Chapitre 14, part 1

Ihsan s'éveilla doucement,ouvrant les yeux sur dans l'air chaud de la pièce. Un peu déboussolé, il observa la pièce alentour ... Son ventre lui faisait mal, mais pas autant qu'il ne l'aurait crût. En fait la douleur était sourde mais supportable. Il balada longuement son regards sur les environs : une unique pièce très vide, au mur de terre couvert de tentures, au sol un tapis fort simple, juste une table relativement basse et un deuxième couchage de l'autre côté de l'unique pièce. Ce dénuent simple mais vivable il ne l'avait jamais connu : il était passer de l'extrême pauvreté de l'esclave à l'opulence des amant princier. Jamais il n'avait connu ce mode de vie des petites gens libre venant de contré plus reculées dans les terres. Soudain son abdomen le fit souffrir et il lâcha un sifflement dans l'espoir de faire passé la douleur. Mis à part son flanc son corps ne lui semblait pas lourd ou engoncé comme après un long séjour dans les vapeur d'opium. Il n'était donc pas drogué ... En réalité il sentait le draps fin glisser sur sa peau excepté la où un épais bandage lui entourais la taille et au niveau des jambes qui étaient couverte d'un pantalons de toile. L'endroit était vide, il aurait put partir, pourtant cela ne lui vint même pas à l'esprit.Il sentait une telle paix ici, comme si cette maison était un havre,un endroit où il avait une place et où l'on attendrais rien de lui qui ne soit au dessus de ses forces, un hospice accueillant.

Il entendit tout à coup des pas et fit immédiatement mine de dormir, surveillant d'un œil qui venait tel un enfant qui tente avec si peu de discrétion de ne pas faire la sieste. Cela fit sourire discrètement Jamshid qui n'était pas dupe. Ce dernier s'assis, faisant mine de rien pour ne pas mettre mal à l'aise le convalescent qui lui n'esquissa pas un geste. Ils restèrent ainsi dans un silence seulement perturbé par l'agitation extérieur et le bruit des ouvrages de l'eunuque qui s'affairait sur un papier noircis d'encre et un boulier, le tout accompagné de quelques coûteux ouvrages. A l'extérieur on entendit les enfant rire et crier, jouer et parler en Arabe. Ils étaient donc toujours au pays, ils n'étaient pas parti si loin que ça ... Cela étonna le blesser ou plutôt cela le rendit encore davantage perplexe sur la raison de ce déplacement. Il avait besoin d'explications mais n'osa dire quoi que ce soit, de peur de rompre le calme ou de vexé l'autre sans doute. Jamshid jeta une œillade en coin à Ihsan qui fixait le plafond, son visage neutre et calme, sa respiration régulière, tout ceci était de bon augure pour son rétablissement. Le médecin avait finalement bien œuvrer. Pendant plusieurs jour Jamshid avait été terrifier par la fièvre terrible qui rongeait l'azérie mais elles'était enfin dissiper, entraînant au loin avec elle tous les sombres présages qui planait sur le basané. L'eunuque poussa un profond soupir en achevant sa tâche et se leva comme de rien, il vint vers Ihsan qui immédiatement ferma les yeux, et lui caressa doucement le front avant de se détourné.

" - Quand tu sera décider lève toi, lui dit-il sur un ton doux et gentiment moqueur."

Ihsan se releva d'un coup,stupéfait d'être découvert et déconcerté. Grossière erreur :une douleur fulgurante passa dans tout son corps et il retomba lourdement sur sa couche dure.

" - Doucement idiot, rit Jamshid en s'approchant de nouveau. Un peu d'aide peu-être ?"

Le plus petit marmonna un "Non merci" avant de se relever plus doucement. Il voulait des explications, il voulait comprendre. A peine enfin assis il attrapa la manche de son gardien :

" - Qu'est-ce-qu'on fait loin du palais ?"

Jamshid compris que ce serait une discutions assez longue et s'assis à son tour, abandonnant son idée de sortir profiter des rayons du soleil qui passait si mal les rares ouvertures de la masure.

" - Je t'ai amener ici pour que tu soit soigner. Est ce que tu te souvient ?

C'est confus, avoua-t-il.

