38.
J'ai écris quelques chapitres aujourd'hui du coup j'en poste un exceptionnellement un autre aujourd'hui.Je vous préviens un chapitre calme parce que les suivants seront explosif ! Bonnes lecture :)
Vinchenso.
J'ai peut-être trop de fierté pour l'admettre mais quand tu es parti tu m'as brisé le coeur.
- Ce n'est pas raisonnable, me sermonna mon frère.
Évidement que ça ne l'était pas mais j'avais abandonné depuis longtemps déjà l'idée de devenir un jour raisonnable.
Je changeai le téléphone de main et le collai contre mon oreille gauche tandis que l'autre se mettait à bourdonner de manière désagréable.
- Tu t'inquiètes pour moi Vladshik ? Je rigolai pour cacher ma surprise.
Je savais qu'il m'aimait,c'était mon frère et même si la vie nous avait éloignée on serait toujours lié.J'avais beau le savoir le fait qu'il me le montre m'était inhabituel.Je n'aimais pas trop les élans d'affection.Ça me donnait la nausée.
- Imbécile,je l'entendis murmurer à l'autre bout du globe.
- Bon mon amour je te laisse !
Il grogna,certainement frustré que je me moque ouvertement de lui.
Je lui raccrochai au nez mais Je savais qu'il ne le prendrait pas mal.Si Vladimir n'était pas la personne qui me connaissait le mieux il se positionnait juste derrière Fabio.
J'étais dur à aimer,il le savait.
- Le jet va décoller, monsieur.
Je jetai un vague regard à l'aguicheuse en tenue formelle avant d'incliner mon siège le plus possible.
Une fois presque entièrement couché,je fermai les yeux et tombai rapidement dans un sommeil comateux.
Peu après m'être réveillé d'un rêve où la tête d'Anastasia était à tous les coins de rue,l'avion privatisé se posa en douceur.
J'avais mis mes meilleurs hommes sur le coup.Les recherches n'avaient mis qu'une poignée d'heure.Elle aurait pu déjà être devant moi hier ou même le jour d'encore avant.Pourtant j'avais attendu de pouvoir y aller moi-même.
En même temps j'avais eu de longues heures pour me demander ce que j'allais faire d'elle une fois trouvée.
Et malgré les mâtinées et soirées complètes à y réfléchir j'eus l'impression qu'il m'aurait fallu encore une année pour trouver une solution.
Je ne voulais pas lui faire du mal.
Cette constatation m'arracha une bonne partie de ma dignité.
Heureusement pour moi, l'hôtesse passa à ce moment et je lui agrippai le poignet avec tellement de force qu'elle tomba sur mes genoux.
Sa surprise laissa vite place à un regard de séductrice.
Ma main plaquée contre sa nuque je rapprochai sa tête de la mienne avant de l'embrasser sauvagement.
Anastasia.
Ma langue tournoya avec la la sienne.
Ses longs cheveux.
Ma seconde main passa en dessous de son t-shirt au col Claudine et le contact de sa peau contre ma paume me rappela celle d'Anastasia.
Pourtant elle n'avait pas la même saveur qu'elle.
Avec un grognement,je me détachai d'elle.Un seul de mes regards froids et elle retourna à son travail.
Bordel de merde que m'arrivait-il.
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