Chapitre 33

PDV Asuna

Une semaine avait passé. J'étais présentement en train de me brosser les cheveux, pensive. Yuma, Emiko, Nami, Haruna et moi devions aller au cinéma. On allait voir une comédie musicale que j'avais vu en France, plusieurs années auparavant. Elle n'était pas traduite, seulement sous-titrée en japonais.

Quand j'étais allée la voir en France, c'était la seule fois de ma vie où j'ai vu un film ou un comédie d'amour. J'avais trouvé ça complètement cucul la praline à l'époque. "Comment peut-on tomber amoureux de quelqu'un qu'on vient de rencontrer ?", c'était ce que je m'étais dit à la fin du film, un brin dégoûtée. J'étais allée le voir parce que Nagisa avait voulu qu'on y aille, c'était un an et demi après l'avoir ramené à Fairy Tail. Il m'avait dit qu'il avait attendu avec impatience la sortie de cette comédie en France, pour pouvoir la regarder sous-titrée sur Internet ensuite. Avec ce qu'il s'était passé, il n'avait pas pu la regarder du coup, j'avais accepté qu'on y aille ensemble.

Mais j'avais bien changé depuis cette époque. Maintenant, j'allais voir une comédie musicale d'amour avec celui que j'aimais en secret. C'était un peu ironique en soit. Mais bon, quand on avait regardé les films à l'affiche tous ensemble, il avait vu cette comédie musicale et je luii avais expliqué en gros de quoi ça parlait. Et il avait voulu qu'on aille le voir, parce que "j'ai changé depuis et que cette comédie musicale peut m'inspirer autre chose que du dégoût aujourd'hui" (selon le brun, approuvé par les filles). Comment quelque chose pourrait m'inspirer du dégoût avec Yuma à mes côtés ?

Mon dessin n'était pas terminé, je voulais qu'il soit parfait donc je prenais mon temps. Avec de la chance, il sera terminé pour Noël et donc, mon anniversaire.

"Asu', Isogai est là !", me cria Nagisa.

Je regardai l'horloge, surprise. Il était en avance de dix minutes, je ferais mieux de me dépêcher. On devait rejoindre les autres devant le cinéma et il m'avait proposé qu'on fasse le trajet ensemble.

Je déposai ma brosse sur ma table de nuit et glissai quelques armes dans mon sac à main, au cas où. J'allais descendre dans le salon quand mon regard accrocha un pendentif qui dépassait de ma boîte à bijoux, posée sur le bureau. Je souris et m'approchai avant de le prendre. 

C'était un collier rouge, un genre de coeur en cristal entouré d'ailes d'ange noires, elles-mêmes incrustée de faux cristaux de la même couleur.

Je me souvenais encore de ce qu'il m'avait dit en me l'offrant, le jour de mes quinze ans...

"Ce collier m'a fait pensé à toi. Le noir pour ton côté assassin, et le rouge pour la chaleur que tu nous apporte en étant toi-même. Cela montre aussi que ton côté assassin ne te définit pas, parce que si on l'enlève, il reste encore une personne parfaitement normale, tout comme il restera la pierre si on enlève les ailes noires sur ce collier. Je veux qu'avec ce pendentif, tu n'oublies jamais cela. Tu es plus qu'une assassin, tu es quelqu'un que beaucoup aiment, pas parce que tu es la meilleure assassin du monde, mais pour ce que tu es en dehors de ça. Tu es une artiste, et surtout... tu es quelqu'un à qui je tiens énormément."

J'étais devenue toute rouge ce jour-là, tant ses paroles m'avaient touché. Je ne n'avais jamais porté ce collier, et pourtant je l'avais toujours eu sur moi, dans mes poches. Comme s'il me portait chance, comme si Yuma veillait sur moi à travers lui. Même quand j'avais voulu l'oublier, j'avais inconsciemment continué à le garder avec moi. Encore une preuve irréfutable que je n'avais jamais cessé d'aimer le brun.

Je détachai la chaîne et mis le collier. Il était temps que je le porte. Et puis, il était super joli. Je ne savais même plus pourquoi je ne l'avais jamais mis, sauf quand il me l'avait offert.

