Kérian

Je descends de la voiture de mon pote alors qu'un grand sourire étire mes lèvres. Il s'agit de ma dernière journée en leur compagnie. Même si je ne suis pas forcément heureux de devoir les quitter, je suis impatient de me retrouver dans mon petit chez moi.

Très franchement, mon meilleur ami m'a fait la gueule pendant des semaines lorsque je lui ai dit que je voulais faire mes études à Boston, sachant que lui irait à l'université de New-York. Surtout qu'en plus, le cursus que je voulais suivre était disponible dans le même bahut que lui.

Mais je lui ai expliqué que j'avais besoin de m'éloigner un peu de ma famille. Joshua connaît très bien ma famille pour avoir passé pas mal de temps chez moi durant les vacances, ou même le week-end. Il sait à quel point mon père peut être sur mon dos.

J'adore mon père. Et je crois que je ne pourrais jamais me passer de lui. Mais ces derniers temps, je ressens comme une obligation à devoir m'éloigner de lui.

Josh me ramène à l'instant présent en me donnant une grande tape sur l'épaule. Je me tourne vers lui et passe mon bras sur son épaule. Il est mon meilleur ami depuis des années, et connaît tout de moi. Nous avons passé les meilleures années de nos vies ensemble, et ça me brise le cœur de devoir le laissé tout seul ici.

Pendant un moment, il a caressé l'espoir de pouvoir me suivre à Boston, mais ses parents n'ont pas du tout les mêmes moyens que les miens, et il n'avait pas d'assez bonnes notes pour obtenir une bourse. Il a donc dû abandonner l'idée de faire des études à Boston. Je l'ai rassuré en lui disant qu'il pourrait venir me voir dans mon tout nouveau logement, et que j'allais fatalement revenir chez mes parents durant les week-ends.

Je rentre dans la maison de mon ami et je suis accueilli par des cris de joie. C'est vrai que j'ai réussi à me construire un sacré réseau d'amis depuis notre arrivée de France. Mais, il y a beaucoup de copain, très peu de véritable amis.

En fait, je peux les compter sur une seule main. Il y a Joshua, avec qui j'ai fait mes plus grosses conneries, Maxence, qui était toujours derrière nous à nous couvrir, et Bryan, qui n'était jamais loin pour être des nôtres. Tous les autres ne sont que des connaissances, plus ou moins lointaines.

J'ai à peine fait deux pas dans la pièce, qu'une bouteille de bière atterri dans ma main. J'ignore de qui elle vient, mais ne me fait pas prier pour l'accepter. Je la lève au-dessus de ma tête, et crie :

– À notre futur départ, et à la vie étudiante !

Mes amis gueulent à leur tour et je ne peux m'empêcher de rire. Nous avalons tous notre bouteille cul sec avant qu'une nouvelle ne fasse son apparition. Heureusement que je ne rentre pas chez moi ce soir, mon père m'aurait défoncé en voyant l'état dans lequel je vais être. Car c'est bien une chose dont je suis sûr, c'est que ce soir, je ne vais pas rester sobre très longtemps.

Nous sommes arrivés depuis facilement deux heures lorsque je me retrouve dans la chambre de mon meilleur ami, en compagnie d'une fille que je n'ai encore jamais vue. Je suis allongé sur le lit, les bras en croix, et la fille m'embrasse dans le cou. Ce n'est pas désagréable, mais rien de bien exceptionnel. C'est très certainement à cause de l'alcool qui coule à flot dans mes veines.

Comme bien souvent, Joshua s'immisce dans notre petit duo et prend les lèvres de la fille dans un baiser fougueux. Je me redresse légèrement et les regarde faire. Normalement, à dix-huit ans, lorsqu'un jeune regarde une scène un peu osée, il devait réagir au quart de tour. Mais ça ne marche jamais avec moi.

Je pense que je dois avoir un problème à ce niveau-là. Depuis quelque temps, en réalité depuis le début de ma sexualité, il me faut un temps incroyable pour me chauffer. J'ai eu l'occasion, comme à cet instant, de partager certains moments intimes avec mon meilleur ami, et invariablement, dès qu'il se fout à poil, son membre est déjà dressé.

Personnellement, je dois m'astiquer pendant plusieurs minutes pour qu'il daigne se montrer droit et fier. Mais cela me permet de faire durer les préliminaires, ce que les filles adorent.

