Chapitre 2, part 1

Shay hurlait de douleur alors que pleuvait sur son dos les coup de fouet.Il avait échouer. Il avait échouer et il n'avais rien pût faire. Pire ! Il avait toucher et parler à un prince. Il savait désormais ce qui l'attendait : la lapidation publique. Il poussa un autre cris déchirant quand la lanière de cuire trancha la peau de ses côtes. Ses liens dans son dos lui coupèrent la peau des poignet. Impossible d'arrêter ses larmes de couler. Dire qu'il avait vu tellement d'autre subir le même sort ... Il n'avait pas broncher. Il pria pour que cela cesse, il pria pour que quelqu'un vienne à son secoure et se ravisant, en perse, il appela sa mère sous les ricanement des autres esclave dont la jalousie n'avait pas la pareil.

" -COMPTE !! cria le bourreau. COMPTE OU JE RECOMMENCE DU DÉBUT !"

En pleurant Shay se remit à compter, le supplice de 40 coup de fouet,il était dépassé depuis longtemps. Mais pour le plaisir, plusieurs fois, on avait recommencer. Du début ...

" -14 ! Pleura-t-il en arabe. 15, ajouta-t-il cette fois en perse.

QUOI ?!

15 ! dit il plut fort dans la langue de l'autre alors qu'il faisait pleuvoir les coups, encore, et encore, et encore, et encore."

Lorsque tout fut finit on lui coupa les corde qui lui liais mains et pied, le dos en une masse de chair informe on le laissa comme ça, ventre à terre, saignant comme un porc. Il entendit au travers du sifflement de ses tympans les voix des régisseurs qui décidait ce qu'ils allaient faire de lui maintenant. La mort était au bout du chemin,la mort terrible et douloureuse. Soudain on versa sur son dos un liquide brûlant. Et il hurla si fort que tous les sous sol du palais en tremblèrent. Quand il repris connaissance on lui avait appliqué une couche de crème à base de lait et d'herbe sur le dos. C'était des soins très cher pour l'esclave qu'il était. On avait troqué sa tunique longue contre un pantalon pour laissé les profondes estafilades à l'air libre. Il ria jaune, les yeux rouge : le voilà qui avait son fameux pantalon. Aussitôt après il retomba dans le délire fiévreux qui l'avais maintenu inconscient jusque là. Une brin de lucidité lui rappela que une fois sombrer dans les délire de la fièvre, une fois endormis, il ne se réveillerais plus. Il allait mourir, il était déjà mort pour tous le monde. Comme l'autre était déjà mort alors qu'il parlait encore et se tenait debout.Lui n'en était même pas capable. Il sentit la brûlure -sûrement des fours crématoire- et puis plus rien. Le néant, le désert ...

Dans ses rêves embrumé il vit sa mère. Il faisait semblant de dormir,il avait 8 ans. Elle était avec un autre esclave, un homme en tunique, avec une corde autour de la taille. Tout deux parlaient de chose qu'il ne parvenait pas à entendre mais ce n'était pas grave.Ils parlaient, et rien que ça, dans la froideur cruelle des cellule,c'était bizarre.

Un autre rêve suivit le prochain, douloureux celui-là. Il se revit, il y a deux ans, ouvrir les yeux sur les appelles des régisseur et se tenir en ligne bien droit. Et puis il y avait eut un bruit dans la cellule de droite, lui qui avait appris l'arabe il comprenait qu'on parlait d'un cadavre. Encore un mort, c'était il dit, et puis un esclave était passé et la son cœur adolescent c'était arrêter.Il avait crût défaillit mais n'avais pas broncher sinon c'était les coups. Il ne put même pas pleurer alors que sur l'épaule d'un fort gaillard passa le corps de sa chère mère. Chargé comme une masse, dénudé, juste un corps, voilà ce qu'elle était devenu.Elle était retourner à la poussière, elle et ses longs cheveux noir, elle et ses beaux yeux brillant. A ce moment là Ihsan se retient d'appeler sa mère. Il avait été séparer d'elle, mit dans une autre cellule, c'est bien qu'il était adulte. Il ne devait pas pleurer, il devait rester fort. Et pourtant ... et pourtant c'était dur. L'apparition disparut au loin, et il se pris à penser que ce n'était pas elle. Alors il repris son travail avec bien plus de ferveur que jamais il n'en avait eu. Il appliqua à la lettre tous les conseils qu'elle lui avait donné et fit de son mieux en ce disant qu'il la croiserais peut être sur un de ses lieux de besogne.Mais plus jamais il ne la croisa. Et toutes les nuits pendants des mois il pleura sur sa couche à même le sol. Encore aujourd'hui, des fois, quand il devenait faible, il pleurait.