Le prince t'avais rendu une visite, mais il avait été particulièrement violent et ... Ses coups avaient causé de graves blessures interne. Tu es même tomber dans les pommes. Voyant que ça n'allait pas en s'arrangeant et que tu étais en danger je t'ai fait sortir du palais pour t'emmener dans un endroit calme où tu pourrais oublier tout ça et reprendre des forces.

Quoi ? Attends, je ne comprends pas bien. Tu m'as amener ici ? Sur ordre du prince ? Il sait que je suis là ? Enfin c'est illogique pourquoi il n'a pas fait venir un médecin du palais et pourquoi ...

Doucement, calme toi. Respire tu va te faire du mal, ria à demi l'eunuque en voyant son protéger tout essoufflé. Le prince ne sait pas où nous sommes, et c'est moi qui ai ordonner ce voyage avec ou sans son accord. Il n'avait pas son mot à dire, et il savait que j'avais raison alors il nous a donner son aval. Si tu veut tout savoir : oui il ignore où nous sommes et non il n'y a aucune chance qu'il débarque à un moment. Tu peut dormir tranquille.

Il a accepter ... de me laisser quitter le palais.

Tu es sous ma surveillance et ma protection pour tes vacances.

Des ... vacances ?

Oui. On va se balader dans la régions, tu va te reposer et puis profiter un peu. Pendant environs trois mois nous allons rester dans la régions.

Je ... Je ne comprends pas ...

Pendant trois mois, pour peu que je t'ai à l'œil, tu sera vraiment libre Ihsan."

Le simple mot "liberté"immobilisa l'air de la pièce. Son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine si fort qu'il le senti jusque dans ses orteils, il ne réalisa même pas qu'il s'était lever, il n'avait rien sentit, il avait crut entendre des choses ...

" - Quoi ?

Tu es libre Ihsan, souffla l'eunuque en le regardant dans les yeux."

Les immensité Pourpre et bizanthium de l'azérie se mirent à luire et à bouillonner à mesure qu'il assimilait vraiment la chose. Il regarda autours de lui,et petit à petit il compris : Pas de prince ! Pas de chaines ! Pas de maîtres ! Pas de murs ! Pas de limites ! Pas de visites nocturnes ! Pas d'obligations ! Pas d'ordres ! Pas de codes ! RIEN ! Ou plutôt TOUT ! Il se mit à rire comme un enfant, oubliant sa large blessure.Il se mit à courir dans la maison en riant, laissant son esprit se vider pour qu'il n'y reste plus qu'un mot "LIBRE !". Ici il n'était plus un amant, plus un esclave non plus, ici il n'était ni Shay ni Râwukhshna, ici il était Ihsan ! Le Ihsan de sa chère mère. Ses pieds nu claquaient sur les surfaces qu'il rencontraient :table, chaises, tissus, lits, il courrait comme un enfant survolter absolument partout sans se soucier du mobilier sur lequel il montait.Et il riait ! Et il riait en éclats fort et claire, n'y croyant toujours pas vraiment, mais acceptant bien volontiers les signes qui semblait approuver cette folie : il était libre ! Il prit une grande inspiration, là ! La porte lui était grande ouverte ! Il n'y avait plus rien pour le retenir qu'un rideau de perles grossières ! Il se mit à courir vers le soleil, vers le monde dont il ignorait tout.Mais il fut violemment intercepter par des bras puissant qui le saisir. Sans comprendre comment il se retrouva tenu comme une princesse dans les bras de Jamshid qui souriait aussi, une bonne humeur communiquer par celle de son camarade. Ihsan perdit immédiatement son air ravi et candide.

" - Où tu va, ria Jamshid d'un ton grave et enjoué ?

Dehors, grogna l'autre en voulant se débattre.

Dans ton état ?

Je vais bien !

Tu sort du lit et d'une grosse opération.

Je vais bien !

D'accord, d'accord, mais ne sort pas dans cette tenue, capitula-t-il."

Baissant les yeux, l'azérie compris pourquoi il n'était pas judicieux de sortir dehors : il ne portait rien sur le torse et n'avait aucune chaussure. Du peu de chose qu'il connaissait du monde extérieur ça ne devait pas être correcte hors il voulait être correcte et accueillis par le monde autant qu' il désirait si ardemment découvrir ce dernier. Il voulait que cette attirance, ce désir de retrouvaille soit partager par entre lui et ce qui composerais son environnement. Il avait la sensations d'avoir été séparer de sa vraie place toute son existence durant et d'enfin s'apprêter à la rejoindre. Jamshid n'avait pas tord sur ce point : il devait le faire correctement.Alors il sauta à taire, non sans gémir de douleur (douleur qu'il oublia immédiatement).