Je me mets donc en devoir de dévorer les seins de la fille tandis que ma main descend lentement le long de mon ventre pour s'insinuer dans mon pantalon. Je commence à me masturber lentement, tandis que Joshua déshabille la fille, me laissant le passage libre.

Notre collaboration dans ce genre de moments ne date pas d'hier, et nous avons développé une certaine monotonie. Nous savons très bien où nous devons nous placer.

Par exemple, je sais que Josh déteste faire des cunnilingus aux filles, c'est donc moi qui le fais à chaque fois. Même si le goût me répugne. Vu les cris qu'elles poussent, je dois tout de même faire ça comme il faut. En revanche, il est super doué pour les doigter, donc bien souvent, c'est lui qui s'en charge.

Pour le reste, on fait chacun notre tour !

Je me retrouve vite nu, tout comme la fille en dessous de moi, et une pointe de désir s'insinue en moi lorsque je la vois prendre le membre de mon meilleur ami en bouche. Je regarde avec fascination sa langue monter et descendre le long de sa verge avant de s'arrêter sur son gland pour récupérer la larme qui pointait au bout. À cette image, mon propre membre qui n'avait pas bougé malgré les caresses que je lui avais prodigué, c'est dressé au garde à vous. Je décide donc de profiter de ma chance et enfile un préservatif avant de m'enfoncer d'un coup de reins puissant en elle.

Je la pilonne durement alors que Josh l'encourage fortement à garder son membre dans sa bouche malgré les cris de jouissance qui sortent de sa gorge.

J'effectue des va-et-vient en elle assez durement et je sens ses muscles intimes se resserrer autour de moi alors qu'elle hurle de plaisir. Mais, pour moi, rien. J'ai beau continuer, rien ne vient. Encore une fois, l'alcool doit être le fautif.

À force de continuer, je lui donne un deuxième orgasme avant de me retirer pour laisser la place à mon ami. Nous échangeons donc et je me retrouve avec la bouche de la fille autour de ma verge tendue, sa langue s'activant merveilleusement sur mon gland.

Le plaisir monte alors lentement en moi. Je le sens s'épanouir dans mon ventre alors que sa bouche monte et descend sur moi. Soudain, je vois des étoiles exploser derrière mes yeux, et je me laisse aller dans la bouche de la fille.

Je m'écroule sur le lit, et du coin de l'œil, regarde mon meilleur ami besogner la fille. Je tourne alors mon visage vers elle et fronce les sourcils.

Elle ne me dit vraiment rien. Je crois que le pire dans tout ça, c'est que je ne me souviens pas du tout comment je suis arrivé jusque-là, ni même le nom de cette fille. Et je crois que le pire du pire, c'est que connaissant mon ami, elle ne sera pas la seule de la soirée.

Joshua est ce que l'on appelle nymphomane. Il peut baiser à tout heure du jour ou de la nuit. Mais le plus important, il faut qu'il le fasse minimum une fois par jour. Il lui est déjà arrivé d'être sevré de sexe pendant une semaine, il était vraiment invivable.

Personnellement, je pourrais très bien m'en passer. Surtout que lorsque je le fais, je trouve ça agréable, mais il n'y a rien de bien transcendant. Je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre pourquoi on en fait tout un plat.

Je me souviens de ce qu'on bien voulu me dire les membres de ma famille, et à chaque fois, lorsqu'ils parlaient des relations charnelles, leurs voix vibraient de plaisir, et je ne parle même pas de leurs yeux qui brillaient de mille feux.

Mon meilleur ami s'écroule enfin après avoir terminé et m'adresse un sourire rayonnant. Je lui renvoie, me sentant mal à l'aise.

J'ai commencé à avoir des relations sexuelles parce que Joshua avec un tableau de chasse impressionnant, et je ne voulais pas passer pour une tapette devant mon ami. Mais ça ne m'a jamais vraiment plu. Même si je lui dis systématiquement le contraire. Je ne veux pas que Josh sache à quel point ce que nous faisons tous les deux me répugne. Je garde donc ça pour moi !

Je le regarde se redresser et me lancer un clin d'œil. J'esquisse un sourire, mais la fatigue me prend. Je m'étire doucement avant de me lever et de me rhabiller. Joshua fronce les sourcils en me regardant faire.

– Bah ! Tu fais quoi mec ? On l'a pas finie !

