Chapitre 1

BIP BIP BIP !
C'est le formidable retentissement de mon alarme qui me fit sortir de mes sombres. À chacun de mes réveils, je me disais la même chose : change-toi de réveille-matin! Pourtant, la paresse, prenais possession de moi à toutes les fois et je remettais l'action au lendemain. Je m'empressai de me lever puis de me diriger vers la salle de bain. Je me positionnai devant le miroir et m'observai. Je n'étais pas une Miss America, mais je n'étais pas non plus Frankenstein girl. Mon physique était ce que l'on pouvait qualifier de trivial. J'avais de courts cheveux brun café frisé tournant au noir m'arrivant juste en haut des omoplates, des yeux en amande d'un marron noisette, un visage ovale et d'épais sourcils. Ma peau mate reflétait luisament dans le miroir. J'avais besoin d'une bonne douche.  Le seul détail singulier sur moi étais ma taille
Selon la moyenne des tailles des filles de mon âge, j'étais particulièrement grande. Mon regard se porta sur la grande horloge sur le mur de la salle de bain. Si je continuai ainsi, j'allais arriver en retard. Je fis ma routine matinale puis descendit manger. Une assiette surmontée de crêpes m'attendait tranquillement, posée sur la table. Mes yeux remarquèrent rapidement le petit mot posé à la droite de mon repas. Je le saisis puis le lus.

Ma chérie, je travaille plus tôt aujourd'hui. Je t'ai fait ton petit déjeuner et ton argent de poche du mois est accroché sur la porte d'entrée. À ce soir et régale-toi.

Bisou, tata. 

Ça, c'était ma tante. Je vis avec elle du plus loin que je m'en souvienne. Je n'ai connu aucun membre de ma famille autre qu'elle. Son mari et mes parents sont mort dans le même accident. Un incendie. Mais ce n'est qu'un détail car je n'ai vécu aucun manque avec elle. Elle s'est toujours bien occupée de moi et je l'en en remercie. Je n'imagine pas à qu'elle point cela doit être laborieux d'élever l'enfant de sa sœur toute juste décédée, lorsque l'on vient de devenir veuve. Et quand je dis qu'elle à toujours pris soin de moi, je

le pense réellement. J'irais même jusqu'à dire que quelques fois, elle le faisait même trop. Je me souviens toujours de cette journée quand j'étais au collège. J'avais quatorze ans et elle m'avait déposé à l'école. Grave erreur. Avant que je ne parte, elle m'avait couverte de bisou devant près de la moitié de l'école ! J'ai fini mes années de collège surnommée « Bisou girl » ou encore « Fille à tata ». Je m'assis puis commençai à manger. Quelques minutes plus tard, je pris mon argent de poche sur la porte d'entrée, saisis mon sac puis j'étais en route vers mon lycée, Sheldson Hightschool

-Hey, Julia !

Je sursautai en entendant la voix qui m'interpellait, puis me retourna afin de voir une grande rousse élancée foncer vers moi.

-Oh, Juna ! m'exclamai-je. 

Lorsqu'elle arriva à mon niveau, elle me prit la main et commença a courir. Déstabilisée, je la questionnai du regard.

-On va être en retard, répondit-elle tout en m'indiquant sa montre de son index. 

J'écarquillai les yeux en accélérant la cadence. Nous arrivâmes finalement devant le lycée puis nous nous dépêchâmes d'y entrer avant la fermeture des portes. Nous prîmes finalement nos cahiers de cours dans nos casiers puis nous nous rendîmes en classe. Dans celle-ci, seules les places en avant, c'est-à-dire celles que je déteste, étaient libre. Sérieusement, qui aime s'assoir à l'avant d'une classe ? Tandis que Juna alla s'assoir sur le bord du mur, la seule place restante était celle à coté de Sheryl. Comment vous dire que je n'apprécie pas du tout cette fille. Je ne vais pas vous sortir les clichées de la blonde prétentieuse qui dirige tout le monde comme s'ils étaient ses larbins, mais Sheryl était l'exemple le plus patent. Certain auraient dit qu'elle avait un des physiques les plus banales, mais son caractère était tout autre chose. On aurait dit qu'elle avait ce besoin de répliquer à tout ce qu'on lui disait et de se sentir supérieur aux autres en les rabaissant. Alors que je m'asseyais sur la chaise, elle me regarda de haut en bas avec dédain. Je l'ignorai et sortis mes cahiers et les déposa sur mon bureau. Notre prof de français, Mme Loreyne entra en classe et commença son cours. Je posai ma tête sur mes bras entrecroisés sur la table, mi à la l'écoute de l'enseignante. 

-Vous savez donc tous que cette année est la dernière pour vous et que vous devez exceller dans vos notes pour avoir vos diplômes. J'espère que la plupart d'entre vous ont déjà déterminer leur choix de car...

Rapidement, je laissai morphée m'emporter. 

BAM !

Je me réveillai en sursaut face à face avec Mme Loreyne.