" - Où est mon haut ?

Du calme, du calme, essaya de temporiser le plus vieux visiblement un peu inquiet de l'excitation extrême de son protéger."

Il avait peur que ce dernier ne fasse des sottises, mieux valait bien le surveiller : il était comme un bambin qu'on lâche en pleine rue. En un temps records Ihsan enfila une chemise à cordons et des babouches et disparut aussitôt par la porte. L'eunuque se lança à ses trousses et le retrouva bien vite : il s'était arrêter juste dehors, sur le pallier.

Ihsan n'osait plus bouger. Il ne sentait sur lui aucun regards malveillant, aucune pression ... Mais il montait du fond de ses souvenir le redoutable interdit : celui qui sort de la propriété du maître auquel il appartient est abattu sur le champs. Il était pétrifier par cette règle, ce souvenir, ces souvenirs : ceux d'esclaves tentant de s'échapper et mourant dans un bain de sang. Paralyser, il regarda soudain intimider les rues bondées et bruyante comme il n'en avait jamais vu. La couler du ciel parfaitement bleu, le rouge et ocre du sable, des maisons, les gens,les animaux qui passait qu'il avait vu seulement à de rares occasions, et plus de gens qu'ils n'en avait jamais côtoyer de sa vie. Soudain il prit peur : le monde était si vaste, si charger,comme un torrent ! Il avait déjà vu, mais avant il observait de loin, il n'avait jamais imaginer entrer dans cette marée de vies qui passent sur les chemins et jamais ne s'arrête. Il n'avait jamais imaginer se mêler au flot des vivants, aux flots des citoyens qui partent, vont et viennent, sans rien voir de ce qui les entours. Un enfant le bouscula et parti sans s'excuser, Ihsan le suivit du regards et le perdit rapidement de vu au croisement de route le plus proche. Le soleil lui tapait fort sur le crâne, la lumière lui brûlait soudain les yeux. Il commença à éprouver de la peur, une grande angoisse. Il se retourna en quête d'un secours, d'un appuis dans ce lieu inconnu, d'un phare dans la nuit. Derrière Jamshid souriait, les bras croisé, appuyer sur l'encadrement de la porte.Qu'attendait il ? Qu'attendaient ils ? Ni Ihsan ni l'eunuque ne savait vraiment mais ce petit contacte visuelle sauva l'azérie du poison de la peur.

" - Et bien ? Où on va ?

Où ... Où est ce qu'on peut aller ?

Partout. Disons partout dans la ville et ses environs pour l'instant, on ira ailleurs quand tu sera complètement guérit."

Ihsan envoya un coup d'œil pardessus son épaule. Où voulait il aller ? Il l'ignorait. Il ne savait pas où aller ... Il fut tenter pendant une fraction de seconde de retourner dans la maison mais immédiatement il changea d'idée. Un pas à la fois ce dit-il. Il n'avait pas besoin d'aller bien loin au fond. Alors il regarda à droite et à gauche ... Et puis pointa le bout de la rue au coin de laquelle jouaient des marmots.

" - Là bas ! Je veut aller là bas !

Alors allons y, sourit l'eunuque sans faire un autre geste que celui de se remettre droit."

Ihsan se tourna à nouveau vers la directions qu'il avait indiquer, puis vers son guide qui semblait se moquer de lui et de sa peur. Il passa son regard de l'un à l'autre pendant un instant si bien que Jamshid éclata de rire.

" - Et bien alors ? Tu attends quoi ?

Tu ne part pas devant ?

Non, je te suis, va y toi."

Le jeune danseur hésita encore alors voyant qu'il avait besoin d'un coup de pousse Jamshid vint jusqu'à lui et lui envoya une pousser entre les épaules du plat de la main qui le fit trébucher en avant.

" - Allez !L'encouragea-t-il à nouveau."

