Chapitre 6, part 2

Jamshid se leva relativement tôt et se prépara, gardant toujours un coup d'œil bienveillant vers Râwukhshna, rassuré par son sommeil. Il buvait un thé orientale à la menthe quand un inviter surprise fit une apparition plutôt bruyante. C'était un jeune homme,approximativement du même âge que Roxane et qui avait pour autre point commun avec ce dernier d'être unique en son genre.

Il était albinos. Bien qu'encore jeune il avait sans nul doute dépassé la vingtaine depuis quelques années, gardant pour tout beauté et jeunesse. Loin d'avoir la grâce infantile de Râwukhshna, il était un de ses profils passe partout, ni fin ni carré, le nez ni gros ni rond, ni pointu ni aquilin. Sans être la perfection il était une splendeur standardisé, loin de toute caricature où de toute démesure, tout chez lui étant parfaitement à sa place dans les bonnes proportions convenant à ceux de sa race. Seul chose attirant le regards et même tous les regards -pas que celui de son altesse,pour le coup- était sa peau si blanche qu'on l'aurait crût d'ivoire ou teinté de poudre cristalline à base de ses coquillages nacré. Elle était par endroit brûler des coup du lourd soleil d'Orient,laissant de petites traces rouges écarlates. Non la teinte de peau n'était pas uniforme ni même franchement belle avec les plaques hétérogènes de rouge qui la couvrait ça et là mais elle avait cet attrait qu'on les choses rare et unique qui fascinaient tant le prince. A cela s'ajoutait des cheveux en boucles serré et décoloré complètement ainsi que deux iris rouges pâle très sensibles à la luminosité. De son albinisme Zal tirait son nom.

L'amant avait comme le jeune Azérie une histoire compliqué, lié pour beaucoup à son physique d'aspect spectrale. Il appartenait à l'ethnie des Toubou – un peuple nomade de l'Est du Sahara - où il avait vécu longtemps en opprimé durant toute sa petite enfance,puis il avait un jour fuit sous les menaces de mort vers le nord dans les contré arabes de l'empire Ottoman. On l'y avait fait prisonnier puis vendu comme esclave à l'age de 10 ans. Passant de maître en maître, il ainsi gagner la perse où le prince l'avait acheter lors d'un de ses nombreux séjours là bas ( son altesse Shapour aimait particulièrement cette terre et ses coutumes aux point d'y avoir un palais secondaire pour ses déplacement ). Ce physique singulier avait beaucoup surpris le prince qui avait ramener ce jeune homme au palais pour en faire son favori. Ils dormaient alors dans la plus luxueuses des chambres du harem des homme, sa peau et ses yeux fragile aux bons soins et à l'abris derrières les remparts des murs du palais.

Le parallèle avec l'histoire du jeune Azérie sauta soudain au visage de Jamshid. De mémoire, le prince ne lui avait plus parler du titre de propriété de Zal. Peut être l'avait-il également brûler puisque ce dernier, jusque il y a encore deux jours, était son favori. Maintenant il s'agissait de Râwukhshna. En réalisant que le prince avait tout bonnement remplacer son ancien favori par un autre répondant exactement aux même critères il se dit que la jalousie entre ces deux là irait crescendo à l'avenir.Entre la similitude d'origine à la fois perse et esclave, le bilinguisme Arabe et Persan, l'étrange singularité unique qui avait attirer son altesse Shapour, et le statu de favori qui était passé de l'un à l'autre ( tout comme la chambre, en conséquence directe), il y avait là matière à réfléchir. Comment les considéré ?Les deux face d'une même pièces ? Deux Némésis ? Des frères d'infortune ? Des âmes sœurs au sens où leurs vies avaient été curieusement identiques à quelques années de différences. Voilà ce qui sans doute était le pire dans ce qui les départageais : Râwukhshna était plus jeune.

Jamshid se demanda comment avait-il fait pour oublier ce garçon et sa situation. C'était tout de même son travail de le surveiller. Mais d'un autre côté le passé des gens l'avais toujours si peu intéressé autre fois, et encore maintenant, il préférait de loin juger sur ce qu'il voyait, sur ce qu'il savais du caractère et de la nature profonde de chacun. La aussi les deux garçons n'avaient rien à voir. Sinon c'était qu'il connaissait encore mal Râwukhshna,mais il doutait que celui-ci soit insolent au possible, bien au contraire. L'eunuque eut soudain peur qu'il ne le devienne et sa peur se mua aussitôt en un autre sentiment de surprise. Il avait, de mémoire, bien plus réagis aux traitements et à la vie d'Ihsan alors qu'il ne s'était jamais vraiment penché sur le cas de Zal. Alors c'était ça ? Voilà un autre critère qui différenciais ces deux là : l'eunuque ne les appréciaient pas de la même façon.Non. Si Zal avait son amitié et sa compassion habituelle, Ihsan lui avait bien plus, beaucoup plus, mais Jamshid n'osait mettre le mot la dessus.