Après l'historie de l'esclave Alexandria, le prince Shapour c'était révélé plutôt bien disposer. Il avait manger, parler de ses multiples voyages dans tous le moyen-orient et même proposer de nouveau import commerciaux au marchant. Celui-ci ravie lui présenta sa fille mais n'obtient qu'un rire condescendant : jamais quelque chose d'en dessous de la perfection ne lui conviendrais, jamais. Pour sa majesté il n'y avait que le plus beau qui valait. S'en suivit pour la royale présence d'une séance dans les bains et d'un autre petit repas. Après quoi il passa la nuit à satisfaire sont appétit avec trois putrelle sous les regards gênés de Jamshid qui avait ordre de rester toujours non loin tant que le prince était éveillé. Ce-dernier avait finit par sombrer dans le sommeil, éreinté, et tous avaient put enfin se retirer loin des fastes et de l'attention constante que réclamait la couronne.

Au milieu de la nuit les esclave avaient été levé pour préparer la toilette du prince ainsi que son petit déjeuner. Et si l'envie l'en prenait, une jeune fille serais à sa disposition ce matin là. Les esclaves personnel du prince, venu avec sa caravane, tous comme les autres se mirent au pas. Désormais pour la durée du séjour presque plus rien ne les différencierais de ceux du seigneur Ahmad sauf leur infinie beauté -évidemment, son altesse les choisissait pour ça-mais aussi un petit ruban carmin noué à leur poignet ou leur chevilles. Ils ne furent pas non plus mélanger à dans les cellules c'est pourquoi leur arrivé jusqu'au début des corvée passa pour le moins inaperçu. Jamshid aussi, ouvrit les yeux dans sa chambre d'employé. Une petite pièce très sobre mais bien équipé. Il enfila l'uniforme qui seyait à sa fonction et se présenta dans la chambre du prince, attendant le réveil de ce dernier qui dormirais sans doute encore une bonne heure. Il en profita pour observé allègrement la chambre et ses occupant :

Trois belles femmes aux splendeur varié formait un panel très agréable à regarder mais le serviteur se doutait que ce ne serais pas au goût de son altesse, de ce réveiller entourer de ses amours d'une nuit.Aussi il secoua doucement les trois dames, avec la gentillesse qui le caractérisait mais aussi un peu d'envie. Elles étaient belle c'est vrai mais sa fonction lui interdisait tout plaisir, encore plus charnel. Il demanda donc d'une voix basse à ces dame de quitter les lieu et accueilli bien volontiers l'esclave qui apportait le nécessaire de toilette. S'en suivit celui du petit déjeuner, et finalement tout fût près avant que le prince n'ouvre un œil. Cela laissa à Jamshid tous le loisir de voir hélas, des choses qu'il n'avaient que trop vu.

Le prince était beau, sans être un véritable dieu, ni d'une attraction irrésistible, il n'était pas dégouttant à regarder-pour une femme tout du moins, ses charmes opérant moins sur les hommes-. Il portait la barbe relativement courte, contrairement à son père et son frère, et avait la peau tannée et basané. D'épais cheveux noir légèrement bouclé, des yeux tout aussi noir-auburn, et un menton fort carré. Une grande musculature de cavalier et d'homme de guerre venait complété ce physique bien senti, typique d'un berbère, et finalement assez banal. 

En comparaison Jamshid était une beauté autrement plus exotique : la peau plus ni plus ni moins pale mais d'une teinte un peu différente,tirant plus sur le sable, les yeux fin et chocolat, des cheveux brun très foncé disons entre café et bistre, pour être des plus précis. Quand à son corps et bien il était presque de la même musculature que le prince, à peine moindre. Ses traits plus fin,plus harmonieux, sa pilosité inexistante et son faciès à mis chemin entre le délicat et le viril en faisait une étrange apparition.Plus que tout c'était son savoir qui surpassait de loin tous le reste. Jamshid était fil de marchant, de ce fait il avait beaucoup voyager pour faire proliféré le commerce de son père, un descendant de Touareg "reconverti" pour un autre type de vie nomade :les échange sur la route de la soie. A force de rencontre le savoir c'était accumulé dans la petite tête du jeune Jamshid, et la soif de voyage aussi. Il voulait aller plus loin et voir cet autre désert d' Afrique. C'est pourquoi quand il avait rencontrer Shapour, alors fil du prince Mehmet, il avait immédiatement accepté d'être son conseiller. En affaire comme dans tous le reste, Jamshid était une valeur sûr. Si sûr que le prince avait finit par ne faire confiance quasiment qu'à lui. Ainsi était venu l'ordre du plus ultime sacrifice que Jamshid aurait put faire. Et c'était justement ce qui expliquait aussi par ce fait son absence de succès : Jamshid était un eunuque.

