Chapitre 22, part 2
Etre si proche l'un de l'autre et ne pas pouvoir plus amplement se toucher était une pur torture pour Jamshid. Il avait envie d'embrassé l'azérie avec une intensité non dissimulé, il voulait baisé ses mains, ses joues, ses lèvres et passer sa langue contre la sienne.Il voulait la chaleur de son corps dénudé contre le sien, sa peau douce contre sa main, l'humidité de leurs ébats qui n'avait pas cessé de le hanté depuis lors. Et pour ne rien arrangé à cette tension qui passait entre leurs yeux brillant et leur pupilles dilatées d'envies, Râwukhshna se léchait les lèvres avec une fréquence alarmante. Jamshid se pris à espérer qu'il désire l'embrasser aussi ardemment que lui même. Il brûlait de lui faire vivement l'amour ... C'était atroce à supporter, et heureusement pour lui son corps abîmé ne répondait pas présent à ce que ses pensées planifiait. Dans ses fantasmes ils se dénudaient, là,devant tous les autres et ils copulaient sauvagement en poussant de grand cris luxurieux.
" -Jamshid ? L'appela Râwukhshna en passant encore sa divine langue sur ses lèvres gonflées.
Mmm ? Se ressaisit l'homme qui s'était égaré dans ses pensé.
Cela fait au moins cinq minutes que tu ne dit plus rien, ria l'autre. Qu'est ce qui t'ennuis ?
Oh ... Eum ... les affaires du royaume.
Alors tu y pense même durant le temps que tu passe avec moi ?
Non ... Enfin si ...."
Râwukhshna lâcha un rire devant un Jamshid qui perdait ses moyens. Cela arrivait très peu souvent à l'eunuque, et pour tout dire cela le faisait craqué. En calmant ses rires il se mit à lui parler de sa récente lecture et comment il aimerait en avoir de nouvelles, qu'il avait déjà lu tout ce qui se trouvais ici.
" -Je t'en ferais parvenir d'autre alors, dit l'eunuque.
Merci. Et tu sais, tu me manque beaucoup. Les journées sont longue sans toi.
J'aimerais être toujours ici.
Je t'aime, lui murmura-t-il à l'oreille avant de continué. Ce serais bien d'amener un livre d'astronomie la prochaine fois. Tu pourrais ?
Je ... je vais essayer. Mais je ne peut pas te le promettre, ce sont des livre précieux. Je ne sais pas si Shapour voudra bien vous laissez disposé de tels ouvrages.
Mais moi je pourrais en faire des copies.
Comment ?
Oui, tu sais, j'ai demander au prince de pouvoir avoir accès à du papier et de l'encre.
A quel prix ?
Au prix de ce à quoi on n'échappe jamais ici. C'était ça ou rien. Je préfère qu'il me fasse des "cadeaux" plutôt que de subir ça pour rien.
Mais Râwukhshna tu ne comprends pas que plus tu lui en demande plus il estimera que tu lui doit quelque chose ? Il va venir de plus en plus souvent te voir et tu le sais ! Chaque fois je dois ramasser tous les morceaux qu'il laisse derrière lui, ça m'est insupportable de te voir si briser. Et j'apprends que tu fait ça seulement pour du papier ?
Le papier vaut cher ...
Tu n'es pas une prostitué. Tu vaut tellement plus que ça Ihsan ... lui caressa-t-il la joue.
Je sais, larmoya l'autre. Mais lire et écrire sont les seul chose qui me maintiennent vivant quand tu n'es pas là. Et tout ces livres et bien je ne peut les lire qu'une fois, alors je suis bien obliger de les recopier pour les garder ...
Tu es fou. Je n'aurais jamais dut t'apprendre à aimer les écrits. Cet amour ne doit pas devenir une obsession qui te pousse à sacrifier ce que toi seul possède de si précieux ... Jamais !
Mais ...
