Neil.

- Et bien ...

- Pour Zal et moi il n'y a aucun risque. Zal est son ancien favori et je suis là depuis plus de 10 ans. Si il avait voulu se débarrassé de moi il l'aurais déjà fait, je fais parti des préféré du prince. Ce qui vous laisse tous les cinq sur la scélète.

- Alors ce sera moi ou Iuti, murmura Neil, nous partageons la même chambre depuis l'arrivé du nouveau. Cela veut bien dire que le prince ne nous aime plus autant qu'avant.

- Au contraire, ripostat l'albinos. Pour faire disparaître un corps dans la nuit, sans alerté personne, il ne faut pas qu'il y est de colocataire risquant de se réveiller. Vous êtes donc hors de danger, si on reste logique."

Toute l'assemblé se tourna alors vers les deux derniers dont les noms restaient en suspens dans l'air, comme une menace funeste :

"-Celui qui partira ce sera donc Adamik ou Silva."

Un long silence s'installa, chacun gêner de ce constat terrible et anxieux. Jamshid les surveillait toujours faisant mine de n'avoir rien entendu mais dans ces immenses pièces presque vide il était rare qu'une discussion passe inaperçu. Les amants avaient raison, il ne fallait pas être idiot pour savoir que celui qui avait disparut était mort. L'eunuque s'en souvenait très bien, tout comme de chaque personne qu'il avait eu à garder. Voir le prince les faire assassiner par soucis de numérologie et de secret lui faisait mal mais c'était un homme obéissant alors il avait toujours serrer les dents et tenu bon. Évidemment qu'on lui reprochait son inaction mais personne n'aurais put y faire quoi que ce soit sans mourir aussi.Encore une fois, il allait voir mourir l'un de ses pensionnaire sans pouvoir agir. Le pire serais quand, bientôt, il verrait lequel des deux garçons serait empoisonné. Parfois le prince débattait longtemps avec lui même et finissait par informer son conseiller du nom du condamné, parfois c'était quand il se voyait obliger délaisser entrer les assassins dans la chambre qu'il apprenait la chose. L'eunuque ne savait ce qui était le pire. Savoir, ou ne pas savoir. Dans tous les cas, une nuit, deux personne bien battis entraient dans les locaux sous sa garde, demandais la localisation de la chambre du jeune homme avec juste un nom et une missive princière,s'en suivaient un moment de silence terriblement angoissant puis des bruits sourds, et à nouveau un silence implacable, un silence de mort. Les deux hommes partaient avec un corps inerte, comme ils étaient venu. Dès qu'ils avaient franchi le seuil du palais, on entendait plus jamais parler ni de l'amant ni des deux esclaves.

Les plus compréhensif savait que Jamshid n'était pas responsable, qu'il ne voulait pas ce qui arrivait, qu'il ne pouvait rien y faire sans exposer tout le monde à un danger plus grand encore. D'autre n'avait pas le pardon facile, et c'était sans doute pour ça qu'on était soit amicale, soit fort distant avec l'eunuque. Oui, il était complice des meurtres du prince, il avait tuer aussi. Il était coupable, et ne pouvait rien y changer. Jamshid avait sa par d'ombre,son propre côté violent. Mais tous le monde n'avait-il pas une face caché, noir comme l'encre, que nous souffle le démon ? Si seulement les eunuques avaient le droit d'être des hommes ordinaires ... Alors peut être Jamshid aurait il été moins seul, au milieu de tous ces gens.

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