48.

Vinchenso.

J'ai appris que la maison n'était pas un endroit mais un un sentiment.

- Fabio ! Je criai gravement.

Ce dernier se retourna et en quelques pas j'étais déjà devant lui.

- C'était quoi ce cirque ?

Il serra les dents.

- Je ne l'aime pas beaucoup.
- Je te connais Fabio,tu ne l'aimes pas parce qu'elle ne se laisse pas faire.

Mon acolyte ouvrit sa bouche pour répondre mais au même instant un téléphone sonna.
D'abord sûr que c'était celui de Fabio,je fus surpris de constater que c'était le mien qui émettait une musique.
Je décrochai l'appareil et souris immédiatement.

- Vinchenso !

La voix féminine de Sérafina se fit entendre et automatiquement je fus content d'avoir des nouvelles de ma celle que je considérais comme ma sœur.

- Comment vas-tu ? Je demandai.
- Ça va bien ! Je voulais savoir si tu étais partant pour sortir ce soir.Il y a une grosse fête en plein centre ville.

Fabio m'interrogea du regard.

- Invite Fab,ajouta-t-elle.De toutes manières je ne te laisse pas le choix il faut que tu viennes.

Elle ne me laissa effectivement pas le choix car quelques secondes après elle m'avait déjà raccroché au nez.

- Nous sommes invités par Sérafina ce soir.

Fabio sourit de toutes ses dents,évidemment.Non seulement il a toujours eu un faible pour la belle basanée mais il sait également que les fêtes où Séraphina va sont toujours assez libertines.
Je devais avouer que je n'aurait pas été contre il y a encore un mois de cela mais là Anastasia m'attendait à l'intérieur et en moi quelque chose d'encore vague naquit.
Plus fort qu'une émotion mais moins qu'un sentiment,je n'arrivais pas réellement à comprendre ce que c'était.

- J'appellerai Séraphina pour qu'elle me donne l'adresse.
- Dis surtout que tu te trouves une excuse pour lui téléphoner,je rigolai de mon meilleur ami.

Il râla avant de s'engouffrer dans sa grosse voiture,la dispute de tantôt déjà oubliée.
Une fois le moteur allumé,je fis demi-tour pour rentrer dans mon appartement.
Avec surprise je trouvai Anastasia avachie dans mon fauteuil en pleine partie de foot.
Je souris en me glissant derrière elle.J'allongeai mes jambes de chaque côté de son corps.

- On se fait une partie ? Demandais-je.

Concentrée au possible elle me répondit :

- Quand j'ai marqué ce but.

Impatient et joueur,je lui embrassai le cou pour la distraire.Elle grogna plusieurs fois mais refusa de se laisser distraire.
Pourtant,malgré toute sa bonne volonté,quand je passai mes mains sous son t-shirt,elle frémit et cette seconde d'inattention permit à l'équipe adverse de marquer.
Presque furibond elle se tourna face à moi la mine boudeuse.

- J'ai perdu à cause de toi.

J'embrassai ses lèvres mais,têtue,elle continua à afficher une mine énervée.
Avec rapidité,je la plaquai contre le fauteuil avant de la dominer de toute mon imposante carrure.
Je cachai ma tête dans son cou en lui susurrant :

- Arrête Anastasia tu ne sais pas me résister.

J'aspirai la peau de son cou et elle se cambra sous mon corps.

- On la fait cette partie ? Me demanda-t-elle la voix devenue rauque.

Je rigolai à son double sens avant de lui retirer son t-shirt.

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