74.

Vinchenso.

On était censé changer les choses,depuis quand les choses nous ont changés ?

Dans la voiture,je composai le numéro de Fabio.
Anastasia regardait le paysage tandis que je collai le téléphone à mon oreille.

- Alors ton voyage vers le pôle Nord ?

Je souris.

- La Russie Fabio.
- C'est la même chose.

Je soupirai et jetai un œil à Anastasia qui s'était assoupie contre la portière.
Les traits de son visage étaient apaisés,comme si le sommeil la reposait de sa vie.

- Je suppose que tu ne me téléphones pas pour entendre ma douce voix ?
- Non,j'aimerais que tu contactes Nazario.

A l'autre bout du fil,la surprise de mon ami se traduit par un silence presque royal.

- Tu es sûr ?
- Oui,fournis lui les dossiers que je t'ai envoyé par mail.
- Vinchenso tu es sûr de toi ?
- Qu'il fasse un massacre.

Je raccrochai.
D'une main puissante,je rangeai mon téléphone dans la poche de mon pantalon et m'accoudai contre la portière à ma droite.
Je n'avais rien trouvé,pas un seul nom,un seul pays ou même un seul indice sur le meurtrier de mes parents.
J'étais ridiculisé.
D'habitude ce que je voulais je l'avais dans la seconde mais voilà que mon adversaire s'était comme volatilisé.Il se cachait mais j'étais un chasseur,j'allais envoyé mes chiens de chasse le débusquer lui et toute sa famille.Et quand ils l'auront trouvé,quand la peur coulera des ses pores,je frapperai.
Vengeur,impitoyable.
Je brulerai en enfer à côté de lui mais je serai vengé.

- Anastasia réveille toi,je lui secouai l'épaule.

Elle papillonna des yeux,s'étira comme un chat et me questionna :

- On est arrivé ?

Je sourirai adouci.

- Oui mais on dépose juste nos valises.
- On va où ?
- Chez Sérafina,je dois y voir quelqu'un.

Elle haussa un sourcil mais se retint de partager le fond de sa pensé.
Pourtant cette dernière plus forte qu'elle,elle débita :

- T'as besoin d'aller chez cette greluche pour voir quelqu'un ?

Je souris.

- Nous avons besoin d'aller chez cette greluche pour voir quelqu'un.
- Un seul faux pas et je t'arrache les yeux.

Je rigolai tout en sachant qu'elle en serait fortement capable.
Certes un homme averti en valait deux mais je n'allais pas chez Sérafina pour la voir elle.
J'avais préféré inviter mon traqueur chez elle parce que je n'invitais jamais le diable à entrer chez moi.

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