Chapitre 19, part 2

Ihsan porta un regards derrière lui, affecté. Il avait cesser de pleurer mais ses yeux toujours un peu rouge et gonflé constituaient une preuve indubitable de son chagrin passé. Peut importait, il mettrait cela sur le compte du sable et du vent du désert qui avait depuis longtemps remplacer les collines et la terre séchée ocre et brûlante. Ihsan aimait la terre, le sable était grossier et vicieux. Aujourd'hui encore à la moindre brise il tentaient des'introduire sous les vêtements pour griffer et couper la peau.L'azéri réajusta ses vêtements sur ses épaules et son turban autours de son visage. Depuis longtemps les dunes avaient avalé les vallons arborés. Désormais à la place du chant des oiseaux, des voix des hommes et des cris des bêtes ont entendaient plus que le lugubre mugissement du désert dans ses grands espaces arides et infernal. SiJamshid aimait le désert, Ihsan le détestait de jour en jour et il savait qu'il allait le haïr encore davantage lorsqu'il le regarderait par sa fenêtre. Loin, très loin étaient les pentes où il pouvait courir à perdre allène, et les pleines où les sabots des chevaux chantaient à ses oreilles. Il avait laissé son cœur la bas, semblait-il. A peine en emportait il un peu avec lui en la personne de Jamshid. Mais il savait, et c'était la son pire supplice,que le Jamshid qu'il coutoierais au palais serait celui fidèle et serviable à Shapour, un homme voilé d'un masque politiquement correcte qui ne pourrait l'aimer. Pas au grand jour du moins. Oh comme se masque qu'il fallait revêtir serait dur à voir et à porter. Il se retourna encore une fois.

"Adieu horizon au merveille, et toutes tes richesses que je boucle dans mon cœur. Puisse le coffre qui s'y trouve rester fermer, et ces magnifiques souvenir ne jamais s'en échapper. Puis-je ne jamais en perdre la clef, et l'ouvrir à la demande que les temps soit dur ou gaie. Puis il même tout cloisonné m'adoucir et me bercer, sans pour autant polluer mes pensé et m'amener à me lamenter. Puisse ces choses que mon âme à chérit, rester toujours un cadeau et jamais ne devenir un fardeau. Et que celui que j'avais comme ami, rester aussi proche et sincère qu'en ces lieux les plus beaux."

Alors qu'il priaient, serrant dans ses doigts la marque de son espoir,Jamshid observa l'horizon loin devant. Bientôt ils arriveraient. Lui aussi serra dans sa poche la croix d' Agadez et se reteint de l'embrasser comme Ihsan l'avait fait. A présent son cœur devait de nouveau apprendre à n'appartenir qu'à la couronne, à elle est à elle seule. Sa dévotions, il le savait, devait à présent être total s'il voulait paradoxalement espérer pouvoir trahir sans être vu et aimer. Il voulait offrir son cœur en des moments secret à celui à qui il appartenait vraiment même si pour cela il devait enfouir sa passion au plus profond de lui même. Tout comme le harem était au plus profond du palais, et tout comme le palais était au plus profond du désert, il cacherait le plus précieux de ses secret là où personne n'ira jamais le trouver. Shapour avait au moins eut le mérite de lui enseigner cette méthode pour dissimulé ce à quoi nous tenons le plus.

Il entendit la voix de l'azéri psalmodié sur un ton clair d'orateur.Il l'appelait pour son réconfort, à jouer une dernière fois à un de leurs jeux préférer. Il fallait chacun sont tour inventer la suite du conte phrase après phrase.

" -Il marchait dans le désert une solitaire caravane.

Elle était maigre d'homme mais pas d'émotion, elle vendait des rêves et des couleurs là où s'arrêtaient ses marchant.

Et le bleu en était la plus belle, indigo merveilleux qui symbolisait le rêve et la puissance de nos veux.

Fièrement il marchaient, dans l'espoir d'apporter le précieux pigment à des âmes grises et fade.

Mais un jour d'eau la caravane vint à manquer. Le précieux or bleue changea tout à coup d'aspect.

Si leurs corps avaient besoins d'eau, leurs âmes prenaient dans le bel indigo un soupsons d'espoir.

Les voilà tous qui étaient déchirer : ce qui avait fait leur bonheur, le rêve et l'espoir, devenait tout à coup la couleur miroir de ceux dont ils avaient le plus besoin. A quoi bon l'espoir s'il étaient tous condamné ?

L'un des marchants à la monture blanche de coquillage parla à ses frères en ces mots : mes frères, n'ayez crainte, l'eau viendra. Il nous faut marcher.

Les autres répondirent en ces mots : mais l'eau est la vie, elle règle tout, et nous sommes dans le désert. L'eau ne viendra pas.

Si elle viendra, leur répondit il. Ne jeter pas votre indigo et ses bons sentiments, où le désespoir vous prendra véritablement.

Comment l'eau pourrait elle venir ? Se demandait les marchants. Cette poudre coloré nous charge inutilement, sans elle nous atteindrons le puis le plus proche en bien moins de temps.

