Chapitre 20, part 3

A peine ces curieux messages dans les mains lui, son aimant et les autres habitué des codes secret Zal et Seth avaient tous immédiatement compris que tout ceci contenait un message leur étant destiner. En cryptographes amateurs ils n'avaient pas mit bien longtemps à trouvé, chacun de leur côté et plus ou moins vite le premier message. Jamshid, un jour où les amants du prince s'ennuyaient ferme, les avaient initié brièvement au codes secrets et autres techniques de stéganographie. Parmi elle l'une des plus simple : l'utilisation de caractères différents mais caché dans l'ensemble. Comme un anagramme, mais mélanger dans le texte.C'était un des codes les plus simples qui soit, l'eunuque avait dut l'improvisé en urgence de tout évidence de peur que le message n'arrive jamais. La chose devait donc être pressé et l'anomalie de style dans le texte ne mettait que davantage la puce à l'oreille quand à la teneur de cette missive : c'était bien un message secret. Les « caractères spéciaux » une fois repérer le code était d'une limpidité simple et morbide :« Attention,mort » soit « Attention, vous êtes en danger de mort » puisque le texte n'arrêtait pas de mentionner leur état de santé et leur maintient. Aussitôt compris le code devenait soudain d'une importance capitale, disons plutôt vitale et le jeu d'enfant s'arrêtait net. Adamik avait saisit une feuille blanche et avait été s'isoler, encore une fois le secret entourant ce papier était simple, trop simple. La faucheuse était donc si proche pour que l'eunuque prennent tous les risques ? Des énigmes aussi facile auraient put être décelé par n'importe qui se penchant de plus prêt sur cette lettre, même le prince qui était un moins que rien en code crypté aurait compris que quelque chose tentait d'être dissimulé à sa vu. Ils avaient tous de la chance.Où pas, car cette chance révélait l'imminence de ce danger. Ceux qui avaient compris s'étaient accorder du regards pour ne rien dire tant que le message des feuilles vierges ne seraient pas révélé. Iuti, Neil et Silva étaient ainsi complètement passé à côté quand à Samalai il s'échinait toujours sur l'anagramme. Mieux valait pour le moment que personne ne soit au courant.

Adamikalluma une bougie et porta la feuille à son visage. Comme il le pensait il s'en dégageait encore une très légère et diffuse odeur citronné, mais il avait un bon nez et pas de doute la dessus :il y avait de l'encre sympathique sur ces feuilles. Il la passa vivement au dessus de la flamme et comme par magie les lettres brunes apparurent dans un tracé vif et pressé.

« Pour Adamik, à remettre, urgent.

Le désert est difficile à supporter, heureusement il y a des oasis.H »

Ca l'avait surpris, et laissé très perplexe ... Et puis il s'était souvenu qu'il n'y avait pas qu'une feuille mais bien sept ! Il lui fallait les sept pour comprendre. Zal et Seth passèrent celles qu'ils avaient pris discrètement le jour même et il se débrouilla pour récupérer les trois autres missives si bien qu'à la fin, dans la soirée, il avait en plus de la première phrase :

« Pour Adamik, à remettre, urgent.

Situ n'es pas une carcasse alors prends sa place. H »


« Pour Adamik, à remettre, urgent.

Tuniz est une très belle ville pour devenir pigeonnier. R »


« Pour Adamik, à remettre, urgent.

On dit aux enfants de ne rien toucher ayant appartenu à un inconnu. D »


« Pour Adamik, à remettre, urgent.

Passage de Touareg tous les mois à 24°11' nord 23°18' est. I »


« Pour Adamik, à remettre, urgent.

Sion te menace, menace en retours et si on tue, tue quand personne ne regarde. A »


« Pour Adamik. A remettre, urgent.

