Chapitre 28
PDV Asuna
Lundi matin. Il était cinq heures et demi du matin et je tournai en rond dans mon lit, me repassant les derniers événements.
1. Karma m'avait annoncé narquoisement qu'il avait toujours su que mes sentiments pour Isogai-kun n'avait pas disparu (comme argument, il avait soulevé le même qu'Eave)
2. Il m'avait promis de tout faire pour m'aider à me rapprocher de lui mais je lui avais demandé de ne pas impliquer notre ancienne classe (après, est-ce-qu'il allait le faire, j'en savais rien)
3. Nagisa m'avait donné une clé USB, qu'Erza avait amené pendant que je parlais à mon frère. C'était la carte du campus avec l'emplacement des caméras. Je l'avais téléchargé sur mon téléphone, ma tablette et mon ordi (au cas où). Et j'en avais fait une copie sur ma propre clé USB. Je ne savais pas comment elle l'avait eu mais bon, cela m'aidait.
4. Mira s'était mise en tête de former le Asuiso. Je ne le sentais absolument pas (peut-être parce que, même si je n'avais aucune chance, j'étais sûre que c'était elle qui m'avait drogué il y a trois ans, juste avant les exams. Et comme par hasard, Karma devait aller réviser avec Nagisa et il a appelé qui ? Oh bah comme par hasard, Isogai-kun. Ils me croient tous les deux idiote ou quoi ?).
5. Cela faisait deux jours que je me cassais la tête pour savoir comment aborder Isogai-kun sans que cela fasse suspect et sans qu'il ne se doute de la véritable raison de mon départ. Et... je n'avais toujours pas trouvé.
6. Cela faisait deux jours que je me creusais la tête pour trouver une excuse crédible qui expliquerait mon transfert à l'université d'art et de cuisine. En vain.
Conclusion : à part le fait que j'ai toutes les cartes en main pour avancer dans ma mission et que j'ai le plein soutien de mon frère concernant le plan Asuiso, les nouvelles ne sont pas bonnes.
Je soupirai et écartai les couvertures pour me lever. Ce petit récapitulatif m'avait pris deux minutes. DEUX MINUTES !!
Je descendis silencieusement dans le salon. J'avais environ deux heures avant que ma cible ne sorte de chez elle et une heure avec que mon frère ne se lève. Et au maximum une demi-heure avant que Nagisa ne fasse de même.
J'allumai la lumière, la chambre de mon frère étant fermée. J'allumai la télé et mis le son assez bas avant d'aller me préparer un bol de mes céréales préférées, les Trésor chocolat-noisette (la vie ces céréales !). J'allai ensuite les manger devant des épisodes de Sword Art Online.
Ce qui me plaisait, c'était que je m'identifiais assez facilement à Kirito, le héros principal. Il était super fort aux jeux vidéos et assez associable avec les gens qui ne sont pas des joueurs de jeux vidéos, avec les gens tout court au début en fait. Après, il était très différent de moi sur les autres plans, surtout qu'il était soumis à sa copine, on va pas se mentir ! Mais tout comme moi, il tait très fort dans ce qu'il faisait et il n'arrivait pas à sociabiliser avec les gens normaux, mais uniquement avec les gens qui sont comme lui.
ET ON EN PARLE DE CETTE SUGUHA QUI EST AMOUREUSE DE SON COUSIN ?! Ok, elle pensait que Kirito était son frère, mais c'était PIRE !! Elle était amoureuse de lui en sachant que c'était son frère ! L'INCESTE !
Sans parler du harem qui est créé autour de Kirito. Pourquoi toutes les meufs tombent amoureuses de lui la vérité ? Y'a Asuna, Suguha, Silica, Lizbeth... je suis sûre que Sinon (se prononce Chinone) en pince aussi pour lui. Et je suis persuadée d'en oublier au passage. Ce côté-là me fait un peu penser à Isogai-kun. Lui aussi avait beaucoup de filles à ses pieds, à commencer par Kataoka-chan et des filles du bâtiment principal, quand on était en troisième.
