59.
Anastasia.
Soit avec quelqu'un qui te fait rire quand le monde a essayé de te faire pleurer.
Je descendis,une fois rhabillée,tiraillée par la faim qui grondait dans mon ventre.
Je regardai dans le frigo mais le trouvai tristement vide.Il ne restait que le surplus d'hier.
- Prends les restes d'hier si tu veux,intervint Vinchenso.
- Mais on a dit qu'on mangeait ça ce soir.
Je me retournai pour lui faire face.
Il passa une main sur l'arrière de son crâne et son étirement leva légèrement son t-shirt laissant apercevoir le début de son torse musclé.
- On prend l'avion ce soir.
- C'est gentil de prévenir,dis-je pleine d'ironie.
- Tu es désagréable parce que tu as faim je crois.
Il sourit comme un enfant et je ne pus rester fermée plus longtemps.
- On va où ?
- Chez mes parents.
- Putain Vinchenso tu aurais pu me prévenir plus tôt j'aurais été chercher des pralines.
- Pourquoi ? Il rigola de moi.
- Pour tes parents !
- Ça sert à rien bébé,ils vont croire que tu essayes de les acheter.
- Super,ils vont me détester dès le début.
- T'inquiètes ils vont t'adorer et puis niveau première impression tu peux pas faire pire qu'Elisabeth.
Il grimaça et je me retins de lui demander d'approfondir ses propos.
Cinq heures plus tard,je me retrouvai assise sur les genoux de Vinchenso en train de boire une coupe de champagne,profitant de la vue que m'offrait le hublot le plus proche.
- Il habite près de Florence ? Demandais-je.
- T'y es presque,il rigola.
- Où ça ?
- En Russie Anastasia.
Je me levai précipitamment en jurant.
- J'ai cru qu'on restait en Italie moi !
- Il est où le problème Anastasia ?
Je soufflai,j'aurais vraiment du demander avant d'embarquer.
- Je n'ai pris que des tenues légères.
Vinchenso avala son champagne de travers et sombra dans un fou rire.
Quand à moi,j'étais horrifiée et je comprenais petit à petit que j'allais finir congelée.
- Je n'ai même pas de veste.
Je soufflai déprimée au possible tandis que Vinchenso redoubla ses rires ma frustration alimentant son amusement.
- Qu'est ce que je t'aime.
Je m'allongeai sur la banquette avant de fermer les yeux.
Plus d'une journée complète plus tard ainsi que le long trajet de la piste d'atterrissage à la villa familiale,je me retrouvai littéralement au pied du mur.
Je regardai l'immense villa terrifiée.C'était la première fois que je rencontrais des parents et étant une fan de Roméo et Juliette je savais presque d'expérience que les beaux parents n'étaient jamais très cléments.
- Et s'ils m'aiment pas ? Demandais-je à Vinchenso paniquée.
Il enlaça nos mains.
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