13

Au bout d'un moment, je me souvins de ce que j'avais fait et m'arrêta net de manger.

-Rune ? demanda Ayame, en s'approchant.

-Comment va Eri ?

Son regard se fit froid, sans émotion :

-Elle va bien, ne vous inquiétez pas. Y a t'il un autre met qui vous donnes envies ?

Elle détournait la conversation. Avait-elle reçu des ordres ?!

Je soupira et me tourna vers ma soeur :

-Dit, les Astreux, existe t'il encore ?

Elle eut l'air de réfléchir, tandis qu'Ayame se mordait les lèvres.

"Je n'ai pas essayé d'en chasser depuis longtemps. Je vais demander à Camé."

Elle s'en alla, me laissant seul avec une sorte de servante-peste.

Depuis le début, je ne l'aimais pas beaucoup, mais là, mon impression se renforcer.

Je savais bien que les Miko été séléctionné parmis les terrestres, puis envoyer à mon père, comme sacrifice. Elles n'ont pas le choix que d'accepter. J'ai toujours eu beaucoup de peine et de pitié pour celles-ci. Mais comme père le disait, une servante reste une servante. Si l'une d'elles tentaient quoi que ce soit, nous décidons de sa punition. Car quoi qu'il se passe, sur nos terres, c'est père qui gouverne. Il décide de tout, point.

Je continuais donc de manger, sous le regard de la Miko, dans un silence de mort.

-J'ai l'impression de manger devant un vers de terre ... tu peux appeler Kana, s'il te plaît ?

Elle eut l'air d'hésiter, mais se retira.

Au bout de quelques minutes,la porte s'entrouvrit et la tête de kana, dépassait craintivement.

-Avance, je ne vais pas te manger ! dis-je, amusé.

Elle entra, se mettant à la même place qu'occuper Ayame, debout, droite et tremblante.

-Je te fais peur ?

Elle hésita, mais hôcha la tête.

-Excuse-moi de t'avoir fait venir. Si tu veux partir, tu peux. Je voulais juste que tu me tiennes compagnie, le temps que je finisse mon repas.

Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Elle recula d'un pas, inspira et s'avança, pour s'asseoir face à moi.

-Tu as peur, mais tu veux rester avec le grand méchant loups ? Est-ce que le chaperon rouge, a t'il reçu des instructions ?

Elle secoua la tête :

-J'avoue qu'avec ce que tu as fait à Eri, je suis encore un peu effrayer, mais tu m'avais prévenu, l'autre jour. Je m'étais bien amusée, à discuter avec toi.

-Merci.

-Pourquoi m'as-tu fait venir ?

Ses yeux reflétaient une sincère curiosité.

-Je dois t'avoué que je préfère manger au-dessus d'une pile de cadavre, qu'en mauvaise compagnie...

Elle eut l'air écoeurer par l'image, car son visage se tordit en une grimace de dégoût.

-Tu sais, Ayame est peut-être hautaine, mais elle fait tout son possible pour nous protéger et nous rassurer.

-Je ne dis pas le contraire. Vous n'êtes pas les premières Miko et vous ne serez pas les dernières. Mais sache qu'ici, vous ne risquez pas grand chose, du moment que vous faites votre travail. Tu n'auras jamais faim ou froid, tu auras toujours des vêtements et un toît.

-Oui, mais nous ne sommes pas avec notre famille. Parfois, les miens me manquent et Ayame vient me prendre dans ses bras et me rassure. Elle est dur, mais pas méchante.

-Je comprend. Je vais essayer de prendre en compte, ce que tu me dis. A part ça, comme va Eri ?

-Ayame m'a demandé de ne rien te dire.

-Dis-moi juste.

Elle baissa les yeux :

-Au début, elle a eu de la fièvre et est tombée malade. Le Maître nous a dit que c'était normal, et hier, elle allait déjà mieux.

Je soupira de soulagement :

-Je suis rassurée, elle va bien.

-Mais ... depuis hier, elle nous supplie de l'autoriser à te voir. On ne sait pas pourquoi, mais on dirait que c'est un besoin pressant, pour elle. Qu'en penses-tu ?

-Aucune idée, dis-je en finissant mon assiette. Mais c'est la première fois, que quelqu'un soit libérer de mon emprise. D'habitude, les gens restent sous mon contrôle, jusqu'à leur mort.