Ton corps, c'est ce que tu possède le plus intensément. Tu n'en aura qu'un mon bel astre, prends en soin je t'en conjure. Il n'a que trop été malmené.
Ce n'est pas grave, un peu plus un peu moins. Je suis condamné à souffrir physiquement de toute façon.
Certainement pas ! S'exclama Jamshid en le serrant dans ses bras. Tu es tout pour moi Ihsan, dit il plus bas. Tu mérite d'être heureux, paisible, et que tes chaire te soit agréable à occupé.
Ce ne sera jamais le cas Jamshid, vivre fait mal, lui souffla-t-il en lui rendant son étreinte. Mais grâce à toi c'est vrai, je souffre beaucoup moins. C'est moins dur d'enduré tout ça grâce à toi. Je vais beaucoup mieux depuis que tu m'aime.
Je t'ai toujours aimé ...
Je suis le plus chanceux d'entre tous ici, et surement même de tout l'empire pour cela. Mon soleil ..."
Ils s'éloignèrent à regret. Jamais rien de trop proche, jamais rien de plus qu'amicale. Il fallait qu'en apparence leur relation reste celle de deux camarade. C'était si difficile à vivre. Mais c'était la seule solution qu'il restait à leur amour pour exister.
" -Si tu savais comme j'ai besoin de toi, souffla l'azéri.
Et moi de toi. Sans toi je ne tiendrais pas le coup avec tout ce qu'il se passe en ce moment. Si tu savais à quel point j'ai envie d'être plus proche, que nous pussions être comme à l'oasis, toujours près l'un de l'autre, peu importe notre tenue et sans aucun problème...
Ne rêve pas trop, dépravé. Souri-t-il en lui donnant une pichenette sur le nez. Mais ça va s'arranger, n'est ce pas ?
Je l'espère ... Je l'espère vraiment.
Jamshid, s'inquiéta l'autre.
C'est si difficile ... geint il. Je n'arrive pas à tenir Ihsan, je ne vais pas parvenir très longtemps à jouer cette ignoble comédie.
Qu'est ce qu'il se passe ?
Shapour est devenu fou, chaque jour je suis obliger de porter un masque de plus en plus lourd. J'ai peur qu'un jour il ne tombe. Si cela venait à arriver ... Je ne peut pas m'imaginer ne plus te revoir ... Ihsan ...
Jamshid ...
Je ne sais pas combien de temps ... C'est insupportable, je me trahit moi même et toutes mes convictions. Je n'arriverais pas à jouer le double jeu, je n'en suis pas capable, c'est trop dur. Je suis fait comme un rat, condamné pour vivre à abandonner le peu d'honneur et de bonne conscience qu'il me reste. Cette fois ci je serais incapable d'agir dans le dos du prince contre lui, j'ai retourner le problème dans tous les sens mais la chose semble inéluctable. Il a mit tout son génie dans le déclenchement de cette guerre, la machine est déjà en marche, je ne peut plus rien faire pour l'arrêter ou la détourner de sa course. La pire est qu'en plus de cela, si je n'agis pas dans le sens contraire à ces machinations atroces, alors je me doit d'aider à leur aboutissement dans les meilleurs -ou pire, à voir selon les points de vu- conditions possible. Mon devoir n'a jamais été si difficile à accomplir. Je suis dans une impasse Ihsan, je ne peut pas lutter peu importe ce que je désire ... Je suis impuissant, et condamné à faire des horreurs.
Tu me dit toujours que je ne suis pas responsable des horreur qu'on m'impose de faire et de subir ... Alors tu ne l'es pas davantage. Je sais que tu es fort.
Bien moins que toi mon bel astre, pour preuve. Toi ... toi qui a tant enduré, souffla-t-il un lui caressant la joue, tu es toujours debout. Et moi qui suis devant ma première adversité insurmontable me voilà à genou. Alors que toi ... Toi tu t'es toujours relevé. Tu es tellement brave, tellement fort.
