Chapitre 5, part 2

Râwukhshna fut accueillit en grande pompe par la troupe après sa représentation. Tous le félicitèrent pour sa performance très remarqué :

" -Tu ne te rends pas compte ? Ils ont applaudit !

J'ai vu. Je suis content.

Tu peut être fier ! Si un aussi prestigieux publique applaudit alors ça fait surement de toi le meilleur danseur de tout l'orient !

Je ne danse pas si bien ...

Peut importe que tu danse bien ou mal, beaucoup danse mieux que toi, mais personne n'a jamais vu ta prestance sur scène. C'était ta façon de faire, et ils ont adorer. Tu les a époustoufler ! Le prince te voudra à chaque spectacle qu'il donnera, c'est sûr. Tu es garantit d'avoir toujours un toit, toujours une chambre dans ce palais ! C'est vraiment la plus belle chose qui puisse arriver à un danseur : être le favori du prince parmi sa profession fera de toi un homme riche et influent ! Si tu le désir, et si le prince te le permet, tu va pouvoir voyager et peut être même prendre une épouse de bonne famille ! Tu te rends compte ?"

Urvashi continua de lui lister tout ce que le prince lui permettrait, s'il devenait son danseur phare, s'étalant en exemples qui ne faisaient que conforter Râwukhshna dans ses nouvelles certitudes : sa vie allait changer du tout à tout. S'en était finit de l'esclavage,c'était loin maintenant. Grace au prince il allait mener une vie normale, une vie comme ces gens qu'il aimaient tant et qui lui avaient tant appris, tant apporté. Non, mieux encore, se corrigea-t-il. Il n'allait pas vivre la simple vie d'un paysan du peuple miséreux et affamé, il allait presque vivre la vie d'un noble, à mis chemin entre la bohème et le luxe, baignant dans les fastes sans s'y noyer.Imaginant déjà accompagner la caravane royale aux quatre coins de l'empire, Râwukhshna se mit à rêver. Un grand sourire étiraient ses joues rougies, la sueur perlant encore sur son front épuisé. Il était fatigué d'avoir dépenser autant d'énergie en si peu de temps, mais en ancien esclave il savait qu'il récupérerais vite.S'il le fallait, il était même près pour le rappelle. Juste le temps de se refaire une beauté et il retournait sous les regards admiratif de la court sans se faire prier. Arriva alors son seul vrai ami, Jamshid, et son bonheur fut complet. Dans un rire enfantin et une gaieté non contenu il vint l'enlacé. Cet homme aussi avait beaucoup fait pour lui. Si le prince avait sauver son âme et son avenir, Jamshid lui avait sauver la vie. Sans lui il serait mort des saignements et de l'infections dût à la sanction. Il était au comble de l'euphorie et ne se rendis même pas compte que le conseiller avait demander aux autres de partir. C'est quand il furent seul que le jeune Azérie remarqua le regards sombre de celui dont les mains tremblante tenait faiblement sa taille. Qu'est-ce-qui n'allais pas ?

" -Jamshid ? Ça ne va pas ? Tu n'es pas heureux pour moi.

Le prince veut te voir. Au coucher du soleil tu devra l'attendre dans ta nouvelle chambre, souffla-t-il d'une voix vacillante.

Je ne dors plus avec toi ? Demanda-t-il d'une voix triste.

Non. Je vais rejoindre ma propre chambre, celle que j'avais, et toi la tes nouveaux appartements.

Des appartements ?

Oui ... Je ... Ihsan ..."

Le bistre aux yeux pourpre s'immobilisa a l'entente de son nom secret prononcé avec tellement de douceur et d'émotions. Il plongea son regards dans les yeux brun de Jamshid et n'y vit que les lueur de la tristesse. Ce dernier caressa la joue du danseur de son pouce, la paume frugalement posé contre sa joue.

" -Ça ne va pas ? Fit le garçon à son protecteur d'une voix quasi inaudible et inquiète.

J'ai beaucoup de choses à te dire. J'ai peur de ne pas avoir beaucoup de temps ... Je ... Le soleil va bientôt se coucher, le prince m'a ordonner de te préparer à sa visite. Vient.

Je vais rencontrer le prince ? Encore ?

Tu ne l'as jamais rencontrer. Tu l'as juste vu à la réception, mais maintenant il veut une audience privé avec toi.

Privé ?

Oui.

C'est génial ! Alors il a vraiment aimé mon numéro ?! S'emballa le persan.

... oui ... Il l'a aimer, avoua l'autre écœuré.

C'est génial ! Dit moi Jamshid ! Qu'est-ce-que je pourrais faire pour remercier le prince de tout ce qu'il a fait pour moi ?!"

