Chapitre 15, part 2

A son réveil Ihsan avait été fort surpris de se retrouver dans les bras de Jamshid dont les mains à peine tendancieuses l'encerclait avec protection comme une petite chose précieuse, un air étrange sur le visage, comme pris dans un rêve troublant. Il n'avait tout d'abord pas osé bouger de peur de le réveiller, détaillant les contours de ce visage de plus près avec curiosité. Jamshid avait un menton aux traits assez sec, un peu hexagonale, allongé, totalement imberbe, des lèvres très fines, et ces boucles brunes qui l'obsédait. Pourquoi ? Pourquoi les cheveux de l'eunuque le fascinait il tant ? Allez savoir. Sous ses paupière ses yeux bougeaient au rythme de ses songes sans doute un peu torturer. Sa main sur la hanche de l'azéri se resserra, approchant leurs corps.Gêner Ihsan se dégagea et s'assit un peu plus loin. Endormis Jamshid avait un air fragile qu'on ne lui voyait jamais éveiller. Un peu comme un enfant qui est en manque d'attention ou d'affection. Tout de moins il laissait cette impression au plus jeune : cette solitude triste, ce besoin désespérer d'être apprécier et aimer.Dicté par ses instincts, sa main vint caresser la joue de l'endormi lui arrachant un soupir. Immédiatement Ihsan vira écarlate. Il se dandina de droite à gauche, se demandant pourquoi l'autre avait réagis ainsi autant qu'il se demandais la raison de son geste. Sans doute était ce la faute de la délicatesse du Touareg à son égard,cela donnais envie de le chérir en retours. Ihsan baissa la tête,cramoisi. Mais c'était vrai qu'il n'y avait pas à débattre sur le fait que Jamshid était un type bien, qu'il méritait beaucoup aussi.Si il avait put, Ihsan lui aurait rendu ce qu'il lui avait donner,mais comment donner une éducation à celui qui vous à tout appris ?Comment apporter le réconfort à une personne dont on ignore les tourments et qui vous à vu en état de faiblesse ? Comment répondre avec justesse à toute cette tendresse quand on a jamais connu que la violence (exception évidemment de Jamshid) ? Décidément Jamshid le poussait à se poser des questions vraiment torturé. Il se leva et alla caresser les chevaux tout en continuant de réfléchir, ses pensées ne voulant pas dévier de l'eunuque endormis. Ihsan ne connaissait personne de plus gentils. Et il se disais même que personne ne pouvais l'être. Il était devenu très proche de lui, en un mois, plus proche qu'il ne l'avait jamais été avec personne. C'était particulier entre eux ... Il y avait l'amitié qu'il avait avec Zal, mais moins compétitrice et plus posé. Il y avait les attentions, les leçon, la protection qu'il n'avais connu que de sa mère, mais moins rude et moins pousser par l'urgence d'une situation. Certes Jamshid l'avais déjà protéger dans un moment à risque, mais il le faisait également lorsque les danger étaient minime comme une simple brûlure avec un brouet trop chaud. Il n'était pas de la famille, il n'était pas comme un ami.Tout du moins ça ne ressemblait pas aux différentes amitiés qu'il avait noué avec les autres amants du prince. Avec Iuti c'était de la franche camaraderie, ici pas tout à fait. Avec Seth c'était du respect, avec Jamshid il n'y avait pas que ça et le respect était mutuel au moins. Avec Adamik c'était la rivalité mais il n'en ressentait aucune vis à vis de Jamshid. Ni rien de négatif en fait. Neil c'était un respect, mais pas lier à la force ou à la prestance, un respect sain qui vient d'un savoir et d'une politesse.Certes avec Jamshid tout était rester très poli, mais ils étaient au delà de ça, plus proche, suffisamment pour abandonner la distance. Ce à quoi ça ressemblait le plus c'était sa relation avec Zal, mais encore une fois c'était différent. Avec Jamshid ...Avec Jamshid ce n'était pas pareil, voilà tout. L'ambiance n'était pas la même. Les discutions tient : ils ne se disputaient presque jamais avec Jamshid alors qu'avec Zal le ton montait vite,même si c'était pour rire. Il y avait plus d'énergie et de conflit gentillet avec l'albinos alors qu'avec l'eunuque tout n'était qu'apaisement et poésie. Oui, ça résumais bien la chose. Sa relation avec l'eunuque était une poésie. Elle avait son rythme invisible mais incontestable, elle avait son timbre lent et délicat. Ihsan ne parvenait décidément pas à mettre un mot sur ce qui les liaient. « Affection » ? Non, ça n'allais pas. Ce n'était pas tout à fait ça ? « Fraternité » ?Peut être bien, Ihsan n'avais jamais eut de frère, peut être que ça ressemblait à ça. Quoi que ça relation avec Zal correspondait plus à ce mot. A moins qu'il existe plusieurs formes de fraternité ?Il demanderais à Jamshid, c'était le plus à même de répondre.D'ailleurs celui-ci émergeait de son lourd sommeil, s'étirant longuement le dos courbaturé par le sol dur. Ihsan se pressa d'aller lui demander :

