22.

Désolé du retard mais ces derniers temps j'ai une panne d'inspiration ...

Vinchenso.

Si tu ne m'aimes pas mais que tu continues à regarder tout ce que je fais,tu es un fan.

Ma voiture de sport faisait horriblement tâche dans ce quartier dévalorisé.
A leurs fenêtres des enfants me regardaient en sortir.
Ici j'étais le héro des histoires,être un trafiquant était associé à la richesse.
J'étais riche,j'étais beau,j'avais du pouvoir et un pays à mes pieds.Ces gosses voulaient la même chose pourtant ils ne voyaient pas le côté obscur derrière la façade brillante.
Ils pensaient que cette vie était stupéfiante.
C'était faux.

- Vous,dis-je à un premier groupe de cinq hommes,vous bloquez la sortie de secours.

Subito grognais-je juste avant que Fabio ne s'approche de moi.

- Je couvre le quartier.

Un hochement de tête,une tape sur l'épaule et déjà je gravissais les escaliers miteux comme Rome avait conquis l'Europe.

Devant la porte de son appartement,j'hésitai.
Ça ne m'arrivait jamais et voilà que le conquérant que j'étais se mettait à douter.
De quoi ?
De tout.
Allais-je trouver cette fille assise dans son fauteuil ? IEn avais-je même envie ?
Je ne savais plus et peut-être n'avais-je jamais su.
Un coup de pied dans le morceau de bois peu solide et la planche tomba lourdement au sol.Je découvris d'un œil intrusif la première pièce vide,presque figée dans le temps.
Sur le fauteuil,un bouquin laissé ouvert à la dernière page lu à côté d'une assiette vide et sale.
Menant la marche j'avançai de quelques pas pour laisser mes hommes rentrer.Ils bougèrent de quelques mètres imitant mes mouvements.
Elle n'était pas là,c'était certain.Je voulais juste inspecter les moindres recoins de son chez-elle et connaître l'ennemi que j'affrontais.

- Couvrez l'immeuble.Je veux aussi les caméras de surveillance.

Le premier homme derrière moi hocha la tête habitué par mes ordres secs.
Violant encore plus l'intimité de cet appartement,je m'avançai jusqu'à la première porte.
Une chambre,modeste et peu garnie,un bureau et une étagère.Dans l'étagère de multiples livres en tout genre prenaient place.Je frôlais les tranches des bouquins d'un doigts.
Tous les auteurs étaient plus prestigieux les uns que les autres.
Tournant lourdement les talons,je changeai de pièce.
Je ne m'attardai longtemps dans la salle,inspectant les armoires comme si j'allais y découvrir ses secrets les gens lus cachés.
Déçu de n'avoir rien trouvé,je sortis me retrouvant encore une fois dans le salon.
Comme si c'était un signe du destin.
J'allais sortir et laisser en plan cet appartement mais soudain,comme si on venait d'allumer la lumière,la pièce m'apparue sous un nouveau jour.
À grands pas je m'approchai d'un pot de fleur que j'avais déjà vu plus tôt sans y faire attention.
Minuscule et bien caché,j'attrapai cependant un petit carré noir.
Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre.

- COUPEZ L'ÉLECTRICITÉ ! Hurlais-je si fort que j'étais près à parier que les hommes qui couvraient le quartier m'avaient entendu.

La salope avait planqué des caméras partout.

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