Chapitre 3, part 2

" -Ihsan ... Ihsan ...

Maman ...

Ihsan, mon chéri. Pourquoi a tu parler à ces gens.

Ce sont des esclaves, comme nous. Peut être que papa est l'un d'entre eux.

Mon petit Ihsan ... Il ne faut pas chercher à savoir. Pas ce genre de choses en tout cas. Les Hommes sont cruel mon petit. Je vais t'apprendre des choses qui te sauverons, ce que tu cherche la ne peut t'apporter que du mal. Regarde bien, tu vois. Ici on vérifie qui a eut sa ration et quand. Que ce passe-t-il a ton avis si on ne reste pas pendant le temps du nourrissage ( qui dure au moins une heure ) ?

On a faim.

Oui, toute la journée on a faim. Mais on travail deux heures de plus que les autres. Tu sais ce que ça veut dire ?

Des supplément ?

Oui, parfois un peu de bonne nourriture comme le maître en mange. Parfois un peu plus de nourriture. Si tu es prêt à endurer une gifle tous les soir pour ne pas t'être présenté au repas le matin, alors tu auras plus à manger que les autres au final, et le soir, jamais tu n'aura faim. Garde ce secret Ihsan, c'est ton père qui me l'a apprise. C'est la seul chose que tu dois savoir de lui. Je te protège mon petit. Je te protégerais toujours. Et lui aussi, à sa façon, je croit qu'il te protège. Pour son bien et le notre personne ne doit savoir. Pas même toi. Mais sache ... que nous sommes fier de toi. Oui, tu es devenu un beau garçon. Ihsan ... Ihsan ... Ihsan ...

Roxane ... "



Doucement Shay ouvrit les yeux, sa tête et son dos lui faisait mal. Il les avaient à peine entre-ouvert qu'il les referma aussitôt, la lumière du soleil le brûlant. Ce n'était pas normal, se dit-il. Comment cela se faisait-il qu'il puisse encore dormir alors qu'il faisait jour ? Les régisseurs ne l'avait-il donc pas appeler ? Il était si proche de la fin que ça ? Il n'allait pas mourir sans se battre,ramenant lentement les bras le long de son corps, jusqu'à les plier sous son sternum, il se motiva à se lever. Un esclave coucher est un esclave mort. Un esclave debout et un esclave qui vit encore au moins jusqu'à demain. Alors il tenta de se mette à quatre patte. C'est ainsi qu'il réalisa, les yeux tout juste accoutumé à la clarté,qu'il n'était pas sur le sol de pierre des soubassement. Il n'eut pas le temps de pensé qu'une voix se fit entendre :

" -HEY !! Ne bouge pas !"

Immédiatement et dans un tremblement incontrôlable au souvenir de sa séance de fouet, il s'immobilisa, les yeux fermement cloîtré, tout son corps parcourut de frissons de terreur.

" -Oh, excuse moi de t'avoir fait peur, lui parlait-on en Perse. Ne bouge pas, il ne faut pas ré-ouvrir tes plaies. Elle commence enfin à cicatriser. Tu as de très jolies croûtes, fit un rire clair."