Il n'y a pas de monstres sous le lit en revanche il y a beaucoup de coussins dedans. T »


Etant arabe de naissance, la suite n'avait été que légèrement plus ardus. Sans même chercher à comprendre les écrits ils les avaient d'abords classé dans l'ordre et pour cela rien de plus simple il suffisait de reprendre le mot du dessus et de remettre les choses dans le bon ordre. Les lettres formait « Tahdhir » qui signifiait attention, ou mise en garde en arabe. Un avertissement,voilà ce que c'était ces messages, encore. Il obtenait alors une liste de phrases apparemment sans aucun sens, mais il avait eut le bon sens de les apprendre par cœur et de ne pas chercher à comprendre, juste il avait appliquer mot pour mot ce qui était écrit en réfléchissant un soupçons seulement à ce qui pouvais l'aider à échapper à une mort certaine. C'était ainsi que la nuit où on avait voulu l'assassiner, grâce aux précieux conseils de Jamshid, il avait put survivre. Le souvenir de ce soir là lui donnait encore le frisson. Mais au moins cela prouvait qu'il était bien vivant !Et qu'il avait un endroit où se rendre afin d'échapper pour de bon à ce cauchemars.


« Il n'y a pas de monstres sous le lit en revanche il y a beaucoup de coussins dedans. » Cette phrase l'avait fait beaucoup réfléchir. C'était idiot, bien sur qu'il n'y avait aucun monstre sous son lit. Seul les enfants croyais cela, et puis surtout il n'avait pas particulièrement beaucoup d'oreillers. En lisant ça il était évident qu'il ne fallait pas le prendre au premier degrés,ce n'était pas une simple affirmation : c'était encore un genre de code. Il savait, de source sur, que les assassinat des amants se faisaient la nuit, cette référence au lit venait sans aucun doute de là. Maintenant est ce que « les monstres »désignaient les assassins ? Si c'était ça il était normal qu'ils ne puissent pas venir de sous son lit, puisque la seule entrée était la porte et que depuis ses draps on avait une bonne vue dessus... Du moins si on était éveiller, surpris dans son sommeil on avait pas vraiment le temps de les voir venir, les monstres. Il ne pouvais pourtant pas s'empêcher de dormir pendant des jours en attendant le moment fatidique ... Il s'était presque arracher les cheveux sur le problème et c'était la puérilité de Iuti qui lui avait fait trouver la solution : cet idiot lui avait fait croire un matin être dans ses draps alors qu'il se cachait ailleurs. La silhouette allongée était faite de coussins ! Dès lors tout devenait clair, et tous les soirs qui suivirent Adamik dormis non pas dans, mais sous son lit avec ses oreiller placer dans les draps pour que la nuit venue le tour de passe passe soit inaperçus. Deux hommes armés était venus, une nuit, et il avait eu la peur au ventre. Son cœur tambourinait dans sa poitrine alors qu'il entendaient leur murmures et le bruit d'un couteau qu'on dégaine de son fourreau.Puis il avait vu quatre pieds ...Et un bruit mat au dessus de sa tête. Terrifier il s'était retenu de faire le moindre bruit, les choses s'étaient alors emballer. Ils avaient tirer les draps :

« -Quoi ?! Des coussins !

Chuuuut idiot !

Mais il est passé où ce con !?

Va voir dans la salle de bain, il ne doit pas être bien loin. »

Les jambes s'était éloigner, c'était maintenant où il était mort. Sion te menace, menace en retours et si on tue, tue quand personne ne regarde. Il avait tirer les chevilles de l'autre gars rester dans la pièce et ce dernier s'était écrouler avec un bruit sourd et un cris. Il s'était cogner l'arrière du crâne sur un des meubles, et entre son étourdissement et les réflexes de soldats certes émoussé mais galvanisé d'Adamik le reste c'était passé très vite. Quatre coups de couteau planté avec peur et furie, répandant le sang partout dans l'entrée de la pièce, un cinquième pour lui ouvrir la trachée. Le deuxième gars était revenus, bien décidé à en découdre. Aussitôt Adamik l'avait pointé avec son couteau. Situ n'es pas une carcasse alors prends sa place.

« -Ecoute moi bien : nous avons réussi la mission.

Quoi ?