Je me dépêchai ensuite de descendre dans le salon avec mon sac. Nagisa avait fait rentrer Yuma et il discutait avec mes deux frères.

"Je suis là, désolée si je t'ai fait attendre.

- Ne t'en fais pas, j'étais en avance. Tiens, tu as gardé le collier que je t'avais offert ? Comme tu ne l'as jamais mis... je pensais que tu l'avais jeté.", remarqua Yuma.

Je baissai instinctivement le regard sur le collier rouge et noir.

"Je ne l'ai jamais jeté. Et même si je ne le portais pas autour du cou, je l'avais toujours dans une de mes poches. Tu croyais vraiment que j'allais le jeter après ce que tu m'as dit en me l'offrant ?

- Tu te souviens de ce que j'ai dit ?! rougit brusquement le brun.

- Comme si c'était hier, confirmai-je en hochant la tête.

- Bah raconte soeurette. C'est vrai quoi, tu nous as jamais dit ça ! fit Karma.

- Nope, c'est un p'tit secret entre Yuma et moi.", souris-je avec un clin d'oeil. "On y va Yuma ?

- Après toi."

Je saluai le bleu et le rouge et on sortit de la maison avec le brun. Direction : le cinéma.

"Dis-moi, tu es souvent allée au cinéma ?

- Hum... pas vraiment. J'y allais avec Nagisa pour aller voir les nouveaux films de super-héros, mais je n'y suis jamais allée avec quelqu'un d'autre que lui. Sauf avec Karma, j'y suis allée quelques fois avec lui. Mais ce n'était pas pareil."

Il hocha la tête et je lui tendis le casque de Nagisa, avant de mettre le mien. J'enfourchai ma moto, suivie par Yuma qui s'accrocha à ma taille, ce qui me fit sourire. Je démarrai et on fut rapidement en route vers le cinéma. A chaque fois que j'accélérais, je sentais le brun s'accrocher un peu plus à ma taille. 

Le trajet jusqu'au cinéma fut assez rapide, même qu'on arriva avant les filles. Je garai mon engin et rangeai les deux casques après être descendus de la moto. Je mis mes clés dans ma poche. Mon téléphone vibra, donc je le pris pour regarder la notification.

De : Haruna
A : Asuna

Coucou, désolée de te prévenir au dernier moment, mais ma mère veut que j'aille faire des courses pour le repas de Noël, donc je ne peux pas venir au cinéma finalement

De : Asuna
A : Haruna

Pas de soucis, on va annuler alors.

De : Haruna
A : Asuna

NON !

De : Asuna
A : Haruna

T'es bizarre... quelque chose me dit qu'aucune de vous ne va venir, je me trompe ?

De : Haruna
A : Asuna

Pff... même par message, tu es perspicace. Oui, tu as raison. Pour ce que ça vaut... Nami a voulu qu'on vous laisse tous les deux. Elle pensait qu'une comédie romantique pourrait vous rapprocher. C'était une idée de Nakamura-chan, qui l'a eu de Mirajane, ton amie du bar. Nami et Emiko ont normalement envoyé un message d'excuses à Isogai.

De : Asuna
A : Haruna

Vous êtes vraiment pas possible... merci pour tous vos efforts, mais je peux me débrouiller seule maintenant. Enfin je crois.

De : Haruna
A : Asuna

C'est ce qu'on verra. Tu as un mois pour te déclarer, c'est le délai qu'on te laisse avant de s'en mêler de nouveau.

De : Asuna
A : Haruna

Ok.

Je rangeai mon portable. Visiblement, après mon frère, Mira, Nakamura et un peu Nagisa, mes amies avaient décidé de s'en mêler, poussée par Cupidémone et son acolyte blonde...

"Haruna ne pourra pas venir, sa mère l'envoie faire des courses pour Noël.

- Nami et Emiko non plus ne viendront pas. Nami doit garder ses petites cousines infernales et Emiko est allée lui donner un coup de main. On devrait aller les aider, non ? fit Yuma.

- Je suis d'accord, mais cela ferait pas mal d'argent déboursé pour rien et puis...

