Chapitre 4, part 1
Jamshid détailla son protégé, il avait beaucoup de chose à lui dire. En prime le prince attendait impatiemment qu'il soit rétablis complètement pour pouvoir le voir et le montrer à la famille royale. C'était un lourd programme alors il allait devoir y aller par étape, surtout avec un garçon comme Ihsan, perdu et effarouché comme un animal sauvage. Il faut dire que tout était nouveau pour lui ici. Depuis tout à l'heure il se tenait assis, regardant avec des yeux émerveillé la pièce. Jamshid avait eu raison de le faire se réveiller dans une des pièces les plus sobre de la maison, ce pauvre petit auraient eu une syncope dans une chambre plus ouvragée.
Première étape : rendre ce souillons présentable. C'était urgent. Il n'avait jamais dût prendre de bain, où alors vraiment pas souvent et pas avec du savon en tout cas. L'hygiène catastrophique ne rendais grâce à personne, franchement, Ihsan empestait. En ayant vu l'état de ses dents, Jamshid se doutait qu'il allait y avoir du travail. Il attrapa donc les mains du jeune homme pour avoir son attention. Ce dernier se crispas. Trop brusque, zut. Bon ... Il fallait bien démarrer quelque part.
" -Ihsan, tu n'a plus faim ?
... non. Merci beaucoup pour le lait. Qu'est-ce que je dois faire maintenant ?
Rien, te reposer.
Quoi ?
Je t'expliquerais tout, je te le promet, en attendant je vais te demander deux trois petites choses.
Je sais laver, faire le coursier, et ... s'empressa-t-il de lister.
Non non. Je veux savoir des choses sur toi. Quel âge à tu ?
... mon ... Mon âge ?
Oui.
Je ne sais pas. Je suis un esclave, c'est pas grave non ? Je devrais ? Oh pardonnez moi je suis insolent, vous pouvez me frapper je suis mauvais je ...
Non non non. Ihsan, plus jamais tu ne sera esclave. Le prince t'a affranchis. Alors tutoie moi. Tu es libre Ihsan."
Son regard se fige dans celui de l'eunuque pendant une longue, très longue minute, puis un petit hoquet s'échappa de ses lèvres, suivit très vite par un rire franche. Ihsan se mit a rire si fort qu'il fut pris d'une quinte de toux. Essuyant ses larmes et maudissant son dos perclus, il se redressa vers l'autre ... Était il sérieux ?
" -...........non ...
Si Ihsan, tu es libre. Affranchis. Tu sera désormais un employé de son altesse, en échange de ta vie au palais il veut que tu lui obéisse. Tu es libre ... "
Devant le sérieux de son interlocuteur Ihsan perdit tous ses moyens. Il fondit en larme. Impossible ! Il en avait tellement rêver, de cesser d'etre un esclave, de vivre normalement, il en avait rêver un nombre incalculable de fois. Il y a avait pensé sans relâche mais c'était si douloureux qu'il valait mieux oublier : dans les sous bassement,avec les autres qui meurt autours de vous, on arrive vite à la conclusion que la seule sortie de ce monde effroyable c'est les pieds devant. Et là ... On lui disais qu'il était libre ? Il prit ce parfait inconnu dans ses bras et pleura pendant un long moment sur son épaule. Des câlins, il n'en avait plus fait depuis au moins 5 ans, mais il se souvenait à quel point c'était réconfortant avec sa mère. Cet homme était comme sa mère. Un cadeau tomber du ciel dans sa vie. Lui et le prince bien évidemment. Qu'allais il bien pouvoir faire pour rembourser sa dette ? Aussitôt cette question formulé elle disparut de son esprit. Il état libre Allah tout puissant ! Libre ! Il n'était plus un esclave. Ça allait changer beaucoup de chose ... Ça allait vraiment tout changer ... Il poussa un soupir tremblant en serrant son inconnu contre lui. Les larmes roulaient le long de ses joues, la chaleur d'autrui, il avait l'impression de naître une deuxième fois. Jamshid lui, resta immobile, étonner par la réaction totalement inattendus d'Ihsan.
Quand ce dernier fut calmer, il s'éloigna à nouveau, et sans se départir de son sourire jusqu'au oreille se remit à rire de sa voix limpide.Encore une fois c'est ce sourire jaunit qui rappela à l'eunuque sa mission : rendre à ce jeune homme une hygiène digne de sa présence ici.
" -Ihsan ?
Oui ?!
Tu as déjà pris un bain ?
... un bain ? Non pas que je me souvienne. J'en préparais des fois pour le maître. Mais nous, les esclaves, on se lavait dans la rivière une fois par semaine.
