Chapitre 13, part 1

Jamshid et Râwukhshna était parti dans la nuit, sans demander leur reste, disparaissant entre les dunes du désert et abandonnant derrière eux le palais de son excellence Shapour. La maigre caravane composé de trois bêtes et deux hommes avait fait un bout de chemin dans la nuit noir, l'un guidant sa monture, l'autre inconscient contre son corps, pris dans les tourments d'un sommeil douloureux. A peine avait-il mit les pieds dans la vaste étendu arides que Jamshid s'était déjà senti  de nouveau chez lui et à sa vrai place. Il avait flatté l'encolure de sa chamelle (une femelle dromadaire crème) et soupiré de plaisir derrière son chèche noir avant de lui donner quelques coups de talons afin de l'éloigner encore davantage du palais qui disparaissait derrière eux dans le lointain. Enfin il redevenait un homme libre et entier dans son cœur à défaut de l'être dans sa chair. Il était Touareg dans l'âme, là où son père était marchant ambulant, lui était né pour cette vie simple des tribus Imrad. Dans le froid glacial du désert nocturne, Jamshid poussa ses bêtes jusqu'à ce que ces dernières quitte les dunes de sable pour la terre desséché des plaines à peine couverte de quelques touffes d'herbes maigre. C'était cependant bien plus qu'il n'en demandait.Il arrêta sa troupe, laissant ses animaux paître alors qu'il installait le campement de fortune, non sans avoir calé le plus confortablement possible son protégé contre le flanc chaud d'un des animaux. En peu de temps l'installation rudimentaire fut monter :Jamshid ne défit même pas les tentes, il installa juste quelques bagages de tels sorte qu'il aurait un couchage plus confortable que le sol et laissa à Ihsan un semblant de lit. Il nourrit se dernier,toujours inconscient, de lait de chamelle avant d'en boire lui-même pour tout repas. Cela lui suffisait, la boisson étant très riche c'était idéal pour les voyageur autant que les convalescent.Soudain étreint par la fatigue il se laissa glisser au sol pour dormir, regardant encore un peu le ciel constellé d'étoile terni par la lumière de son feu qu'il avait fait pour les réchauffé. La nuit serais courte mais dans deux jours il s'installerait définitivement pour plusieurs moi dans un lieu hospitalier qu'il connaissait bien et où il savait qu'il serait toujours bien accueillit. Il avait hâte d'être chez lui. L'eunuque vérifia une dernière fois que ses bêtes étaient attachés pour qu'elle ne s'échappent pas, puis dans un dernier regards à son amour, il ferma les yeux et tomba dans un sommeil relativement paisible comparé à celui qu'il avait chaque nuit au palais.


Il fut réveillé au matin parla douleur vive que cette saleté de Abayd lui causa en lui mangeant les cheveux. Il la chassa à grand mouvements de bras avant de se frotter le crâne douloureux. Il passait décidément trop de temps loin de ses bêtes pour qu'elle finissent par l'agressé au milieu d'un songe de cette façon. Jamshid avait dormi d'un sommeil assez calme, tout juste troublé par quelques rares rêves étranges comme en font les esprits fatigué mais pas désagréable ou cauchemardesque, juste neutre, comme apaisé par la présence toute proche de Râwukhshna. Le nomade s'étira de tout son long, faisant craqué son dos perclus et ses épaules noueuses, avant de s'intéresser à son protégé qui avait visiblement très peu bouger durant la nuit. Doucement il découvris son visage qu'il avait couvert pour le protéger de la poussière. Il grimaçait par moment,ça n'allait pas vraiment mieux. Inquiet son médecin de fortune tourna les talons et revint bien vite avec sa gourde et une malle de soins. Il dévêtit le garçon jusqu'aux reins et l'ausculta longuement avec toute la douceur du monde ... Il y avait des côtes cassé, c'était quasi certain, mais elle n'était pas désaxé et la musculature solide du danseur avait le mérite de les maintenir plutôt bien en place. Elle n'avais pas toucher d'organes, et l'Azérie malgré ses commotions respirait bien. Ce qui alarmais le plus son protecteur, au delà des os, c'était le fois, le pancréas et la rate. De ce côté là c'était très inquiétant. Si un seul de ses organes faisait une hémorragie alors le malheureux Azérie était presque condamné. C'est pourquoi il fallait se rendre sur les lieux du rendez-vous au plus vite : là bas un grand savant les attendait, il l'avait fait dépêché sur ordre du prince soit-disant pour l'un de ses fils gravement blessé et impossible à transporter davantage vers le palais. L'homme viendrais, soignerais le garçon,et repartirais. Ce serait sans doute une opération très lourde,mais Jamshid avait la foie. Il savait qu'Ihsan vivrait, il était près à presque tout pour ça. Il espérait juste que les diagnostiques des savants ne seraient pas trop mauvais. Honnêtement l'eunuque aurait préféré faire soigner Râwukhshna au palais mais les médecins et les barbiers de là bas connaissaient bien son altesse et chacun des membres de la famille royale puisqu'il les avaient fait naître. Le danseur n'aurait donc pas put passé pour un membre important de la cours, expliquer alors la raison de ces soins extrêmes aurait été impossible. Ni le prince ni son conseiller ne voulait courir de risque : l'un pour préservé son image, l'autre pour préservé la vie de ceux que la honte de son altesse mettait en danger. C'était terrible de transporter un blessé grave dans des endroits pareils, mais Jamshid ne voyait pas d'autres solutions.Heureusement les soigneurs ne seraient pas très long, et eux deux arriveraient bientôt sur les lieux, Râwukhshna allait être sauver par la grandeur de la médecine orientale et arabe, la meilleur qui soit en ce temps là, avec la médecine chinoise. On pouvait être confiant. De plus, si le pronostique vital du garçon était drastiquement engagé ce dernier aurait déjà succombé, hors là il réussi à avaler la boissons que son gardien lui avait préparer pour le guérir et le nourrir. Le goût devait être innommable, mais une telle mixture redonnerait des forces à n'importe quelle créature. Oui, Jamshid avait la foie. Il aimait se le dire en tout cas, car dans les faits il était mort de peur à l'idée de perdre Ihsan. Si l'autre mourrait, il ne s'en remettrait pas.