- ... et puis tu n'aimes pas perdre ton temps pour rien, je sais.", sourit le brun.

Je souris légèrement. Décidément, il me connaissait par coeur.

"On va aller à la séance et on les rejoindra si elles ont besoin d'aide, d'accord ? Je vais envoyer un message à Nami pour qu'elle nous contacte en cas de besoin, dit Yuma.

- Pas de problème !"

Une fois cela fait, on entra dans le cinéma (parce qu'il caillait dehors bordel !) et on alla prendre nos places et un grand pop-corn. On s'installa au fond de la salle, là où on avait réservé nos places. C'était là qu'on y voyait le mieux et c'était surtout l'endroit où les gens avaient le moins de risque de voir les armes dans mon sac (qui avaient d'ailleurs passé le contrôle de sécurité sans soucis, merci à la technologie de Virgo).

"Sinon Asuna, je voulais te dire que je trouve que tu fais beaucoup de progrès en classe, on ne voit plus du tout que tu es une novice.

- C'est grâce à toi et aux filles, heureusement que vous m'avez aidé à ajuster ma comédie pour que ça fasse vrai.

- Avec plaisir. Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me demander.

- Je crois pas que tu serais prêt à faire couler du sang pour moi.

- Si par "faire couler du sang", tu veux dire "tuer", j'en serais parfaitement capable."

Je le regardai, étonnée. Il était vraiment capable de tuer pour moi ?

"Ce que je veux dire, c'est que je n'hésiterais pas à descendre quelqu'un qui chercherait à faire de même avec toi, ou qui mettrait la population en danger. A danger extrême, solution extrême, c'est ce que tu m'as appris.

- Je t'ai appris quelque chose ? Première nouvelle, ris-je légèrement.

- Tu m'as appris à compter sur les autres, et à employer des moyens extrêmes en cas de danger extrême. En me forçant à accepter ton aide financière, tu m'as appris à dépendre un peu des autres, à me reposer sur eux. Et tu m'as souvent montré qu'il fallait parfois tuer pour survivre. 

- Tuer pour survivre, c'est quasiment une règle d'or de notre milieu... mais tant mieux si j'ai pu t'apprendre quelques trucs. Tu m'as appris beaucoup de choses toi aussi. Tu m'as appris à ressentir de nouveau et tu m'as aidé à surmonter mon passé, à me focaliser sur le présent et l'avenir. Je suis devenue à la fois plus humaine et plus forte grâce à toi, et c'est aussi parce que tu m'as rendu plus humaine que je suis devenue meilleure dans mon job.

- Ah bon ?

- Bien sûr ! Maintenant, j'ai une raison de me battre jusqu'au bout, de tout faire pour revenir. Je ferai toujours tout pour revenir parce que j'ai des amis et des gens qui m'aiment, que ce soit à l'organisation ou à l'université depuis peu. Même les anciens de la classe E, je les aime bien, même si je ne suis pas trop proche d'eux. Toutes les choses importantes qui vous ont rapproché, je n'étais pas là pour les vivre avec vous, parce que j'étais partie.

- Ce n'est pas grave, tu fais quand même partie de notre classe. Même que, lorsqu'on s'est partagés la prime, on t'a compté dans le lot et Nagisa a fait déposer l'argent sur ton compte.

- Sérieux ? Il ne me l'a pas dit ça !

- Peut-être parce que c'était mon idée...

- Ouais, peut-être...", répondis-je machinalement.

J'écarquillai soudainement les yeux. Quoi ?! Comment ça ? Pourquoi pensait-il que Nagisa ne m'avait rien dit parce que c'était l'idée de Yuma ? Savait-il quelque chose ?

"Attends, quoi ?! Pourquoi ce serait une raison, le fait que ce soit ton idée ?"

Le brun me regarda de ses yeux ambrés et sourit légèrement.

"Parce que je sais la vérité. Je sais pourquoi tu es partie, je connais la vraie raison, depuis ton retour à Tokyo pour descendre Oracion Seis.

- Mais... comment ? Je... Karma et Nagisa m'avaient promis de ne rien dire, pareil pour Erza et les autres...

