Chapitre 6, part 1

Shapour découvrit, comme la première fois qu'il l'avait vu, Râwukhshna prosterné sur le sol, dans une chambre à coucher. Le danseur avait été changer pour une tenue, non pas plus couverte, mais plus adapté à la situation. Sa ceinture de voile transparent était troqué pour un pantalon très souple, évasé et opaque se cintrant aux cheville et sur le bas de la taille. Il avait aussi enfiler un haut léger pour couvrir la partie haute de sa poitrine qui était dégagée pendant la danse. Au souvenir de son Râwukhshna si dévêtu qu'il l'était il y a peu le prince eut un frisson. Cependant, même si elle était moins ... appétissante, cette tenue convenait à des présentations et un cadre intimiste. Jamshid, qui avait choisit,avait fait son travail très scrupuleusement comme à son habitude.

" -Relève toi, ordonna-t-il avec douceur mais fermeté."

L'autre obéit mais garda la tête baissé en signe de soumission. Le prince,fit quelque pas autours de sa récente acquisition pour l'admirer sous toutes ses coutures. Il le trouvait de plus en plus à son goût.Lorsqu'il eut fait un tour complet il lui attrapa le menton entre ses deux doigts :

" -Regarde moi, souffla-t-il.

.... votre ... votre altesse ... je ... bégaya-t-il en détournant le regard.

Regarde moi Roxane."

Abandonnant l'idée de résister, puisque le prince n'y trouvait rien d'offensant et l'exigeait, il plongea ses yeux dans les siens. Ils se regardèrent un moment et Râwukhshna trouva que ces iris brillaient d'une lueur dur mais pas méchante, juste déterminé, peut être un peu trop froide et distante mais si fier, si noble. Il voyait pour la première fois le regard d'un homme important, à la direction de toute une région, de tout un fief. Tant de puissance, tant de devoir sur ces épaules. Il n'en éprouva aucune jalousie, juste de la pitié : le prince malgré toute ses richesses n'avait pas le regards heureux.Cela dit, il ne savais pas trop à quoi ressemblait un regards heureux, n'étant pas sûr d'en avoir déjà vu.

" -Quels yeux magnifiques ...

... je .... Vous ...

Parle sans crainte, exprime toi. Dans ces murs, où personne d'autre ne peut ni nous voir ni nous entendre, nous sommes presque égaux. Tu n'a rien à craindre de ta parole. Je te dirais si tu va trop loin. Va y, je t'écoute, je suis tout ouï.

Je ... Je ... Je ne ... Je ne comprends pas. Pourquoi m'accordez vous cette audience ? C'est vraiment un grand honneur mais ... Je dois gaspiller votre temps.

Tu ne gaspille rien, et c'est moi qui est exigé de te voir, continua le prince en caressant la joue.

Pou-pourquoi ? demanda Râwukhshna de plus en plus gêné par les étranges gestes du prince.

Pourquoi ? Parce que tu représente plus que tu ne le crois Roxane.

Alors je ... que ... Qu'est-ce-que je suis pour vous ?"

Jamais il n'obtint de réponse. A cet instant le prince décida qu'il avait assez attendu, il commença à promener ses mains sur toutes les courbes de Roxanes. Les glissant sur les moindres centimètre de cette voluptueuse peau. Râwukhshna rougit, gêner, ne sachant vraiment ce qui lui arrivais. On ne le touchait jamais de cette façon normalement. Il avait à de rarissimes occasions vu les caresses qu'osaient faire les homme à leur conquêtes, mais ce n'était jamais aussi ... étrange et poussé. Il voulut se dégager de cette emprise qui le mettait mal à l'aise.

" -Non. Obéit Roxane,gronda sa majesté avant de reprendre sur un ton plein de luxure, laisse toi faire. Tu verra ... Ce sera agréable.

......... non, protesta le danseur. Je ne veut pas."