-À ce que je sache, mon cours n'est pas une séance d'hypnose pour sommeil, Mlle Helman, vociféra-t-elle.

Elle plaqua une feuille d'examen sur mon bureau tout en s'exclamant :

-Plutôt que de vous endormir en cours, écoutez un minimum. Cela vous évitera des échecs.

Toujours légèrement endormie, je me frottai les yeux puis zieutai ma copie. Je pouvais y voir un gros F tracé en marqueur rouge sur le coin de la feuille. Je ressentis un léger serrement dans ma poitrine, le remords. La journée avant l'examen, il y a peu de jours, se trouvait aussi à être celle de mon anniversaire de mes dix-sept ans. Je me suis donc relâché en fêtant avec mes amies et n'ai donc par ce fait, aucunement étudié. Je peu vous dire qu'au moment de composer, je l'ai regretté amèrement. Calmement, Mme Loreyn parti se rassoir et quelques minutes plus tard, la sonnerie retentie dans l'école. Se fut tel une délivrance des enfers. Les élèves sortirent de la classe tel un troupeau de bœuf et en moins de deux seconde, j'était totalement seule avec la prof dans la salle. Je récoltai mes effets puis me dirigea vers la cafétéria. Quand je pense à la nourriture que l'on nous offre à Sheldson Highschol, je nous considère comme choyé. Certain lycée ne vende que de la nourriture décongelée ayant un goût ou une texture de caoutchouc. Croyez-moi, j'en ai fait l'expérience. J'ouvris les portes du lieu de rassemblement principale puis œillai la foule pour retrouver mes deux amies. Je fini par les repérer dans la file d'attente pour payer leur repas. Je partie m'établir sur une table en attendant leur arrivée. Ce ne fut que trois minutes plus tard que j'aperçu Juna accompagnée d'une blonde encore plus grande que moi, aux yeux marrons, n'étant d'autre que Savana, s'avançant vers moi. Comme

vous l'aurez deviné, ce sont mes meilleures amies. Elles sont la deuxième chose la plus importante pour moi après ma tante. Je les connais depuis ma première année de collège et notre rencontre à été comment dire...unique ? Elle s'était déroulée dans un cinéma. Je vien tranquillement de sortir de la salle après un film éprouvant en sentiments et je me suis fait littéralement propulser sur le mur par une grande blonde.  Malheureusement, un morceau de sa robe est accroché à mon sac et son vêtement s'est véritablement déchiqueté sous mes yeux. Horrifiée, la fille s'est cachée à l'arrière de moi pour éviter tout regard se qui étaient presque impossible dans la situation. Finalement, la rousse qui la poursuivait m'a rejoint afin de m'aider à la cacher lors du chemin vers les toilettes pour régler le petit problème auquel on faisait face. Drôle de rencontre, vous ne trouvez pas ? Tout cela pour dire que depuis cette journée, on ne s'est plus jamais lâché. Savana et Julia posèrent leur repas sur la table en s'asseyant et Juna me tendit un plat.

-Tien, je t'ai pris ça en même temps, me dit-elle.

Je pris possession de l'assiete de pâtes tout en la remerciant.

-Vous avez eu combien dans votre interro de français ? nous questionna Savana.

Aussi tôt, Juna répondit avec entrain :

-J'ai eu la même note que toi, un B+. Je suis tellement fier, et toi Julia ?

Je restai silencieuse quelques secondes avant de leur répondre.

-J'ai eu un F.

-Ah, une bonne note comme d'hab...QUOI ! Tu as eu un F ! s'étonna la blonde.

- Aujourd'hui est un grand jour. La grande Julia Helman n'a pas eu la note de passage. C'est une première dans l'histoire. Sortons le champagne ! s'écria la rouquine en montant presque debout sur la table.

Si mon regard pouvait tuer à ce moment-là, c'est qu'elle serait morte et enterrée six pieds sous terre. Lorsqu'elle croisa mon regard, elle se tu immédiatement et se rassis à une vitesse supersonique. Savana ricana avant de commencer à manger son repas. Il eu un court silence qui fut aussitôt brisé par la blonde.

-Avez-vous écouté les nouvelles hier soir ?

-Non, répondîmes-t-on Juna et moi en même temps. 

-Eh bien, vous savez que depuis quelque temps plusieurs personnes reportent à la police le fait d'avoir assisté à des évènements surnaturels ?

Juna et moi hochâmes la tête.

-Cette fois-ci, ce sont deux londoniens qui aurait aperçu deux jeunes garçons faisant de la planche à roulettes sans roulettes dans les airs au-dessus de la ville de Londres. Ils disent même avoir filmé les faits, nous apprit Savana.

-Ce ne sont que des sottises ! m'exclamai-je, ils ont surement fait un montage car je ne crois point à ces histoires. Le surnaturel n'existe pas.

Juna hocha la tête à mes dire puis mous changeâmes le sujet de la conversation tout en continuant à manger.

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