31.

Anastasia.

J'embrasse quelqu'un,je ne connais pas son nom. Ma chérie m'a vu mais je ne ressens aucune honte.

J'étais seule à table et mon plat pourtant délicieux devant moi était un maigre compagnon.
Vinchenso était parti extrêmement vite alors que j'étais seulement à la moitié de la préparation.Il avait claqué la porte.
Mais à quoi je m'attendais au juste ? Pensais-je réellement que j'étais ici en vacances ? Il n'y avait pourtant rien d'exotique dans cet appartement,peut-être seulement la plante verte et immense dans un coin.
Je me levai et m'approchai d'elle.Quand mon doigt passa sur une feuille je soupirai.
C'était une fausse.
Non il n'y avait absolument rien d'exotique ici.
Vinchenso c'était un pauvre type,un bad boy un vrai. J'avais oublié un court instant que ce gars dirigeait la mafia italienne.Je l'avais presque pris pour un étudiant avec qui je vivais en collocation.
La porte s'ouvrit dans un grand fracas.Très calmement,je pivotai à cent quatre-vingt degré pour admiré la scène qui se déroulait devant moi.
Le propriétaire de cet appart titubait tout en rigolant fort.D'autres protagonistes arrivèrent derrière lui.Des gars qui m'inspiraient autant confiance qu'un chien enragé et des filles,beaucoup de fille.
Certaines n'avaient déjà plus de haut mais après tout,quand je vis un garçon au crâne rasé s'écrouler à terre je compris qu'on était pas à ça près.
Fabio,si je me rappelais bien de son prénom,trottina jusqu'à la table basse et versa dessus tout le contenu d'un petit sachet qu'il venait de sortir de sa poche.
Vinchenso prit sa place et essaya d'en faire une ligne.

- Pour la liberté ! Hurla-t-il tout en rigolant avant de bloquer sa narine et de respirer le trait d'un coup.

Il rigola en levant les mains au ciel comme si Dieu pouvait encore quelque chose pour lui.
Le mafieux se laissa tomber en face de moi dans le fauteuil entre deux filles complètement vulgaire.
Il frappa les fesses de la plus proche avant de lever les yeux vers moi.
Ses pupilles dilatées au possible se plantèrent dans mes yeux que je n'arrivais plus à détourner.
Ses amis hurlaient en tombant ou rigolaient avant de boire une nouvelle gorgée d'alcool mais pour moi rien n'existait d'autre que ces yeux blessés par la drogue.
Un sourire suffisant naquit au coin de ses lèvres avant que sa langue n'humidifie celles-ci.
Je frissonnai malgré moi.

Foutu épiderme de merde.

Il porta le goulot d'une bouteille de Jack à ses lèvres tandis qu'une fille prit ses aises,s'asseyant sur son bassin.
Vinchenso retira le soutient de la grande blonde sans me quitter des yeux.
Et quand il fit descendre sa main jusque dans la culotte de cette dernière je ne sus plus soutenir son regard.
Je détournai les yeux et allai dormir.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top