Tu ne comprends pas que si on apprends que vous ne m'avez pas eu tu es un homme mort ?! C'est toi qu'ils tuerons ! Personne ne connais mon visage, et puis personne ne devait retrouver mon corps n'est ce pas ? Alors on échange : c'était lui la cible, pointa l'arabe du bout de son couteau, et nous les assassin charger de s'en occuper. Tu suis ? On as réussi la mission, point barre.

Je vais donner l'alerte !

Oh non, tu ne vas pas le faire. Ca ne te paraît pas étrange comme mission ? Tu crois que je ne suis qu'un manant ? J'ai de l'influence. Alors tu peut faire ton travail et essayer de me tuer, essayer. Où alors tu peut faire mine de rien, dire que tu as bien finis ta mission comme sur des roulettes et personne n'en saura rien. A ton avis, quelle option t'es la plus favorable devant le prince ? Celle où tu perds ton camarade et finis blessé, les autres personnes endormis entendent tout et tu échoue lamentablement ? Ou celle où un corps est retrouver mort, la cible à été « abattu » et ton pote s'est juste barré dans la nature avant d'être payer ? A ton avis ? Les querelles de puissants ça ne regarde pas les gens du peuple comme toi, si tu m'aide c'est ta seule occasion de t'en sortir. Crois moi, je sais comment ça marche, ni toi ni moi ne sommes les premiers.

...

Alors réponds ! Ne reste pas amorphe ! C'est le courroux du prince ou le mensonge ! Tu suis ? Tu va le faire ?

D'a... d'accord. »

L'autre gars à peine amadoué Adamik s'était empressé d'échanger les vêtements, de toutes façon une fois cramer on ne verrais plus la différence. Ce qui comptait c'était que lui devait avoir l'uniforme adéquat, c'était tout. Puis une fois le cadavre revêtu de sa propre robe de chambre il le lacéra de plusieurs autres coups de couteau avec violence avant de mettre la chambre à sac.

« -Mais pourquoi tu fais ça ?

Ecoute ! On vient de tenter de me tuer, alors je prends pas de risque et je sauve ma peau. Maintenant tu ferme ta gueule et tu continue le plan comme si tout c'était presque bien passé. Il s'est réveiller quand on a voulu le tuer, il y a eu une lutte, on l'a eu, personne ne s'est réveiller, rien à signaler. Vu ?

Vu ... »

Puis ils avaient soulevé le corps, et ils étaient sorti discrètement ne laissant derrière eux que le carnage de leur passage. Adamik n'avait aucun regret, encore un peu et c'était lui qui se serait retrouver à la place de cet inconnu à jamais inerte. Il était même plutôt étonner que le prix à payer pour fuir définitivement cet enfer fusse si peu élever. Il avait juste les mains pleines de sang, il était soldat, ça lui était déjà arrivé. Certes en l'occurrence c'était un meurtre mais il était en état de légitime défense :on en avait voulu à sa vie. A vrai dire il ne savait pas trop comment comprendre ce don du ciel : bientôt il serait libre et les seuls épreuves qu'il avait enduré était se faire haïr du prince et menacer de mort avant de tuer son agresseur. Pas grand chose, une fois la réflexions faite. Ils étaient sorti avec le cadavre du palais même, l'ancien amant du prince ignorait totalement quoi faire à présent.

« -Qu'est ce que vous étiez censé faire après ?

Aller réclamer la prime et brûler le corps dans le désert, c'est tout.

Parfait. Allons y. »

Il cachèrent momentanément le corps, et l'arabe suivit son« camarade » jusqu'à une alcôve ... vide. Il se méfiait,tous les sens en alerte.

« -Et maintenant ?

Quelqu'un devait nous rejoindre ...

Il n'y a personne, partons. Je le sent mal.

Je veut être payer moi !

