07
-Sven, pourquoi suis-je capable de parler au sirène, finalement ? dis-je, perdu.
Je ne m'étais jamais poser la question. Il est vrai que j'avais certains dons incontrôlable, certe, mais je n'étais ni entier, ni un élémentaire.
Sven s'approcha doucement, alors que la sirène retourna sous l'eau, prudente ou effrayer.
-Je suppose que tu as un peu de tout ...
-Comme je pourrais avoir un peu de rien. dis-je, pour terminer sa phrase.
Lorsqu'il n'avait pas de réponse, à une question me concernant, c'était sa réponse favorite.
-Que veux-tu faire, à part parler avec une sirène ? fit-il en mettant ses mains sur ses hanches.
-Helga veut me faire rencontrer quelqu'un. Qui gouverne Salem, à présent ?
Mes yeux ne pouvaient se détâcher de la grille. Le château n'avait pas changer : il était toujours aussi étincellant !
-Je ne me souviens plus vraiment. Je crois que c'est toujours quelqu'un de la famille Lux ... mais te dire qui, ne t'avancera pas.
Lumière Lux était le prince de Salem, lors de mon dernier éveil.
En sa compagnie, j'avais appris beaucoup de chose, sur le monde, sur la magie, sur les énergies. Accompagner de toute la bande, on faisait les quatres cent coup, tout en apprenant de quoi le monde était fait. Lumière, Faust, Johan, Zaka, Harmonie et moi.
D'après Sven, Lumière et Faust étaient mort. Johan, qui était un assassin de la famille Kleinz aussi, apparemment. Ne restait plus qu'Harmonie et Zaka. Etaient-ils encore en vie ?
Harmonie était une Sicarius de la lignée bleu.
Chez les créatures, les Sicarius font partie de la plus haute noblesse, dont le Roi bleu en est le Roi absolut. Les Sicarius peuvent être effrayant : prenez-vous en à l'un d'entre eux, tous vous fonceront dessus ! La famille est sacré, chez eux. Bien que nous, dragons, n'entront pas dans cette hiérarchie, nous évitons de nous frotter à eux, en général.
Mais Harmonie était à la fois douce et sympathique. De plus, les Sicarius bleu, sont en général très rare et puissant, d'où le fait, que ce sont eux, les dirigeants !
Je l'avais rencontré, alors qu'elle aidait Zaka, un sorcier, tout comme Lumière, qui essayait des nouveaux sorts de son grimoire. En m'approchant, je m'étais pris un flash dans les yeux, ce qui m'avait fait tomber de l'arbre, droit sur Harmonie.
Petit à petit, notre bande c'était agrandit et on s'amusait comme des enfants...
Mais un jour, la torpeur me prit en plein vol, alors qu'on venait de voir Faust réussir une résurrection complète d'un aigle. Mon dernier souvenir de cette époque, c'est d'être rattrapé par Helga in-extremis et de leur dire au revoir, avec un geste floue tandis que mes yeux se fermaient.
Je soupira.
-Qu'y a t'il ? fit Sven en se penchant.
Ces yeux oranges m'observaient, curieux et inquiet.
-Rien. Le réveil est toujours un peu brutale, c'est tout. Sais-tu ce que sont devenu Zaka et Harmonie ?
Il secoua la tête.
Helga s'approcha et m'ébouriffa les cheveux :
-Pour le moment, on arrête les mauvaises nouvelles ! La personne en question arrive, elle a hâte de te rencontrer !
Je jeta un dernier coup d'oeil à la fontaine. La sirène m'observait toujours de loin.
Je lui fis un signe de la main, elle eut l'air de rire et des bulles apparaissèrent à la surface.
Grâce à cela, mes souvenirs me revinrent peu à peu en mémoire.
A chaque réveil, quelque soit le temps passé, j'avais l'impression de sortir d'un pressoir. Mon cerveau mettait du temps a refonctionné normalement.
Sven s'approcha et me mit une main dans le dos.
-Je n'ai pas froid.
-C'est plus prudent... fit-il, en se rapprochant.
Il m'enlaçait comme un enfant, en utilisant ces pouvoirs pour me réchauffer, bien que je ne ressente rien. N'avoir ni chaud, ni froid, était étrange, mais je me sentais calme.
-Laisse-le te chouchouter ! Tu nous as manqué, toute ces années... à ne pas faire de bêtise ! s'exclama Helga, en me regardant droit dans les yeux.
-Si tu veux que je retourne dormir, c'est quand tu veux. Au point où j'en suis ... dis-je, en faisant mine de bouder.
Ils se lancèrent un regard entendu. Mon jeu d'acteur n'avait pas fonctionner, ils s'en étaient apperçu... je n'avais pas mis suffisament de ton dans ma dernière phrase.
-Depuis quand ? me demanda Helga, me fusillant du regard, cette fois-ci.
Je sentis la main de mon frère se faire plus chaude.
-Depuis quand ? hurla t'elle, en grondant.
-Depuis que je me suis réveillé.
Elle se passa une main sur le visage, geste très humain, qui ne lui allait pas du tout !
-On rentre ! fit-elle en se tournant.
J'eu le temps d'apercevoir une larme.
-Helga, qu'est-ce qu'il y a ? Ce n'est pas grave ! dis-je, en essayant de m'avancer vers elle.
Mais Sven m'en empêcha, me gardant près de lui.
-Rune, comment tu te sens ? Décris comme tu peux... me chuchota t'il, en posant sa joue contre la mienne.
Je ne voulais pas leur faire de peine. Je savais que si je ne jouais pas la comédie, je n'aurais pas pu sortir aussi vite du palais. Mais je n'avais jamais vraiment su mentir...
-Je ... me sens vide.
A ma réponse, Helga se figea, me donnant toujours le dos. Avec sa forme humaine, elle me paraissait extrêmement vulnérable.
-Tes souvenirs ? demanda t'elle, d'une voix tremblante.
-Ils reviennent, petit à petit.
-Cette fois-ci, ça ne touche que tes émotions et tes sentiments ?
-Non, au palais, je me suis senti agacé.
Sven soupira :
-Rune, il faut nous prévenir, tu le sais bien que sa arrive presque à chaque fois ! Que les autres se fichent de toi, on s'en moque ! Mais nous, on nous a confié ton éducation et ta protection ! Tu es mon précieux petit frère, alors parle-moi !
-Nous, Sven. C'est NOTRE petit frère ! reprit Helga.
Alors que Sven allait très certainement débattre, on se retourna tous en même temps, sur nos gardes.
Une silhouette était sortit d'une ruelle et courait vers nous, en faisant de grand geste avec cas bras. En arrivant à notre hauteur, elle s'accrocha au cou d'Helga.
En étant a proximté, je pouvais la dévisager, sans être trop indiscret.
De taille fine, elle avait des cheveux blanc, avec des méches vertes. Ces yeux étaient verrons : un vert et un bleu. Sa peau était blanche, comme si elle n'était jamais sorti à la lumière du jour ! Ces vêtements étaient étranges. Son haut bleu ne possédait qu'une manche, quant à son pantalon vert, l'un des côtés s'arrêter au genou. Ces chaussures étaient de la même couleur que son haut, mais elles avaient une forme étrange.
Cette fille était donc étrange.
Lorsqu'elle lâcha enfin ma soeur, elle se tourna vers nous, le regard inquisiteur.
C'est là que je compris.
Oreille pointu, odeur florale, tenu bizarre : une elfe de forêt.
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