Les touchés du prince se faisaient de plus en plus inquisiteur et insistant sur son corps, il approchait dangereusement de son intimité et cela déplaisait à Râwukhshna. Il ne voulait pas. C'était étrange, il ne connaissait rien du prince et n'avait pas envie de lui dévoilé ce genre de chose. C'était son corps, la seule chose qu'il possédait en temps que nouvel homme libre, il avait le droit d'en usé comme il le voulait ! Mais avait il le droit de refuser l'autorité de son suzerain avec ce simple fait ? Il en doutait fortement. Pourtant les choses devenant si étrange, qu'il osa repousser Shapour, et s'éloigner de lui, effrayé.

" -Je ne veut pas ! S'il vous plaît votre altesse laissez moi.

Tu désobéit à ton roi ?! Tonna la voix dur du prince arabique.

Non ! Je vous suis fidèle, et même redevable. Vous avez fait de moi un homme libre, c'est Jamshid qui me l'a dit. Je ne peut que vous en être infiniment reconnaissant. Je vous dédierais toute ma vie s'il le faut pour payer cette dette.

Ta vie je n'en veut pas. Je veut juste que tu m'obéisse. Au doigt, et à l'œil.

Bien sur ! Vous êtes mon seigneur, je vous obéirais toujours.

Alors déshabille toi, continua-t-il avec dureté.

... Je ...

Déshabille toi !

Bien votre altesse."

Les larmes aux yeux, Râwukhshna fit tomber un a un ses vêtements sur le sol jusqu'à se retrouver écarlate et en culotte, devant sa majesté.Ce dernier insista pour qu'il retire tout d'une voix si imparable, si autoritaire, que le jeune danseur ne put que suivre un à un les ordres de l'autre. Retenant ses larmes, muselant sa peur,il suivit à la lettre les cruelles consigne du sultan jusqu'à ce que ce dernier se retrouve au dessus de lui, sur le lit, Râwukhshna complètement nu allonger sous son emprise, leur deux visage si proche que l'affranchit en eut le tournis. Il détestait cette situation. Que ce passait-il ? Ce n'était pas normal ! A l'instant où il décida de ne plus obéir aux commandements du monarque ce dernier s'empara de ses lèvre. En une fraction de seconde les choses dérapèrent, et tout fut si rapide qu' Ihsan ne put plus réfléchir à ce qui lui arrivait, il ne put rien faire, rien d'autre que subir.Mais pas en silence.


De l'autre côté de la porte, au bout d'un instant, Jamshid entendit un cris. Il se pétrifiât, et crut devenir dément quand ce dernier fut rapidement suivit d'un autre. Les glapissement de douleur et de terreur se répétèrent inlassablement, écorchant ses tympans et lui poignardant le cœur. La derrière, Ihsan, son innocent Ihsan,hurlait à plein poumons toute sa détresse et tout son désarroi. Jamshid se recroquevilla davantage et essaya de se boucher les oreilles mais rien à faire, il ne pouvais obstruer de son esprit la souffrance de son protéger. Quand les cris se firent moins fort et moins douloureux, qu'ils redoublèrent de vitesse et d'intensité,qu'ils dérivèrent lentement vers les gémissements, Jamshid quitta sa position en trombe pour rejoindre un sanctuaire où ses bruits si infâmes ne pourraient plus l'atteindre de plein fouet. Il courut dans les allées du palais, sans même se rendre compte qu'il pleurait. Il alla se réfugier parmi les femmes du prince, les seules sans doute à le comprendre tout à fait dans cette immense demeure froide et violente. Tout n'était qu'illusoire : la beauté de ses lieu cachait des fondations pourris jusqu'à la moelle et cruelles. Il se réfugiât tout aux fond du salon des femmes, entre deux coussins. Il pleura comme un enfant, pris dans une crise d'angoisse.

Ses sanglots alertèrent plusieurs des épouses qui virent inquiète à son chevet.

