Chapitre 16, part 1

Ihsan fut réveiller par le bruit de la ville qui s'éveillait autours de la lui. Ainsi il avait finit par dormir dehors, sur le perron. Il était vexé, en temps normal Jamshid l'aurais ramener dans son lit quitte à le réveiller,comme il l'avait toujours fait. Et puis il compris que l'eunuque n'avait pas oser, de peur que le contacte ne l'effraye car en réalité il l'avait veillé. Pour preuve le sol à ses côté était couverts de traces de pas, et il était enrouler dans des couvertures bien chaudes. L'azérie se leva, perturber dès le matin par ce geste. Il senti le poids du pendentif sur son cou, le fer avait pris la température de sa peau. Le cordons était rudimentaire et il lui éraflait un peu la peau ... Ihsan tira doucement sur le collier,comme l'avait affirmer Jamshid ce dernier était solidement attacher pour ne pas tomber de lui même. Il le fit coulisser pour observer l'attache : le nœud était très serrer et sans doute au moins double voir triple. De souvenir il n'avait même pas sentit Jamshid le noué, malgré la force qu'il y avait mise. Le Touareg avait encore une fois été aussi efficace que doux et attentionné. Il soupira ... Comment le salué ce matin ? Attendais il quelque chose de particulier ? Il avait promis que rien ne serais changer mais c'était impossible. Alors comment se comporter vis à vis de lui ?Soudain une ombre se profila au dessus de lui, il leva les yeux vers le visage souriant du concerné :

" - Ca va ? Pas trop mal dormi ? Il y a du lait chaud pour le petit déjeuner. Tient, lui tandis il un bol plein.

Euh ... Merci ...

Fait attention à ne pas te brûler.

Oui ...

Tu rentre ou tu mange dehors ?

J'arrive, répliqua il comme si c'était une évidence."

Jamshid sourit, soulager qu' Ihsan ne fasse pas un rejet complet de la situation. Il se mit même à bouillonner d'un espoir fou en voyant qu'il portait toujours le collier : était il possible que ... Que cette personne merveilleuse accepte ses sentiments à son égare et en révèle des réciproques ?L'eunuque était à la fois sur un petit nuage et extrêmement tendu,anxieux, effrayer et peu confiant. Pourtant rien ne pouvais plus l'arrêter de rêver. A table il proposa un problème avec des volumes assez compliquer pour que le garçons soit obliger de griffonner dans un bac de sable qui le servait d'ardoise pour le résoudre. C'est tout fier qu'il lui annonça la réponse et finit d'une traite son repas en apprenant qu'il avait juste. Puis Jamshid sorti les deux grandes plaques de cire sur lesquelles ils travaillaient l'écriture et la lecture ainsi que les stylet de grattage. Sans attendre le percepteur se mit à faire sa leçon,corrigeant le tracer de certains caractères tout en faisant la dictée. Ihsan, très concentré, pinçait parfois les lèvres lorsqu'il faisait des détails ou des graphies compliquer ce qui faisait beaucoup rire Jamshid, intérieurement en tout cas pour ne pas le vexer. C'était tellement adorable ... Ce beau visage, tout concentrer à sa tâche, il avait tellement envie de l'embrasser ...Pour oublier cette idée l'eunuque pioche un fruit sec dans la corbeille de friandises qui traînait. Il fallait qu'il occupe son palais et ses pensées avec autre chose que la vision de ces lippes tentatrices.

Ihsan lui se frustrait de n'arriver à rien, Jamshid n'arrêtait pas de le reprendre pour un nombre incalculable de coquilles qui se glissait dans son texte par mégarde. Son esprit était trop ailleurs, il faisait n'importe quoi.L'eunuque voyant que rien de bon ne fonctionnerais aujourd'hui frappa du plat des mains la table en se levant :

" - Bon ! Tant pis, on arrête là. On va faire autre chose. Qu'est-ce-que tu voudrais faire ?

Euh ... Je ne sais pas ...

Une balade à cheval, ça te dirais ?

On as déjà fait beaucoup de cheval.

Donc tu ne veut pas , compris l'autre en soupirant. Oh attends je sais ! A quelques heures de cheval il y a une ville où on organise en ce moments des courses de chevaux et de chameaux. Ca te dirais d'aller voir ?

On ne risque pas d'arriver trop tard ?

Non, aucun risque, les compétitions durerons plusieurs jour et ce déroule tant que le soleil est suffisamment haut. Allons y.

D'accord, sourit l'azérie. On va chercher les chevaux alors ?