« -Jamshid !? Dit moi, est ce qu'il existe différente forme d'amitié et de fraternité ? Ou quelque chose de commun aux deux ?

L'amour répondit Jamshid sans réfléchir avant de se sentir très mal et très gêner. De toute évidence il venait de s'élancer sur une pente très glissante.

De l'amour ?

Euh ... Oui. L'amour amicale, l'amitié. Et puis celui filiale, entre les membres d'une fratrie ou entre les parents.

Ah oui, réalisa Ihsan.

Et il y a aussi l'amour charnel, continua timidement Jamshid.

Ca c'est plutôt Zal et le prince ! Cita Ihsan pris dans ses pensé et inconscient du trouble qu'il créait.

Et puis ...

Et puis ?

L'amour inconditionnel, souffla Jamshid en se tournant pour qu'on ne voit pas la rougeur de ses joues.

Quoi ? L'amour inconditionnel ?

Indépendant du genre, du sexe, de l'origine, qui ne varie et ne fluctue pas, qui semble toujours à son paroxysme, qui ne cesse jamais, qui touche toutes les créatures et ne disparaît jamais, qui peut lier deux inconnu comme deux amis ou deux frère et qui les relis ou qu'ils soit sur terre. L'amour le plus puissant, pur et désintéressé.

Comme l'amour d'un couple ?

Non, l'amour d'un couple c'est un mélange de toutes les sortes d'amour qui soit.

Hmm-hmmm ... Merci d'avoir répondu à ma question, sourit Ihsan avant de s'éloigner en trottinant.

Idiot, souffla Jamshid inaudiblement. »

Qu'est-ce-qu'il lui était passé par la tête pendant qu'il dormais ?

Si il savait, le malheureux Jamshid, que Ihsan venait d'arriver à la conclusion qu'entre eux deux c'était un amour inconditionnel,comment aurait-il réagit ? Comment aurait il pris le fait de savoir que leur deux corps mettait le même mot sur leur lien, sans pour autant le comprendre tout à fait de la même façon ?Comment aurait il réagit ? Aurait il été heureux ou blesser ?Impossible de savoir. Ihsan lui ne voyait pas le mal à sa réflexion.Tout comme il ne voyait pas les sentiments qui petit à petit,imperceptiblement, faisaient leurs chemins dans son cœur. Une petite brise soufflait sur les braises juste rougeoyante, les braises en chacun de nous, les braises qui chez Jamshid depuis longtemps c'était mué en incendie. Ces mêmes braises chez Ihsan aujourd'hui crachotait de petites étincelles vaillantes. Le feu demandais à prendre.