" -Jamshid ? C'est toi ?"

Personne n'avait jamais vu l'eunuque versé une larme, alors le voir dans untel état d'égarement mirent toutes ces dames dans un grand trouble.

" -Mon dieu, mon Jamshid.

Qu'est-ce-qui te met dans un tel état ? Commencèrent-elles à le materné, sans succès.

Est ce ta virilité perdu qui t'effraye soudain ? Demanda l'une d'elle, regrettant aussitôt sa plaisanterie. Ce n'était pas l'heure.

Jamshid ..."

Aucune ne parvenant à le résonné, elles s'assirent autours de sa masse tremblante et le prirent tour à tour dans leur bras. Ainsi Jamshid passa la moitié de la nuit la tête contre leurs épaules, tantôt pleurant, tantôt frissonnant, le pire étant quand il cessa totalement de bouger pour n'avoir plût qu'un regard vide et perdu dans le lointain.

" -Jamshid, il y a un problème grave n'est-ce-pas ? C'est le prince qui est responsable je me trompe ?"

Elle n'obtient pour toute réponse qui frémissement affirmatif de la tête. A elles, l'eunuque ne pouvait mentir, c'était encore plus vrai dans l'état où il se trouvait. Elles n'eurent pas le temps de l'interroger qu'un serviteur arriva au pas de course :

" -Jamshid ! Je savais que je pouvais te trouver ici. Mais ... Tu pleur?"

L'eunuque sécha ses larmes, et dans l'obscurité se releva comme si de rien n'était, bien droit, le visage impassible.

" -Non, je montait la garde à mon poste, comme d'habitude. Mais ces dames se sont réveillé alors nous avons un peu discuter. Que ce passe-t- il ?

Le prince te demande.

Où doit-je le rejoindre ?

Et bien dans sa chambre. Pourquoi ? A cette heure-ci, s'il n'est pas ici, où veut tu qu'il soit ?

Son altesse fait parfois des promenade nocturnes. J'y vais. Maintenant sort d'ici, tu n'y a pas ta place.

Tout de suite !"

Les deux hommes quittèrent les lieux les uns après les autre mais une main retint l'eunuque par le poignet. C'était la quatrième épouse du prince :

" -Jamshid, ça ira n'est-ce-pas ?

Pourquoi cela n'irait-il pas ?

Parce que jamais tu n'a pleurer devant nous. Alors on s'inquiète.

Tout va bien. C'était un moment de faiblesse, vous pouvez retourner dormir sans crainte. Je ne vous dérangerais plus.

Attends. Je sais quand tu nous ment. Jamshid, tu as déjà trop sacrifier pour cet égoïste qu'est le prince. Fait en sorte de ne pas sacrifier plus que nécessaire, n'ai pas de regrets.

Je suis fidèle au prince avant tout. C'est mon devoir.

Mais pour la première fois tu as mal en faisant ton devoir. Tu l'as tellement servis que tu mérite bien un peu de bonheur. Nous protégerons tout tes secrets comme tu protège les nôtres. Ici tu pourra venir te confier, nous serons toutes muettes comme des tombes quel que soit le sujet. Nous n'avons rien dit pour ton attirance contre nature, nous ne dirons jamais. Alors tu peut nous faire confiance, ici ce sera ton sanctuaire si tu le désire. Tu pourra dire du mal du prince, rêver de sa mort si ça t'amuse, et si tu veut tu pourra te soulager. Tu en a besoin en ce moment, et je croit que tu en aura besoin à l'avenir alors ... Si tu as besoin de soutient tu peut compter sur nous treize comme sur tes sœur."

Les quelques autres qui étaient réveillé approuvèrent vivement. Dans un soupir le conseiller les remercia, un peu soulager de savoir ou trouver une épaule pour s'appuyer. C'est donc avec un faut air neutre qu'il retourna au plus vite voir le prince, ne pouvant se permettre de le faire patienter davantage.

