23
Des voix agaçantes me sortirent de mes pensées.
En levant la tête, je vis que j'étais devant la salle à manger.
Plusieurs aînés, dont Verinen m'entouraient. Tous parler en même temps, je ne comprenais rien à leur crie.
Au bout d'un moment, je décida de laisser libre cours à mes émotions.
Plus tôt, je les avais trop supresser pour être capable de stabilité, j'explosa donc, laissant mes émotions me submerger.
Des éclaires sortirent de mes mains, tandis que des flammes, sortaient de ma bouche. Je donnais des coups à droite et à gauche, sans vraiment regarder qui les recevaient.
Lorsque je repris mes esprits, Morphée m'enlaçait fort, régulant mes énergies physiques et psychiques de force, tandis que Troin était face à moi, me tenait les mains.
Les mains.
Mes mains.
Elles étaient remplie de sang.
Regardant autour de moi, je vis la plupart de ceux qui m'avaient crier dessus, plus tôt, étaler parterre, remplie de bleu et de blessure, plus ou moins grave.
J'observa Troin, qui me fixait droit dans les yeux.
-Tu peux me lâcher, je suis calme. dis-je, seulement.
-Je vais te lâcher. Seulement si tu acceptes d'avoir une conversation en tête à tête, calmement.
Il avait bien insister sur le dernier mot.
Je n'étais jamais rassuré de me retrouver en sa présence, alors seul tout les deux, ce n'était pas une bonne idée !
Je secoua donc la tête.
-Tu es têtue. Je ne te ferais rien, contrairement à Verinen, je ne t'ai jamais fait de mal, n'est-ce pas ?
-Tu es effrayant. dis-je, sincérement.
-Tu l'es bien plus que moi, sache-le. Surtout quand tu perds les pédales, comme maintenant.
Je pesa le pour et le contre. Lorsque je sentis le contrôle de Morphée disparaître, je rendis les armes :
-Très bien.
Il me lâcha.
Sans lui laisser le temps de quoi que ce soit, je me mis à courrir droit vers ma chambre.
-Sale gosse, revient ici ! s'écria Verinen à ma poursuite.
-Verinen, vas ailleurs et laisse-moi géré ! cria Troin.
-Je suis d'accord, dégage Verinen !
Cette dernière voix était ... Renan.
-Vous empirez la situation, en le coursant comme ça ! hurla Helga.
-Vous courez trop vite pour moi... fit Camé, essoufler.
En entendant ce dernier, ma question laisser en suspend me revint.
Je m'arrêta net, me retourna et fonça sur Camé, passant comme une flêche devant mes poursuivant.
Je pris Camé par les épaules :
-Dit !
-Hein ? Oui ? fit-il en se redressant.
-Tu n'as aucune endurance. Bref, les Astreux existent-ils encore ? demandais-je, l'eau à la bouche.
-Oui, pourquoi ?
-Bien. J'ai faim. Va m'en chassé ! demandais-je, impatient.
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