62.
Vinchenso.
La personne la plus dure à aimer,c'est vous-même.
Tout le reste était flou,je ne voyais que l'arme que pointait mon père sur moi.
Mon propre père bordel.
Et soudain,un couteau passa comme un ange,frôla le cou de mon père.Presque comme au ralentit je savais pertinemment qu'il avait senti le métal froid toucher sa peau avant que le couvert ne se plante dans le mur.
Il lâcha son arme et celle-ci tomba lourdement sur le sol provoquant un bruit sourd.
Je tournai ma tête,en même temps que mon père et toute l'assemblée,et fixai Anastasia.
Elle avait le souffle court et haché.
Bordel elle avait fait ça pour moi.
- Si vous touchez à un seul cheveux de Vinchenso, menaça-t-elle mon père d'une voix très calme,je ne raterai pas ma cible la prochaine fois.
Un long silence,je rapprochai doucement ma main de ma ceinture là où je cachais mon arme au cas où.
Mais soudain pour la première fois depuis des années Aldo sourit avant de rigoler.
- C'est une perle rare celle-là,mon père se frappa la cuisse en s'esclaffant avant de simplement se rassoir et terminer son repas.
Je regardai tour à tour mon frère,ma mère,ma belle-sœur ainsi qu'Anastasia qui comme moi n'arrivaient pas à comprendre la bipolarité de mon père.
Alors ma mère suivit simplement l'exemple de son mari et continua son repas.
Merde.
- Je n'ai plus très faim.
Je me détournai avant de rejoindre la seule chambre qui ressemblait un peu à chez moi ici.Ma valise et celle d'Anastasia était déjà là,dans un coin de la pièce.
Un main se posa sur mon épaule et remonta doucement sur mon cou,en le massant légèrement.
- Anastasia,gémis-je presque.
Je me retournai pour lui faire face.Je la soulevai en tenant fermement ses fesses. Elle enroula ses bras autour de mon cou.
Je posai mes lèvres sur les siennes.
- Je t'aime tellement, avouais-je.
Je capturai de nouveau sa bouche et l'assaillis de ma langue experte.
Je la jetai sur l'immense lit avant de ramper jusqu'à elle avec son rire en fond sonore.
La plus belle mélodie.
Je soulevai son t-shirt et dégrafai son soutien-gorge.
J'avais besoin de ça,besoin d'elle,besoin de l'entendre gémir mon nom pour oublier.Oublier mon père, mes problèmes et la personne affreuse que j'étais.
Je repris possession de sa bouche avec plus de férocité, comme si c'était vitale pour moi.
Elle m'offrit tout,elle se donna toute entière,en supportant mes assauts violemment et ma poigne inhumaine et quand j'en eus terminé,je me laissai tomber à côté d'elle vide de toutes énergies.
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