Cette fois ci pour de bon, Ihsan se mit à marcher d'un air intimider vers le premier carrefour sous les yeux amusé de son gardien qui fondait pour ce regards anxieux mais aussi avide de découverte. La rue était moins bondé qu'aux heure de pointe mais le temps clair avait tirer les habitant à l'extérieur. Les femmes voilé, leurs enfants, les hommes discutant et riant, les chien errant, il y avait une foule de monde entre les murs de la petite cité. Ihsan sentit monter en lui curiosité et agoraphobie : tellement de mondes aux vêtements étranges et aux coutumes peut banales ... Il ne put s'empêcher de défigurer ses curieux personnage tout de noir vêtus dont on ne distinguais même pas le visage.

" - Arrête de les regarder, lui souffla son guide. C'est mal vu de dévisager comme ça ces femmes.

Hein ?! Ce sont des femmes ?! Comment tu peut être sûr ?!

Baisse d'un ton veut tu, se fit il un peu plus ferme et stricte. C'est une coutume de certains ménages : les femmes n'ont le droit d'être vu que par leur mari et leurs familles, alors elle se couvre de la tête au pied. A les dévisager comme ça de haut en bas tu met tout le monde mal à l'aise.

Mais pourquoi elle font ça.

Par religion et par respect. Toi aussi respecte, et trace ta route sans t'attarder sur elle, ça les gênes.

D'accord."

Le jeune azérie du se faire violence pour ne pas jeter un dernier coup d'œil à ces étranges apparitions un peu effrayante car toute noire et aux formes indéfinie sous les tissus. Cela dit rapidement il passa à autre chose,regardant le ciel et les jeux des gamins qui dessinaient dans la poussière. Ils dépassèrent le premier carrefour sans que le plus jeune ne le remarque et se mirent à déambuler dans les rues, petit à petit cela lui devint naturelle et il s'éloigna un peu de son gardien pour explorer de lui même ces endroits nouveau comme un enfant qui visite pour la première fois son quartier. Jamshid sourit:

" - Ne va pas trop loin.

C'est bon ! Je suis pas loin là !

Tu ressemble à un enfant.

Je n'en suis plus un !

Et c'est pour ça que c'est drôle."

Ihsan fit une grimace boudeuse avant de tourner les talons et de se remettre à trottiner un peu partout comme un jeune chiot. Il s'arrêta à tous les étals des quelques rares boutiques de la ville et continua de s'émerveiller sur tout et n'importe quoi : un cheval qui passait, une tenue coloré,une sauterelle sur un muré. Cela fit rapidement rire dans leur barbe les passant et sourire son guide qui lui aussi ignora les locaux pour surveillé ce candide. On entendais des "regardez moi celui là.D'où sort il croyez vous pour s'extasier sur la paire de babouche d'un marcheur ?" Ihsan n'en entendit rien, trop occuper qu'il était pour remarquer les têtes ahurit des inconnus. Le seul visage dont il analysait les réactions était celui de l'eunuque qui le suivait d'un pas tranquille et mesurer. Son sourire ne voulait pas quitter sa pensé malgré le fait qu'il soit si distrait. Pourquoi Jamshid souriait il avait autant de gaieté ? Il avait rarement vu l'eunuque avec les trait si paisible, calme et reposer. Cela réveillait chez lui, il fallait le reconnaître, une beauté toute particulière. Il chassa vite cette pensé en entendant de grands éclats de voix venant de l'extérieur des murs d'enceinte ! Qu'est ce qui pouvais bien faire tout ce boucan ? Un hennissement bruyant répondit bientôt à sa question.

" - Tu veux aller voir ?Demanda Jamshid en voyant la curiosité brûler dans les iris d'Ihsan avec une intensité toute particulière."

Pour toute réponse le danseur hocha vivement la tête.

" - Alors allons y."

Immédiatement un immense sourire lui mangea le visage. On voyait que ce garçon était juste heureux de marcher dans la rue, et tout bonnement ravi qu'on accepte de satisfaire son premier vrai "caprice". Pour Ihsan c'était la première fois qu'il demandais quelque chose qui lui tenait à cœur et qu'on acceptait sans condition. C'était donc ça la liberté ? Avoir le droit d'assouvir une envie, comme ça, sans réprimande et sans contrainte ? Si c'était vraiment le cas alors sa mère avait encore une fois eu tout à fait raison : être libre et affranchis devait être le plus grand objectif de la vie d'un Homme.Il voulait être libre pour toujours.

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