Voilà autre chose que j'allais devoir supporter : voir d'autre filles reluquer mon brun. Beau et parfait comme il était, c'était obligé qu'il soit assez populaire.
"Asuna, tu es levée depuis quand ? me demanda une voix alors que j'avais déjà vu un épisode et demi (il devait donc être six heures à peu près).
- Depuis cinq heures et demi Nagisa."
Je me tournai vers le petit ami de mon frère. Il avait les cheveux en bataille et les yeux ensommeillés. Il avait encore sa bouille d'endormi, montrant qu'il venait tout juste de se réveiller. Il était chou comme ça.
"Tu as mangé ?"
Je lui montrai le bol que j'avais dans les mains.
"Oh oui, pardon. Je n'avais pas vu. Euh... je vais me préparer à manger. Ne traîne pas trop, on doit préparer nos bentos.
- Je sais. Juste pour savoir, Natsu et toi emportez vos armes même si vous êtes en reconnaissance ?
- Oui, on ne sait jamais. Natsu ne prend pas ses pistolets enflammés, mais on aura des couteaux et des armes à feu. Et toi ?
- Cela me semble inévitable. Quoique, vu que je suis dans le cursus de cuisine, on sera sûrement régulièrement derrière les fourneaux donc je pourrais m'improviser des armes avec ce qu'il y aura. Mais juste au cas où, je serais armée. Les Chevaliers du Purgatoire sont connus pour être assez imprévisibles.
- Justement, c'est pour ça que Natsu et moi avons décidé de venir armé dès le début. Pareil pour Lucy, Jubia, Grey et Erza. Y aller sans être armé, ce serait tout bonnement du suicide. D'ailleurs, encore merci de m'avoir formé aux bases de l'hypnose, cela me sera utile pour que ma cible ne me reconnaisse pas.
- C'était un peu inévitable. Vu qu'on ne peut plus tuer ceux qui découvrent notre identité, tous les assassins des bonnes organisations ont dû apprendre les rudiments de l'hypnose. Mes hypnoses sont efficaces, mais elles ne durent pas éternellement, au bout d'une semaine, ceux hypnotisés se rappelleront de tout ce qu'il s'est passé avant que je ne les hypnose, c'est pour que ça que des hypnotiseurs expérimentés comme Lucy ou encore Yukino doivent repasser derrière pour que les effets durent éternellement.
- Mais dans notre cas, c'est surtout pour éviter que nos cibles nous reconnaissent, il suffira de réitérer l'hypnose régulièrement.
- C'est ça. Toi, tes hypnoses ne durent que trois jours, donc tu vas devoir la réitérer tous les trois jours, et toujours avant l'heure à laquelle tu as fait la précédente hypnose, afin que ta cible n'ait pas un seul laps de temps sans être hypnotisée.
- Je sais, ne t'inquiète pas."
Il se prépara un petit-déjeuner rapide avant de passer à table. Je quittai Netflix et mis une chaîne de musique avant d'aller me préparer. Je déposai mon bol et ma cuillère dans l'évier et montai à l'étage. Une fois mes dents brossées et ma douche prise, il était six heures cinquante. Puisque mon frère devait être levé, je branchai le sèche-cheveux et séchai ma tignasse écarlate avant d'aller choisir mes vêtements dans mon dressing (oui, j'avais même un petit dressing dans ma chambre).
J'optai finalement pour le tee-shirt blanc à manches longues que Virgo m'avait fait lors de mon dernier passage à Tokyo. Je l'avais personnalisé en l'éclaboussant exprès de peinture multicolore. Pour le pantalon, je choisis un jean taille haute, ça me va super bien. Il était usé et déchiré par endroit, c'était assez à la mode en ce moment. Et comme nous n'avions plus d'uniforme, on pouvait porter ce qu'on voulait. Le mieux, c'était que mes vêtements étaient tous fait de sorte à ne pas me gêner dans mes mouvements en cas de combat.
