Vinchenso.

Vis moins vite mais plus fort.

Je me réveillai lourdement, comme d'un rêve trop réaliste.Le bras d'une fille me limitait dans mes mouvements alors je la poussai avec force.
Mon énorme salon était calme malgré la dizaine de fêtard encore endormi au sol.
Complètement nu,je me levai du canapé avant de monter dans ma chambre m'habiller.
Lorsque j'ouvris la porte de cette dernière je fus d'abord surpris de trouver dans mon lit une fille en train de dormir.Elle bougea légèrement et je me rappelai directement de son visage.
Je fis quelques pas avant d'entrer dans mon dressing. Je choisis rapidement une tenue et la sortis pour l'enfiler après ma douche.
Je m'engouffrai dans la douche aussi italienne que moi avant de tourner le pommeau.L'eau d'abord froide creusa des sillons sur ma peau.Plus elle chauffa plus les souvenirs de la veille réapparurent.
L'alcool.
Les filles.
La drogue.
Mes potes.

Puis encore un flash-back.Plus embrumé que les autres,moins évident.
Les yeux d'Anastasia,vide d'émotion.
Et le goût d'alcool sur mes lèvres.
Je coupai l'arrivée d'eau avant de sortir de la douche.
Je me frictionnai avec une serviette avant de m'habiller.Dans l'armoire de la salle de bain,je cherchai la trousse de secours.
C'était nul à chier cette idée de trousse,c'était même Elisabeth,ma belle-sœur,qui avait insisté pour que j'en prenne une.

- Tu cherches quelque chose ?

Je tournai la tête.Anastasia était seulement vêtue d'un t-shirt.
Je déglutis.

- Un aspirine

Elle s'avança sans un mot de plus avant de me pousser avec son bassin.
Elle fit rentrer tout son bras dans l'armoire avant d'en sortir un petit sachet.

- La poudre qui est à l'intérieur c'est pas de la drogue désolé

Elle me le tendit avant de se brosser les dents.
Pétrifié je n'arrivais pas à bouger.Ni quand elle se pencha pour se rincer la bouche laissant deviner le début de son postérieur,ni quand elle fit rentrer et sortir la brosse à dent dans sa bouche.

- Je l'ai trouvé dans une armoire hier du coup je l'ai prise.

Elle se rinça encore une fois la bouche avant de se tourner vers moi.

- Tu as pris quoi ? Demandais-je sans que mon cerveau veuille bien comprendre.
- La brosse à dent.Elle indiqua cette dernière de l'indexe.

Je plaquai mes lèvres durement contre les siennes.
Elles avaient un goût mentholé mais je ne le remarquai qu'après.Elle hoqueta surprise et j'en profitai pour glisser ma langue dans sa bouche.Elle passa ses mains dans mes cheveux et je lui agrippai les cuisses pour la forcer à s'assoir sur l'évier.
Sa peau nu contre ma paume m'électrisa.
J'en voulais plus.J'imposai à nos langues une danse torride et elle tira sur mes cheveux.

Soudain,comme si je n'étais plus l'esclave de mes sens,je me détachai d'elle.
Un regard,elle n'attendait rien,moi non plus.
Elle ne comprenait pas,elle non plus.

Je sortis.