Aujourd'hui Jamshid était rester à la maison, il était plonger dans un texte trop compliquer pour Ihsan et n'avait pas envie de s'en défaire. Il avait donc laisser un peu d'argent à l'azéri et l'avait envoyer se promener en l'exemptant d'être revenu pour le repas sans avoir fait de bêtises. C'était la raison pour laquelle le jeune azérie déambulait dans les rues. Soudain il tomba sur deux jeune garçon un peu plus jeune que lui qui jouait d'instruments dans la poussière.Il se demanda s'il n'était pas trop rouiller, et entama quelques pas. En le voyant bouger, les jeunes musicien redoublèrent d'effort,amusé. Rapidement les trois garçons attirèrent les regards des passants, on leur jeta quelques pièces mais Ihsan n'en avait que faire de l'argent : il s'amusait bien. Il resta ainsi une longue dizaine de minute, à dansé dans la rue, attirant la fortune sur ses camarades, avant de se lasser assoiffé et de disparaître dans la foule avec pour idée de se désaltérer. Derrière lui les deux musiciens était ravi de leur petite fortune. Entre les échoppe aux produit appétissant, il tomba sur un petit restaurateur qui accepta de lui donner à boire. Il acheta des fruits qu'il grignota en marchant et se laissa de nouveau déambuler dans la rue, caressa un petit chien, et asticota un scarabée qui traînait dans un coin. Il rit en voyant un marchant trébucher et s'étaler dans la poussière avant d'être chasser pour son insolence à grand coup de balais car il ne parvenait pas à calmer son fou rire. Il atterrit à la porte de la ville, et c'est là qu'il les vit au loin. Sur la crête de la colline, en face de la ville, se dessinaient les contours d'une petite dizaine de chameau. Sur leurs dos on pouvait voir les ombres de cinq hommes, des voyageur. Leur turban coloré était assez atypique,mais celui qui attira le regards de Ihsan fut celui qui portait un chèche bleu indigo.C'était une caravane Touareg. Son cœur se mit à battre la chamade ... Il voulait allez les voir ! Il pria pour qu'ils viennent par ici, mes les chameau s'éloignèrent. Ihsan les suivit du regards, jusqu'à ce qu'il disparaisse de l'autre côté de la dune. Il s'en sentit extrêmement déçu. Il se laissa tomber dépiter dans la terre sèche, et regarda la campagne alentour un moment. Il avait surement louper le dîner et Jamshid allait s'inquiéter mais ... il avait tellement eut envie de parler avec devrai Touareg, des gens comme Jamshid mais qui vivait vraiment le rêve de son camarade. Il soupira quand soudain une tache bleu indigo apparut au loin. Un marcheur à pied, tout couvert des pieds à la tête, s'avançait vers la ville accompagné d'un autre homme et d'un garçon. Le souffle coupé, Ihsan regarda les hommes bleu passer la porte de la ville. Il en oublia immédiatement qu'il s'apprêtait à rentrer et se mit à les suivre avec curiosité. Tellement de noblesse se dégager d'eux ... Pourquoi ? Comment ? Il parlait arabe, mal, avec un fort accent d'ailleurs mais un accent berbère tout de même. Ihsan les suivit, trop curieux. Ils semblaient vouloir acheter des chèvres et amenaient avec eux de quoi monnayer par troc, visiblement l'un d'entre eux était, d'après leur dire, le forgerons de leur riche clan Inaden. De mémoire Jamshid était un ... un ... Un Imrad, voilà ! Il n'appartenait pas à la même castre que ceux là ... A distance l'azérie les regarda longuement et puis le marchant déballa ses affaires, et immédiatement le danseur ne put s'empêcher d'approcher. Il y avait de très beau bijoux parmi les objets que proposait les Touareg, notamment des bracelets. Ihsan devait sans doute être trop proche car d'un coup le plus jeune garçon qui avait environs son âge s'avança vers lui d'un air hautain et dans un arabe brouillons il lui lança :

« -Qu'est-ce-que tu veut ? Va t'en.

Je ... Je suis désolé ... vraiment je ... pardon ... Je ... Je trouvais juste les bijoux très beau .... Je peut juste demander quelque chose ?

Si je dis oui ta partira et tu ira t'occuper de ce qui te regarde ?

Oui, promis, vous me reverrez plus ...

Alors va y.

Qu'est-ce-que veut dire Riqqim ? »

Le garçon tomba des nues, il envoya un regards à celui qui devait être son père visiblement très gêner. Et ce dernier qui avait tout entendu éclata dans un grand rire grave et fort. Il se baissa pour ramasser parmi les objet quelque chose qu'il tendit à Ihsan.

« -Tient mon garçon, c'est pour toi et cette personne qui t'a dit ça. »

Son ton était noble, et quand Ihsan ouvrit la main il y vit deux magnifique médaillons forgé. Il n'osa pas rester devant ce prince du désert, s'inclinant bien bas il tendis une belle somme au garçon,remercia deux fois, s'excusa le double, et disparut en courant avec son précieux cadeau de la part des nomades. Il n'osa pas rentrer de suite dans la maison où l'eunuque l'attendais, il avait un peu peur de se faire gronder à vrai dire. A la place il attendis sur le palier en détaillant les deux objet. Ils étaient identiques, deux pièces de fer finement ornés et polie, brillantes, représentant une sorte de croix alambiqué et magnifiquement ouvrager. Ou pouvait les accrocher à un cordons et ainsi en faire un collier, c'était sans doute, aux yeux du garçon, les objets les plus beau de toute la trousse. Dire que les voyageur seraient sans doute parti demain et qu'il s'était comporter en idiot. Cet homme lui avait fait un présent magnifique en lui offrant ces pendentifs. Ihsan avait trouver normal de payer en retours, et il ferait ce que lui avait dit le Touareg : il offrirais l'une d'elle à celui qui lui avait dit ce mystérieux mot. C'est vrai, il n'avait pas oser en demander la signification. Peut être qu'en lui donnant ça, Jamshid céderais et lui dirais ? Sans doute, Ihsan en était convaincu. Il inspira donc un grand coup et entra.