Il ré-habilla son tendre, le couvrant des pieds à la tête des asseau à venir du soleil et du vent, avant de rassembler ton son pacage et le charger sur ses trois bêtes. Cela fait, il fit un effort sur-humain pour monter en selle en portant délicatement son précieux chargement tout contre lui. Ihsan ne pesait pas bien lourd mais restait la difficulté lié au dos bossu de l'animal ainsi qu'au reste de son imposant chargement.Cela fait, il ordonna à sa chamelle de se redressé et de se remettre en route, se cramponnant fermement alors que l'animal se remettait sur ses longues pattes maigres, faisant chancelé toute la cargaison cavalier compris. Jamshid relâcha un peu la prise qu'il avait sur le corps contre lui une fois que les trois camélidé furent tous mis en branle : ce soir ils seraient peut être à destination s'ils ne marquaient aucun arrêt.




Il faisait chaud, et il avait mal partout, tout son corps n'était qu'une plaie béante. Cela lui rappela immédiatement un souvenir diffus, enfouis au fin fond de lui même, qu'il avait oublié. Le souvenir d'un autre voyage sous des cieux torrides et infernaux, avec les chaires à vif et l'esprit drogué. C'était flou, ce souvenir tout comme ce moment. Ihsan essaya de rassembler ses esprit autours de ce file de conscience fin et imperceptible, se rattachant à se souvenir pour essayer de comprendre l'instant présent. Il ne se rappelait plus bien, pourtant ça ne remontait pas à si loin. C'était après l'esclavagisme,avant les agressions sexuelles. Les souvenir de cette période chez le garçon était troublent. Pourquoi ? Cela lui revint comme un éclaire douloureux : il était comateux pour une bonne raison à ce moment là, on l'avait battu jusqu'à ce qu'il soit à moitié mort. C'est car il était assommé à coup de fouet, roué de coups et sanguinolent, qu'à l'époques les souvenirs avaient été si difficiles à établir et encore aujourd'hui à faire remonter des méandres de l'esprit. Sa mémoire était brouillé alors non pas seulement par la souffrance car il se souvenait de n'avoir paradoxalement pas eut si mal que ça, mais surtout par les analgésiques et les anesthésiant. Pourtant petit à petit les choses en cet instant redevenait clair dans son esprit. Ainsi pour venir au palais il avait bien voyager inconscient ... Comme en ce moment apparemment puisque sont corps se secouait d'un mouvement chaloupé et continus accompagné du vent dans ses vêtements. Il devait nécessairement être dehors pour être ainsi approcher par ces bourrasques, et tout mouvement induisait si il était bien en extérieur un déplacement. Un autre réminiscence remonta soudain :ce tissus sur son visage : il se souvenait plutôt bien de cette matière épaisse aux couleurs criardes dans la quelle il était enrubanné. Il se souvenait de l'aspect dansant des coloris et que sa tête lui tournait alors affreusement, un peu moins qu'en ce moment, mais c'était tout de même peut agréable. Et puis surtout il se souvenait des odeur de sueur et de sable, des odeurs chaudes et agressives imprégné partout autours de lui qui semblait chasser tout le reste tel des carnassier. Il se remémorait très bien ce parfum marqué d'homme qui brûle sous le soleil sans faire d'effort trop intense, cet fragrance mât de mâle non pas musqué mais capiteuse, tenace et incroyablement suave qui n'est pas désagréable car fort peu marqué ou nauséabonde mais juste résultant de la purge des corps sain d'une eau moite sous un astre de plomb. Ihsan ce souvenait de cette odeur si parfaitement que ça l'étonna lui même.En fait, ce qui l'étonna le plus, ce fut ce réflexe purement instinctif qu'il eut au souvenir si net de ces émanations : il se blotti dans le tissus qui l'entourait, contre cette masse chaude devant son nez. C'est ainsi qu'il réalisa que cette odeur qui l'avait tant marqué venait aussi bien du passé que du présent et que l'un et l'autre se mélangeaient de plus en plus dans sa mémoire.Qu'est-ce-qui était réelle à présent, avec toutes ces vapeurs d'opium ? Peut-être était-ce en fait un rêve bien trop réaliste.Peut-être était il encore au palais, dans son lit, sur le point de recevoir la visite du prince Shapour où d'être réveiller pour le dîner. Cette idée le rendis fou. Il ne voulait pas ! Il préférait largement que tout ceci soit réelle, peut importe qu'il soit totalement perdu et déboussolé, peut importe que ce soit étrange et illusoire, il ne voulait plus être là bas, dans cette immonde cage d'or aux habitant d'acide brûlant. Il se recroquevilla encore davantage contre la masse qui le soutenait telle un dossier contre son torse, se raccrochant à cette chaleur douce mais forte comme à un radeau, priant pour que le rêve perdure encore un peu. Pour réponse, une main sur sa hanche le serra davantage d'une manière ferme. Alors que son corps était rendu amorphe, ses méninges eux s'emballèrent immédiatement : le prince ! Ce support chaud contre son visage, c'était bien un torse ! Et pas n'importe lequel, ça ne pouvait être que celui du prince ! Il n'y avait que ce fou pour le saisir par les hanches et le tirer à lui de cette façon ! Il n'y avait que ce pervers à l'esprit déviant pour les serré l'un contre l'autre d'une manière si possessive ! Ihsan aurait voulu hurler,crier, se débattre, se jeter de ce transport en marche et fuir aussi loin que ses jambes le portait mais voilà rien chez lui ne le portait. Il n'était qu'une poupée de chiffons, faible, si faible que le simple fait d'avoir frémis (alors qu'il s'imaginait avoir sursauter en un bon formidable) l'avait vider de toute énergie. Il lui en restait toutefois assez pour être terroriser, complètement en panique. Où allaient ils, lui et le prince ? Ils devaient nécessairement être tous les deux pour que le noble le tienne ainsi si proche de lui et de sa royale présence. Si ils étaient seul alors où allaient ils ? Qu'allait faire de lui ce monstre, ce ...cet ... Il n'y avait aucun mot pour décrire l'horreur du personnage! Qu'allait il se passer ? Ihsan imaginait déjà les viols à répétitions, les coups, les pénétrations forcé, les violences,les abus, les secousses, les cris, les rires, les mots, les fluides... Des larmes de pur terreur coulèrent le long de ses joues. Il était terrifier. Si le prince l'avait amener loin du palais, alors plus rien ne le protégeais : ni les femmes pour distraire, ni les tâche qui appelle les hommes important ailleurs, ni les autres amants plus "expérimenté", ni rien, ni même Jamshid. Plus personne ne le sauverais ce cette main sur ses reins.