" -Jamshid. Mon sans-rognon préféré.

Zal, comme il faisait bon de ne pas te voir ni entendre tes mauvais jeux de mots, plaisanta l'eunuque sur un ton amicale.

Que de froideur ! Où est tu donc parti pour me revenir aussi glacial ? Dans ces montagnes d'Asie où il neige tout le temps ?

Si tu parle de la Mongolie tu as tord, continua l'autre de sa sempiternelle bonne humeur.

Je ne me souvient jamais du nom. Bref, où était tu ? Ce fut long cette fois.

De ça de là, où le prince voulais aller. Un peu partout dans le royaume.

Jusqu'où es tu aller cette fois, monsieur le nomade soit disant devenu sédentaire ? Surtout que tu ramène d'expédition quelque chose avec toi ... grogna le pâle.

Ça ne va pas te plaire. Je revient de Perse.

Lui aussi ?!

Lui aussi. Et ... Il était esclave."

Il y eu un moment de silence puis Zal souri, apparemment pas jaloux pour un sou :

" -Et bien le roi aime les beau esclave persan. C'est flatteur pour le pays.

Si tu le dit.

A quoi ressemble-t-il ce nouvel amant ? Demanda curieux le en s'approchant de la couche.

Il est beau, répondit simplement l'eunuque en regardant dépassé des mèches noirs de la couverture.

Ça je m'en doute ! Ria l'autre. Le prince ne choisi que ce qui est le plus beau."

Zal parvint jusqu'à la tête de lit, c'est alors que Jamshid réalisa à quel point il était jaloux : le fait qu'un autre homme s'approche du jeune danseur le rendait irascible. Zal surement plus que les autre car il y avait chez ce type un certain nombre de plaisirs malsains que le conseiller avait eut largement le temps de voir en lui. La plupart des hommes du harem n'était pas spécialement content d'être là mais ce laissaient tout de même couvrir de présents en l'échange de leurs corps offert au prince une fois de temps en temps ( c'était tout à fait ce à quoi cela ressemblait : un genre de prostitutions pour hommes entretenus ). Hors Zal n'était pas comme ça. Lui il venait se jeter dans les bras du prince à chacun de ses retours et l'aguichait. Jamshid avait vu l'albinos réclamer de l'attention à son visiteur de sang royale un nombre incalculable de fois, c'était bien volontiers que le garçon à la peau d'albâtre écartait les cuisses pour son altesse, se délectant sans fin des plaisir du lit et en réclamant encore à grand coup de baisés peu subtils. Oui,Zal aimait le prince, il aimait sans doute encore plus les vigoureux coup de rein de ce dernier et ça, ça avait toujours rendu Jamshid complètement fou. Un si bel homme, se donnant au plaisir n'importe où dans le harem sans aucune pudeur avait d'abord attirer son corps.

Maintenant cela le repoussait et l'effrayait. Il ne trouvait plus rien d'attirant à cette peau laiteuse comme venu d'ailleurs ni à ces accès de luxures. Au contraire. Le cœur et la pensé de Jamshid étaient tout tourné vers Ihsan. Maintenant qu'il était là,comment cela allait il se passé ? Zal et lui seraient ils en concurrence pour les visites royal ? Assurément. Comme ses autres amants le roi s'intéresserai surtout à son favori, délaissant les six autres .Zal serait alors jaloux, en fait il devait déjà l'être mais le simple fait qu'il le cache ne faisait qu'attisé la peur de Jamshid. Que voulait-il à son si précieux Azérie ? La présence fantomatique proche du visage de ce dernier lui fit l'effet d'une douche froide et il éloigna sommairement l'apparition de l'endormi. L'idée même que Zal le touche était intolérable. " Et beaucoup trop dangereuse", se dit il pour s'auto persuadé d'être rester professionnel dans ses sentiments. Il était l'eunuque, il devait veiller à ce que rien n'arrive au favori du roi.

Pourtant avant de se faire chassé Zal avait vu :

" -Il est banale, fit-il dans un grimace à demi rassuré.

Oui, menti l'autre. Physiquement il est simple, tu es largement plus original.

C'est vrai, sourit-il de toute ses dents blanches. Je suis unique !"

Jamshid se retint d'ajouter qu' Ihsan aussi était unique, et pas que pour ses yeux merveilleux ! Personne ne voulait le voir mais ce garçon avait un cœur en or. L'eunuque lui savait.

" -Mais du coup, il doit bien avoir quelque chose de spécial pour en avoir fait son favori ... Bah ! Il ne le restera pas longtemps, le roi ne me résiste pas. Je reprendrait bientôt ma grande chambre. Comment s'appelle-t-il ?