Jamshid avait un air furieux :

« -Où était tu ?! Je t'ai chercher partout ! Je me suis fait un sang d'encre !

Je suis désolé mais ... Il y avait des Touareg et ...

Ah ... Il y avait des Touareg en ville ? Laisse moi deviner, curieux comme tu es tu n'as pas résister à l'envie d'aller les regarder. Dis moi au moins que tu n'as pas commis d'impaire.

Non, je ne crois pas. Ils n'avaient pas l'air fâcher.

Bon ça va alors, soupira l'eunuque.

Jamshid ! L'interpella le plus jeune alors qu'il se détournait. Pour toi, dit il en lui tendant une des pièces de ferronnerie. »

Immédiatement il tomba un très lourd silence dans la pièce, Jamshid porta sa main à sa bouche, visiblement déboussoler et très secouer comme jamais.

« -Une croix du sud, souffla-t-il imperceptiblement. Une croix d'Agadez... »

Ihsan ne comprenait pas pourquoi son compagnon tremblait ainsi, il le vit serrer l'objet fort dans sa main, et se pincer la cuisse. Il semblais... en colère. Non pas tout à fait. Mais ses émotions prenaient le dessus :

« -Où as tu eu ça ?! Plus important sait tu ce que ça signifie ? Mais enfin je ... tu ... Tu leur à acheter une croix d'Agadez ? Mais pourquoi !? Le dernier mot était crier un cris déchirant et douloureux.

Pardon, je suis désolé ... En fait je ... il m'en avait donner deux et ensuite je les aient payer parce que je ne voulais pas qu'il me les offres je me sentait mal. Je n'ai rien demander je te jure, c'est eux qui m'ont dit enfin ... »

Jamshid s'écroula sur sa couche, le front dans les paumes, serrant la croix dans sa main et répétant inlassablement « Une croix d'Agadez,ce garçon va me rendre fou ... ». Finalement il se ressaisit,et inspira un grand coup.

« -Bon, ça suffit, assez jouer. »

Il se frotta vivement le visage avant de tapoter le bord de la banquette à sa droite, invitant Ihsan à s'asseoir. Il entama d'une voix calme et posé :

« -Tout d'abord il faut que tu sache qu'après cette conversation il n'y aura pas de retours en arrière possible.

Tu va parler de Riqqim, devina l'azéri. »

Jamshid hocha la tête, et rassemblant tout son courage il commença à parler tout en contemplant longuement son cadeau, le cœur serré et douloureux :

« -Ce que tu vient de m'offrir est une croix du sud, où croix d'Agadez. C'est un bijoux Touareg avec beaucoup de significations et de légendes dont il existe vingt-deux modèles principaux et une infinité de dérivations. Mais celui-ci est de loin mon préféré,souri-t-il, le « ToRa » car il a un sens prononcer et propre à la deuxième légende. La première c'est celle-ci : Un Homme bleu offrit se bijoux à son fils en age de nomadisme pour lui rappeler les quatre vents où qu'il soit car jamais le voyageur du désert ne sait où il va mourir. C'est un gage de prospérité et de chance.

Quel rapport avec Riqqim ?

Tu va voir. La deuxième légende raconte l'histoire de deux amant que tout séparaient : leur rangs, leurs familles ... Ne supportant plus de ne plus voir sa belle, et qu'elle ignore la nature de ses sentiments pour lui, le jeune homme lui fit porter un signe de son amour : ToRa, littéralement l'amour en tamasheq. Cela se trace à peut près + et O, comme ça : ♀ , traça il dans le sable. Tu reconnait la forme non ? C'est une croix d'Agadez, un brouillons tout du moins. Il fit porter cette croix à sa belle, pour lui signifier ses sentiments. La croix d'Agadez est un symbole d'amour, avoua-t-il d'une voix étrangler, retenant ses larmes et sa peur.

