1.

Vinchenso.

Personne n'a tout mais tout le monde a quelque chose.

(Ce chapitre contient un baptême catholique,s'il vous plaît respectez toutes les religions)

- Vinchenso ! S'écria ma mère.Mets ton costume le baptême commence dans dix minutes !

Je levai les yeux cependant sans rien dire.
Malgré le fait que je sois un adulte de vingt-cinq ans,ma mère me considérait toujours comme un enfant.

Mais je supposais que c'était quelque chose qui ne changerait jamais.

J'enfilai rapidement une veste de smoking bleu marine au dessus de ma chemise blanche avant de descendre en courant les escaliers menant au rez-de-chaussée de la villa familiale.
Je sortis dehors et me faufilai parmi les invités.
Arrivé au premier rang je me mis à ma place faisant comme si de rien n'était.

- Si tu avais été en retard Elisabeth t'aurais tué,me souffla mon frère tandis que le prêtre commença son discours.

Je jetai un œil à ma belle soeur qui me lança un regard noir.Je lui souris de toutes mes dents ce qui la fit rouler des yeux.

A la fin de la messe, j'approchai d'Elisabeth et fit un signe de croix sur le front de mon filleul.Directement après,le nourrisson fut plongé dans de l'eau glacée.
Au contact du liquide, William se mit à pleurer et,quand il fut sorti du bassin,je ne pu m'empêcher de bercer le bébé dans mes bras.
Devant moi Vladimir tenait la taille de sa compagne et je fus,un instant,jaloux du bonheur de mon frère.
Il avait tout ce que je souhaitais : une femme de caractère au grand cœur et trois adorables bambins.

- Tu auras ça aussi un jour mon fils,me dit ma mère en me prenant William des mains.

Je lui souris mine de rien et rejoignis l'assemblée qui se dirigeait maintenant vers le buffet.

Le soir-même,sur la piste de danse,une jolie blonde sulfureuse se frotta quelque peu à moi.

- Allez viens ! Dis-je en lui prenant le poignet pour la tirer jusqu'à mon torse.

Elle rigola et dansa encore plus serrée contre moi.

Je sens que la soirée va être géniale.

Et elle l'avait été,c'était le moins que je puisse dire.
Et malgré le fait que je n'avais plus aucun souvenir de la fin de la fête,la blondinette complètement nue dans mon lit me laissait un vague aperçu de comment cela c'était fini.
Soudain,mon téléphone sonna.Le bruit continu résonnait comme un marteau piqueur dans ma tête.

Le plaisir d'avoir une gueule de bois.

Le temps que je cherche où j'avais bien pu laisser cette satanée machine,la blondinette s'était réveillée et me faisait déjà des yeux de chat,comme prête pour un deuxième round.
Cependant,comme mon téléphone ne s'arrêta pas de lui-même,je fus obligé de sortir de mon lit,nu comme un ver,pour aller récupérer l'appareil dans mon pantalon de costume à l'autre bout de la pièce.

Moi qui avait passée une agréable nuit,quand je vis s'afficher à l'écran le nom de celui qui dirigeait mes affaires lorsque j'étais en déplacement,je n'étais plus du tout d'humeur légère.

- Sors,ordonnais-je à la fille dont je ne connaissais même plus le nom.

Choquée et certainement hargneuse,elle ramassa sa robe blanche et ses chaussures à talons,enfila le tout avant de s'éclipser.

Quand la porte claqua,je déroulai le petit téléphone vert et colla mon mobile à mon oreille.

- Vinchenso,on a un problème,me dit Fabio,mon bras droit,d'une voix sans appel.

C'était officiel,maintenant je n'étais vraiment plus d'humeur joviale.

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