Ça explique beaucoup de chose, souriait gentiment Jamshid. Suis moi, tu va en prendre un.
Pour de vrai ?! S'étonna encore le futur danseur.
Oui. Suis moi."
Aussitôt Ihsan s'exécuta et se jeta avec agilité sur ses deux pied. Il tangua un peu, inquiétant son gardien, mais une fois son équilibre recouvrer le sourire qu'il lâcha finit de convaincre le Touareg que tout allait bien. Il se demandais à présent si la danse conviendrais à ce garçon. Avais il vraiment fait le bon choix ? Il n'avais pas l'air très souple, même un peu gauche. Mais c'était sans doute la fatigue et les résidu de sa convalescence. Ils traversèrent de somptueux couloir, les babouches de l'eunuque laissaient deviner leur procession alors que les pieds nu d'Ihsan ne faisait aucun bruit en trottinant dans les couloir. Partout où il posais son regard tout était magnifique. Il aurais voulut tout voir,tout regarder, mais c'était impolie pour un esclave. Qu'est ce qui se faisait quand on était un homme libre ? Il ne savait pas. Il réalisa alors avec stupeur qu'il ne savait rien de sa nouvelle identité. Il était Ihsan, mais qu'avait-il le droit de faire,qu'allait-il faire ? Immédiatement son émerveillement fit place à la peur, la peur de faire une erreur sévèrement réprimer. Il se réfugia sur les talons de son sauveur, à nouveau sur la défensive. Jamshid ne le releva pas. Qu'est-ce qui pouvais bien passer dans la tête de ce type ? Peut importait,essaya-t-il d'arrêter sa curiosité à son égard. Il avait une mission. Le berbère conduisit son protégé dans la salle de bain des employé où il appela une connaissance, une esclave Maure, avec qui il parla longuement dans un dialecte qu'Ihsan ne compris pas. Il ne savait pas trop comment se percevoir mais au vu de ce qu'il se passait il s'imaginais déjà comme un noble. De toute façon, la vie normale était de la haute société en comparaison à la servitude.
" -Ihsan, enlève ton pantalon."
Il portait un pantalon de toile brun et simple qu'il retira aussitôt sans gêne. L'esclave sursauta et Jamshid rougit. La pudeur serait une notion à apprendre au plus vite à ce garçon. Obéir sans réfléchir de sa naissance n'aidais pas à se comporter de manière logique et raisonné. Cela dit, l'eunuque, avec sa fonction, avait déjà vu bien pire qu'un jeune esclave maigrichons dénudé. Il le souleva comme s'il ne pesais rien et le déposa dans le baquet couvert de mosaïque blanche et bleue ( c'était les couleurs récurrente de la partie du palais réservé aux employé ). Il avait l'impression de s'occuper d'un enfant. Ihsan le regardait intrigué de la suite des événement. La seconde d'après on lui versait une grande bassine d'eau chaude sur la tête. Il poussa un glapissement et éloigna l'eau de ses yeux. Cela fit sourire les deux autres qui,armé de savon au lait se mirent à le récurer des pieds à la tête.
Sous la surprise Ihsan se débattit pendant un temps, puis comprenant qu'on lui faisait sa toilette, il se laissa faire. Il serra les dents quand on frotta son dos blessé avec le savon, et ne broncha pas quand on lui fit mousser les cheveux. Pendant tous le temps du bain Jamshid commença à lui apprendre les base de la vie au palais :
" -Tu devras être propre. Aujourd'hui c'est un bain spécial car tu n'a pas été lavé depuis longtemps mais demain tu fera ta toilette avec juste un peu d'eau et de savon.
D'accord.
Tient, dit-il en lui tenant une savonnette, frotte toi bien partout.
D'accord, hocha-t-il la tête."
L'eau prit rapidement une teinte brunâtre, elle fut changer une première fois. Il fallut ainsi plus de quatre shampoing et deux bains pour débarasser entièrement Ihsan de toute la crasse accumulé. Une fois sorti du bain, Jamshid expliqua qu'il fallait de sécher, afin de gagner plus vite ses habit sec. Il fit enfiler une tenu banale au jeune homme composé d'un pantalon de toile, de babouches et d'une chemise ample. Les tons tous blanc cassé et brunâtres venaient du fait que le linge n'avais pas été teinté. Tout ceci n'était que provisoire de toute façon. Avant cela il avait fallut apprendre à Ihsan à noué un langue pour former un sous vêtement convenable. Ce ne fut pas évident de le convaincre de se plier à cette norme des bonnes mœurs, lui qui n'en avait jamais porter. Une fois tout habillé Ihsan avait l'air d'un habitant de l'empire tout à fait normal, issu de la classe moyenne. Jamshid était fier de sa transformation. Il ne restait que quelques détail. Notamment le brossage, il lui montra comment se servir du siwak pour se laver les dents, puis, pendant près d'une heure sous les gémissement du jeune homme, il s'occupa de lui brosser les cheveux et de les raccourcir par endroit.