Jamshid, je ne suis pas de bon conseil. J'en ai mener à la mort pour me préservé moi même.
Mais c'est ce qui t'a permis d'être avec moi.
Je ... Je ne veut pas que tu soit comme moi. Soit fort, tu sais que je t'aime, sert t'en. Je sais que tu trouvera une solution.
Il n'y a pas de solution, pas celle que je voudrais en tout cas.
Quels options as tu ?
Je doit obéir au prince et amener à une famine ... C'est atroce, imaginer tout ces mort ... Je ne pourrais plus jamais me regarder en face si je le fait.
Sera-ce fait sans toi ?
Oui ...
Alors tu n'y peut rien, tu n'es pas responsable.
Je le serais si j'y participe.
Mais que t'arriveras il, mon aimé, si tu n'y participe pas ?
Sans doute le prince verra-t-il cela comme une trahison, et je serait exécuté. Il a déjà mutilé et tué ces autres conseillé ...
Mon dieu ... Jamshid je t'en supplie ne fait pas l'idiot ! Ta moral vaut tellement moins que ta vie !
Ma vie n'aurais pas de sens sans moral. Si je n'avais pas eu de moral je me serais haïs à mort en ce moment même.
Peut être mais tu as une morale. Tu ne peut juste pas l'appliquer en toute circonstance. Ecoute moi je t'en pris : je mourrais si je venais à te perdre. Si tu meurt je meurt aussi. Je t'en supplie.
Non, Ihsan, ne dit pas de tels choses.
Mais que dire d'autre ?! Que dire d'autre ! Je croyais être tout pour toi ?
Tu es tout. Tu es tout ...
Alors je t'en supplie, toi vit. Peut m'importe les autres, je n'en ai jamais eu que faire. Mais toi, toi tu es tout ce que j'ai. Tu es ma seule raison de vivre et d'enduré tout ça. Alors je t'en supplie, je t'en supplie de toute mon âme ne fait le ! Créer cette famine je n'en ai que faire ! Tant que toi tu vis je peut vivre encore et le monde autours peu mourir. Tu te souvient, à l'oasis, quand nous étions parfaitement seul à vivre de presque rien ... Nous étions tellement heureux ... Je t'en supplie, retint-il ses larmes. Fait le ... Peut importe que tu soit à tes yeux un salop, tu es la personne la plus douce qui soit. Personne à part toi n'aurait hésité à tuer pour sauver sa propre vie, pas même moi. Moi j'aurais déjà agis, mais toi mon soleil, tu es trop bon. Fait ... fait ce qu'il y a à faire ... Si ce ne sont pas eux, alors ce sera toi et moi ... Je ne veut pas mourir, je ne veut pas vivre sans toi, je veut ce rêve que nous avons fait à deux. Je t'en supplie ... Jamshid ... Je t'en supplie.
Calme toi, calme toi. Je vais réfléchir.
Réfléchir ?
Mais écoute nous, égoïste comme nous sommes.
Tu n'es pas égoïste.
Je pense à tout quitter, abandonner ces gens et partir avec toi. C'est égoïste. Je t'aime trop pour te perdre également. Mais ... Et si pour sauver tout l'empire il fallait la mort de nous deux en héro tragique ? Ne serais-ce pas un bien faible prix pour la paix et la vie ? Je tue le prince, je me fait condamné à mort, et tu m'y rejoint car je ne doute pas malgré le malheur que me fait cette idée que tu agirais de la sorte. Je le vois dans tes yeux. Cependant ... Ne serais-ce pas enviable finalement ?"
"CLAC!" fit le bruit sec d'une gifle dans l'air. Les autres amant qui faisaient de leur mieux pour ignorer les quelques exclamations du débat se retournèrent devant l'acte. Bien qu'ils n'aient rien saisirent d'autre que la question d'une mort certaine, il ne comprenait pas comment Râwukhshna s'était permis un tel geste.L'azérie pleurait, et Jamshid se tenait la joue, rougie. La claque lui brûlait et il était stupéfait. L'autre était en larme, mais ne sanglotait pas, seul l'eau ruisselait en abondance de son visage.Apparemment la dispute était notable entre eux.