A ce moment, Shay compris qu'il était mort des suites de ses coups.Autours de lui tout baignait dans une chaude lumière blanche, les températures agréable laissait croire qu'on se trouvais derrière d'épais mur couvert de céramique et de mosaïque de toutes les couleurs. Même si le blanc prédominait partout, le bleu était récurant, et les meubles en bois de rose étais tous couvert de tissus et de couvertures. La pièce était sublime, bien plus que chez le maître. Épurée, et décoré par des lampes à huile de fer qui pendait du haut plafond en ogive, des photophores éparse rappelais l'intimité de cette pièce qui devait être une petite chambre de d'employer. Une commode avec des drapées, des coussins et une banquette sur laquelle il était allonger venait complété le mobilier. Sur une assise en peau d'oryx se tenait un homme sorti tout droit de ses rêve, le maître en personne ne s'habillait pas avec autant de goût, il fallait bien le reconnaître. La concordance des couleurs, encore une fois, jouait pour beaucoup mais ce visage fin... Et accueillant surtout. Shay qui n'avais jamais vu de bienveillance dans un regards se promis d'en mémoriser l'éclat infiniment doux. Après la vu, les odeurs lui rappelèrent qu'il avait quitter le monde des vivants : ici cela sentait les plantes et les épices. Il y avait aussi une odeur sucrée ... Sur la commode reposais un plat de douceurs. Dehors on entendais des cris chant d'oiseaux et des ... des rires aussi. Shay continua ainsi de regarder la pièce comme s'il venait d'atterrir sur une autre planète. Mais Allah, qu'est ce qu'il faisait là ? Où était il ? Il ne devait pas y avoir de paradis pour les esclave. Hors tout lui indiquait qu'ils'y trouvais. Il de demanda ensuite si ça mère était là dehors... Et puis on claqua des doigts et son attention revint vers le sourire de l'homme en face de lui. Sa stupeur et son égarement lui enlevèrent toute humilité qu'il aurait eut en temps normal envoyant un tel seigneur.

" -Enfin revenu parmi nous ?

... re ... Revennu ?

Tu dois être un peu perdu. Rallonge toi, il ne faut pas que tu bouge, c'est encore trop tôt. Regarde toi : tu es fait craquer tes croûtes. Zut ! Sa se remet à suinter. Allonge toi."

Éteint,Shay obéit, ne comprenant pas ce qui avait bien put lui arriver.Son dos ne lui faisait presque plus mal ... Alors il se contenta d'observer son bienfaiteur, incapable de raisonner. L'homme passa un tissus sur son dos avec une infinie douceur ce qui laissa le jeune homme encore plus perplexe. Ça sentait bon, des odeurs inconnus.L'autre dût le voir renifler car il commença à lui parler,toujours en perse.

" -Ce sont des herbe médicinales. Elle ont infusé longtemps avec de l'eau. On a aussi mit un peu de lait d'ânesse sur tes cicatrice,elles commencent à disparaître par endroit. Tu es solide."

Shay cligna des yeux, renonçant définitivement à comprendre. Ils'abandonna sur la couchette, le regard porter sur le visage accueillant de son sauveur.

" -Je m'appelle Jamshid, fit celui-ci d'un ton gêné. Et toi ?

Shay, souffla l'asservi.

Non, ça c'est ton nom d'esclave. Tu dois bien avoir un vrai nom ?

... Ihsan ... Je ... Ihsan.

C'est très beau. Ça veut dire bienveillance et perfection, n'est-ce-pas ?

Oui ... comment ...

Je parle beaucoup de langue orientales.

Es tu un ange ?

Ha ha ! Non.

Un djinn ?

Non plus ha ha ha ! Tu en as de l'imagination toi.

J'ai entendu dire que quand on mourrais on allait rejoindre dieu. Et puis qu'on pouvais voir des djinn. C'est ce que disais certains esclave en tout cas ...

Tu n'es pas mort Ihsan. Tu es bien vivant. Le prince Shapour, fil cadet de son excellence Mehmet, t'a acheter à ton maître et amener ici, dans son palais. Tu étais inconscient quand nous avons voyager, à cause de tes blessures de fouet, mais maintenant tu es presque guérit. Tu va devoir rester convalescent encore un moment, pour être sûr que rien ne t'arrive. Cependant tu es tirer d'affaire.

... je ... Le prince ?

Oui, son altesse.

Mais c'est impossible.

Pourquoi ça ?

Parce que ... je lui ait parler, je l'ai même toucher, je suis un esclave, il m'a vu, il doit être offenser. Il aurait dût me faire trancher la tête ... pas m'acheter, c'est impossible. Et même si je suis acheter, je ne devrait pas être là ! Je devrait être dans les cellules, avec les autres esclaves !