Je m'habillai et mis ma ceinture rouge avec la tête de mort. Nagisa et moi l'avions toujours eu, lui depuis qu'il était connu comme étant le Serpent de la Mort et moi depuis que j'étais célèbre comme étant la Déesse de la Mort. Nagisa avait choisi de la porter quand je la porterai mais comme, avant, je ne voulais pas marquer ma taille, je ne l'avais jamais mise. Maintenant que j'assumais mon corps, Nagisa et moi la portions toujours. La seule exception notable où on ne la portait pas, c'était lorsqu'on portait des bas de la couleur de la ceinture. Cela faisait ton sur ton.
Je pris mes éternelles Converses rouges et les descendis en tenant le sac que j'allais utiliser à l'université. J'y avais rangé ma tablette et mon ordinateur, ainsi que de quoi écrire et mes armes. Je n'avais pas besoin d'emporter les dossiers de la mission car la Stratège des Fées nous en avait fait parvenir une copie numérique.
"Yo soeurette, me salua Karma en levant le nez de son bol de céréales lorsque je descendis.
- Coucou Karma, tu as bien dormi ?
- Oui et toi ?
- Je suis réveillée depuis cinq heures et demi, mais sinon ça va."
Il hocha la tête et Nagisa déboula à ma suite, habillé. Il était vêtu beaucoup plus passe-partout que moi : haut bleu ciel, jean noir et baskets bleu clair.
"On y va Asuna ? Il nous faut un quart d'heure pour atteindre l'appartement de nos cibles, dix si on y va en faisant du free-running, me dit le bleu.
- Il est déjà sept heures dix... bouge-toi Karma ! Allons-y Nagisa, on va y aller par les toits."
Mon frère me fit un magnifique doigt et j'allai me chausser avec Nagisa. Je me regardai un instant dans le miroir de l'entrée. J'aimais vraiment beaucoup ce genre de tenue, peut-être parce que le haut peinturluré reflétait mon âme d'artiste.
Je rangeai mon portable et mes écouteurs dans mes poche, attrapai ma veste en cuir rouge et on alla sur le toit de la maison après avoir mis nos vestes. On tint fermement nos sacs et on s'élança vers l'appartement de nos cibles. On y retrouva ainsi Lucy, Erza, Jubia, Natsu et Grey. Tous les matins et tous les soirs, on se croisait précisément à cet endroit
"Jubia adore ta tenue Asuna.
- Jubia a raison, elle te va vraiment bien ! approuva Lucy.
- Chut ! Nos cibles vont sortir !", nous ordonna Erza.
On se cacha dans les arbres et nos cibles sortirent. On les suivit et on se sépara au niveau du café, chacun allant en direction de l'université qu'il avait infiltré.
"Tu rentres dix minutes après moi, d'accord ?
- Compris Erza."
Elle rentra deux minutes après nos cibles. Je pris le temps de revenir un peu sur mes pas pour faire genre que j'étais venue à pied et non pas par les toits et les arbres. Je commençai ensuite à marcher naturellement, comme une étudiante normale. J'atteignis l'université dix minutes exactement après qu'Erza y soit entrée.
"Tiens, salut Asuna."
Je me retournai et vis Isogai-kun. Mon pauvre petit coeur fit plusieurs loopings dans ma poitrine mais je n'en montrai rien. Il était vraiment beau, c'était presque criminel !
"Salut Isogai-kun, saluai-je en collant un sourire amical sur mes lèvres.
- Tu sais que tu peux m'appeler par mon prénom, comme avant que tu doives partir...
- Ah oui, pardon !", ris-je, gênée. "Bref, tu vas bien Yuma ?
- Oui et toi ?
- Un peu stressée quand même.
- Tu es en...
- Oui.", confirmai-je. "D'ailleurs, je suis dans ta classe.
- Je vais te faire un peu visiter dans ce cas, viens."