Il trouva son altesse debout, dans son immense chambre, le regards vers la fenêtre, sortant apparemment d'un bain de minuit et s'apprêtant à aller se coucher.

" -Te voilà enfin. Pourquoi étais tu introuvable, râla-t-il mécontent.

Veuillez m'excuser. J'ai pensé que vous désiriez un peu d'intimité alors je suis aller vérifier que vos épouses dormaient bien.

Et elles dormes ?

Plus ou moins. Certaines on le sommeil léger et les nuit longue de ne pas vous avoir vu depuis si longtemps. Votre absence les vexes.

J'irais les voir plus tard. Je ne t'ai pas fait venir pour te parler d'elles. Je veut que tu prenne poste dans les quartiers des hommes pour garder Roxane jusqu'à nouvel ordre.

A votre service, monseigneur.

Et tu fatiguer ? J'aimerais que tu te mette à ton poste tout de suite.

Je peut me passer de repos, inutile de me ménager. Vous plutôt devriez dormir, demain vous avez des entretient important et des rapport de marchandise à signer.

C'est vrai, souffla-t-il agacé de ses responsabilité. Bon ... Alors va.

Passez une agréable nuit votre altesse.

Tu ne m'a pas demander comment était ma soirée, remarqua le prince avant qu'il ne s'éclipse.

Et bien c'est que je dois être plus fatigué que je ne le pensais, fit il dans un rire jaune et forcé. Excusez moi. Comment fut votre soirée ?

Très agréable, vraiment très agréable. Un peu mouvementé, mais très agréable. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eut d'amant si vigoureux. Rien ne vaudra jamais les réactions d'un chaste à qui ont prend la vertu, croit moi Jamshid.

Je vous crois, grinça l'eunuque entre ses dents, écœuré."

Il vit le dos du prince couvert de griffures profondes laissé par cinq ongles. Il y avait aussi plusieurs marques rouges et quelques bleues attestant que son amant non seulement c'était débattu pour tenter de fuir mais c'était également agripper fermement. A cause de la douleur ? De la peur ? Dans ses blessures superficiel le prince voyait le signe qu'il avait été un amant puissant et énergique pouvant satisfaire les plus insatiable. Jamshid n'y voyait que les stigmates d'un viol terrible et répugnant. Son emploie lui obligea tout de même à s'inquiéter pour son maître dont il pensait qu'il méritait tout le mal du monde.

" -Votre dos va-t-il bien ?

Fort bien, ne t'en fait pas. C'est toujours une joie d'avoir sur soit les preuve d'une passion éphémère. Ça fait duré les souvenir.

Si vous vous portez bien alors je m'en vais. Bonne nuit votre grandeur.

Toi aussi Jamshid."

Il avançait à grande enjamber, malade, nauséeux mais aussi plein de rage pour une des rare fois de sa vie envers son maître. Il lui en voulait mortellement de ce qu'il venait de faire. Il lui en avait voulu à chaque fois que ce dernier avait abuser d'un ou d'une de ses partenaires mais jamais avec une tel intensité. Des pulsions qu'il croyait étouffer par sa dévotion remontèrent en lui comme une éruptions, des envies de meurtres. Il les étouffa dans l'œuf et pénétra à toute vitesse dans les appartements de Râwukhshna.

En le voyant toute sa haine pour Shapour se transforma en douceur inquiète pour le danseur. Il était transporter par ces sentiments,il s'en voulait tant. Il aurait voulu le protéger mais tout ce qu'il pouvait faire maintenant c'était réparer ce petit être briser, morceau par morceau. Car nul doute que Râwukhshna était détruit par ce qu'il venait de subir : il était recroqueviller dans les draps froissé, complètement nu et tremblant, il semblait minuscule et aussi fragile qu'un oisillons. Pauvre petite chose ... Jamshid se rua sur lui, incapable de soutenir plus longtemps le regard devant un tel spectacle.