" -Tu es un abruti ! Tu ne comprends rien ..."
L'amant courut s'enfermer dans sa chambre en claquant la porte, laissant uneambiance pesante dans l'air et un eunuque amorphe. Celui-ci se leva :
" -Attends !"
Mais il était un peu tard pour cet réaction. Zal vint le voir, par curiosité :
" -Que ce passe-t-il entre vous ?
Je ... Je suis en danger en ce moment, et étant un ami proche et un soutient -du moins c'est ce que je crois- il ne supporte que moyennement l'idée. Et il se peut que j'ai aussi dit deux trois choses déplacé ...
Je vois, pour la première fois notre castré aurait manquer de délicatesse ?
Comme si ce n'était arriver qu'une fois Zal ... Bon, je vais m'excuser. Pardon si je prends un peu de temps.
Vous êtes vraiment des amis proche n'est ce pas ?
Tu sais très bien que depuis quelque temps il n'a plus vraiment que moi.
C'est vrai qu'il ne passe plus beaucoup de temps avec nous ... Et qu'il n'y a qu'avec toi qu'il peut parler de livre toute la journée. Je suppose ...
Il faut que j'y aille, soyez sage, d'accord ? Pressa Jamshid en s'éloignant de l'albinos."
Il entra dans la chambre, laissant les autres amant seul avec leurs questions.
" -Ils sont étrange ces deux là, lança Zal à la volée en effondrant dans les coussins au milieu de l'assemblée.
Ils sont proche, je ne vois pas le mal.
Moi non plus, ajouta Iuti. C'est bien pour Râwukhshna, il est tout le temps tout seul sinon.
Mais c'est particulier comme relation n'est ce pas ?
Aucun de nous n'as jamais eu l'occasion de lié une amitié profonde en dehors de ces murs, commenta Neil. Qu'est ce que nous pouvons savoir des liens qui les unissent ? Ils sont plus qu'ami, c'est évident. Jamais un amant ne se permettrait de frapper un eunuque sinon, Râwukhshna pas plus qu'un autre.
Tu pense qu'ils sont plus ? S'étonna Silva.
Evidemment, mais pas "plus" comme Adamik et Silva. Quelque chose de différent, une amitié très profonde, une relation père/fils, quelque chose du genre.
Et pourquoi pas justement, fomenta Zal. Éclaire notre lanterne Neil, pourquoi pas plus entre ces deux là ?
Jamshid est un eunuque, il est incapable d'aimer ou de désirer plus que platoniquement. Il nous as tous surveiller pendant des années, et nous à vu nu de nombreuse fois qui plus est et jamais il n'a montrer une once d'attirance. Pourtant si le prince nous à choisi c'est pour nos physique avantageux avant tout, n'est ce pas ? Alors conclusion numéro 1 : Jamshid est parfaitement hétérosexuel mais bien incapable d'amour. Triste pour lui, mais pas nos affaires. On choisis pas tous des carrières logique."
Les autres approuvèrent.
" -Pour Râwukhshna ... Y en a il un à part toi Zal qui parmi nous ai également connu la vie d'esclave ? Qui sais ce que ça à pu engendrer comme peur profonde et problème chez lui. Moi si on m'avais torturer pendant des années j'aurais du mal à aimer les hommes. Et puis sérieusement : à cela s'ajoute que le prince le"visite" plutôt fréquemment alors qu'il ne le supporte clairement pas. Râwukhshna est faible de corps et d'esprit, ou du moins brisé. Après ce genre de réaction de rejet il est certain qu'il ne laisserais personne le toucher. Il doit être enfermer dans une coquille. Et pour peut que la gentillesse de notre eunuque l'ai traversé, cela ne veut rien dire. Moi je pencherais pour une relation plus qu'amicale du style père/fils ou frère aîné/cadet d'adoption. Râwukhshna n'a jamais eu de famille après tout, Jamshid à toujours été son reperds depuis qu'il est arrivé ici. Rien d'étonnant à ce qu'ils s'entendent bien et après trois mois passé en cohabitation quotidienne, pour peu qu'on s'entendent déjà bien,les relations s'intensifient.