Il me fit signe de le suivre et je m'exécutai.
"Tu sais, quand je t'ai revu la semaine dernière... je me suis demandé si tu ne m'en voulais pas un peu.
- Bah non, pourquoi ?
- Tu ne m'as même pas adressé la parole. Et puis, tu n'as jamais répondu à aucun de mes appels ou de mes messages, donc j'ai fini par arrêter d'essayer.
- Je vous l'ai dit, j'ai été assez occupée et après j'ai oublié. Si tu veux vraiment tous les détails, j'ai changé de téléphone et, en le configurant, Virgo a effacé tous mes contacts... et j'osais pas demander à Karma et Nagisa de me repasser les numéros."
Je me mordis la lèvre inférieure pour simuler ma gêne. La seule chose qui était vraie dans ce que j'avais dit, c'était que j'avais changé de portable. Le reste était faux. J'avais volontairement ignoré les appels et les messages de la classe E. Surtout ceux de Yuma.
"Ce n'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent."
Il me montra les lieux communs, comme la BU, la cafétéria... il me montra aussi la salle des profs et les lieux important du campus. Les couloirs étaient vide pour le moment.
"Erza m'a raconté en quoi consistait votre mission. Je me suis posé des questions quand je l'ai vu dans les couloirs la semaine dernière alors je lui ai demandé. C'est qui ta cible ? me chuchota Yuma.
- Ton... euh... notre prof d'art culinaire, connu dans notre milieu comme le Chevalier des Arbres.
- En soit, cela lui correspond. Il est très axé protection de l'environnement et ingrédients sans produits chimiques. Mais je l'ai toujours trouvé bizarre, sans savoir pourquoi.
- Etre en classe E et côtoyer les deux meilleurs assassins du monde a dû développer un peu des instincts.
- Sûrement. On commence par un cours sur l'histoire de la cuisine, on sera en amphi. Suis-moi. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas."
Il me sourit et me conduisit à notre salle d'amphi. Un silence un peu gênant planait, comme si on n'avait pas trop de choses à se dire.
"Hé beauté, t'es nouvelle ?"
J'ignorai l'étudiant et continuai mon chemin. Un peu plus loin, un autre me toucha les fesses. Je me figeai et je vis Yuma commencer à se mettre en colère. Je me retournai et attrapai l'idiot par une oreille.
"Ecoute-moi bien espèce de pervers ! La prochaine fois que tu fais ce genre de choses, j'te bute.", lui dis-je à voix basse, d'une voix menaçante, avant de reprendre plus fort. "Et c'est pareil pour vous tous ! Si vous m'embêtez, je vous le ferais regretter !"
Je lâchai l'oreille du gars et rejoignis le brun.
"Ces gars... tous les mêmes, peu importe l'âge...
- Je suis obligé de le reconnaître.
- Heureusement qu'il existe encore des gars normaux, comme toi. Au moins, ça me permet de ne pas perdre espoir en l'espèce humaine !", plaisantai-je avec un clin d'oeil.
Le brun rit, les joues légèrement rouges.
- Les garçons de la classe E, en dehors d'Okajima, sont assez normaux eux aussi, en comparaison.
- Je ne peux pas avoir vraiment d'avis sur la question, même si je m'étais mieux intégrée à la classe E, je n'étais pas vraiment proche de beaucoup de monde.
- C'est juste parce que tu as du mal à aller vers les gens normaux et à tisser des liens avec eux. Mais tu nous manques tous beaucoup. Ne pars plus aussi longtemps sans nous donner de tes nouvelles."
Je rougis un peu. Il était toujours aussi adorable.
"Promis."
Une fois arrivés, il poussa la porte de l'amphi et on y entra. On s'installa au troisième rang.
"Tu continues à dessiner sinon ?
- Evidemment, tu sais à quel point j'aime ça. D'ailleurs, je personnalise les vêtements que Virgo me fait maintenant.
- Comme ce haut ? C'est toi qui l'a peinturluré ?