Alors regarde dans le panier, là, indiqua-t-il d'un coup de tête. Il est entre-ouvert, et placé en évidence, à mon avis c'est pour faire comprendre que la prime s'y trouve. »

C'était un piège, c'était certain. Il n'allait pas risquer sa vie maintenant, l'autre n'avais qu'à faire son curieux, il tenait à la vie. Allah seul savait ce qu'il y avait réellement la dedans :un crotale ? Un scorpions ? Un piège tranchant enduit de poisons ? L'autre hésita un instant et ouvrit d'un mouvement vif le panier d'osier ! Ils rirent tout deux, un peu nerveux :aucun serpent ne sortirais ce cette boite puisqu'elle contenait seulement deux sacoches. Ils se reprirent, toujours très nerveux et ricanant. La tension était forte et le soleil approchant ne les rassuraient pas davantage bien au contraire. L'autre gars lui passa une des sacoches. Immédiatement ils tournèrent les talons,emportant le corps hors des remparts. Une voix hors de vu et de porter ils purent fouiller les contenues de leur besaces. Il y avait à l'intérieur un allume feu et une dose de liquide très inflammable pour faire bien brûler le corps. A cela s'ajoutait une sacoche remplie de pièces et un déjeuner. L'autre se mit à sourire,visiblement ravie que tout ce soit bien passé pour lui. Les choses était pour Adamik aussi tout à fait correcte. Seulement contrairement à son collègue il n'avait pas relâcher sa vigilance une fois le palais loin des yeux, il ne se souvenait que trop bien des remarques de Jamshid :On dit aux enfants de ne rien toucher ayant appartenu à un inconnu. Il y avait quelque chose de piéger la dedans, alors il ne touche rien.Prudence était mère de sûreté, même si cet or était gâcher sa vie valais plus. Il n'allait pas prévenir l'autre, de toute façon il n'avait pas confiance en lui et il devait s'en débarrasser avant que ce dernier n'ai l'idée de le faire. Nul doute qu'il aurait un couteau dans le dos en un rien de temps si il faisait quelque chose de suspect. Alors il restait encore un peu ... juste le temps que ce gars ne soit devenu un macchabée. Le soleil se leva, et il le regarda manger le contenu de son panier :

« -Pourquoi ils voulaient te tuer ? Demanda-t-il la bouche pleine.

J'en sais trop et je suis inutile.

Qu'est ce que tu va faire de tout cet argent ?

Toi ?

Surement commencer un commerce, je voudrais pouvoir épouser une fille mais ses parents refusent tant que je n'aurais pas plus d'argent, dit il en ouvrant sa gourde pour se désaltérer sous le soleil de plomb. »

A peine eut-il avaler une gorgé que son visage se figea dans une grimace. Il lâcha le récipient qui s'écrasa au sol et se vida de son contenu dans le sable assoiffé. Portant ses mains à sa poitrine il fut pris d'un énorme renvoie avant de vomir tout le contenu de son estomac. Adamik fit un bond en arrière devant l'agonie extrêmement douloureuse de l'autre !

« -Qu'est ce qui ... »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il commença à s'étranglé.Il s' effondra dans le sol et se mit à convulser à la recherche d'air. Il remua encore deux trois fois, émis un bruit rauque et puis finalement rendit l'âme. Le poison était fulgurent ! Adamik regarda sa gourde et l'ouvrit prudemment, une légère odeur de métal et d'amande amer s'en échappait lui tournant la tête. Il la jeta vivement au loin ! Cyanure et Rhag al far : la poudre des rats,l'arsenic rouge. Un cocktail monstrueux ! Rien d'étonnant à ce que l'autre soit tomber raide mort. Alors que le jour se levait Adamik se mit à courir. Il avait les coordonnée d'une oasis où viendrais le chercher des nomades, ensuite il irait à Tuniz comme le lui avait conseiller Jamshid. De là il disparaîtrait définitivement dans la nature, sauf, libre ! Il y croyait, de l'eau pur l'attendait à quelques jours de marche. Il pouvait y parvenir, se serait difficile mais c'était sa seule unique et si précieuse chance. Il n'avait que ça, c'était sa vie désormais. Adamik courrait dans le désert, échappant au venin du palais de Shapour et à l'étau mortel d'un prince sombrant peu à peu dans la folie. Il fuyait sans un regards en arrière. 

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