34.

Vinchenso.

Y a que l'insomnie qui réussi à me cerner.

Je l'avais embrassé juste pour qu'elle se calme mais alors pourquoi est-ce que le goût de ses lèvres me manquait à ce point ?
Je serai plus durement le volant avant de lui jeter un coup d'œil.
Sur le siège passager, Anastasia s'était endormie la tête contre le carreau.
Comme ça,les yeux fermés la bouche entre ouverte,elle avait l'air si petite,si fragile.

Arrivé devant une tour à appartement vieillotte,la même où j'étais venu pour la chercher,je secouai son corps.
Elle papillonna des yeux avant de complètement se réveiller.
Sans un mot,je sortis de la voiture et l'attendis dehors.

- Qu'est ce qu'on fait là ?
- Tu viens prendre tes affaires

Ma voix se faisait dur pour cacher le flot infernal de mes pensées incohérentes.

Nous nous avancions de quelques pas jusqu'à arriver devant l'ascenseur.

- Il ne fonctionne pas,déplore-t-elle avant de prendre l'escalier.

Je soupirai et gravis trois étages.
Bien que je sois déjà venu je regardai l'appartement comme si c'était la première fois.

- Cet immeuble est complètement miteux.

Elle se tourna vers moi l'air blessé.

- On ne gagne pas tous des milliards pauvre con.

Elle disparu derrière la seule porte et je la suivis.
Elle était devant sa penderie et détachait ses quelques vêtements des cintres.
Je m'approchai d'elle jusqu'à la coller presque.

Son regard,celui d'une femme impossible à emprisonner.
Puis douleur sur côté de mon visage.
Ma vue se troubla.
Je tombai durement au sol.

Une éternité plus tard,le brouillard qui entourait mon esprit se dissipa.
Douloureusement,j'ouvris un œil et ensuite l'autre.
Je fronçai les sourcils encore perdu et une douleur se fraya un passage dans mon être.Je touchai ma tempe gauche.Un énorme relief avait remplacé ma peau normalement lisse.
Je me relevai trop vite et failli retomber.
Je jetai un long regard dans la pièce et compris vite qu'il n'y avait personne.
Je sortis de ma poche mon téléphone et composai le seul numéro que je connaissais par cœur.
Après une sonnerie la voix de mon meilleur ami résonna trop fort dans mon oreille.

- Fab ? J'ai un problème vient me chercher à l'appartement d'Anastasia.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Elle s'est enfuie.

Le prononcer à haute voix rendit le fait tristement réel.

Je m'étais fait avoir mais plus  jamais ça ne se produira.

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