4 - Adieu
Bonjour, comment allez-vous ? Moi ça va très bien!
Cette fois, voici un petit texte que je devais écrire pour un concours mais que je n'ai pas donné car il fallait qu'il y ai de l'HUMOUR (dans un message d'adieu c'est pas très facile...) et je n'avais pas assez de mots...
Merci quand même à @alexouilles d'avoir proposé ça dans son livre de concours.
Je vous laisse avec le texte !
Adieu.
Adieu à mes parents qui m’ont tant soutenu,
Adieu aussi à mon oncle, Manu.
Et surtout adieu à ceux qui m'ont connu
et qui m’ont fait du mal.
Aujourd'hui, c’est fini.
C'est décidé, je m’arrête ici.
Je n’en peux plus,
d’avoir les joues creusées par le sillon de mes pleurs.
Je n’en peux plus,
de rester enfermé dans ma chambre à regarder passer les heures,
de peur
que quelqu'un
que je ne connais pas
se moque
de moi.
Le rire des gens me croisant dans la rue
tonne,
dans ma tête comme une cloche qui
résonne.
Chaque individu que je croise, chaque personne qui me toise ne peut s’empêcher de commenter, de remarquer que je suis différent.
Physiquement, et c’est indéniable, je ne suis pas comme les autres.
Pourtant,
mentalement, moralement et humainement, je suis comme vous et moi.
Mais visiblement, ça, personne ne le comprend.
J’aurais aimé avoir
des amis, avec qui partager mes idées et mes ennuis,
J’aurais aimé avoir
une vie
dont je pourrais être fier,
qui émerveillerait mon père et ma mère.
D’ailleurs, papa, si tu lis ça, ne me regrette pas. Maman, ne me pleure pas. J'étais un raté, je ne faisais que vous encombrer. Maintenant, profitez,
profitez de ne plus m’avoir sur les bras
profitez, ne pensez plus à moi.
Je vous ai entraînés dans mes problèmes, je vous ai fait de la peine. Mais vous n’auriez pas dû m'écouter, me supporter. Vous avez fait ce que tout parent doit faire, mais peut-être pas de la bonne manière.
Je ne vous reproche rien. Ou peut-être une chose. Ne pas m'avoir abandonné au moment où vous le pouviez.
Maintenant, je me dirige vers ceux à qui j’aurais dû parler plus tôt.
Ceux qui ne liront certainement jamais ce mot.
Mes assassins. Les personnes qui m’ont rendu si malsain. Qui m’ont poussé à la mort. Qui, en se moquant, se sont sentis plus fort.
J’aurais peut-être dû faire quelque chose. Leur dire d’arrêter avant que j'explose. Mais j'étais faible. Ils étaient méchants, espiègles.
Leur joie, c’était que je souffre, moi,
qui possédait quelque chose en plus.
Je n’étais pas si différent! J’ai contenu ma colère trop longtemps. À présent, cette colère veut s’échapper mais la seule chose que je trouve à faire, c’est de me suicider. Et d’écrire à ces attardés.
Les seuls mot que je veux leur faire parvenir ne sont finalement que quatre. Quatre petits mots : allez vous faire foutre. Vous m’avez pourri la vie, j’aurais aimé vous le faire aussi. Mais je suis une tapette, alors je préfère me coller une balle dans la tête.
Cette lettre, qui était pourtant si bien partie, n’est plus qu’un ramassis
De colère
De tristesse
De conneries. C'est ça. Ce sont des conneries. Des mots, superficiels, qui n’intéressent personne. Qui ne serviront qu'à m'effondrer, encore plus.
Maintenant, il me tarde de me sentir partir,
de sentir
mon âme fuir, mon corps périr.
Cette mort sera mon dernier et mon meilleur souvenir.
Certes, j'étais différent. Mais à présent, ce n’est plus important.
C'était bien? C'était un peu court mais j'avais plus d'inspiration pour continuer en rimes...
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