Non, on prends mes chamelles. Je ne veut pas faire faire un si long voyage à des animaux qui ne m'appartiennent pas.

Mais je ne sais pas guider un dromadaire moi !

Tu montera avec moi, ne t'inquiète pas. Allez, prépare toi où nous n'y serons jamais, le pressa l'eunuque en commençant à s'habiller correctement pour un long trajet."

Ihsan fit de même, puis aida son gardien à mettre sous clef tous les objets de valeur de tel sorte que leurs effets ne soit pas voler. De toute façon les éventuelles cambrioleurs étaient surveiller par un village entier de délateur potentielle qui préférerais de loin dénoncer que de s'attirer les foudre des deux homme et indirectement de son altesse (bien que tout ceci relève plus de la menace que de réel fait). Une fois l'habitation en ordre, ils partirent pour les écuries préparer une monture. Les trois bêtes de Jamshid attendais bien sagement depuis le début de leur séjour en compagnie des autres montures du villages. Celle de Jamshid étaient marquer au fer sur le jarret du symbole "ɑ-sǽfɑr"une référence directe à l'origine du nom de leur propriétaire. Il fallut encore un moment pour préparer complètement l'une des chamelles mais lorsque enfin ils furent sur le départ Ihsan se mit à trépigner d'impatience. On lui avait parler mainte fois des course, à quel point c'était impressionnant. Il avait hâte d'en juger par lui même. Mais pour ce faire il devait monter sur la selle et là ce posais un problème : la seule place que le cavalier avait laisser sur sa selle était devant lui, entre son torse et l'encolure de l'animal. Le danseur n'avait nullement envie de se retrouver pendant un long et perturbant trajet tout coller contre l'eunuque,ses bras l'entourant de part et d'autre et leurs deux corps bien trop proche. Ils avaient pourtant dormis l'un avec l'autre la veille mais... Non pas que l'affranchis avait peur, au contraire il savait n'avoir rien à craindre, mais il était gêner. Il était gêner car il savait que chaque fois que Jamshid se pencherais il le reniflerait avec envie comme le faisait le prince parfois, il savait que ses mains le toucherais par moment et le frôlerais. Ca lui donnait la nausée. Plus il y pensait et plus ça le rendais malade. Il ne voulait pas que Jamshid le touche, il ne voulait pas qu'il soit comme le prince. Il aurait voulu que tout soit comme avant, que le Touareg ne ressente rien pour lui. Il aurait voulu pouvoir monter en selle sans crainte mais ce n'était pas le cas. Il était dégoûter, dans son esprit se mélangeait au grès de son imagination les actes du princes et les désirs de Jamshid. L'amalgame était des plus effrayant et des plus repoussant. Voyant son aimé se décomposé l'eunuque s'inquiéta :

" -Ihsan ? Qu'est-ce-qui ne va pas ? Tu te sent mal ?

Non non ...

Tu es sûr ? Tu n'es pas souffrant ? Tu pourrait avoir attraper mal en ayant dormi comme ça à la belle étoile.

Je vais bien, je vais bien.

Qu'est-ce-qui ne va pas ? Tu préférerais monter à l'arrière ? Proposa l'eunuque attrister en comprenant d'où venait le malaise."

Ihsan hocha la tête, penaud. Il avait honte d'avoir peur de Jamshid,d'avoir fait ce rapprochement odieux. Mais il n'étais pas serin pour autant et il se sentait plus tranquille en s'installant derrière. Jamshid sans se départir de sa grande douceur et de sa compréhension s'avança pour faire de la place à son jeune compagnon derrière lui.

" -Allez monte, fit il en cachant sa tristesse."

De toute évidence l'azéri avait réussi à le blesser, et beaucoup puisqu'il ne parvenait pas à la masquer. Qui n'aurais pas été vexer d'être traiter comme un pervers potentielle où un violeur, un tyran, un monstre ? Jamshid devait avoir le cœur en miette, et le pire c'était qu' Ihsan avait conscience d'en être le responsable. Il grimpa timidement à l'arrière de l'animal.

" -Excuse moi.

C'est pas grave, se fit-il réconforter. Je comprends. Mais si tu me laisse une chance tu verra qu'avec moi tout est très différent. Tu me crois ?

Je ne sais pas ...

Il faut juste que tu accepte que je te montre. Ca ne dépendra que de toi."

