60.

Vinchenso.

Les gens ne peuvent pas t'empêcher d'être heureux.

Je toquai à l'immense porte et une de mes nourrisses d'enfance vint l'ouvrir  immédiatement.

- Monsieur,ils n'attendaient plus que vous.

Je la remerciai et pénétrai dans la maison où j'avais passé toute mon enfance.Je tirai légèrement sur la main d'Anastasia pour la pousser à entrer.
Elle examina minutieusement les moindres recoins de la pièce où on se trouvait.

- C'est sympa d'être riche en fait,lâcha-t-elle sans s'en rendre compte.

Je rigolai devant son émerveillement presque enfantin avant d'être interrompu par une voix féminine.Des talons claquèrent sur le sol et je me retournai pour faire face à ma mère.

- Vinchenso ! Ma mère me serra dans ses bras.Tu devrais passer plus souvent, tu me manques tellement mon fils.

Je lui rendis tendrement son étreinte.Et quand elle se défit de moi elle planta ses yeux sur Anastasia.

- Encore une fille Vinchenso ?
- Maman,commençais-je.

Je serrai les poings quand je vis le visage blême d'Anastasia.

- Elle va encore laisser une robe déchirée dans une de nos chambres ?

Ma mère me gronda en faisant référence à des histoires passées.
Elle ne souhaitait pas blesser Anastasia,elle pensait uniquement que ce n'était pas sérieux entre nous.Pourtant j'eus vachement envie de lui ordonner de se taire.
La cible de ma mère releva fièrement la tête avant de s'avancer devant ma mère, elle lui tendit une main assurée et la mère,prise de court,la lui serra.

- Je m'appelle Anastasia,je suis la copine,elle insista sur ce mot,de Vinchenso.

Ma mère ouvrit la bouche comme pour répondre mais déjà Anastasia passa devant nous et entra dans la première pièce à droite.
Je la suivis dans la salle à manger,laissant ma mère bêtement plantée dans le hall,et y trouvai le reste de ma famille.
Vladimir se leva du siège où il était assis et un petit bambin,le plus vieux de la fratrie se planta devant Anastasia.

- T'es moche,lui assena le bambin de quatre ans.

J'ouvris la bouche et ma belle-sœur plaqua une main sur la sienne.
Anastasia s'agenouilla devant Achille.

- Et toi tu pues.

Je rigolai à sa répartie avant qu'Elisabeth attrape son fils qui allait se mettre à pleurer.

- Je suis désolée vraiment,s'excusa-t-elle.On a beaucoup de problèmes avec lui.Je suis Elisabeth.

Ma belle-sœur tendit sa main et Anastasia la saisit en se présentant à son tour.
Vladimir m'infligea une tape amicale dans le dos.

- Merde t'as trouvé un de ses spécimens toi.

Je souris à mon frangin,fière du petit bout de femme qui était à moi.

- Elisabeth,j'interpellai ma belle-sœur,Anastasia est très jalouse de toi.

Ma provocation toucha au vif la copine et je sourirai de toutes mes dents.
Vladimir lui n'avait pas décroché sa mine amusée.

- Vinchenso est complexé par sa petite bite,il dit ça pour se rassurer.

Elisabeth explosa de rire suivit de son mari et je me rapprochai d'Anastasia.
Je plaquai une main fermement sur sa nuque avant de lui susurrer à l'oreille :

- Ma bite est très grosse Anastasia tu le sais parce qu'elle t'a fait gémir dans l'avion.

Ma mère entra au même moment dans la salle à manger suivie d'une de domestique qui portaient de nombreux plats.

- Vous êtes arrivés pile à l'heure pour le souper.
- Putain qu'est ce que j'ai faim ! S'exclama Vladimir en se jetant sur une chaise qu'il s'était donc approprié.

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