- Nakamura a tellement harcelé Mira qu'elle a fini par nous dire pourquoi tu étais partie. Mais elle n'a pas dit où..."

Je ne sus quoi répondre. Evidemment, c'était Mira. Qui d'autre qu'elle avait pu ouvrir sa grande bouche ? Et savait-il vraiment tout ou bien...

"Seuls Nakamura, Hiroto, Sugino et moi le savons, nous n'avons rien dit aux autres. Et... je suis désolé de t'avoir fait souffrir sans le vouloir...

- C'était pas ta faute, c'est moi qui suis partie comme une lâche au lieu de chercher à comprendre."

Il savait tout, j'en étais persuadée.

"Le film va commencer. Ecoute Asuna, je ne chercherai pas à te faire parler. Si et seulement si tu veux en parler après, on en parlera.

- Merci Yuma.", souris-je doucement.

Le film commença, mais je n'étais pas très attentive. Je mangeais du pop-corn en réfléchissant, et une évidence me sauta aux yeux : même s'il savait tout depuis mon retour précipité à Tokyo, jamais il n'avait changé sa façon d'agir avec moi. Jamais il ne s'était éloigné, pensant que je devais le détester. Alors, si ça n'avait rien changé pour lui, pourquoi ça changerait quelque chose pour moi ?

Je souris un peu, apaisée, et me concentrai sur la comédie musicale, qui était Robin des Bois, avec Matt Pokora, un chanteur français assez célèbre, dans le rôle de Robin. 

Au moment où Caroline Costa, qui campait le rôle de la fille du shérif, chantait sa chanson d'amour en partant sur un cheval avec le fils de Robin, je plongeai ma main dans le pop-corn et y rencontrai celle de Yuma. Instinctivement, on se tourna l'un vers l'autre. Malgré l'obscurité, ses yeux ambres semblaient briller dans le noir. Je lui souris et me reconcentrai sur le film, posant ma tête sur son épaule. Je le sentis sursauter légèrement mais il déposa un baiser sur ma tête avant de se reconcentrer sur le film.

C'était tellement facile de me laisser aller avec lui, j'aurais pu l'embrasser maintenant, voire éventuellement l'exciter comme l'autre jour, avant l'attaque de Bluenote, si je ne m'étais pas retenue.

Lorsqu'on eut fini le pop-corn, nos mains respectives s'unirent, comme si c'était naturel, au point que je ne m'en rendis compte que plus tard. Je rougis en voyant nos doigts entrelacés. Je relevai la tête vers lui, qui était concentré sur le film. Mes yeux louchèrent sur ses lèvres.

Bordel, j'avais tellement envie de l'embrasser, là, tout de suite.

Soudainement, il tourna sa tête vers moi, et croisa mon regard. S'il continuait à me regarder aussi tendrement, j'allais plus répondre de rien...

Finalement, cédant à la tentation, je levai la tête et scellai nos lèvres, d'abord doucement, pour voir comme il réagirait. A ma grande surprise, il y répondit. J'approfondis le baiser en insérant ma langue dans sa bouche, l'embrassant avec ardeur. 

"Asuna...", soupira-t-il entre mes lèvres.

Je passai la jambe par-dessus lui pour m'asseoir à califourchon sur ses cuisses, position nettement plus confortable pour embrasser le brun. Je capturai de nouveau ses lèvres, rendant le baiser toujours plus passionné et arde. C'était assez comparable à un Baiser de la Mort, à une différence près : je n'avais aucune intention de le faire succomber, je cédais juste à mes propres pulsions.

Les mains du brun allèrent se perdre dans mes cheveux, tandis que les miennes caressèrent son torse à travers son haut. Il frissonna et le contact entre nos lèvres se fit plus impatient, alors que mes doigts s'aventuraient sous le vêtement pour aller caresser son torse musclé (ce n'était pas autant que mon frère, voire Nagisa, mais ça me convenait parfaitement). Assise comme j'étais, je pouvais sentir tout l'effet que j'avais sur lui. 

"A... Asuna...", gémit-il doucement, impatient.