Râwukhshna.

Tu le présentera bientôt aux autres ?

Quand il sera prêt.

Il se réveil tard d'habitude ?

Je ne sais pas si le faire quitter sa chambre aujourd'hui est une bonne idée. Il ... il a été traumatisé par cette nuit, avoua Jamshid à demi mot tout en couvant du regards le corps dans les draps.

Oui, j'ai entendu qu'il avait eut une nuit sportive, le jalousa Zal sans remarquer le trouble évident de l'eunuque. Je l'envie. Ma première fois était si intense ...

Le prince y va fort.

Tellement fort ! Tu n'a pas idée, ria de bon cœur le pâle. Tu vient ? On pourrais en parler au salon devant un peu de sucreries ?

Je te rejoint."

Jamshid fixa un instant le derrière parfaitement rond et rosé, bien visible car les deux fesses enserraient simple une cordelette. Zal et son derrière à nu comme toujours s'en allait dans un éternel roulement de hanche qui faisait tourné la tête de son gardien, autrefois. Autrefois ?! Il eut un sursaut en réalisant que pour la première fois depuis longtemps il n'avait pas dégluti devant Zal. Et ce derrière qu'il avait souvent observé d'un œil lubrique, il le trouvait à présent laid, rougeâtre et informe. Trop gras, trop en chair, trop ... Il n'aimait plus autant le voir. Non, un autre s'imposait dans son esprit et de plus en plus souvent dans ses rêve la nuit -il s'en souvenait à présent-. Oui. Il rêvait avec une fréquence croissante d'Ihsan, de son rire joyeux, de ses yeux hypnotiques, de son caractère espiègle et des moments tendre et sincères entre eux. Il n'y eut que des situations calme et amicale. Jamshid avait souvent imaginer la vie d'homme marié qu'il aurait vécu, dans un bonheur parfait, avec celle (ou surtout celui ) de son cœur. Et il l'avait pensé exactement comme ça : des moments simple mais agréable au quotidien et rien d'autre que de profiter de la vie qui coulait doucement. S'il avait été un Touareg et Ihsan également alors ça aurait été possible.

Il se donna une grande claque sonore ! Incapable qu'il était, il n'avait même pas put s'empêcher de pensé à des sornettes ! Deux homme amant secret était déjà un crime alors deux homme ensemble c'était impossible ! En plus de cela ni lui ni Ihsan n'était des nomades ! Sans s'en rendre compte il relégua au dernier plan sa fidélité au prince, comme raison de l'incompatibilité de cette relation fictive. Oui. Sa fidélité pour le prince, cet Azérie la lui faisait complètement oublier. De plus en plus, il s'en moquait.Il n'était même plus torturer par le secret des eunuques, et celui des adultères des épouses de Shapour. Son esprit partait de plus en plus loin, osant espéré de plus en plus. Sans s'en rendre compte Jamshid était en train de tombé lui aussi dans la folie et l'obsession pour le porteur de la genèse d'Alexandria. Son esprit rationnel, s'il avait analysé la situation, lui aurait dit que ( etc'était une très mauvaise excuse, un déni totale de la chose ) c'était par pur soucis du travail bien fait qu'il était aussi attentif à Râwukhshna . Il était totalement inconscient, la preuve et qu'il ne remarqua même pas que ses pensé était déjà retourné au corps allongé dans l'océan de tissus.

Ce corps si beau, si doux.Il voulait protéger, le garder loin des yeux de tous, même du prince -surtout du prince-. Le garder ... pour lui seul. Et le toucher. Cette envie monta comme un raz de marré en Jamshid. Il désirait soudainement le toucher avec une hardeur incroyable. Juste... juste sa joue comme il l'avait toujours fait. Ses bras long et fin ... Son torse, son ventre plat, ses cuisses,ses lèvres, ses tétons, ses fesses, son membre ! Il voulait tout toucher, tout garder pour lui !

Pris de vertige l'eunuque se leva et tituba en se tenant le crâne. Que venait-il de pensé ?! Comment avait il seulement put osé imaginer ! Le mal était hélas déjà fait. Maintenant insidieuse dans son esprit, cette idée avait pris racine et ne partirait sans doute plus jamais. Une tempête s'ébranla en lui, les pensaient se bousculaient en tout sens entre loyauté, devoir, sentiments, souvenirs, et désir charnel. Il recula.