Aces mots il donna un coup de talon et l'animal accroupis releva ses longues pattes arrières, faisant valser les cavalier vers l'avant. Ihsan poussa un cris effrayer, en l'entendant Jamshid éclata de rire alors que le dromadaire se mettait sur ses quatre longues jambes. L'eunuque ne put s'empêcher de rire à gorge déployer en entendant les plaintes effrayer du jeune homme.

" -Accroche toi, lui dit il en riant alors que lui même se tenait à son chèche dans l'espoir de ne pas versé."

Ihsan ne se fit pas prier et se cramponna au cavalier comme un petit chat,plantant ses ongles et serrant fort la tenue de Jamshid en tremblant les yeux fermer de toutes ses forces. S'il les avait ouvert il aurait remarquer que le manque d'équilibre de tout l'équipage était normal et que la seule différence entre lui et son gardien était le tact qu'il avait face au cahot. Quand tout fut de nouveau stable,plus ou moins, Ihsan ouvrit les yeux.

" -Tu peut me lâcher maintenant, ria Jamshid."

L'azéri rougie en voyant qu'il tenait toujours serrer dans ses mains les vêtements de l'autre et voulu les lâcher mais le roulis l'en empêcha. Il avait peur de tomber de l'animal dont la démarche chalouper l'envoyait avec force dans toutes les directions. Alors de guerre lasse il s'accrochant à Jamshid, entourant son torse de ses bras et se collant à son dos. L'intéressé sourit, amoureux,heureux de sentir son adoré tout contre lui et de savoir ses mains autours de son corps. Ah si seulement l'azérie avait put désirer le serrer ainsi contre lui, tout comme Jamshid désirais l'étreindre. Ah si seulement. Ihsan était écarlate, mais refusais de lâcher, et de sa gêne naissait un silence de plomb.

" -Tu va voir, fit Jamshid pour occuper le blanc alors que le duos'avançait dans les étendus désertiques, ce sera noir de monde.Alors tu ne devra pas t'éloigner. Sinon nous risquons de nous perdre.

Hmm-mmh ... approuva le danseur en hochant imperceptiblement la tête.

Quel type de course tu voudrais voir en premier ?

Je sais pas ...

Moi j'aime bien les courses de chameaux, mais celle de chevaux sont belles aussi.

J'aime bien les chevaux.

C'est vrai ?

Oui ... Je préfère ça au chameau ... gémit-il. Ca tangue trop...

Tu es malade ?

Un peu ...

Ne me vomis pas dessus, hein ?

Non non ...

Moi je préfère les chameau : ils ont le pied plus sur, ils sont plus endurant, plus fort et plus solide. En plus il on un beau regards.

Les chevaux aussi, défendit Ihsan un de plus en plus détendu mais toujours aussi fermement agripper. Il ont un pelage doux aux couleurs variant à l'infinie, et une démarche souple et douce.

Mais les chameau sont plus docile et ont une marche plus régulière. En plus ils ont aussi un poil non seulement aux coloris varié mais utile. Tu as déjà vu du tissus en poil de chameau ? C'est une étoffe très chère, et très priser. On peut aussi faire du rembourrage pour des coussins très moelleux.

Mais les chevaux ont des muscles saillant. Et monter à cheval est plus facile.

Si tu tenait les reine tu verrait que rien n'est plus facile à diriger que Beyaz. Et niveau muscle il y a ce qu'il faut la dedans, dit-il en flattant sa bête.

Je continus de pensé que les chevaux son meilleur, ils sont plus beaux.

Les dromadaires sont plus utiles. Mais tu as raison, les chevaux on un certain charme que rien ne peut leur retirer, disons qu'ils sont harmonieux et pas les dromadaires. Pour tout le reste rien ne vaut ces braves bêtes.

Tu es toujours aussi difficile à convaincre. Pourquoi est ce que tu te débrouille toujours pour avoir raison sur tout.

Car je suis un homme têtu et assez cultiver pour faire croire aux autres qu'ils ont tords.

C'est un gros défaut que tu m'avoue là.

Peut être bien oui ...

Jamshid ?

Quoi ?

Le voyage va être long pas vrai ?

Oui un peu.

Ca ne te rends pas fou que je soit proche de toi ?

Au contraire, j'adore ça. Ta présence est des plus agréable.

Le prince, ça le rends fou de nous voir.

Le prince est constamment excité, pas moi.

Tu n'es jamais excité ?

C'est gênant comme question, râla Jamshid. En plus je suis sûr que tu ne veut pas que je réponde !

Bah ... En fait je me demandais ... Si vu que tu es eunuque tu pouvais être ... comme le prince, dans le même état je veut dire ...