Calme toi, calme toi. Tu es encore fatigué et malade. Je vais tout t'expliquer mais repose toi, et prends le temps.

... prendre ... le temps ?

Oui. Respire, calme toi. Tu n'a rien à craindre d'accord."

A cet instant Ihsan ferma les yeux et pris une profonde inspiration.Cet homme, son ton doux, sa gentillesse, tout chez lui lui rappelais sa mère. Il sera les poing, se détendit, et rouvris les yeux apaisé.

" -Tu as faim ?

Non, menti le jeune garçon.

Tant pis alors. Bois au moins ça, ça t'aidera à reprendre des forces."

Doucement l'autre le fit s'asseoir sur la banquette, après avoir appliquer de la pommade sur son dos, et il versa dans une assiette creuse une grande quantité de lait. Ihsan en eut l'eau à la bouche, il déglutit et avala sa salive. C'était difficile, comme toujours, devoir les maîtres manger alors qu'on mourrait de faim. Pourtant, à son grand étonnement, le noble lui tendit la magnifique assiette de céramique aux motif floraux.

" -Tient."

Il voulait se faire nourrir ? Certains maître le demandais parfois.Alors il porta la coupelle remplie du liquide vers le visage de son supérieur, la face humblement tourner vers le sol. Jamshid eut un moment d'étonnement avant de comprendre. Il fit un petit rire amer et attrapa la coupole et la nuque de l'affranchit. Ce dernier ne comprenait pas que c'était pour lui. Il porta alors l'assiette aux lèvres d'Ihsan et vit les yeux de ce dernier devenir rond comme des soucoupes. Il se débattit :

" -Hein ? Non ! Je ... je ne peut pas accepté. Cette assiette appartient au maître et ... je ...

Je te nourris comme ça depuis des jours tu sais. C'est le maître lui même qui l'a demander, ajouta l'eunuque pour couper court à la discutions.

... Vous êtes sur que je ne suis pas mort ?"

Jamshid eut un rire franche et lui assura que non, encore une fois.Timidement le jeune Azérie saisit entre ses mains tremblante l'assiette sous le regards protecteur de son gardien.

" -J'ai peur de la casser.

Bois juste."

Ihsan lui envoya un dernier regards avant d'avaler la première gorger du liquide. C'était la première fois qu'il buvais du lait, tout du moins qu'il est était conscient. Il avait bus le lait de sa mère quand il était petit, et s'il en croyait cet curieux personnage,aussi pendant son sommeil, mais là, conscient du gout et des saveurs, c'était nouveau. Le jeune esclave avala tout d'une traite !Il n'avait jamais rien manger d'aussi bon de toute sa vie ! Ça n'avais rien à voir avec la bouillis d'avoine dont on nourrissais les corvéable chez l'ancien maître. Il appréciait déjà ce luxe quand venait de lui offrir comme un des meilleurs souvenir qu'il soit. Si c'était un rêve, pourvu qu'on ne le réveille jamais. Jamshid en le voyant boire goulûment avait rit, le plus amusant étant sans doute l'expression de plaisir sur les joue un peu rouge de l'esclave. Sa joie pouvais donc ainsi transparaître par les pores de sa peau ?

" -Tu en veut encore ?"

Ihsan le regarda comme s'il venait de lui proposer de traversé la Méditerranée. Tant de candeur en une seule personne avait de quoi faire au moins sourire. Il lui resservit une deuxième assiette qu' Ihsan avala tout aussi vite. Il fit ensuite une drôle de tête.

" -Ça ne va pas ?

Je me sent ... bizarre ...

Tu as dût boire trop vite. Le lait est lourd pour l'estomac.

Je n'ai jamais aussi bien manger de toute ma vie. Merci, sourit-il de toute ses dents ... sales. Mais c'était tout de même un sourire adorable.

Alors tu as dût trop manger."

La journée de Jamshid était décidément égayé par le réveil du jeune affranchis.

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