Entropie est un nom féminin.

Elle est l'unité qui quantifie la dégradation de l'énergie d'un système ordonné. C'est la forme de chaos la plus pure qui soit. Elle peut designer le chaos total, la désorganisation, l'imprédictibilité et la transformation, l'absence totale d'ordre.
On peut l'utiliser en littérature pour appuyer sur la dimension chaotique et imprévisible d'un événement.
L'adjectif qui en découle est « entropique ». Il est très rarement vu.

Exemple littéraire :
« Tout mon esprit soudain dérailla. Un courant électrique me traversa de part en part.
Pourquoi mon père se tenait là, devant moi ?
Mais non espèce d'idiot c'est pas possible !
Il ne disait rien, il était juste debout en face de moi attendant quelque chose.
Mais non arrête de te faire des films debile !
C'était trop pour mon cerveau. Ma tête était le décors d'un ouragan, d'une tempête entropique, d'un maelström avalant le sens de mes pensées.

C'est n'est pas lui ! Mais pourquoi il est là ?! Il n'est pas là ! Je dois dire quoi à un mort moi ?! Bonjour, je suis content de te revoir ? Arrête idiot!
T'as fais bon voyage ? La ferme !
Tu m'as manqué ? Stop !
Je t'aime ? J'étouffe !
Papa ? je meurs !

Et comme pour me faire taire, il m'enlaça. Simplement. Comme s'il rentrait du boulot. Il sentait bon.

Toutes les voix s'éteignirent sauf une.

Il est là...? »

Exemple poétique :
« De ma volonté sale
A ce produit despotique
Jaillit honteux sans un râle
Cet amas entropique »