Jamshid pila net, avant de repartir, guidant Râwukhshna toujours plus loin dans les couloirs. Il hésita un moment avant de se départir de sa haine, et d'encore une fois tout mettre dans son indéfectible fidélité. Malgré tout, il ne parvenait plus à défendre le prince avec ferveur :

" -Tu n'aura rien à faire. Le prince prendra ce qu'il estime équivaloir à ce qu'il t'a donner. Les dettes qu'on contracte avec le prince sont lourde ... Surtout dans ton cas. Mais ... Il se débrouillera pour que tu les règles en temps voulus et ... C'est le prince. Quoiqu'il te demande tu n'aura pas le choix, termina l'eunuque d'une voix brisé.

De toute façon, ça ne pourra pas être pire qu'avant."

A la voix perdu, inquiète et pourtant résolus de Râwukhshna, Jamshid ne put rien répondre. Il se tût tout le reste du trajet, jusqu'à atteindre la porte dérobé menant aux palais secret du prince. Jetant un coup d'œil dans les couloir désert de l'annexe, Jamshid hésita un instant à leur faire faire demi-tours avant de se résoudre à emmener l'ancien esclave à l'intérieur. Râwukhshna observa les alentour avec stupeur : il ignorait que l'immense demeure du prince cachait en son sein un palais secret aussi sublime que tous le reste. Pourtant le grand salon semblait désert ...Étrange que personne ne s'y trouve. Seul quelques esclaves'affairaient à garder les lieu propre mais ils étaient si loin que le visiteur ne put s'apercevoir de l'horreur du silence auquel ils étaient forcé. Par soucis de garder ces lieux parfaitement secret, on avait couper les langues de tous les esclaves qui devaient se charger de cet annexe. Tout ce qui touchait de près ou de loin aux amant du suzerain était soumis à la répression la plus dur, au secret le plus absolut, et à toute la démesure des esprits désaxé. Pressant le pas Jamshid amena, toujours sans un mot, son petit protégé dans un autre cloître au centre des lieux.

La demeure du prince, non contente d'être un immense labyrinthe avec ses jardins par dizaines, ses coursives, ses monuments, ses lieu de prière,ses cuisines, ses centaines de chambres et de lieu de plaisance en tout genre, était également munis de deux annexes. L'un officiel où vivaient ses épouses dans un grand harem de 13 sublimes dame de tous les âges et de toutes les origines, ainsi qu'un deuxième répondant au même principe pour sept hommes tous plus sublime les uns que les autres ( ayant également des physiques formant un large choix plutôt cornélien ). Ces deux parties privative répondaient aux même fonctionnement : leur accès était très stricte, les employé et surtout les esclave qui y travaillaient était dans un circuit fermé et ne pouvaient communiqué avec l'extérieur, chaque occupant y était certes choyé, mais retenu enfermé. Toutes les épouses et tous les amant avait leur propre suite qui comprenait une belle chambre et une salle de bain mono-personnelle. Toutes ces loges se retrouvaient dans un immense salon commun auquel jouxtait une chambre vide que le prince peut utiliser si l'envie lui prend pour s'isolé avec un des courtisant. Et en plus de cela, parmi toutes ses chambres, il y en avait une ( chez les hommes comme chez les femmes ) plus grande que toutes les autres et plus magnifique qui était réservé au favori de son altesse Shapour. Se dernier se réservant bien sur le droit de changer d'avis, et donc de chambré, toutes ses possessions.

Jamshida mena donc Râwukhshna dans sa chambre, nouvelle chambre que le jeune homme trouva encore plus sublime que tout ce qu'il avait vu. Il s'émerveillait ainsi chaque jour dans la demeure du prince où tout n'était que faste, lui qui ne connaissait rien des beautés accessibles par les richesses. Les yeux brillant, il promena son regard sur le sublime lit aux matelas tellement épais qu'on ne pouvais, quelque soit la force exercé dessus, sentir le sommier debois noble en dessous. Toute la pièce était dans les tons roses rouge et or. L'atmosphère douce et chaleureuse plus aussitôt au nouvel occupant, qui encore tout étonner d'avoir droit à un tel traitement, fit le tour des lieux, s'extasiant devant chaque bibelot qu'on avait placer à but décoratif. Jamais Râwukhshna ne pensait un jour pouvoir vivre dans l'ostentatoire. Dans un des mur était faite une ouverture sans porte ni charnière, seul un rideau de perle la séparais de la chambre. Le danseur jeta un coup d'œil et s'émerveilla davantage :

" -Par Ormazd ! Jamshid il y a une salle de bain !

Oui, répondit froidement l'eunuque, ne parvenant pas à éprouver le bonheur par procuration dont il avait l'habitude de se nourrir avec l' Azérie."