Un symbole d'amour ? Souffla bouche bée Ihsan.

Oui ...

Mais il m'a dit de te le donner parce que tu avait parler de Riqqim, commença à comprendre le jeune danseur, sous le choc."

Jamshid inspira, embrassa la croix et lâcha la bombe :

" -Riqqim, en tamasheq, signifie "Je t'aime"."

Il n'y eut qu'un silence, et le bruit du métal tombant sur le sol. Ihsan secoua négativement la tête, la voix cassé.

" -Non ... c'est faux ... pas vrai ?"

Jamshid posa le genou à terre devant lui, et saisit avec délicatesse sa main,maintenant que le mal était fait il fallait expliquer.

" -Rien n'est faut Ihsan. Vous êtes mon tout : ce qui rythme mes pensées depuis ce qui me semble être une éternité et ce qui le sera encore à l'avenir, peut importe vos ressentiments à on égards.Je ne peut que vous aimer, et ce tout entier, votre beauté sublime et votre personne admirable. Je vibre pour vous ... Et je vous vouvoie car je n'ai que cette solution pour vous exprimer mon respect, la puissance de mon affection pour vous. Ma mie, je m'en remet à vous. Soupira-t-il finalement en s'inclinant."

Ihsan avait l'esprit vide. Alors c'était ça ? Jamshid l'avait toujours voulu dans son lit ? Comme Shapour, il avait juste eut la décence de ne pas montrer son vrai visage. L'azéri tenta de retirer sa main comme si le contacte la brûlait mais Jamshid le retint.

" -Laissez moi expliquer. Laisse moi expliquer Ihsan.

Depuis combien de temps ?

A vrai dire je n'en sais rien, depuis toujours j'ai l'impression. J'ai perdu le compte ... Dès l'instant où j'ai compris mes sentiments à ton égards chaque seconde m'a sembler une éternité car tu ne le savais pas. Je ne pouvais rien dire, mon engagement envers le prince me l'interdisais, ma nature d'eunuque également. Mais cela me ronge beaucoup trop, je n'en puis plus, je ne puis plus vous cacher une chose aussi forte à votre égards. Non, ne pars pas. Ne fuis pas ... Je sais que cela t'effraie. Mais je ne suis pas le prince. Je t'ai dit milles fois comme je méprisais son attitude, jamais je n'agirais comme lui. Laisse moi une chance Ihsan, laisse moi une chance pour t'expliquer ..."

Ihsan se mit à réfléchir à tout allure. Dans son esprit tout se bousculait. Jamshid n'avais jamais été tendancieux, jamais. Il avait toujours été d'une délicatesse sans nom et chaque fois que le prince était rude, oh euphémisme, il se mettait visiblement en colère. Un colère noire parfois. Il l'avait même amener de force loin du palais, le prince n'aurais jamais dut le permettre mais il y était parvenu. D'un autre côté quel esprit pervers se comporterais ainsi ? Il n'avais pas de réponse, et pas d'autre arguments.Seulement il avait peur de tomber dans un autre douloureux filet.Voyant son regards tremblant, Jamshid s'agenouilla complètement et pris sa paume à deux mains pour la placer contre son cœur.

" -Il ne bat que pour toi. Jamais au grand jamais je ne te ferais le moindre mal ou une chose que tu ne veut pas, cela me serais fatal.Je t'en supplie croit moi.

Pourquoi ... pourquoi ? Couina le danseur toujours effrayer.

Mais parce que vous êtes la personne la plus belle que j'ai jamais vu. Et votre physique n'est rien comparer à votre âme et à vos traits d'esprit Ihsan. J'aime tout de vous : votre rire m'enchante, vos larmes me tuent, votre compagnie est mon bonheur. Ne me prenez pas pour un fanatique, je ne suis pas un fou ... Seulement fou de vous. Si vous saviez comme j'ai essayer d'étouffer ces sentiments, je me les suis interdit tant et tant ... Mais rien n'y a fait. Ihsan, malgré ma fidélité pour son altesse, malgré ma nature de castré, malgré le fait que je soit un homme, et malgré les amants du prince que j'ai côtoyer il n'y a que pour vous que je ne soit jamais tomber. Pour vous j'abandonne toute justice, vous êtes ma vérité. Vos paroles sont des ordres, vos désir mes rêves, vos peur mes combats ... Je me doute qu'actuellement celui que vous craignez c'est moi, mais laissez moi vous prouver que cet aveux ne changera rien à ma tenue, et que de vous seul dépends la suite des choses. Je ne vous le répéterais jamais assez, Ihsan vous avez tout pouvoir sur moi. Je suis à vous."