Avoir envie d'un rapport sexuel ?

Ouais, rougis Ihsan.

Ca m'arrive, comme pour tous les hommes.

Pas moi ...

Pas toi ?! S'exclama Jamshid."

Très étonner il essaya de se retourner pour voir l'autre accrocher à lui mais ce dernier resta cacher dans son dos.

" -Non pas moi ...

Jamais ? demanda Jamshid calmé, abandonnant l'idée de regarder son protéger dans ce moment embarrassant.

Jamais ...

Tu ne t'es jamais ... toucher ... Enfin ... Tu n'en as jamais eut l'envie ? Je veut dire ... C'est étonnant quand même. Est ce que tu aurais des problèmes d'érection ?

Hein ? Oh euh ... non ... je crois pas ... c'est que ... Je touche pas, ça s'en va tout seul, et puis j'en ai pas besoin ...

Ihsan, tu n'as jamais jamais jamais eu de désir sexuel ?

Bah non, rougit il en se recroquevillant contre son dos. J'avais jamais eut envie de rien avant, j'étais pas libre, j'en avais pas le droit. Et puis j'avais pas le temps. Tu sais, ma mère à braver les interdits pour m'avoir. Les esclaves n'ont pas droit de faire des enfants entre eux sans autorisation du maître. Ma mère m'a eut clandestinement, et ça à faillit lui coûter très cher. Je n'ai jamais connu mon père. Dans les traites, la sexualité c'est tabou. Il n'y a que "de force" pour les filles, et rien pour les garçons.

Je vois ...

Mais toi tu es un eunuque, un eunuque ça ne devrait pas ...

Devrait. C'est un secret très important de la profession, si il venait à s'apprendre alors tous les eunuques seraient exécuter. En vérité nous sommes stériles, mais nous pouvons toujours désiré, et répondre aux ... charmes, d'une personne. Ne dit rien, où ils y aurait des morts Ihsan, beaucoup de morts.

Je serais muet.

Merci ...

Et donc tu as déjà ... désirer quelqu'un ?

Je t'ai dit que je ne te répondrais pas. Tu n'as même pas envie de savoir.

Si, mais en même temps pas trop. J'ai un peu peur de la réponse.

Tu connais très bien la réponse, pas la peine que je la formule de vive voix.

Et ça t'arrive souvent ?

Non, c'est rare, la castration à tout de même des effets. Maintenant arrête de me poser ce genre de questions s'il te plait, c'est gênant et c'est ma vie privé.

Tu as dit que tu m'aimait.

Parfaitement. Et c'est pourquoi tu n'as pas à savoir ça, car toi tu n'as rien dit en retours. Seul celui qui accepte mes sentiments et entre dans ma sphère privé peut savoir ce qui s'y passe."

Ihsan compris alors que toute personne à ses secrets, à son jardin secret. Il compris également que s'il désirait vraiment tout connaitre, absolument tout, de l'eunuque il lui faudrait nécessairement accepter ces aveux troublant et y répondre en conséquence. Hélas, ça, il ne s'en sentait pas capable.

" - Supposons que ce soir j'ai enlever la croix, que ce passera-t-il ?

Tu me briserais le cœur ... je ne sais pas comment je réagirais, je n'en ai aucune idée. C'est terrible ce que tu viens de me dire tu sais. C'est cruel.

Pardon, ce n'était qu'une supposition !

Il n'empêche qu'elle était très cruelle pour moi. Je vous aime Ihsan, je vous aime vraiment. Si vous me rejeter, ce qui je crois risque d'arriver, alors je serais sans doute briser. Mes sentiments sont très réelle, tu sais. Ne les négliges pas et ne les sous estimes pas.

Excuse moi ... Mais si ... Au contraire, par hasard ... je n'enlevais pas la croix. Que ce passerais-t-il ?

Tu aime me faire de la peine et ensuite me donner espoir ? Tu veut que ces aller retours émotionnels me tue ? Raaah, soupira l'eunuque. Si ... Si jamais ce rêve venait à se concrétiser alors j'aurais le bonheur de rester à vos côté, d'avoir votre autorisation pour poser mes mains sur vous, et je pourrais vous embrasser comme j'en rêve.

Tu en rêve, grimaça Ihsan effrayé.

Evidemment. Je vous aime, alors de ce fait je rêve de vous le prouver et de vivre chaque instant avec vous, à vos côté.

Tu voudrais me faire ce que fait le prince ?

