42.

Vinchenso.

Ton rire est ma mélodie préférée.

Son petit corps était allongé sur la banquette et ses cheveux emmêlés tellement elle bougeait.Sa bouche d'un rose naturellement érotique frémissait comme si elle essayait de parler.
Je portai mon verre d'alcool à mes lèvres.
J'avais sincèrement pensé que une fois baisée je ne serais plus attiré par elle.
Quel idiot.
C'était même pire maintenant.Je n'avais qu'à fermer les yeux pour la revoir nue devant moi.
Je bus le reste de mon verre d'une traite.
Je me levai avant d'aller chercher mon ordinateur portable.Je me posais de nouveau sur la banquette face à Anastasia avant de vérifier mes e-mails.
J'avais l'habitude de m'absenter pourtant même à l'autre bout du monde j'étais tenu par mes affaires.
Fabio avait l'habitude de me faire parvenir un rapport journalier sur un mail protéger par de nombreux pirates informatiques.
J'essayai de me rappeler l'adresse mail de la semaine et Anastasia gigota.
Je parcouru rapidement le courriel et soufflai.A peine sur le sol italien je devrais déjà être immergé dans le bain.
Je n'aurais même pas le temps de déposer Anastasia chez moi.
Je fermai violemment mon ordinateur et elle se réveilla presque en sursaut.
Je soufflai énervé de l'avoir réveillée mais me calmai pour ne pas lui faire peur.

- Je ne voulais pas te réveiller.

Elle papillonna des yeux quelques secondes avant de se diriger vers moi.
Je la regardai s'avancer,contemplant chaque partie de son corps et soudain,alors que je m'imaginai tout sauf ça,elle me piqua mon verre d'alcool et le vida d'une traite.
Elle explosa de rire certainement face à ma mine déconfite.Grâce à elle j'avais donc eu le loisir de comprendre qu'il ne fallait pas rire en buvant.
Je descendis mon regard sur mon t-shirt pour voir les dégâts.
Il y avait de nombreux postillons et ce dernier puait désormais l'alcool.
Quand je relevai les yeux,le regard que je plantai sur elle était plus sombre que la nuit.

- Est-ce que tu viens de me cracher dessus ? Ma voix était rauque.

Elle essaya de rester sérieuse mais retint très mal un sourire en coin.
Elle hocha la tête pour affirmer.
Avec une lenteur insoutenable,je me levai avant de murmurer :

- Cours.

Il fallu plusieurs seconds pour qu'elle comprenne.Son regard s'écarquilla et elle prit la fuite.
La partie privée étant composée de seulement deux pièces je savais pertinemment où la trouver.
Cachée derrière un meuble du coin restaurant,son chignon la trahissait, dépassant de sa cachette de plus de cinq centimètres.
Lentement je m'approchai d'elle et quand elle releva les yeux elle ne su que déglutir.

- C'est pas moi c'est seulement un hologramme.

Sa voix était tellement mignonne que je dus me faire violence pour garder mon visage impassible.
Dans un mouvement sec et précis,je l'attrapai et la jetai sur mes épaules.
Elle se débattait en rigolant très fort mais je maintenais fermement ma prise sur son fessier.
Quand j'eus traversé l'avion pour revenir au point de départ,je la jetai sur l'énorme banquette.

- A l'aide ! Hurla-t-elle.
- Bébé personne ne viendra t'aider ici.

Elle déglutit encore une fois et je plongeai sur elle pour la chatouiller.
Elle se tordit en rigolant fort.

- Vin ... Vinchenso,arriva-t-elle à dire entre quelques rires.
- Dis Vinchenso est le plus beau.
- Je peux pas mentir.

Elle rigola fière d'elle et je la chatouillai plus fort encore.

- Vinchenso est le plus beau,avoua-t-elle enfin.

Fière de moi je me laissai tomber à côté d'elle et elle se colla contre mon torse.

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