Ihsan qui s'était jusqu'alors débattus, c'était arrêter de tirer sa main pour la retirer doucement. Leurs paumes glissèrent lentement l'une contre l'autre, et le danseur fut libre. Mais il ne s'enfuit pas comme un oiseau effarouché. Il resta immobile, statufier littéralement par les paroles de celui qu'il ne connaissait finalement effectivement qu'à moitié et qui se révélait pleinement en cet instant.

" -Je vous l'aurez bien cacher, pour que vous ne soyez pas troubler.Mais pensez à moi un peu : comment voulez vous que je supporte de garder un si lourd secret quand vous m'offrez un objet qu'on donne habituellement à l'élue de son cœur, et ce selon la tradition de mon propre peuple. Quel épris ne succomberais pas à un tel geste ?

C'était cela les poèmes ?

Aussi ... En parti.

Et toutes les gentillesses.

Je ne sais pas. Mon comportement ne changera pas si c'est votre inquiétude. Quand au fait qu'il soit lier à mes sentiments où à ma nature je n'en sait rien. Mon affection pour vous me voile beaucoup.

Arrête.

Arrêter quoi ?

De me vouvoyez.

Pourquoi ?

Je suis un ancien esclave.

Peut m'importe ! Mes sentiments vont au delà de ça, pour moi vous êtes un être de la plus pur noblesse.

Je suis l'amant du prince, son favori.

Si seulement le prince n'existait pas ... Ah si je le pouvais je le pourfendrais d'une épée afin de vous arracher à lui. Je le défierais en duel si cela m'étais possible d'ainsi vous emmener au loin comme en ce moment. Je le vaincrais, lui un grand soldat, car pour vous je soulèverais des montagne et je transformerais le désert en océan.

Tu ne sais pas te battre, ne put s'empêcher de plaisanter Ihsan, curieusement calme.

C'est vrai, ria l'autre. Je suis bien médiocre à l'épée. Mais l'amour donne des ailes et pour vous j'en serais, je crois, bien capable.

Arrête vraiment de me vouvoyer.

Ihsan ... "

Ce dernier alla s'asseoir sur sa couche, démuni. Jamshid lui, se releva,et en silence laissa l'azéri réfléchir à la foule de choses qui devait lui passer dans l'esprit suite à une telle révélation. Le laissant dans ses pensées, Jamshid dénoua un lacet de ses sandales ranger dans un placard. Sans qu'il ne le sente approcher, Jamshid se glissa dans le dos d'Ihsan. Se dernier eut un sursaut effrayer !

" -Ne craint rien, lui dit la voix suave."

Au lieu d'un contacte physique, Ihsan fut surpris de la morsure glacer du métale. Jamshid venait de noué autours de son cou la croix d'Agadez ...

" -Je vais me couchez. Si demain soir vous la porter encore au souper,je considérerais que vous accepter ce qu'elle signifie à mes yeux.J'ai noué serrer, dans l'espoir que vous ... Que tu n'arrive pas à t'en défaire, mais tu peut trancher le cordons sur le champs si tu le désir. Bonne nuit, Ihsan, acheva-t-il dans un souffle amoureux et las."

Le danseur porta une main à sa nuque où pendait le présent, ému et surpris, alors que devant ses yeux Jamshid s'alitait en silence,sans mot dire, lui tournant le dos. Ainsi il lui laissait 24h pour réfléchir ? C'était si peu ... Ce n'était pas suffisant. Pas suffisant du tout ! Cette nuit là Ihsan ne parvint pas à trouver le soleil. Dehors, il observa les étoiles en manipulant compulsivement son pendentifs, l'esprit occupé. Jamshid non plus, ne put dormir, et dans les murs silencieux lui aussi observa longuement la croix du Sud... Leur lien, l'amour désert ... L'amour inconditionnel, sans autre choix que la mort aride ou la vie libre et puissante.




Chapitre très très long, mais je ne me voyais pas le couper. Nous voilà au moment charnier de l'histoire, enfin. Et après ? Je vous conseil d'aller jeter un petit coup d'œils aux fameuses croix. Allez,merci d'avoir lu et à très bientôt. Salut salut !

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