Neil ! Tu es trop fort en analyse ! Minauda Iuti."
Ce dernier soupira en levant les yeux au ciel. Visiblement, le seul de l'assemblé qui n'était ni apaisé, ni satisfait, ni pleinement convaincu par la réflexion fut l'albinos qui porta vers la chambre du concerné un regards intense et soupçonneux.
" -Ihsan ! Appela l'eunuque en cherchant du regards son amant."
Ce dernier ne répondit pas, il pleurait avec hargne et tristesse.
" -Laisse moi ! Comment peut tu me dire ça ?!
Ihsan ... excuse moi.
Non ! Tu le pensais ! Pourquoi tu t'excuse alors ? Tu le pensais que nous devrions mourir pour les autres ! Tu es un monstre ! Tu es un salop !
Ihsan ... Je suis désolé, soupira Jamshid en s'asseyant.
Tu disais que j'étais ton tout ! Tu as menti ! Peut être que tu m'aime mais pas comme ton tout !
Tu es vraiment tout ce que j'ai de plus précieux, mais toi et moi sommes des poussières dans le monde. Il y a tellement plus en jeu ...
Mais tu t'entends ?! Non !! Justement ! Si j'étais tout pour toi il n'y aurait rien de plus important en jeu que moi ! Menteur ! Tu entends ? C'est n'importe quoi ! Je ne peut pas être important pour toi si la moindre chose est prioritaire sur moi ! Si c'est comme ça que tu m'aime alors tu ne m'aime pas comme moi je t'aime ! Moi tu es vraiment mon tout et je tuerais pour toi ! Alors que MOI je ne l'ai jamais fait de mes propres mains. J'ai laisser mourir, mais je n'ai jamais pris la vie. Toi tu l'as déjà fait mais tu me laisserais mourir ! Tu es un monstre ! Va t'en ! Je ne suis pas sur d'encore t'aimer si toi tu m'aime comme ça !"
Jamshid qui s'était assis à ces mots se laissa glisser au sol, abattus comme d'un coup de poignards. Il n'avait rien à répondre à cela : Ihsan avait parfaitement raison. Lui même ne comprenait pas comment en aimant si fort son précieux amant il pouvait être si détacher à son sujet. Pourtant il était certain au fond de lui même que rien n'avais plus d'importance que son bien aimé. Seulement son côté rationnel, bien trop rationnel, l'obligeait à réaliser qu'ils étaient bien peu de choses. Il voyait loin, trop loin sans doute. Râwukhshna lui ne s'était jamais embarrassé de réflexions qui allait au delà de la dimension de sa propre vie. Cela faisait il de lui un égoïste ? Certainement pas. Alors quoi ? Pour l'eunuque qui avait été éduqué pour prévoir loin dans l'avenir et pensé à l'international les choses était bien différente. Un fils de marchant apprenait très tôt que le business valait plus que des vies, même la sienne, car l'entreprise devait tenir sur des générations et des générations pour se construire, ainsi qu'échanger avec tout les pays du monde. C'est pourquoi il avait très tôt été initier à la géopolitique et à l'avenir à long terme. Peut nombreux dans les fait était les homme qui voyait loin comme lui, et couplé à sa personnalité cela donnait se paradoxe aussi douloureux pour l'azérie que pour lui.