Ihsan était dénudé, ses poignets rougis d'avoir été trop serré, son corps couvert de suçons bleuâtres, et de bleues qu'avait du lui faire Shapour quand il se débattait trop. Le prince était un homme violent après tout, et intransigeant. Porter la main à un être si frêle et désappointé n'avais même pas du lui poser d'acquis de conscience. Il dormirait bien cette nuit alors que son conseiller doutait qu'un jour Ihsan puisse re-dormir à point fermer. Le danseur pleurait aussi fort que le permettait sa voix brisé, se berçant imperceptiblement pour tenter d'oublier ce qu'il avait vu, senti, ressenti ... tout. Il cherchait de l'air qui lui semblait bien inutile, Ihsan voulait juste fermer les yeux et mourir là tout de suite. Pourquoi le prince lui avait-il fait ça ? Il avait eu mal tellement mal, et voir le plaisir dans les yeux du prince alors qu'il hurlait l'avait terrifier. De nombreuses visions le hanteraient pour toujours. Jamshid le pris dans ses bras et le couvris dans la couverture avant de le bercer doucement. Il usa de toute sa tendresse pour réconforté l'Azérie réfugier dans ses bras.

" -Ihsan ... Je suis là. Ça va aller ... Je suis là. Il ne t'arrivera plus rien je te le promet."

Pour toute réponse Ihsan se blotti dans le creux de ses bras et se mit à pleurer contre son torse, se laissant peut à peut appaiser difficilement par les manœuvres de son gardien. Un long moment plus tard, de sa voix éteinte, il demanda entre deux sanglots :

" -Pourquoi ?

Je ... je ne pourrais pas te dire. L'ennuis, la jalousie, ses relations conflictuelle avec tous le monde, sa puissance, le fait que rien ne lui soit interdit, tout ça à dût lui monter à la tête. Je n'ai pas le droit de dire ça, personne n'a le droit mais ... C'est ... sans doute un homme déranger quelque part. Mais je suis là maintenant, il ne te fera plus rien.

... tu ment ... il me l'a dit ... Il a promit de revenir la prochaine fois et .... il ... il ... il a ... il a dit .... il a dit que ... que ... Qu'il irait plus fort !"

Sa voix se brisa et il se remit à pleurer, Jamshid le serra dans ses bras.

" -... Ihsan. Je ... J'ai des choses à te dire. Tu n'es pas tout seul... mais ça attendra demain. Pour l'instant je vais m'occuper de toi.

NON !!

Chuuuut ...essaya-il de le calmer. Je vais prendre soin de toi, je te le promet.

Lache moi ! Lache moi !! Lachez moi !

Ihsan ! Ihsan c'est moi. C'est Jamshid. Pas le prince."

Ihsan sembla enfin le reconnaître. Il était perdu, les souvenirs se mélangeaient avec la réalité, il avait encore peur que l'autre revienne. Chaque mot soit disant doux qu'il lui avait murmurer était maintenant synonymes de traumatismes. Il se réfugia contre Jamshid en pleurant comme un enfant. Il aurait voulu sa mère, la,maintenant, mais son ange gardien faisait aussi très bien l'affaire.Ce dernier lui caressa doucement les cheveux en l'appelant par son vrai nom. Le prince n'avait fait que murmure un pseudonyme comme une litanie. Dans sa voie, "Roxane" devenait un gémissement glauque. Alors les murmures doux, les tendres "Ihsan" que lui soufflait Jamshid à l'oreille était des soupir de délivrance.Ce dernier le souleva pour le porter jusque dans la salle de bain où avec un tissu humide il lui lava le corps, autant pour le rafraîchir et lui retirer cette pellicule de sueur qui polluais sa peau que pour balayer avec l'eau les récent événement. Ihsan était inconfortable, il n'osait par regarder son propre corps. Il avait honte. Il frissonna de peur et de dégoût quand Jamshid lui nettoya l'entre-jambe et son intimité, les yeux clos pour ne pas voir. Au bout d'un moment il osa se détendre sous les manipulation de l'eunuque, comprenant que celui-ci ne lui ferait aucun mal. Cela eut pour effet de le refaire pleurer. Était-ce le soulagement d'avoir un radeau où s'accrocher dans cette tempête de sentiment ou était ce l'épuisement d'avoir trop lutter contre cette tornade émotionnelles? Qu'importe, il pleurait tel un môme. Ce fut l'aîné qui le rhabilla et le remis dans son lit une fois les draps approximativement nettoyé.