- Oui, et c'est très amusant de le faire.
- J'imagine, sourit le brun.
- Sinon, comment vont Yuki et Haru ? Et Kyoko aussi.
- Ils vont bien, c'est gentil de demander. Tu manques beaucoup à mes cadets d'ailleurs. Ma famille te sera éternellement reconnaissante."
Je penchai la tête sur le côté, ne comprenant pas.
"Ah bon ? Pourquoi ?
- Tous les mois, de l'argent est versé sur notre compte, de l'argent qui vient de toi. Grâce à ça, on vit mieux.
- Ah oui ! C'est vrai... avant de partir, j'avais demandé à Erza de veiller à ce que de l'argent soit versé sur votre compte tous les mois, parce que je ne savais pas combien de temps je partirais.
- C'est gentil à toi."
Il me sourit et on s'assit tout en continuant à discuter. Petit à petit, les autres étudiants arrivèrent.
"Hé, Isogai !"
Le brun leva la tête. Trois jeunes filles de notre âge étaient installés devant nous. La première était blonde aux yeux gris, la deuxième rousse aux yeux noirs et la troisième brune aux yeux verts.
"Emiko, Haruna, Nami !", sourit mon brun.
Je serrai légèrement la mâchoire. Qui étaient ces filles ? Des rivales potentielles ?!
"Heyyy, je m'appelle Emiko !! T'es nouvelle ? fit joyeusement la rousse.
- Yuma, qui sont ces filles ?
- Je vais te les présenter. Asuna, voici Emiko, Haruna et Nami."
Il montra la rousse, la brune et enfin la blonde.
"Les filles, voici une vieille amie, Asuna. On était dans la même classe en troisième.
- Oh, alors c'est elle la fameuse Asuna ? Ravie de te rencontrer, Isogai nous a beaucoup parlé de toi, me sourit Nami.
- Nami !! rougit furieusement le brun.
- Haha, arrêtes de le charrier Nami.", la réprimanda gentiment Haruna.
Emiko s'approcha de moi.
"Entre nous, il parlait h24 de toi. Si l'une de nous était amoureuse de lui, on l'aurait vraiment mal pris.", me chuchota-t-elle.
Je rougis aussitôt. Yuma leur avait vraiment tant parlé de moi ?
"Il vous a parlé de moi en bien j'espère...", fis-je en passant ma main sur ma nuque.
Même si j'en doutais, il aurait été en droit de parler mal de moi, vu que je n'ai pas répondu pendant trois ans...
"Bien plus qu'en bien, ne t'inquiète pas, fit Nami avec un clin d'oeil.
- Les filles...", gémit Yuma, rouge de gêne.
On rit, suivies du brun. Ces trois filles étaient vraiment sympas et puisqu'elles ne semblaient pas amoureuses de Yuma, d'après ce qu'Emiko m'avait dit, je n'avais pas de raison de m'en tenir éloigné, surtout que mon instinct d'assassin me soufflait qu'elles étaient clean.
"Dites-moi, Emiko, Haruna et Nami sont vos prénoms ou vos noms de famille ?
- Nos prénoms. Nami et moi avons grandi en orphelinat, donc nous n'avons pas de nom de famille et Emiko ne veut pas être assimilée aux deux cruches qui lui servent de soeurs, et dont le nom de famille est la seule chose qui les relie. Et toi ?
- Asuna est mon prénom. Sinon, c'est Akabane mais je préfère mon prénom. Comme ça, aucune chance qu'on me confonde avec mon jumeau.
- Qui est exactement la même personne qu'Asuna, dans le sexe opposé, ajouta Yuma.
- Bah merci ! Contrairement à mon frère, je n'ai pas un énorme goût pour les farces, rappelai-je.
- Je sais, ce que je veux dire c'est que vous avez la même personnalité. Tu ne peux pas le nier, même toi tu le disais il y a trois ans.
- Ouais, t'as pas tord.", ris-je légèrement.
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