Je jette un œil sur la fille affalée dans le lit. Elle a les yeux clos, un sourire énorme collé au visage, les membres totalement flasques. Personnellement, je pense qu'elle a eu son compte. De plus, je n'ai pas très envie de continuer. Je préfère encore retourner faire la fête en bas.

– Je te la laisse ! Tu risques de la revoir avant moi. Ça pourra te servir.

– Merci Ian ! Toi t'es un vrai pote !

Je lui lance un demi sourire, avant de sortir de la chambre et de rejoindre le salon. Là-bas, la moitié des invités dort couchée sur les canapés, ivre morte. L'autre est totalement saoule et gueule à tout-va.

Je me passe une main lasse dans les cheveux cherchant une personne à peu prêt sobre avec qui discuter. Mais j'ai beau fouiller toute la pièce, personne ne correspond à ce que je cherche. Je me réfugie donc dans la cuisine et prends une bière qui traîne sur la table , avant de sortir dans le jardin. Je m'assois à la table en plastique que les parents de mon meilleur ami ont laissé et lève les yeux vers les étoiles.

En réalité, j'ai toujours détesté ce genre de soirée où l'alcool est le maître de cérémonie. Le genre de soirée où si tu n'es pas bourré, ça veut dire que tu n'es pas cool. Heureusement pour moi, j'ai toujours été assez intelligent pour ne pas me laisser embobiner. Je prends une bière, ou deux, mais jamais plus. Mais ce soir, je voulais oublier. Pour une fois, je ne voulais plus être le petit garçon parfait à sa maman.

J'avale ma bière d'un coup et sursaute violemment en sentant mon portable vibrer dans ma poche. Je le sors et un sourire tendre parcourt mes lèvres en voyant qu'il provient de mon frère.

Étonnamment, ses dernières années, je voulais absolument me démarquer de mon jumeau. On nous confondait trop souvent tous les deux, et cela m'énervait au plus haut point. Mais dernièrement, Naël a changé, et il m'est devenu beaucoup plus sympathique.

J'ouvre son message, et mon sourire s'élargit sur mon visage.

« J'espère que tu t'amuses bien. Perso, je m'emmerde comme un rat mort ! »

Je ne mets guère de temps à lui répondre.

« Ça peut aller ! Mais j'ai connu mieux ! »

Sa réponse ne se fait pas attendre non plus.

« Vraiment ? Ça m'étonne ! Tu avais tellement hâte de cette soirée ! »

Mon sourire se fane légèrement sur mes lèvres. Naël a raison. Je crois bien que je l'ai saoulé avec cette soirée pendant des jours. Et finalement, bien que je sois le roi de la soirée, je suis celui qui est seul dehors, à envoyer des messages à son frère. Je suis pathétique !

Je pose mon téléphone sur la table devant moi, n'ayant même plus envie de parler avec mon frère et me lève pour aller me chercher de quoi boire. Je me suis promis d'être saoul ce soir, je vais m'y mettre. Je vois un pack planqué derrière le frigo, et l'emmène avec moi dehors. Je décapsule ma première bouteille, et me rends compte que j'ai un nouveau message. Je prends donc mon portable, et hésite à le lire lorsque je vois qu'il provient de mon frère. Finalement, je cède et l'ouvre.

« Je pense que encore une fois tu te prends trop la tête frangin. Juste, profite. »

Je souris légèrement. C'est dingue que ce soit Naël qui me dise de profiter. Je n'ai pas arrêté de lui répéter toutes ses années où il est resté le nez dans ses bouquins. Mon frère n'a jamais su profiter de la vie, et aujourd'hui, c'est lui qui me le dit.

Mais après tout, il a raison. C'est moi soirée, je fais ce que je veux.

« Merci frérot ! »

Et presque aussitôt, je lui renvoie le message suivant :

« Rejoins-moi ! »

Je ne sais pas pourquoi, mais à cet instant, le seul avec qui j'ai vraiment envie d'être, c'est mon frère. Je suis entouré de tous mes amis, mais j'ai besoin d'être avec Naël.

Lorsque nous étions petits, nous étions inséparables. Je ressentais toujours les états d'âme de mon frère. C'est toujours le cas d'ailleurs, mais je fais en sorte que ça ne ce sache pas.

