5.
Vinchenso.
L'opinion des autres ne doit pas devenir ta réalité.
Je me dirigeai à grandes enjambées jusqu'au bureau de mon frère.D'un coup de main assuré,j'ouvris à la volée les deux grandes portes en bois ancien.
Mon aîné,leva la tête de ses papiers mais ne dit rien.
D'ailleurs,il ne réagit toujours pas quand je frappai du plat des mains sur son bureau.
- Un problème frérot ? Me demanda-t-il.
- Quelqu'un a tué deux de mes hommes.J'ai besoin de ton aide.
- Tu sais très bien que j'ai rendu les armes.
- Je veux ton avis,dis-je en lui glissant une farde en papier.
Néanmoins curieux,ce dernier eut la bonté d'ouvrir la pochette pour en sortir les photos fraîchement imprimées.
- Et ? Demanda-t-il.Je ne vois qu'une bagarre qui a mal tournée.
- En effet.
Avant de continuer,je me dirigeai vers son armoire pour me servir dans un verre en cristal du Cognac de 1967,une édition limitée absolument délicieuse.
- A première vue c'est vrai,je serais moi même tombé dans le panneau.Pas de traces de sang,pas de caméra aux alentours,la position des corps est même plausible merde ! M'exclamais-je mi surpris, mi furieux.
- Où est le problème alors ? Tes hommes sont de vrais bagarreurs une petite dispute et ça fini en bain de sang.
Je portai mon verre à mes lèvres et bus,les sourcils froncés,une gorgée du précieux liquide.
- C'était des frères.
D'une traite,je finis ma boisson tandis que mon frère déglutit.
- Celui qui a fait ça est un vrai professionnel,remarqua mon frangin.
Surprendre Vladimir était une chose rare mais avoir son respect relevait de l'impossible.Si on ne parlait pas de mes hommes,j'aurais moi-même été impressionné par ce travail d'expert.
- Que comptes-tu faire ?
- Vaincre le mal à la racine.
Ma relation avec mon paternel n'était certainement pas la meilleure,je n'avais jamais été le fils qu'il avait voulu.
Je suppose que j'étais trop festif pour ce patron réputé pour son sérieux.
Pourtant,ça je le tenais de lui.Le fait d'être intransigeant.
- Je pars demain à Naples pour régler cette histoire,annonçais-je à mon frère d'une voix ferme.
En effet,moins de vingt-quatre heures plus tard,j'étais rentré dans un avion les plus luxueux de Moscou et à peine six heures plus tard j'en ressortais déjà,foulant le sol Italien.
Mon territoire.
Certes,j'avais grandi en Russie mais mon cœur appartenait à l'Italie.J'avais toujours été le seul de la famille à préférer mes origines Italiennes à celles de l'Est,c'était donc tout normalement que j'avais repris les rênes de la mafia Italienne.
- Monsieur Ivanovich,une voiture va vous conduire à votre villa.
Je hochai la tête avant de m'engouffrer dans la Berline noire blindée.
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