41.

Anastasia.

Savoir ce qu'on aime c'est savoir où on va.

Alors que je pensais que c'était fini,Vinchenso devant moi,sans cesser de me fixer, défis la boucle de sa ceinture.
J'avalai difficilement ma salive.
Son membre,d'une grandeur anormale,était fièrement dressé.Il l'enveloppa dans un préservatif et  se réappuya sur les accoudoirs. Il enfouit son sexe en moi.
Je mordis ma lèvre pour ne pas hurler.

- Dis mon nom.

Un premier coup de rein accompagna sa requête.

- Anastasia,dis mon nom.

Il détacha chacun de ses mots avec une lenteur et une fermeté à en faire frémir plus d'une.
J'étais une rebelle mais pas ici.J'aimais être dominée.

- Vinchenso,murmurais-je.

Une second coup de rein,d'une brutalité infinie.

- Crie le.Je veux que tout l'aéroport sache que ton cul est à moi.

Je fermai les yeux à son troisième coup de rein.
Son bassin claqua durement contre le mien.
Il se tenait toujours à l'accoudoir et je trouvai un certain plaisir à le voir sous cet angle.
Son dernier assaut marqua la fin de mon attente et quand la jouissance m'emporta je criai son prénom.

Essoufflée et en sueur,je tombai mollement au fond de la banquette.Je me rhabillai en vitesse tandis que Vinchenso en fit de même.
Que venait-il de se passer bordel de merde ?
On était censé s'entre-tuer pas baiser ! Fait chier !

Je soufflai bruyamment et Vinchenso planta son regard dans le mien.

- Fatiguée bébé ?

Je le regardai sans rien comprendre.Je savais que l'attirance était un phénomène chimique qui n'avait ni foi ni loi mais je ne pensais pas que j'en étais sujette.

- Qu'est ce qu'on vient de faire ?

Je posai la question dans un murmure,plus à moi qu'à lui en réalité.
Il sourit en coin avant de se pencher tellement près de moi que ses lèvres frôlèrent mon oreilles quand il chuchota :

- Tu veux vraiment que je t'expliques ?

Je devins rouge pivoine quand je compris le double sens de ma question et il ricana d'une voix grave si sexy.
Je secouai la tête.
Bordel de merde que m'arrivait-il ?
J'avais beau chercher dans toutes les connaissances que j'avais accumulées je ne trouvais aucunes raisons valables pour coucher avec Vinchenso.

Folie,c'était à exclure.
Adrénaline,je savais ce que c'était.
Pulsions,je savais les contrôler.
Sentiments.

La folie me sembla soudain une très bonne explication.

- Bon tu comptes bloquer cet avion encore longtemps ?

Je fronçai les sourcils sans comprendre.

- Mon jet est prêt depuis dix minutes il n'attend que nous.
- Pour aller où ?

Il leva les yeux au ciel comme si tout ce qu'on venait de vivre était absolument normal.

- En Italie idiote.

Je me levai et me planta devant lui.

- On va pas s'entre tuer du coup ?

C'était évident,je ne comprenais absolument rien à ce qui m'arrivait.

- Depuis que j'ai vu ta paire de seins de plus près,j'hésite tu sais les cadavres c'est pas trop un fantasme.

Il passa son bras sur mes épaules avant de m'entraîner vers la sortie.
Et comme une idiote je me laissai complètement faire.

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