44.

Vinchenso.

L'enfer est vide,tous les démons sont ici.

Arrivé devant l'adresse,le chauffeur gara le véhicule.
Devant la voiture se dressait un immense entrepôt en planches métalliques rouillées par endroit.
J'ouvrai moi-même ma porte avant de sortir.Mes pieds déplaçaient les graviers qui faisaient un bruit d'enfer.
Derrière moi,quelqu'un trottina et je ne dus même pas me retourner pour savoir qui c'était.

- Rentre dans la voiture Anastasia.

Elle fixa avant d'exploser d'un rire forcé.Je la contemplai interdit.

- T'es comique quand tu veux ! S'exclama-t-elle avant de me dépasser.

Je soufflai d'énervement retenant malgré tout un sourire amusé.
Un regard vers la grange et je me rappelai qu'ici il y avait des conséquences,des choses qui dépassaient ma juridiction.
Je lui agrippai la main.

- Anastasia sur ma vie si tu ouvres une seule fois ta bouche je t'égorge.

Je lâchai sa main avant de lui sourire malgré tout et de murmurer :

- J'ai un bon coup avec moi.

D'abord amusée elle prit ensuite un air très solennel et très choqué.

- Un bon couteau tu voulais dire certainement.
- Absolument,dis-je avec un air de pince-sans-rire sur le visage.

Je repris mon masque d'impassibilité avant d'entrer dans l'endroit lugubre.Je me retins à plusieurs reprises de jeter des coups d'œil derrière moi pour vérifier si elle me suivait.Ça aurait été suspect que je m'intéresse autant à une fille.

Je tournai encore une fois à droite et arrivai dans l'arrière cour du bâtiment.
Plusieurs hommes étaient déjà là,à côté de la drogue et de mes hommes.
L'envoyé brésilien s'approcha de moi avant d'entamer la discussion :

- La marchandise est intacte.

Je hochai la tête avant de m'approcher de l'énorme carré entouré de plastiques.
Je tendis la main à un de mes hommes qui posa dedans un couteau petit mais aiguisé.
Je le plantai vivement dans une caisse du dessus avant de prendre avec la pointe un peu de la matière blanche.
Je respirai le petit tas et il disparu miraculeusement.
Je laissai tomber ma tête à l'envers tandis que je commençai à sentir doucement la substance agir.
Je coupai volontairement l'ivresse du moment pour retomber sur terre et lancer au vendeur :

- C'est bon.

Il hocha la tête.
Je savais que son patron n'essayerait pas de me rouler,il faisait affaire avec ma famille depuis près de quarante ans,j'avais juste besoin de ça.
Besoin de me sentir planer, juste quelques instants.
Je me reculai et une fraction de seconde je croisai le regard d'Anastasia.
Un de ces regards qui voulait tout dire et rien à la fois.

- Suis moi,j'intimai au représentant en me dirigeant à grand pas dans le seul bureau de la bâtisse.

J'ai eu la chance de me faire interviewer (comme pour les célébrités bordel) du coup si vous souhaitez allez lire toutes mes réponses,elles se trouvent dans « Interviews-A vous la parole » de @la_bruneuhh

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