Râwukhshna lui avait grandit dans la misère, avec pour seul objectif de survivre. Il n'y avait pas d'après lui, il y avait son existence et à présent le cercle des choses qui la touchait. Et encore. Il gardait avec les autres se détachement un peu associable, cette difficulté d'empathie. Cette différence énorme les empêcherait elle de s'aimer ? Evidemment que non, les sentiments qu'il avait pour Ihsan étaient bien trop fort. Mais cela rendait leur application dans la vie pratique bien compliqué.
" -Pourquoi tu ne réponds plus rien, pleura l'azéri. Tu ne m'aime plus?
SI !
Alors pourquoi depuis que nous sommes revenu je n'ai plus d'importance ? Ne me ment pas, si tu ne m'aime plus alors ..."
Il y eu un bruit sourd et les deux corps s'écroulèrent dans les draps,celui de Jamshid couvrant complètement celui d' Ihsan. Le plus jeune poussa un gémissement à peine contenu quand le plus vieux enroula sa langue humide et chaude contre la sienne. Les caresses des lippes l'une contre l'autre, qui se touchent et s'éloignent, se retrouvent dans cette excise étreinte arrachant des soupirs aux amants. Le baisé si attendu, convoité par les deux moitié et symbolisant ces sentiments fou qui les secouaient dura longtemps, mais fut tout de même trop court. La respiration difficile, les yeux brun du Turc croisèrent ceux pourpre du Perse. Un sourire se dessina sur leurs lèvres mouillé de salive.
" -Ihsan ...
Oui ?
Je t'aime. N'en doute jamais.
Comment ne pourrait je pas en douter après tant de temps loin de moi et ce que tu m'a dit ?
Pardonne moi, tu m'as mal compris. Je n'ai pas dit que je voulais ta mort, loin de là. Pour moi aussi, ce serais une déchirure dont je serais bien incapable de me remettre mais ...
Mais ?
Le monde, les autres ...
Tu es toujours aussi gentil ... Beaucoup trop gentils, soupira l'azéri en lui caressant la joue. Tu ne pourrais pas être méchant, rien qu'une fois ? Pour moi, pour me rassuré.
Je vais essayer alors.
Oui, s'il te plait. Soit égoïste, aime moi plus que les autres je t'en pris.
Je t'aime déjà plus que tout les autres, murmura-t-il en déposant un baisé volage.
Alors aime moi encore plus, car moi je détruirais le monde entier pour t'avoir.
Ce que tu me dit là est un appel à la luxure, gronda l'eunuque dans son cou. Dire ça ... De tels choses ... Bon dieu ... C'est une demande ?
Non, pas du tout. Je ne pensais pas à ça.
Mais maintenant moi oui. Cruelle créature, tu excite tout ce qui approche de toi. Vilain astre de nuit, qui brouille mon esprit et réveil mon corps. Chaque fois que tu soupire j'inhale de la poudre d'argent luxurieux. Elle entre dans mes veines comme un poison délicieux et me rends fiévreux. Je suis malade de toi. Tu rends fou tout ce que tu approche, et à ton image la lune hypnotise l'animal qui la nuit hurle sa beauté suprême. Moi je veut nous entendre crier à quel point ton corps est beau et chaud.
Pervers ...
Tu rougis.
Qui ne rougirais pas ?
J'ai tellement envie de toi, soupira Jamshid. Tant pis ...
Une autre fois peu être.
Tait toi. Ne me promet rien ou je vais devenir fou."
Râwukhshna enlaça son amant, et lui murmura qu'il l'aimait. La réponse fut la même, inlassablement ils échangèrent des "Je t'aime".Puis il fallut s'éloigner. Après un dernier baisé, une dernière caresse vaporeuse, l'eunuque quitta la pièce. Il avait le regards triste, obligé qu'il était à retourner travailler, contraint qu'il était à rester loin de son bien aimé. C'était si difficile. Mais tout les deux savaient que c'était ainsi et pas autrement. Ils avaient les sentiments l'un de l'autre, alors sans doute parviendrait-il à passer au delà de tous les événements funeste qui s'annonçaient.
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