Elle m'observait, pensive.

-Je dis ça, mais je ne subjugue personne intentionellement, depuis que j'en ai compris les conséquences.

-Que veux-tu dire ?

Je repoussa mon assiette, bu mon verre et croisa les bras :

-En tant que dragon, je possède beaucoup de dons. Mais je n'en contrôle qu'un, les autres se manifeste seul.

-Parce que tu es aussi humain ?

-C'est l'hypothèse la plus probable.

-Quel est le don que tu puisses contrôler ?

La discussion avait tourner en interrogatoire, mais ces expressions m'amusait et me distrayait, je décida donc de répondre :

-Veux-tu vraiment le savoir ? Le grand méchant loup, pourrait être bien pire...

-Puisque je suis assise, face à lui, je pense pouvoir accepter.

-Je ne pense pas qu'une humaine accepterait mon don.

-Je t'écoutes. fit-elle, courageuse.

-Mon don, ou plutôt mon seul talent, c'est la destruction. Je détruis, de manière pure et dure.

Elle eut l'air d'attendre une suite :

-C'est tout ?

Un sourire m'échappa :

-Je suis en train de te dire, que je suis capable de massacrer, tuer, génocider et détruire des villes ou des civilisations pour leur extinctions complète, et ça ne te touche pas plus que cela ?

Elle cligna des yeux, puis secoua la tête :

-A dire vrai, j'ai du mal à te croire. Sous ton acutelle apparence, tu parais comme un jeune garçon qui mange pour dix ou ving personnes. As-tu déjà détruit quelque chose, pour de vrai ?

-Quelque chose ? J'ai détruis tellement de chose que je ne compte plus... as-tu déjà entendu de la civilisation des Inuks ? Ils existaient bien avant les Vikings, au pôle nord. A l'époque, il chassait tout ce qui viver et s'en nourrissait, tout en créant de nouvelle chose, avec les peaux et les os. Au fil du temps, ils étaient devenu extrêmement puissant, autant en tant que guerrier, qu'en construction. Comme une fourmilière, ils vivaient cacher dans d'immense rocher fait de diamant. Avec ça, ils ont réussi à dompter la lumière du soleil et à faire des lasers, pour se battre. Lorsqu'un envoyé est venu, il m'a dit qu'il était temps qu'ils disparaissent, car ils se développaient trop vite, je suis donc aller les détruire. Quelques uns de leur descendant ont survécu jusqu'à aujourd'hui, je crois qu'on les appel...

Je chercha dans ma mémoire, le nom évoqué, dans la vidéo de Thot.

-Comme une glace en été ... murmurai-je, en me concentrant.

-Les Eskimos ? proposa t'elle, choquer.

-C'est ça ! La glace, c'est aussi de ma faute... j'ai perdu les pédales à un moment...

Elle me dévisageait avec de gros yeux rond.

-Tu ne me crois pas, hein ? La mort aux humains, la destruction aux civilisations. D'après leurs ordres, je m'execute.

-Leurs ordres ? De qui ?

-Comment ça, de qui ? Des anges, voyons ! Lorsqu'ils reçoivent eux-même, l'ordre de réguler le monde, et de le rééquilibrer, il faut bien que certaines choses disparaissent, pour que de nouvelles choses apparaissent, sinon, ce serait trop simple...

-Les ... anges, viennent te voir ?

J'hocha la tête.

Elle me regardait droit dans les yeux, sérieuse.

-Je t'avais dit qu'une humaine ne me croirait pas. Si après ça, tu ne veux plus me voir, je comprendrais. De toute façon, dès que père m'autorisera à sortir, j'essaierai d'aller retrouver mes amis, encore en vie.

Je vis qu'elle hésitait. Plusieurs émotions défilèrent sur son visage.

-Tu sais, je m'amuse bien avec toi, Kana. De ton point de vu, je suis très certainement effrayant, du mien tu es un être faible que j'apprécie. (Je me leva) Lorsque tu auras ta réponse, viens me voir, je serais heureux de reparler avec toi, en tant qu'ami.

-Et si je décide l'inverse ?

-J'essaierai de ne plus apparaître devant toi.

Sans la laisser répondre, je m'en alla en m'étirant.

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