Si vous rependez les couleurs sur le sable du désert il les avaleras tout comme il avale l'eau. Le désert avale tout. Si l'eau est la loi et l'indigo l'espoir alors ne vous séparez jamais de l'un en espérant obtenir l'autre ainsi. Leurs deux bleues ne se valent pas.

Lequel vaut le plus homme sur un chameau blanc ?

L'indigo, sans aucun doute.

Et pourquoi ? On ne peut pas le boire.

Mais sa simple vu nous remplis le cœur plus surement que toutes les gorgées d'eau tiède de nos gourdes. L'eau viendra.

Alors aux paroles du marchant sur un chameau blanc la maigre caravane se remis en route, assoiffé.

Et l'homme sur un chameau blanc les soutient en criant et couvrit sa tête d'un grand ruban bleu, visible à des lieux et des lieux tel une rivière céleste capable de guider toutes les caravanes du désert vers l'eau.

Mais l'eau ne venait toujours pas. Et les marchants suivaient le ruban bleue. A la maigre maigre caravane s'ajoutèrent d'autre tout aussi maigre et assoiffé.

Et l'homme bleu sur un chameau blanc cria encore, ayant foi en l'indigo et en le ciel, que l'eau viendrait.

Les marchants avaient abandonné peu à peu, certains jetaient leur indigo dans le sable pour alléger leurs charges et partaient à la recherche d'eau seul. Cessant de suivre l'homme au ruban bleu.

Ceux là moururent dans le désert, assoiffé perdu et d'autant plus malheureux que leurs âme en chemin étaient redevenus grises et qu'aucun pigment ne viendrait les sublimer une ultime fois.

Et ceux qui ne jetait pas l'indigo mourraient un à un de soif.

Mais ils mourraient heureux, et avec en eux la fois que les autres trouveraient l'eau en suivant le ruban bleu. Car on doit tous mourir un jour, et c'est bien mieux avec l'espoir.

Continuaient donc à marché dans l'immense caravane assoiffé les hommes qui gardaient la fois en l'homme bleu sur le chameau blanc.

Et cet homme marcha et marcha, il perdit presque espoir en l'amour de l'indigo bleu lorsque soudain au loin parut une oasis.

Était-ce un mirage ?

Point du tout. L'homme savait, avec ces nombreux voyage qu'elle étaient bien là. Une vaste oasis où toute la caravane du ruban bleue put s'abreuver sans fin.

Lorsque le temps de repartir fut venu, la maigre et toute petite caravane réalisa soudain qu'elle étaient devenu aussi immense et magnifique qu'un fleuve et d'un bleue sans nul autre pareil.

Tous les hommes lorsqu'ils arrivèrent dans les diverses villes vendirent leurs belles couleurs et devinrent non seulement riche d'eau, mais aussi d'or et de tout ce qui est beau sur cette terre.

Leur fortune faite ? Que firent les hommes bleues ?

Ils repartirent dans le désert loin loin, vendre de l'indigo aux âmes grises. Avec plus de courage que n'importe quelle autre caravane, car elle avait une fois que les autres n'avaient pas en le bleue indigo."

Ihsan s'allongea sur le torse de Jamshid, un peu apaisé. Il savait les mots qu'avait voulu lui transmettre son bien aimé, il savait alors lui aussi auraient fois en le grand ruban bleue. Sur l'horizon se profilait les vastes voûtes du palais de son excellence Shapour,sublime apparition que tout voyageur prenait pour mirage et fruit de son imagination. Une telle splendeur au milieu de rien avait tendance à questionner sur sa propre raison, mais les deux hommes savaient être au bon endroit, être arriver à la cage doré du vizir. Là où comme un couple d'oiseau sauvage, on les sépareraient par quelques maigres barreau où les plumes peuvent passé mais pas les ailes au complet.

Au loin, dans une des tours du palais, on signala une caravane guider par un homme grand au chèche bleu vif, et avec lui un plus petit au chèche brun. Shapour se leva. Son précieux Azéri et son conseillé étaient de retours.

Les deux hommes passèrent l'arche de la porte principale immense et ouverte à tous les vents. Ihsan jeta un dernier regards en arrière alors que les vastes portes se refermaient lentement, poussé par des esclaves. Le souffle d'adieu du désert lui griffa une dernière fois la figure comme un cris de détresse avant que les lourds battants de bois ne l'étouffe pour toujours. Les immenses jardins où se coutoyaient des plantes sublimes toujours en fleur comme venue d'un autre monde, avec ces allées luxuriantes et ces feuillages aux couleurs sublimes, tout ceci sembla à Ihsan bien fade. C'était une mise en scène, un faux semblant qui n'aurait jamais la saveur du plus terne des paysages sauvage. Tout ce vert le rendait malade. Lui préférait le ocre, le brun, le brique, le sable, le terre de Bistre, ou encore le rouille et le fauve. Toutes les teintes chaudes et brune que prends la terre ensoleillé et battus par les vents les plus libres et fuyant qui soient. Ce vert était si vif qu'il semblait factice, peint sur des feuilles. Tout ici n'était que deverre et de breloque, le véritable or était les reflets du soleil sur les étendus du monde. Ici jamais les rayons brûlant n' assécherais le sol tel un père strict mais bienveillant. Les trois chameau de Jamshid traversèrent cette mise en scène grotesque avec joie, ravie de retrouver l'ombre et l'eau à profusion. Sur leur dos les deux homme avaient la mine grave : c'était ici qu'ils desséchaient. Ils descendirent de leur monture devant la vaste porte et l'eunuque défis son turban afin d'être reconnu non pas comme un inviter mais bel et bien comme un employer du maître de maison.

