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Ethan observa autour de lui, la bouche grande ouverte :
-Oú ... sommes ... nous ?
-Je te présente la ville d'Echec et vile ! Ici, on va pouvoir s'amuser ! m'exclamais-je, avec la hâte de commencer.
-Tu m'expliques ? demanda t'il, complétement perdu.
-Le plateau en bois de père est en vérité une plateforme de transfert jusqu'ici. C'est un monde, dont la dimension devait être détruite... père a demandé, en échange d'un service rendu, de garder ce pays figer dans le temps. On peut le détruire autant de fois que l'on veut, ce monde restera figé. Cet endroit appartient entièrement à père, à présent...
-Et quels sont les règles du jeu ?
-Père choisi un scénario avec des quêtes que je dois remplir. Le but diffère celon l'histoire choisi. On verra bien ! Comme tu es là, je pense que père va choisir quelque chose de calme...
-C'est ton cadeau d'anniversaire ?
Je ris :
-Non, en vérité je voulais simplement voir autre chose que le château, mais je ne peux pas sortir sans père... mais s'il m'a proposé ce jeu, c'est qu'il sent que je dois me dépenser, c'est toujours comme ça !
*Mes chèrs invités, veuillez avancé de trois pas !* fit la voix de Père, sortant de nulle part.
Je m'avança, suivi d'un Ethan encore desemparé.
Un grand panneau en bois, apparut devant nous.
*Choisissez le scénario voulut*
-Il nous laisse choisir ? C'est rare... commentais-je, en m'approchant.
Ethan observait les diffèrents textes, en faisant un drôle de tête.
-Tu ne sais pas quoi choisir ? demandai-je.
Il secoua la tête :
-Je comprend que ce lieu ressemble à une sorte de jeux vidéo, taille réel, mais ... c'est quelle sorte de langue ? Je n'ai jamais vu une tél écriture !
-Oh, c'est l'écriture des dragons... voyons, dis-je en inspectant les diffèrente mission, la première est une chasse à l'homme. Ce qui veut dire, qu'on devra traquer et attraper quelqu'un. La deuxième, est une chasse aux monstres... surement des gnomes ou des lutins. Et la troisième ... c'est une mission de capture, on doit capturer... une licorne ! Sans vouloir t'influencer, la dernière me paraît la plus amusante !
-Tu l'as déjà faite ? fit-il, curieux.
-Non, père ne me donne jamais deux fois le même scénario. Je me las vite des choses, ce qui me vaut beaucoup d'ennuie...
-Je te suis. La 3e donc ?
J'hôcha la tête et cria :
-PERE ! NOUS AVONS CHOISI LA 3e !
Un temps passa, puis le décors changea, comme a son habitude.
La ville devint soudainement plus vivante : des habitants marchaient et discutaient.
-Qui sont-ils ?
-Considère-les comme de simple illusion, il ne t'aideront pas beaucoup. Père les fait apparaître pour le jeu, ce sont les esprits que père a tué, dans sajeunesse.
-Les esprits ? Tu veux dire qu'ils ne reposent pas en paix ?
Ce fut à mon tour, d'être perdu.
-Avançons et je t'expliquerais...
On commença à marcher en direction de la sortie de la ville.
-Si je comprend bien ta question, tu insinues que l'esprit et lâme d'une personne n'est qu'une et même chose ?
-Oui, ce n'est pas comme ça ? demanda t'il, intrigué.
-Non. Je ne sais même pas comment tu as pu arriver à cette conclusion. L'âme est un corps d'énergie, reliant ton esprit à ton corps. Lorsque tu meurs, l'âme disparaît, puisqu'elle ne sert plus à rien, tandis que le corps, tu l'enterres. Quant à l'esprit, soit l'ange de la mort le tue et l'emmène au paradis ou en enfer, celon les résultats du jugement, soit ...
-Soit ? me pressa t'il, impatient.
-Soit il est tué par un dragon et l'esprit reste attacher à nous, à tout jamais... j'ai en moi une réserve d'âme. J'ai beaucoup tué et ces âmes me soutiennent, étrangement...
-Te soutiennent ?
-Oui, lorsque je deviens incontrôlable, je les entend me soutenir et m'encourageais à prendre le contrôle. C'est étrange, mais c'est comme ça ! dis-je, en haussant les épaules.
On arriva devant les grilles d'entrée de la ville. Une sorte de garde nous fit un salut militaire, puis nous laissa passer.
-Enfin bref, tout ces esprits sont des résidus du passé de cet endroit. Il n'existe plus qu'à travers père, sinon, ils sont déjà oublié de tous.
-C'est triste...
-Mais c'est comme ça. Sache que la destruction, comme le secret de la mort et de la vie, non plus aucun secret pour moi. On m'a déjà tout appris, que c'en est ennuyant. Il suffirait de pensé un peu pour comprendre une quantité énorme de chose...
-Par exemple ?
Les lourdes grilles se refermèrent derrière nous, produisant un son de rouille insupportable.
Je grimaça mais continua d'avancer.
-Nous allons vers la forêt, c'est après elle que se trouve la prairie des licornes... lui annonçais-je.
-Par exemple ? recommença t'il.
-A ton avis, pourquoi est-ce que la vieillesse existe ?
Il eut l'air surpris, puis pris un temps pour réfléchir.
Un long sentier reliait la porte de la ville, à la forêt. A part ce sentier, on ne pouvait voir que de l'herbe à perte de vue.
J'inspira profondément et tendis mon bras gauche. En me concentrant un peu, je réussi à y faire apparaître ma faux.
Une faux, dont le manche faisait ma taille, de la même couleur que mes cheveux. La lame était indestructible, fait d'un métal disparu, d'un noir profond. C'était un cadeau de l'ange de la mort, lors de mon premier massacre. "Elle te sera fidèle, puisque tu fais le même travail que moi" m'avait dit l'ange.
-La vieillesse existe parce que ça fait parti du cycle de vie ? proposa Ethan en relevant la tête. D'où sors-tu cette faux ? Elle est magnifique !
-Merci, ne la touche pas, tu pourrais mourrir. dis-je en la mettant dans mon dos. Mais pourquoi est-ce que le cycle de la vie est en trois étapes ? Pourquoi ne pourrais-tu pas avoir la jeunesse éternel et mourir beau et jeune ?
-Ne dis pas ça, je SUIS encore jeune ! Et puis, je n'en sais rien ! fit-il, déjà las de réfléchir.
-Sache que les enfants ressemblent souvent aux parents. Imagine que personne ne vieillit et reste jeune, d'après toi, que va t'il se passer ?
-Aucune idée ? On serait tous top model ?
-Très drôle... non, on confondra le père et le fils, la mère et la fille, on ne saura donc plus qui est le plus âgé et donc, à qui donner plus de respcect. Le respect des aînés est important, car ce sont eux qui détienne la sagesse d'un passé qui t'es inconnu.
Il eut l'air stupéfait :
-C'est interessant. Oui, ce n'est pas faux, mais je n'aurais jamais réfléchis à quelques choses qui me paraît si évident que l'existence de la vieillesse... tu es un véritable puis de sagesse, en vérité !
-Tu es vexant... dis-je sincérement.
-C'est un compliment ! Ton apparence et ton caractère donne une impression étrange, comme si tu étais un petit garçon...
-Je suis bien plus vieux que toi ! dis-je, en lui tirant la langue.
-Voilà, ça ! fit-il, en me montrant du doigt, en riant.
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