Le prince lui faisait confiance ! C'était son travail, il n'avait pas le droit ! Mais les autres ne se privaient pas, eux ... NON ! Ce n'était pas comme ça qu'il fallait pensé ! Il avait toujours été droit, n'avais jamais approcher personne avec de mauvaises intention de ce type la, il avait toujours obéit avec droiture et convictions.Il était un symbole d'honneur et une force mentale. Il était l'exemple de calme en toute circonstance et ne se laissait jamais aller. Quoi qu'il en coûte, il tenait cette image de marque de son sérieux et il lui fallait la conservé. Hélas ... Il n'était qu'un homme, un homme -presque- normal avec ces faiblesses. Seulement il ne les avaient jamais vu aussi flagrante. Il compris alors qu'Ihsan était sa plus grande faiblesse, que pour lui il serait prêt à faire n'importe quoi, peut être pas tout, mais une folie c'était certain. Il eut soudain l'impression qu'un gnou lui était rentré dans l'estomac, tout son air le quitta et il trébucha, les poumons vide d'oxygène. Il venait de comprendre, d'assimilé la chose. Il resta quoi. Il était amoureux. Lui, un eunuque, un castré ... Il était amoureux. Il était éperdument épris, mais pas de n'importe qui, du favori du prince, de Râwukhshna, de Roxane ... Ou plutôt d'Ihsan, il n'aimait pas Roxane. Il n'aimait pas la personnalité fictive qui dansait comme une fille de joie du quartier des plaisir-même si elle réveillait chez lui des sentiments impétueux-, il aimait le vrai, l'original. Il aimait ce beau garçon que le prince avait sans doute détruit en le violant.

" -Je l'aime ... souffla-t-il en secouant négativement la tête."

Il ne pouvais y croire, c'était ... improbable. Mais pas impossible.Aimer une créature si parfaite était trop aisé pour que ce soit inimaginable, qui que l'on soit. Lui même était dans l'incapacité de nier ses sentiments maintenant qu'il les voyaient. Ce n'était pas qu'une attirance physique, c'était bien plus que ça. Il se promis à cet instant de taire tout ça, de ne rien laisser paraître jusqu'à avoir solutionner le problème. Pourquoi se faisait-il autant de mal (Il en souffrait c'était évident ) ? Sans doute pour le protéger,lui, Râwukhshna, des retomber de ces émotions autant que pour se préservé lui même. Encore une fois Jamshid ce dit qu'il était un lâche, mais ce n'était un homme d'action, plutôt quelqu'un de réfléchis. Il préférait s'attelé à ce qu'il connaissait. Le saut dans l'inconnu était encore trop tôt pour lui. Oubliant sa promesse de rester jusqu'au réveil du danseur, il quitta le harem secret d'un pas vif, en se retournant à mainte reprise comme effrayé qu'on puisse le suivre. Il avait honte de ce qu'il avait pensé, il avait honte de lui même de tout ce qu'il était et de ce qu'il avait fait, honte aussi de ce qu'il ferait dans les jours à venir car il savait que ce ne serait pas courageux, ni glorieux, ni rien. Finalement il était infiniment humilier par ce qu'il s'apprêtait à faire -le plus vite possible et sans être vu-.

Il s'enferma dans une petite pièce où personne ne venait jamais. Il faisait plutôt sombre mais il s'en fichait, il baissa son pantalon avec des gestes empressé. Honte et excitations lui tordaient les boyaux avec la même force douloureuse. Il n'était qu'un homme,alors son corps débordant de frustration avait lâcher. Plus pitoyable et déshonoré que jamais il se saisit de sa vigueur. Cela faisait très longtemps, vraiment une éternité qu'il n'avait pas fait ça. Il s'en souvenait à peine seulement le sentiment d'avoir trahit le prince était encore lui bien flagrant dans sa mémoire. Il se sentait souillé et avait l'impression d'être le pire des traîtres. Il s'en voulu énormément et sût à l'instant qu'il n'oublierait pas non plus cet incident, que même s'il ne pouvait lutter il s'en repentirait pendant plusieurs longues années. Avec des gémissements penaud et déconfit, il donna des coups de poignets. Lorsqu'il se tendit sous l'effet de l'orgasme il eut les yeux humide. Il repris son souffle et remis son masque d'impassibilité. Il se sentait si sale, il lui fallait un bain de tout urgence. Dans ses mains le liquide poisseux transparent à la forte odeur lui rappelait un autre stigmate de sa vie : il était stérile, complètement et irrémédiablement. Il ne produisaient plus la semence fertile, et avais perdu tout espoir depuis longtemps,ainsi que tout orgueil. Sans doute était ce parce qu'aux yeux de tous il n'était pas viril qu'il se laissait ainsi soumettre aussi facilement. Dans ses souvenir de jeunesse il était plus impétueux que docile ... Ça remontait à si loin. Plus personne aujourd'hui ne devait le prendre pour un homme véritable. Enfin presque personne,certain ne savaient pas. Certains, peut-être, le voyaient encore en homme. Ihsan ?

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