Mais je pense que mon frère est vraiment le seul qui est capable de me comprendre à l'heure actuelle. Ça paraît étrange étant donné que nous sommes totalement dissemblables l'un de l'autre. Pourtant, j'ai envie qu'il soit là avec moi.

« Ce sont tes amis Ian. Ils ne vont pas apprécier que je débarque comme ça ! »

Un sourire ironique relève mes lèvres. De toute façon, vu l'état dans lequel ils sont, ils ne vont se rendre compte de rien.

« T'inquiète ! Je gère ! »

Je sais que mon frère n'est pas très à l'aise avec mes amis. Ils n'ont pas du tout la même façon de penser, ou même de s'amuser. Mais s'il est comme moi, Naël doit sentir que j'ai besoin de lui.

D'ailleurs, sa réponse ne m'étonne pas lorsqu'elle me parvient.

« Je prends mon manteau, et j'arrive ! »

Cette fois-ci, c'est un véritable sourire qui étire mes lèvres. Un étrange sentiment s'empare de moi, lorsque je comprends que je suis heureux de voir mon frère. Cela faisait tellement longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

J'ai le temps de finir ma bière et d'en boire une autre lorsque je sens une main se poser sur mon épaule. Je redresse la tête et plonge dans des yeux gris si semblables aux miens. Mon sourire s'élargit tandis que Naël me répond de la même manière. Sans un dire un mot, il s'assoit sur la chaise à côté de moi et prend une bouteille dans le pack.

J'ouvre de grands yeux étonnés en le voyant faire. J'ignorais totalement que mon frère aimait la bière. Il faut dire que ces dernières années, je ne faisais pas vraiment attention à ce qu'il faisait.

Je l'observe alors qu'il prend sa première gorgée, m'attendant sûrement à ce qu'il fasse une grimace, mais rien. Il l'avale sans problème avant d'en reprendre une autre.

J'ai les yeux exorbités et la bouche grande ouverte lorsqu'il se tourne vers moi. Je vois un petit sourire supérieur se dessiner sur ses lèvres.

– Tu croyais quoi ? Qu'il ne m'était jamais arrivé de boire une bière ? Je suis peut-être puceau, mais je ne suis pas totalement coincé !

J'explose de rire avant de donner un coup dans l'épaule de mon frère. Nos rires se percutent, et c'est la première fois depuis bien longtemps que l'on rigole ensemble. Je découvre d'ailleurs que nous avons le même rire.

C'est dingue la vie tout de même. J'ai un sosie parfait. Nous nous ressemblons en tout point physiquement. Le même corps, la même couleur de cheveu, les mêmes yeux gris. Même notre voix est semblable, bien que l'intonation ne soit pas toujours la même. Nous partageons également le même ADN.

Il n'y a vraiment que nos caractères pour nous différencier, bien que Naël commence à se rapprocher dangereusement du mauvais garçon.

– Oh mon Dieu ! Il y en a deux !

Mon frère et moi nous retournons d'un coup vers la source de la voix et tombons sur la fille dont je me suis occupé tout à l'heure. Si elle est là, c'est que Joshua a fini avec elle. Ce que je trouve étrange. Mon ami est du genre a n'en avoir jamais assez. Assez régulièrement, ce sont les filles qui lui demandent d'arrêter.

Comme je l'ai déjà dit, il est nymphomane ! Il ne s'arrête jamais !

La fille passe entre nos fauteuils pour s'asseoir sur la table en face de nous. Mon frère et moi suivons son mouvement, et tandis qu'elle passe entre nous, je capte le regard désireux de mon jumeau. J'en connais un qui aimerait bien tirer son coup !

Je plonge dans ses yeux, pour lui faire comprendre que selon moi, il n'aurait aucune difficulté à ce faire la main sur elle. Il semble comprendre, car un lent sourire étire ses lèvres, avant que son regard affamé ne se pose sur le corps de la jeune fille.

Ma bouche se tord dans un sourire salace tandis que je regarde mon jumeau bavé devant elle. Je prends une gorgée de ma bière, que je manque de recracher en la voyant assise en face de nous, les jambes largement écartées. Elle a oublié de remettre ses sous-vêtements, et nous avons une vue privilégiée sur son intimité.

Je jette un coup d'œil à mon frère pour savoir ce qu'il en pense, et la bosse dans son pantalon m'intrigue. Je me tourne de nouveau vers elle et me demande ce qui fait que Naël a une érection. Ce genre de chose ne m'est jamais arrivé.