" -Ca va aller, dort maintenant.

Ne me laisse pas tout seul ... je t'en supplie.

Non, je ne te laisse pas. Je vais rester ici et veiller sur toi toute la nuit.

Tu promet ?

Oui. Je serais là demain quand tu te réveillera. On restera ensemble demain aussi, toute la journée.

Jamshid ... j'ai peur.

C'est normal, mais je veille. Tu n'a rien a craindre.

Tu l'as dit. Tu ne peut rien contre le prince ... personne ne peut. Et c'est lui qui me fait peur. Je ne veut pas qu'il revienne.

Je suis son conseiller, celui en qui il a le plus confiance. Je pourrais le convaincre. Je te protégerais Ihsan, c'est promis."

Le danseur lui attrapa la main, surprenant l'eunuque et le faisant un peu rougir aussi. C'était mal d'avoir ainsi des sentiments pour un des amants du roi, encore pire de ne pas se les cacher et de les afficher comme ça. Le plus terrible étant qu'il ne pouvais pas lutter contre ces émotions : elle étaient trop agréable.L'affection qu'il avait ... C'était mal, mais il ne dégagea pas sa main.

" -Tu reste vraiment ici ?

Oui, je reste, le rassura-t-il inlassablement en lui caressant le front du revers de son autre main.

Alors dors avec moi. S'il te plait ...

Je n'ai pas le droit.

Pourquoi ?

Tu es un des amants du prince. Moi je suis son conseiller. Ma profession me l'interdit. Le prince surtout.

... je ... Jamshid, s'il te plait.

Mais pour toi, d'accord, céda-t-il. Il n'en saura rien, de toute façon, à moins que tu ne le lui dise.

Je ne lui dirais jamais rien ! Je ne veut plus le voir ! Le prince je ... je ... Je ne veut plus remplir ma dette. Je m'en fiche. Dors avec moi, s'il te plait, j'ai peur d'être tout seul encore."

Jamshid se déchaussa et retira des vêtements pour être plus à l'aise, mais pas trop pour ne pas effrayer l' Azérie aux yeux pourpre, puis il se glissa à ses côté entre les draps. Immédiatement le danseur se blotti contre lui. Après un instant d'hésitation Jamshid passa ses bras autours de lui et le serra contre sa poitrine. Aucune chance que le prince ne vienne demain, il avait trop à faire et n'avais pour habitude de visiter deux fois la même personne de suite. Rassuré par ce fait il cajola son protéger jusqu'à ce qu'il ferme les yeux et que sa respiration s'apaise. C'était la première fois qu'il dormait dans le même lit qu'une conquête du prince, c'était aussi la première fois qu'il dormait avec quelqu'un, encore plus avec un homme dans ses bras. Contre lui Ihsan frémis, faisant sans doute un cauchemar. Par réflexe Jamshid lui embrassa le crâne ce qui le calma. Il ne se rendit compte qu'après coup de ce qu'il venait de faire. C'était aussi la toute première fois qu'il embrassait aussi amoureusement quelqu'un ou quelque chose. Plus que troublé, Jamshid eut du mal à trouver le sommeil. Il mit cela sur le compte de son inquiétude et de sa promesse envers Ihsan que de veillé sur lui mais au fond il savait son cœur troublé.

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