Quoi ?! Quel sens à ses paroles ?! Le prince est une infamie ! Ce qu'il vous as fait à plusieurs reprise m'a donner envie de le tuer, bouillonna Jamshid. Ihsan ... Nous en avons déjà parler n'est ce pas ? Il existe des relations de la chair douce et agréables, c'est celles là que je vous ferais si j'en avait le droit et que vous en aviez l'envie. Jamais au grand jamais je ne ferais quelque chose qui te déplaise seulement un soupesons ! Comprends tu ?!

Jamais ?

Jamais.

Même si je venait à garder le collier.

Déjà que je ne vous ferais rien si vous veniez à le retirer, alors si vous le garder croyez bien que non seulement je ne vous ferais rien de déplaisant mais en plus plus rien de mal ne vous arriverais. Je ferais tout pour vous défendre.

Donc ce n'est pas ce que tu fais déjà ...

Si ! Mais ... Raaah ! Ihsan ! Pourquoi ces questions ? Est ce que cela t'amuse de jouer avec moi ? Je veut juste, diable, que tu comprenne que je t'aime et que cela implique que ton bonheur fera le mien. Comprends tu ? Cesse de te retourner la tête et me malmener avec si peut d'égard ! J'ai un cœur voit tu, et tu le traîne en tous sens en me disant ces choses. Mon seul désir est de t'avoir à mes côté, proche de moi chaque jour qui passe, comme depuis plus d'un mois. C'est la la seule chose qui rythme mes sentiments pour toi.

Pardon ... je ne voulais pas être méchant, je te jure.

Je sais. Tu as peur, c'est normal.

Pardon ...

Moi aussi j'ai peur.

Quoi ?

Oui, j'ai peur. Ce que j'éprouve pour toi est une faiblesse autant qu'une force. C'est l'inconnu pour moi aussi tu sais ... C'est la première fois de ma vie que je m'autorise à aimer, surtout avec cette intensité.

Ah bon ?

Tu ne croit quand même pas qu'un eunuque peut se permettre beaucoup d'aventures sentimentales ? Rit-il. Non ... Tu es le premier, le seul et l'unique Ihsan.

M-merci ...

Merci à toi.

Je suis désolé de ne pas savoir ce que c'est, ces sentiments qui te semble si précieux.

Si tu veux, si tu es d'accord, moi je veut bien t'apprendre.

Je ne sais pas ...

Tu veut prendre les reines ?

C'est amusant ?

Pas trop, mais si tu veut ...

Alors non, je préfère rester là, dit-il en serrant davantage ses bras autours de l'eunuque."

Le calme était désormais agréable, et non plus gêner comme au début du voyage. Jamshid se mit à chantonner des air qu'il avait entendu sur les routes, et lorsque Ihsan les connaissaient, il fredonnaient tout les deux. Voyageurs du désert, seul à deux, si proche, si seuls avec pour la plus grande des compagnie cet autre qu'on commence tout juste à comprendre, et à aimer vraiment, de plus en plus librement.

Lorsque ils mirent pied à terre dans la foule, ils regrettèrent tous les deux les moments agréable du trajet. Mais rapidement les distractions prirent le dessus : il y avait tant à voir et tant à faire. Ihsan se laissa embarquer dans un tourbillons d'odeur, il goûta des friandises délicieuse, des viandes assaisonné, des brochettes. Il vit des hommes de tous les horizons se presser pourvoir des bêtes plus musculeuses et magnifiques les unes que les autres. Il vit surtout un aspect de Jamshid qui lui plus, comme tout le reste de lui. L'eunuque pariait sur les courses de petites sommes,avec sa plaque à la main il devenait un véritable exalté. Hurlant pour encourager l'animal sur lequel reposais sa mise. Cela faisait beaucoup rire le danseur de voir ce personnage si calme donner de la voix comme les autre, crier, lever les bras au ciel, se grandir pour mieux voir, et pester de sa défaite avec une colère toute surprenante pour ensuite être désolé de s'être emporter. Ses yeux brillant, le sourire des gains, les cris de joies de la victoire,tout ceci était agréable à voir chez l'eunuque. Finalement ce qui était agréable dans ses gestes et ces réactions c'est justement le fait qu'elles était banale : Ihsan était juste content que son camarade relâche la pression, qu'il se comporte comme il le sentait,qu'il ne s'impose pas une tenue, qu'il soit juste bien. Le bonheur d'un autre prenait peut à peut autant de place que le sien dans son cœur égoïste. Que lui arrivait il ?

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