Ça fait des années que je me dis que je dois avoir un problème à ce niveau-là. Je n'ai jamais eu d'érection spontanée. Il faut toujours me stimuler longuement avant que je ne sois capable de quoi que ce soit. Il m'est arrivé de rares fois de me retrouver dur au réveil après des rêves très certainement érotiques, mais je ne m'en souviens jamais.

Quoi qu'il en soit, mon membre ne s'est jamais dressé pour qui que soit de cette façon. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que je ne ressens qu'un plaisir moindre durant les rapports.

Je me dis qu'il faudrait peut-être que j'aille consulter un médecin. Mais je me vois mal aller voir un docteur pour lui parler de ça. C'est gênant !

N'ayant jamais ressenti ce genre de chose, j'observe attentivement le corps de mon frère. Ses yeux sont brillants et pétillent d'envie, son corps est tendu dans l'attente du plaisir à venir.

À le voir ainsi, je l'envie. J'aimerais au moins une fois dans ma vie ressentir ce genre de choses. J'espère juste que ça m'arrivera à moi aussi un jour.

La fille, dont je ne connais toujours pas le nom d'ailleurs, ce lève et vient directement s'asseoir sur les genoux de mon frère, je le vois tressaillir légèrement avant que ses mains ne se posent sur ses hanches.

Je trouve ça étrange de le regarder faire. J'ai presque l'impression de me regarder, et j'avoue que ça me dérange. Pourtant, je ne bouge pas de ma place, les yeux braqués sur eux.

Voyant que mon frère ne prend pas d'initiative, la fille fonce sur sa bouche et un sourire vicelard se pose sur mes lèvres. Même de là où je suis, j'arrive à le voir trembler. Je regarde le bassin de la fille se frotter lascivement contre celui de mon frère, et bien que je ressente clairement en moi l'excitation de mon jumeau, rien ne se passe en moi.

Soudain, je vois enfin mon frère réagir. Ses mains se posent sur les hanches de la fille et remontent lentement le long de son buste, embarquant son haut avec. Tout comme la petite culotte, elle n'a pas pris le temps de remettre son soutien-gorge.

Ne voulant pas déranger mon frère plus que ça, j'attrape ma bouteille de bière et me lève, le plus discrètement possible. Mais de toute façon, je pense que même si j'avais tout renversé sur mon passage, aucun des deux n'auraient réagi.

Je rentre dans la cuisine et me dirige d'un pas lourd vers le salon. Malgré le nombre de bouteilles que je me suis enfilé, je marche toujours droit et j'ai toujours les idées claires. Je crois que ce ne sera pas ce soir que je vais finir saoul.

Arrivé au salon, je m'aperçois que les amis qu'il reste sont tous en train de ronfler violemment. Je m'avance jusqu'à l'escalier et monte lentement. Je pense que je vais aller me coucher. À ce moment, c'est le mieux que j'ai à faire. Surtout qu'on a du boulot demain.

Entre charger les voitures, faire la route et décharger arrivé chez nous, ça va pas être de tout repos. Et je ne parle pas du rangement après. Je n'ai jamais été fan de ménage, et je pense que c'est pas demain la veille que ça va commencer.

J'ouvre la porte de mon meilleur ami et souris en le voyant étalé dans le lit, entièrement nu. Il a enfin trouvé une femme qui à plus de besoin que lui. Il ferait peut-être bien de la garder celle-là.

Je finis rapidement ma bouteille avant de la poser sur la commode. Je me déshabille rapidement puis me glisse entre les draps.

Dès que la fête à été prévue, Joshua m'a assuré que je pourrais dormir chez lui. Étant donné qu'il possède un grand lit, nous pourrions facilement nous y tenir à deux, ou plus !

J'ai à peine la tête posée sur l'oreiller que je m'endors comme une masse. Je ne pensais pas être aussi fatigué.

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Et voilà le prologue et le premier chapitre de ce nouveau tome ! Comme pour les autres, j'espère qu'il vous plaira. Surtout qu'il est un peu différent.

Je dois avouer que ça fait un moment qu'il me trotte dans la tête. C'est d'ailleurs peut-être pour ça que j'ai déjà autant avancé dessus.

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à me donner votre avis.

Allez les amis, haut les cœurs !