" -Jamshid, le conseiller du prince, de retours de mission. Prévenez le prince que j'aimerais solliciter un rendez-vous avec lui où bon lui plaira au plus tôt possible. Mais avant tout je dois conduire cet inviter, dit-il en indiquant Ihsan à qui il fit signe de ne pas découvrir son visage, à son lieu de résidence. Le prince est prévenu de son arriver et sais de qui il s'agit, il c'est moi qui annoncerais sa venue au prince. Mes affaires de voyage retournent dans mon entrepôts, comme chaque fois. Voici là clef. Mes chamelles à l'écurie des employer s'il vous plait. Bien ... Allons y."

Etil tourna les talons, dans un appel silencieux il entraîna Ihsan à ses trousses. D'un pas rapide il traversèrent les diverses couloirs réservé aux employé dans un silence pénible. Pendant qu'il suivait comme il pouvait les grandes enjambées de son bien aimé l'azéri défaisait sa coiffe et découvrait son visage mais il éprouvait des difficulté. Si bien qu'il venait tout juste de dégager sa face et ressemblait encore à un voyageur lorsque ils rejoignirent la parti publique du palais tout de suite avant d'apparaître au détours d'un passage dérober et d'une double porte dissimulé devant la serrure qui marquait l'entré dans le harem des hommes. Ihsan se figea devant le bois sculpté. Sa prison était là,il en voyait les barreaux pour la première fois depuis des mois. Et son geôlier qui en avait récupérer le trousseau n'était autre que celui qui avait dérober son cœur. Au cruel paradoxe. Il porta à Jamshid un regards implorant, celui-ci avait un visage fermer sans émotions. Il se barricadait lui aussi derrière une carapace pour ne pas montrer sa faiblesse. Il avait mal. Mais pas autant que son jeune amant.

" -Jamshid.

Ma mie, c'est maintenant le dernier jour où je puis vous appeler ainsi. Laissez moi vous dire juste une fois avant d'exécuter mon devoir à quel point je vous aime. Aucun mot ne saura le dire avec assez de force, c'est pourquoi je me contente de mots simple, je ne peut pas ... Mon aimé ... Je suis fidèle à mon maître, mais mon cœur vous est fidèle à vous et à vous seul, bien plus qu'à tout le reste.

Je sais ... Je t'aime aussi.

Je t'aime."

Il lui fit un baise main délicat, juste du bout des lèvres comme une caresse aérienne. Alors que le baisé avait effleurer la main, Ihsan le ressenti très puissant, charger de sentiments et non pas sur le dos de sa paume mais bien sur ses lèvres. Ah Jamshid savait ... Il l'avait embrasser une dernière fois en le frôlant à peine, un baiser d'adieu. D'au revoir, espéra le favori. L'eunuque tourna la clef dans la serrure et entrouvris la monstrueuse porte avant des'incliner.

" -Râwukhshna ... Après toi."



C'était fini.

Râwukhshna fit un pas dans le lieu clôt qui lui tenait lieu de domicile, de monde entier s'il n'avais jamais été si gravement blesser. Quelque part cette douleur avait valus la peine pour tout le bonheur qu'elle avait engendrer derrière elle. Maintenant il fallait de nouveau être fort et solide. Il connaissait cet endroit par cœur, sans aucune surprise la plupart des garçons lézardaient dans le salon et relevèrent la tête devant un événement rare tel que l'ouverture de la seule issus de leur prison. Tous ces visages si bien connu, le regardant avec surprise lui donnèrent une seconde de réconfort après des jours entier à n'être qu'amertume et tristesse. Il fallait voir le bon dans le mauvais. Ici il avait des gens à qui se confier et qui comprenait au moins une partie de sa peine.

" -Ihsan ! S'exclama Zal curieusement d'une voix un peu couper, comme s'il se retenait de parler trop fort.

Zal ...

Il fait bon de te revoir visiblement en bonne santé mais ..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une terrifiante apparition se profila près des alcôves des chambré. Un corps long, maigre, au regard cerné et noir, tremblant de rage et d'une foule d'émotions dévorantes. Ses cheveux emmêlé ajoutait encore à l'effet effrayant que donnait un personnage méconnaissable : Samalai. Ce dernier qui semblait être tout bonnement apparut, tout droit sorti d'un récit horrifique, se jeta en hurlant sur Râwukhshna qui crût faire une attaque :

" -JE VAIS TE TUER !! JE VAIS TE TUER !!"

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