Je le fis taire en l'embrassant de nouveau, pressant avidement mes lèvres contre les siennes. Cependant, il me repoussa doucement, avec un peu de difficulté. Il était essoufflé.

"On... on devrait peut-être... rentrer... les choses... dégénèrent assez... assez vite avec... avec toi...", balbutia-t-il.

Je souris malicieusement et déposai un léger baiser sur ses lèvres avant de souffler un "ok", même si j'étais frustrée. Mon bas-venter bouillonnait, et j'avais chaud. On prit nos affaires et on sortit discrètement de la salle.

"Hum... ça te dérange de m'attendre ? Je dois me rendre au petit coin... dit Yuma d'une voix rauque.

- Pas de soucis, je t'attends. Mais fais vite, qu'on puisse profiter du reste de la journée.", répondis-je avec un sourire malicieux, ignorant l'impatience qui secouait mon bas-ventre.

Il rougit et hocha vivement la tête avant de s'éloigner en direction des sanitaires. 

C'était moi ou ma dernière phrase était légèrement pleine de sous-entendus ? Oh peu importe, je vais juste lâcher prise et voir où ça nous mène.

Je sortis mon téléphone pour contacter Karma.

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

Frérot, t'es où ?

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Oui, salut. Je vais bien et toi ? 

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

Karma bordel ! Je suis sérieuse !!

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

T'es vraiment pas drôle hein ! T'es frustrée ou quoi ? Pour répondre à ta question, je suis en ville avec Nagi, on fait le marché de Noël. On te l'avait dit en plus, on sera pas de retour avant dix-sept-heures... Pourquoi ? Tu t'ennuies avec ton p'tit brun ?

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

Super merci ! Et non, c'est même tout le contraire...

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Aaaah ! Je comprends mieux. Enfin tu te décoinces soeurette. La maison est toute à vous jusqu'à notre retour. Ça vous laisse presque cinq heures pour faire votre affaire, ça devrait aller. Au pire, envoie-moi un message si jamais vous faites ça en plusieurs rounds, j'emmènerai Nagi ailleurs. Amusez-vous bien !!😏

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

KARMA !!! Nan mais je te jure !!

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Deux trois trucs avant : 

1. Tu prends ta pilule correctement ?
2. Protégez-vous ! Si besoin, dans ma table de nuit, premier tiroir en partant du haut, tu trouveras ce qu'il vous faut.

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

T'es vraiment pas possible hein ! Oui, je la prends comme il faut, il vaut mieux vu mon métier, je préfère avoir mes précautions. Et crois-moi, la Stratège des Fées m'a assez rabâché le fait qu'il fallait se protéger donc je le ferai. Et merci pour le tuyau !

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Avec plaisir. Et je veille sur toi Asuna, je suis encore trop jeune pour devenir oncle. Oh, et d'après Ritsu, Isogai n'a aucun gène de MST (elle a fouillé dans les fichiers électroniques des analyses que le poulpe nous avait fait faire peu avant ton départ) donc t'as pas à t'en faire. Et vu que toi non plus... si jamais tu veux pas utiliser de protection...

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

Halalala... niveau frère intrusif, y'a pas meilleur que toi...

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Je vais le prendre comme un compliment. Je crois que je n'ai rien oublié... ah si ! Asuna, ne te pose pas trop de questions, d'accord ? Laisse-toi aller et tout ira bien.

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

T'en fais pas, je me suis tellement laissée aller qu'on aurait pu le faire dans la salle si Yuma m'avait pas repoussé pour qu'on rentre... 😓😓

De : Ma tomate sadique
A : Asuna

Haha ! Je sens que ça va être toi, la dominante au lit XD bref, je te laisse et je te laisserai en parler à Nagi, je dirais rien.

De : Asuna
A : Ma tomate sadique

T'es vraiment le meilleur frérot ! Je te laisse, Yuma revient !"

Je rangeai mon téléphone, le brun revenant. On sortit ensuite du cinéma en silence, mais c'était un silence excitant. On enfourcha ma moto, enfila les casques avant de rouler aussi vite que possible vers ma maison.

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