Pour servir le prince il avait ... Littéralement laissé tomber tout honneur et toute virilité. Il frissonna au souvenir lointain - mais pas oublier pour autant- de sa castration. Il était un homme fidèle, il avait fait tout ce que lui avait demander le prince. Alors quand ce dernier lui avait demander de surveiller ses femmes aux palais, il n'avait pas vraiment eu le choix. Tradition et confiance oblige :ceux qui peuvent pénétré dans des harem -celui du prince plus que tout autre- sont soit leur propriétaire soit des eunuques.

"La castration retire le désire, retire l'attirance de la chaire, elle vide l'esprit du besoin des femmes et empêche non seulement toute descendance mais également tout rapport." lui avait dit le barbier avant de l'endormir avec de l'opium. Dans son sommeil on lui sectionnais les testicules et voilà comment les gens avaient décidé que Jamshid mourrais vierge.

" -Jamshid !!

Votre altesse ? Réagis aussitôt le servant, sortant de ses pensé.

Je veut que tu aille me chercher cet esclave d'hier. Et toi qui connait bien les mots. Je veut que tu décrive la couleur de ses yeux à mon père et à mon frère.

Vous êtes bien mécontent ce matin votre altesse.

Oui, cracha ce dernier en s'humidifiant le visage.

Auriez vous mal dormi.

Très Jamshid, très. Ces yeux m'obsède. Je n'ai pas cessé d'y pensé. Jamshid je veut un esclave comme celui là. En fait je veut celui là ! Et Jamshid, je l'aurais croit moi. Bon sang, le spectre de ce regards ne m'a pas quitter. Je ne quitterais pas cette maison sans lui, tu entends ? Gronda la voix forte du prince, alors qu'il enfilait ses habits. Tu entends ?!

J'entends votre altesse, j'entends. Je vais voir ce que je peut faire.

Ce que tu peut faire ? Mais tu va faire pression mon cher. Tu va serrer ce saleté de trou fourré de Ahmad jusqu'à ce qu'il me le donne. Tu n'a cas lui promettre de détruire son commerce s'il le faut. Je raserais tout Istambul si je désire. Il ne me refusera pas ça. Il n'en a pas le droit. Je le veut Jamshid tu entends ? Je le veut !

Vous l'aurez votre majesté, vous l'aurez.

En attendant fait le venir ici. Je veut le voir. Jamshid tu n'imagine pas. A tu déjà vu des yeux pareils ?

Non, jamais.

Pas même en Mongolie ?

Je n'y suis aller qu'une fois et rien de la bas n'est semblable même de loin à ça.

Alors c'est là une chose unique, comme le disait Ahmad. Il n'a pas de prix cet esclave. Il me le faut ! Il est la pièce qu'il manque à mon Nirvana. Il est la clef de voûte. La dernière pièce, la toute dernière pièce à la perfection que je cherche depuis tant d'année. Tu te rends compte Jamshid ? Si près du but.

Vous aurez réussi votre rêve.

OUI ! Et mon père et mon frère vont s'en mordre les doigts quand il verront la magnificence de ma réussite ! Je leur montrerais enfin mon palais. Un comme il n'en auront JAMAIS ! Et peut être enfin père me verra-t-il a ma juste valeur.

Sans aucun doute.

Mais ces yeux Jamshid. Ces yeux ! Cria-t-il comme fou en se laissant tomber entre les coussins. Qu'en pense tu, toi ? Décrit les moi. Décrit les comme tu les décrira à mon père et à Bajazet."

Dans un soupir il ferma les paupières et se laissa porter par la voix de son conseillé qui lui narrait les couleurs prodigieuses des yeux de l'esclave.

" -... Leur présence dans un si doux enfantin est si vive, si brûlante que même les plus pur des pierres précieuses et les braises des volcan de Sicile et d'Italie ne valent rien, à côté de ces yeux là.

C'est bien."

Conclue la voix grave du seigneur, encore tout absorbé par les litanie que cette rêverie lui apportait.

" -Bon ! Il suffit ! Je veut le voir ! Ordonna-t-il en sortant subitement de sa torpeur."

Devant ce ton sans appel Jamshid disparut, partant à la recherche de l'esclave.

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