Le repas du milieu de journée était depuis longtemps passé quand Jamshid fut satisfait de son labeur. Il éloignât Ihsan, lui intimant de ne pas bouger et l'observa. Ça y est, il n'avait plus aucun doute: le prince tenait son trésor unique au monde. Il fit un petit sourire fade auquel lui répondit avec toute sa franchise Ihsan.
" -Qu'est-ce-qui ne va pas ?
Oh rien. Tu es parfait comme ça, le prince va t'adorer.
C'est bien ?
Oui.
Co-comment vous vous appelez déjà ?
Jamshid.
Jamshid, répéta à demi-voix le garçon.
Et tu peut me tutoyer.
Sur ?
Sur, approuva le conseiller.
Dit Jamshid ? Est ce qu'on va quelque part ?
Non, pourquoi ?
C'est qu'on est drôlement bien habillé."
Ne pouvant retenir un rire franche, il se laissa aller. Devant les éclat de voix de son bienfaiteur Ihsan rougit. Il avait encore gaffé, il n'arrêtait pas. Mais ça ne devait pas être de grosse gaffe puisque il n'était pas frappé.
" -Ce sont des habit normaux. Ceux que tu portera dans les quartier des employé. Le palais a une sorte de code couleur. Pour l'instant tu dois rester dans les pièces avec du blanc et du bleu. Si tu vois une autre couleur sur les mur où le sol c'est que tu ne doit pas te trouver là. Je te montrerais et je t'expliquerais plus en détail tout cela. Mais en attendant, vient, nous allons au cuisine chercher de quoi nous restauré.
Encore ?!
Tu n'as pas faim ?
Non. J'ai bien manger ce matin.
Ce n'est pas assez. Il faut que tu mange plus.
Mais ... on peut vraiment manger en pleine journée ?
Bien sûr. Vient, ça te dirais de goûter quelque chose de nouveau ?
Comme quoi ?
Des fruits."
Ihsan eut des étoiles plein les yeux ! Il adorait les fruit. Il en avait de temps en temps en étant très sage. C'était bon signe, ça voulait dire qu'il avait bien agit jusqu'à présent. Tout ceci était nouveau : les chaussure, le cordon de linge entre ses fesses et contre sa virilité, et puis la chemise, ses cheveux qui tombait devant ses yeux même quand il les replaçait en arrière. Il avait même un superbe pantalon bouffant, comme les gens de la ville. Et il mangeait plus en une journée qu'il n'en avait rêver en une semaine.Cette nouvelle vie était incroyable ! Il serait à jamais redevable au prince de lui avoir donner la liberté. Quoi qu'il puisse faire en échange, il le ferait de bon cœur.
Jamshid lui donna de délicieux fruit, et des légume vapeur, encore une chose qu'il n'avait jamais goûter. Finalement il firent un tour en cuisine et on lui fit goûter aux épices, au sucré, au salé, des choses très basique mais tellement nouvelle qu'elles en devenaient incroyable. La collation fini Ihsan avait l'impression d'avoir festoyé pendant des jours entiers. Son guide lui montra sa chambre,ou plutôt leur chambre puisque ils dormiraient ensemble. L' Azérie le questionna du regards. Pourquoi dormait-ils ensemble, dans une chambre pour seulement deux personnes ?
" -Je suis ton gardien sur ordre du prince. Je doit te surveillé et te préparer à sa première visite. En attendant de rejoindre tes propres quartier et moi les miens je ne te quitterais pas d'une semelle.
Je dois vraiment rencontrer le prince, demanda-t-il curieusement déçu que toute cette sollicitude vienne d'un ordre royale.
Evidemment.
Je ... Je ne suis pas contre ! J'obéirais. Ce n'est pas ce que je voulais dire, je ... pardon.
Ce n'est rien. Je t'apprendrais à bien parler et à poser correctement tes questions. Il me reste beaucoup de choses à t'apprendre. Tu rencontrera le prince quand j'estimerais que tu y sera près. De toute manière il est repartit il y a plusieurs jours de cela pour un port non loin où on donne une réception. Il marie deux de ses filles en ville. Ce sera la fête la bas pendant un long moment ce qui nous laisse tout le loisir de t'acclimaté à ta nouvelle vie."
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