-Oui, répondis je. Je suis un espion ou du moins je suis un ancien espion. Je n'avais pas exercé depuis deux ans.

Diana s'avancait dans le couloir elle me fit un sourire cette femme si séduisante. Un sourire des plus froid évidemment. Pour ne pas dire carnassier ou glaciale. Toutefois je restais froid de visage et d'attitude en retour. Elle pensait innocemment que j'étais un pauvre mec depuis le début. Elle aurait du savoir mieux que quiconque qu'il ne faut pas se fier aux apparences, elle même se créer des identités en permanence. Elle ne s'était donc jamais douté de la vérité. Elle n'avait même pas penser à enquêter sur qui j'étais. Oui depuis le début, elle pensait que j'étais le gentil Armant celui qui avait paru sincère, doux et un peu inquiet par la situation. Voici son erreur numéro une. Non j'étais un homme différent un homme plus confiant un homme plus impressionnant. En office de preuve de cela je me jetais sur elle pour la plaquait contre le sol et lui pris son fusil. Elle se débattait comme une furie mais je ne la lâchais pas.

-Tu n'aurais jamais du me faire confiance et maintenant tu as perdu ton plus gros coup. Ta carrière est finie Diana.

Je me relevais et me mis de nouveau à courir. J'avais toujours le flingue à la main. Je ne perdis pas mon temps car elle devait être derrière moi. Je ne me trompais pas car Diana appela mon prénom quand je continuais ma route sans même m'arrêter. Je savais ce que je faisais et quand elle se mit à courir après moi j'entendis le bruit de ses talons sur le marbre. Je compris qu'elle tentait de me rejoindre alors je me mis à accélérer le pas. Puis je me mis à courir moi aussi. Il s'ensuivit une course poursuite dans le couloir. Je finis par tourner à droite dans la cage d'escalier. Je courais dans les escaliers pour les monter, je l'entendais me suivre. Le bruit de ses talons retentissaient et ne la rendait pas discrète. Pour une espionne, elle ne se faufilait pas sans bruit. Voilà encore la une erreur de sa part, deuxième erreur Diana. Elle semblait les enchainer les une à la suite des autres, était-elle perturbée ces derniers jours par ma présence ? Il semblerait bien que la réponse soit positive.

J'arrivais sur le toit, j'étais prise au piège. Elle se jetait sur moi, elle en profitait pour m'asséner de coup. Je réussis à l'attraper et la plaquait contre moi. Je lui fis une caresse sur la joue. Je lui touchais ensuite le bras. Je me penchais pour l'embrasser elle ne se fit pas prier car c'est elle qui approcha ses lèvres des miennes. Je lavais séduite. J'avais réussi ce que je voulais, je la repoussé puis courir jusqu'à la porte. Je l' enfermais sur le toit.

Je sortis discrètement de la maison où le bal se déroulait toujours sans se douter de ce qu'il s'y passait dans l'ombre. Je pris un taxi qui me conduit jusqu'à l'hôtel des nine muses. Je me dirigeais dans sa chambre sans une ombre d'hésitation. Je fouillais sa chambre en retournant tout sur mon passage. Je cherchais son ordinateur qu'elle avait évidemment caché. Je refis ma petite manipulation avec ma clé USB et réussit à entrée dans celui ci et voler tous les fichiers. Je sortis pour rejoindre ma chambre et déguerpir au plus vite d'ici.

Diana se trouvait dans ma chambre quand j'y entrais. Elle avait fouiller toute ma chambre aussi. Elle pointait mon flingue sur moi. Je vois qu'elle avait trouvé ce qui ne faisait aucun doute qu'elle avait trouver bien d'autres choses, tel que mes diverses cartes d'identité. Mes quelques gadgets également. Elle s'était sortie du toit plus que rapidement.

-Tu te penses plus malin que moi Armant, n'est ce pas ? Tu te crois plus malin car tu avais une longueur d'avance ? A présent saches qu'elle n'est plus que cendre.

-Comment t'es tu libéré du toit ? Comment es tu venu aussi vite ?

-Oh Armant je ne cesserais pas de penser que tu es bien innocent. Alors petit espion à la retraite, qu'est ce que cela fait de reprendre du service envers une femme que tu aimes ?

Elle savait se montrer cassante, cela était certain.

-Je suis désolé, l'appât de l'argent surement.

-Alors cette rencontre n'était pas le fruit du hasard ?

-Si, j'ai juste reçu après notre rencontre une proposition de reprendre du service et une belle somme d'argent. Je n'ai pas résisté. Tu m'as par la suite servi cette opportunité sur un plateau en m'invitant.

-Je ne t'ai jamais invité je te rappelle, ton employeur s'est juste créer des opportunités. Je pensais que tu me plaisais mais tout ceci est révolu puisque tu vas mourir ce soir.

Elle me ligota de force sur la chaise de ma chambre. Je n'avais pas le choix, elle me pointait une flingue dessus. Puis, elle alluma un feu dans ma chambre.

-Pourquoi cette solution si radicale, Diana? As tu était blessé dans ton orgueil aussi profondément.

-Tu n'étais qu'un espion. Tu te souviens de tout. De notre base, de notre plan pour le bal, n'est ce pas ?

-Oui.

-Alors tu dois mourir. Dire que après ces quelques moment après toi, je m'étais attaché à toi. J'avais même réaliser que nos deux prénoms entremêlé formé le mot diamant, Diana et Armant. Je suis pathétique vraiment, comme si cette rencontre avait été le feu du hasard. Tu n'es qu'un menteur mais c'est ça notre métier n'est ce pas, une beau métier qu'être espion. Tu me dégoutes, cracha t-elle. Adieu.

Elle était sur le point de sortir de la chambre lorsque que j'appelais son prénom. Elle se retournait et à cet instant là je la trouvais tellement séduisante, cette brune aux yeux bleus. Je pointais une arme sur elle, son arme, celle qu'elle n'avait pas pensé à vérifier su moi.

-Erreur numéro trois, Diana.

Aucun de nous deux ne sortiraient vivant de cette pièce. C'était la fin, la pure fin. Le Diamant n'y survivrait pas.