Râwukhshna pénétra dans la pièce, curieux de tout, laissant son ami derrière avec ses tourment. Jamshid répondait toujours à chacun des sourires aussi naïf, pur et innocent que sincère dont lui avait fait cadeau le danseur. Du moins il y avait toujours répondu jusqu'à présent.Avait-il eut tord ? L'affection, surement venu de la pitié, qu'il éprouvait pour le garçon lui faisait de plus en plus de mal à mesure que le prince se rapprochait de son but. Jamshid était blessé dans sa fidélité, comme dans son orgueil, et jusque dans ses sentiments hélas trop grand et trop interdit. Troublé, et nerveux à cause de cela, il se focalisa sur sa mission. Chaque fois qu'il était perdu, et même si cela lui faisait encore plus de mal, l'eunuque obéissait scrupuleusement au prince. C'était la voix la plus simple, la moins dangereuse, la plus évidente. Sans aucun doute cela faisait-il de lui un lâche, mais il aurait fallut être fou pour aller contre les dessein d'un membre de la famille impériale. Hors Jamshid n'était pas fou, bien au contraire c'était un homme de raison. Parfois la raison blesse le cœur, il devait s'y faire, il s'y était toujours fait. Des frustrations il en avait surmonter de nombreuse, et malgré cela, celle-ci lui paraissait particulièrement difficile. Le prince, à en conclure, n'avais pas été le seul atteint par la lumière dans ces yeux venue d'un autre monde.

" -Je vais t'aider à te préparer à la visite du prince.

Merci, sourit Râwukhshna en reparaissant dans la chambre.

Il faut que tu prenne un bain.

C'est pour ça l'eau chaude ?

Quand tu trouvera un bain chaud de près dans ta chambre, tu le prendra. D'accord ?

Je ne vais pas m'en priver !"

Il se dévêtis sans gène, faisant rougir son gardien, avant d'aller plonger dans l'eau pour bien se laver. Après une séance aussi sportive un bain chaud et du savon lui faisait beaucoup de bien.L'eunuque continua de surveillé le jeune garçon, assis sur le lit en face de l'arche pour lui laisser un peu d'intimité sans pour autant le perdre de vu. Il lui donna moult conseil de beauté comme la façon de nourrir ses beaux cheveux fin afin de les rendre encore plus doux et brillant. Il lui dit aussi comment soigner les marques de sa peau abîmer par tant d'année d'esclavage pour qu'elle recouvre à l'avenir, tout le lustre et la splendeur originel au sortir de sa mère. Il lui indiqua les meilleurs parfums, ainsi que les plus beau bijoux et comment les assortir ( les préféré du prince, évidemment, mais ne put s'empêcher d'y ajouter ceux qu'il appréciaient personnellement ). Il passèrent également un long moment à raser jusqu'au dernier poil du danseur sans que celui-ci ne se pose la moindre question, estimant qu'il devait s'agir la des mœurs habituel pour son statut de danseur privilégier. Ne lui avait-on pas dit de soigner son apparence ? Le soleil se couchait quand Jamshid eut finit de tout expliquer à son petit protéger qui lui souri encore une fois. Cette fois ci il ne put s'empêcher d'esquissé un petit mouvement des lèvre, ragaillardit par la bonne humeur contagieuse de l'autre. Dieu comme il avait mal à la poitrine en ce moment même. Râwukhshna fut prêt avant le coucher du soleil,ce qui laissa à Jamshid le supplice ultime de l'admirer dans toute sa beauté ingénue et vierge, si vierge.

" -Merci Jamshid. Tu m'a encore beaucoup aidé !"

L'eunuque retient ses larmes. Cette fois ci il ne pouvais plus nier s'être attacher irrémédiablement à l'Azérie. D'un coup il le serra dans ses bras comme un mère serre pour la dernière fois son bébé contre son cœur, soupirant de manière étrangler à l'oreille du garçon :

" -Ihsan ..."

Celui-ci ne compris pas, il n'en eut pas le temps que Jamshid s'éloignait déjà et quittait la pièce en coup de vent pour se prostré devant la porte et en garder l'entré. Il aurait aimé lui dire plus,beaucoup plus, sur les événements à venir, le préparer, le protéger, mais il était impuissant. Il voulait juste le soutenir dans l'épreuve à venir, car ce serait une épreuve. Lui dire, à cet entité si pur : "Soit fort !". Mais il ne pouvait pas.Il ne pouvait qu'imaginer les discours au combien effrayant pour de si fragile oreille il aurait dût lui conter. Encore une fois c'était impossible. Comme il aurait voulu le prévenir. Même lui dire de fuir, il y avait songer. Ihsan n'était pas près. Il n'avait sans doute jamais dût ne serais ce que penser à l'acte charnel. Jamshid n'aurais pas été si inquiet s'il avait ignorer le tempérament de Shapour. Il n'allait pas être doux, et ça le détruisait de l'intérieur, de savoir cette chasteté et cette innocence détruite en ce soir maudit. Se laissant glisser au sol il attendit dans la nuit tombante l'arriver de son maître. Son altesse ne tarda pas longtemps, il passa sans un regards vers son conseiller au garde à vous. Aussitôt la porte refermer derrière son altesse, Jamshid regretta de n'en avoir pas plus dit. Il s'en voulu énormément. A nouveau il se réfugia, accroupis à même le sol, juste derrière la porte. Fermant les yeux il se mit à prier pour son précieux, si précieux Ihsan.

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