Pris dans les tourments et l'horreur de quelques affabulations, Ihsan ne pris pas attention à la tendance réelle de cette paume sur ses courbes. Elle était bien innocente, sans aucune arrière pensé, sans aucun travers. C'était une prise cent fois plus pratique que séductrice, utilisé par inadvertance et inquiétude pour maintenir la pauvre loque humaine contre un massif solide. Cette main que l'un croyait perverse et avide était tout au contraire bienveillante, protectrice, douce,gentille, tout à fait convenable. Jamshid tenait Ihsan contre lui avait la force nécessaire pour que son voyage se passe au mieux,qu'il ne soit pas secoué ou gêner par le cahot de la marche, mais aussi et surtout avec une infinie tendresse. L'Azérie était dans cette main, un petit animal fragile, une sphère de glace aussi précieuse que le diamant mais aussi fragile que le plus fin des verre, il était chéri comme un enfant dans les bras de sa mère de ce même amour inconditionnel qui ne s'éteint pas une fois allumer en un cœur.

Ihsan, au yeux de Jamshid, était un corps translucide. Non pas qu'il n'ait pas de charisme, ou pas de caractère, bien au contraire il avait cette personnalité et ce physique dont aucun mot ne peut traduire les emportement qu'ils font dans les cœurs. Mais il était de cette matière qui n'existe que dans les fables toute translucide, une matière qui était propre à ce garçon, un curieux mélange au propriété incroyables tout comme lui. Il était diamant : solide comme aucun autre, fort, brut,sublime, précieux plus que tout le reste, rare et d'une pureté que nul n'égale. Il était verre : fragile, modulable sous les affres d'une chaleur mauvaise (celle des belles paroles propre au malin ou celle qui monte avec la colère en chacun de nous). Il était miroir, miroir des sourires, miroir des beautés de ce monde,miroir de tant de lumière, réfléchissant sur lui les plus incroyables rayons. Il était enfin eau : aussi diverse dans ses réactions que l'éléments sous toutes ses formes, aussi fluide,aussi agréable, adaptable en tout, disponible et docile mais ayant également un fond sombre capable de se rebellé, de se battre,d'attaquer, de mordre, de brûler comme la glace ou la vapeur, de tuer même. Il était le liquide vitale au moins d'un en ce monde.Il était son eau dans le désert.

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